9 resultados para Mouvement biarticulaire
em ReCiL - Repositório Científico Lusófona - Grupo Lusófona, Portugal
Resumo:
a gestation du mouvement, étendue sur une période cruciale de treize années environ (l972, Santiago et l’Ecomusée – 1985, fondation du Mouvement, à Lisbonne) s’est inscrite au coeur du changement des sociétés, de la rénovation du discours muséologique, qu’il fut de droite ou de gauche, dans la transformation radicale du musée, entré dans l’ère des communications, fut il communautaire ou spectaculaire. Le Mouvement véhicule dès lors, la contestation de l’ordre établi, cherchant à l’ enrichir de nouvelles propositions, notamment sur le plan social, éducatif et politique, sous-entendant l’entièreté de ses interventions. Bien qu’il ne prétende pas se présenter comme un front unitaire, mais tributaire des multiples tendances progressistes qui s’y côtoient, s’y entrecroisent, s’y entrechoquent, le mouvement trouve en premier lieu sa meilleure expression, conciliatrice, dans le concept révolutionnaire de l’Ecomusée. L’Ècomuséologie, telle qu’entendue à son origine, reprenant à son compte les acquis de la vie démocratique et de la libération collective, refuse la contrainte de la règle, les cloisonnements imposés. Le musée est ainsi collectivisé.
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La gestation du mouvement, étendue sur une période cruciale de 13 années environ (l972, Santiago et l’Ecomusée l985, fondation du Mouvement, à Lisbonne ) s’est inscrite au coeur de la mudance des sociétés, de la rénovation du discours muséologique, qu’il fut de droite ou de gauche, dans la tranformation radicale du musée, entré dans l’ère des communications, fut il communautaire ou spectaculaire: Le Mouvement véhicule dès lors la contestation de l’ordre établi, cherchant à l’ enrichir de nouvelles propositions, notament sur le plan social, éducatif et politique sous entendant l’entièreté de ses interventions. Bien qu’il ne prétende pas se présenter comme un front unitaire, tributaire des multiples tendances progressistes qui s’y côtoient, s’y entrecroisent, s’y entrechoquent, le mouvement trouve en premier lieu sa meilleure expression, conciliatrice, dans le concept révolutionnaire de l’Ecomusée. L’écomuséologie, telle qu’entendue à son origine, reprenant à son compte les acquis de la vie démocratique et de la libération collective, refuse la contrainte de la règle, les cloisonnements imposés. Le musée est ainsi collectivisé. L’écomusée franchit plusieurs étapes, qualifiées de générations selon la recherche suivie de pratiques évolotives, poussant le principe de l’autonomie et de l’égalité dans ses retranchements les plus incisifs.
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Le musée local, au Portugal, tel qu’il apparaît dans la perspective de la révolution socio-cultureile de 74, puis projeté à l’avant-scène de la muséologie portugaise renaissante, lors du IIe Atelier international de Nouvelle muséologie (Lisbonne/Seixal/Monte Redondo — Musées locaux/Nouvelle musólogie, novembre 85), se perpétue jusqu’à nos jours, tout au moins dans le discours de ses promoteurs, préoccupé par le rapport aux pouvoirs et aux populations. Fortement enraciné dans la structure municipale et associative, utilisé à ses débuts, à des degrés divers, comme un outil de militance communautaire, le musée local présente un modèle muséographique de type ethnographique diffusé à travers le pays. Celui-ci est fondé sur la participation de donateurs d’objets utiles de la vie courante, mis à contribution dans le programme, de même que sur l’apport des savoir-faire populaires et artisanaux, évitant de tomber dans le folklorisme par une réflexion alimentée par les universitaires. Ce mouvement naissant correspond à la mode de l’écomusée dont il épouse certains contours, tout en demeurant enraciné dans la tradition ethnographique du pays.
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Les concepts, les notions, les langages qui en découlent, sont intimement lies aux systèmes et aux contextes qui alimentent la forme et la vie du musée. Depuis que la question se pose, où va la muséologie qui a emprunté la voie du changement dans les années 70, 80 et 90, une réflexion sur les principaux vecteurs de transformation de l’institution dex fois séculaire s’impose. Bien que la plupart des musées et de ses dérivatifs (60%) possédant une crédibilité dans le monde occidental , malgré les réformes de modernisation introduites ( attention aux publics, presentation améliorée ) demeurent attachés à la tradition qui en determine l’image, on peut affirmer, sans se tromper, qu’un pan considerable de la muséologie de la période post-moderne (20% en terme de volume d’activité ) est à peine reconnaissable, si on se réfère à la periode antérieure à la deuxième moitié du 20ème siècle. Le concept de MUSEE, dans deux champs antagonistes ou complémentaires, selon l’angle d’analyse, soit la muséologie entrée de plein pied dans les industries culturelles de l ‘ère des communications, et la muséologie (ou l’anti-musée) ayant adopté le parti-pris de l’intervention sociale, véhicules de systèmes idéologiques et organisationnels rompant radicalement avec un passé recent, se partageant entre la mondialisation globalisante et les aspirations du mouvement alter-mondialiste puissant dans la tradition associative. Tributaires d’une part des luttes libératrices (60/70), de la contestation des valeurs, d’autre part des technologies (80/90), de la globalisation (90. ), ces musólogies ( systéme binaire ) prennent la vedette à l’aide de changements irréversibles dans l’ordre des functions du musée.
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MUSÉE = Espace intérieur ou extérieur présentant des sujets ou des objets ayant acquis, par leur interprétation, une signification particulière méritant leur exposition ou leur transmission sous forme de communication visuelle ou plurimédiatique, le mouvement privilégiant l’expression directe du groupe social concerné, l’animation culturelle la provocation d’un débat, plutôt que la seule exposition.
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Nous ne croyons pas qu’il soit réaliste de penser parvenir à un concensus solide, tellement les points de vue, tenant en partie aux nuances, sont partagés sur les orientations idéologiques du MINOM, sur la crainte que l’idéologie ne prenne le dessus sur les considérations professionnelles ou éthiques. Il faut seulement espérer que la voix univoque qui s’est permise, selon un mandat du mouvement, de lancer la ligne à l’eau, ne sera pas entièrement perdue, qu’elle produira à la longue une rérflexion stimulante sur les convictions, sur l’imaginatioin créatrice qui nous amènent à faire usage de tel ou tel langage, d’entrer plus profondément dans nos univers respectifs, mais également de renforcer notre système de valeurs communes. Il ne s’agit pas d’instituer, à travers l’imposition d’un langage commun, soit un monopole, soit une dictature de la pensée unique, mais plutôt d’amener le débat sur la viabilité d’un pluriel dialectique. Une dernière tentative de sondage auprès des membres actuels du Conseil d’administration (musealogando) et de personnes qui y sont associées, sur la définition du musée, n’aura donné aucun résultat.
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Les chroniques d’un Altermuséologue, diffusées régulièrement dans un bulletin, “ Minuit-Express “, auprès d’une vingtaine de muséologues partageant notre intérêt pour la muséologie sociale, à la recherche d’alternatives pour contrer la standardisation de la muséologie actuelle, ont pour but de stimuler la réflexion auprès de nos cadets, de penser autrement. Ces chroniques ont pris les formes suivantes: Commentaires au fil de rencontres et de lectures, reconnaissance de la valeur de travaux de collègues, analyse critique de cheminements personnels quotidiens, courts essais sur des problématiques au coeur de la légitimité de la muséologie en rapport avec sa prise en compte des enjeux de société, la valorisation de la muséologie locale, son insertion dans le monde, le courage du muséologue engagé. Ces jours le jour cherchent enfin à entrer dans l’univers clos d’un muséologue, à favoriser la transparence, la confidence, le partage instantanné de nos processus, de nos états d’âme à l’intérieur d’un mouvement qui se meurt d’ hermétisme et de clostrophobie.
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Si on veut trouver les racines les plus profondes du Mouvement pour une Nouvelle Muséologie il faut retourner jusqu'aux années d'après - guerre lorsque les gens, horrifiés par la destruction sans précèdent, regardant I' effacement de son passé, même le plus récent, et s’interrogeaient sur l'avenir. Les années cinquante et soixante ont vu naître et se développer des mouvements pour la défense des libertés et pour la "réalisation démocratique des aspirations collectives.Jusqu'alors cloisonné dans ses valeurs traditionnelles et dans la suprématie des uns et l'oubli des autres, le monde voit naître de nouveaux rapports de force, le plus souvent sous l'ombrelle de grandes organisations internationales vouées à l'union des peuples.
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Este ensaio, baseado em pressupostos da obra de Paulo Freire, propõe-se a discutir a pedagogia latino-americana e a produção de conhecimento numa perspectiva de superação da colonialidade pedagógica. A primeira parte deste estudo se dedica a situar as práticas educativas de caráter emancipatório na América Latina no contexto pedagógico atual, em movimentos sociais e na universidade, buscando identificar algumas de suas principais marcas. Em seguida, detém-se na recuperação de elementos da memória em torno da idéia de colonialidade e a superação da mesma na e com a educação. Por fim, apresentam-se algumas contribuições do tensionamento entre a colonialidade e a insurgência para a pedagogia latino-americana: a) no diálogo horizontal entre conhecimentos em busca de metodologias próprias; b) como território de resistências ou movimento de lugares e tempos diversos; e, c) na busca da latinidade negada ou o aprender nas fronteiras. José Martí, Simón Rodríguez e os zapatistas são algumas referências na busca pela memória pedagógica latino-americana e interlocutores privilegiados na problematização desta pedagogia que se compreende um processo aberto, onde superar a colonialidade a partir das tensões produzidas nas insurgências pedagógicas significa antecipar, ensaiar, as possibilidades emancipadoras, endógenas e autênticas.