7 resultados para Roman de la Rose
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La littérature québécoise a connu un engouement sans précédent dans les années soixante et soixante-dix auprès des critiques français, qui découvraient alors un corpus jeune et régénérant. Cette période prit fin avec la remise du prix Goncourt à Antonine Maillet pour Pélagie-la-Charrette, en 1979. Les années 1980 et 1990 allaient voir se succéder de nombreux écrivains sur la scène des lettres françaises, sans qu'aucun d'entre eux ne soit l'objet d'une réelle révélation outre-Atlantique. Les talents déjà consacrés allaient confirmer leur statut de représentants de cette littérature, d'autres ont réussi, ponctuellement, à s'attirer les faveurs de critiques influents. Ce mémoire a pour objectif majeur de mettre à jour la place qu'occupe le roman québécois intégré au champ éditorial français depuis 1975 d'une part, mais encore de définir l'horizon d'attente dont ce corpus est marqué. La première partie de l'étude sera consacrée à ceux des auteurs qui ont publié un ou plusieurs de leurs romans dans, l'Hexagone. L'étude de la réception critique du roman composera la seconde partie du mémoire."--Résumé abrégé par UMI.
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Cette thèse de recherche-création comporte deux volets : Konyere ou Les trois vies d’une femme (roman), ainsi qu’un essai, Représentations de la figure de la religieuse dans le roman francophone : quatre cas québécois (essai). Le roman, fidèle à l’esthétique réaliste, est divisé en trois parties : l’enfance, la vie religieuse, la vie laïque. Konyere, la protagoniste, s’y raconte au « je », de ses premières années dans une petite bourgade du Nigéria, jusqu’à la mort tragique des membres de sa famille immédiate. Désormais seule et sans ressources, elle se réfugie au couvent, où elle poursuit des études secondaires. Encouragée par les sœurs, elle décide de prendre le voile. Cette vie la comble un temps, mais un malheureux incident oblige Konyere à ne plus travailler auprès de bambins, ce qu’elle adorait pourtant. Du coup, elle comprend la teneur du grand vide qui mine son existence. Elle quitte alors les ordres et trouve à se marier. Une grossesse tardive et une vie conjugale ponctuée d’intrusions de la part de sa belle-famille compliquent les choses. Néanmoins, Konyere, mère de deux filles, finira par trouver le bonheur. Dans l’essai qui suit, soit Représentations de la figure de la religieuse dans le roman francophone : quatre cas québécois, l’approche sociocritique est préconisée afin d’analyser quatre représentations de la figure de la religieuse, toutes tirées de la littérature québécoise, et de comparer diverses versions du personnage. Deux d’entre elles ont été élaborées en pleine Révolution tranquille ; les autres, au cours de la décennie 2000. Ainsi, le corpus à l’étude est composé des romans suivants : Le portique (1967) de Michèle Mailhot, Les enfants du sabbat (1975) d’Anne Hébert, Anna pourquoi (2003) de Pan Bouyoucas et Les filles tombées, tome 1, (2008) de Micheline Lachance. La thèse se conclut par un retour réflexif sur l’écriture de Konyere ou Les trois vies d’une femme.
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Soixante ans après Orage sur mon corps, comment l'homosexualité adolescente est-elle représentée dans la littérature au Québec? Basée sur la presque totalité des romans et nouvelles pour la jeunesse qui ont abordé le thème de l'homosexualité au Québec ces 15 dernières années, cette analyse se veut d'abord et avant tout un tour d'horizon des romans et nouvelles jeunesses québécoises ou éditées dans une collection jeunesse québécoise, qui présentent un ou plusieurs personnages homosexuels"actifs". Il m'apparaît pertinent de voir, dans un premier temps, par qui ces textes ont été écrits, comment ils sont présentés, dans quelles collections et chez quels éditeurs ils ont été publiés, dans quelles circonstances ils ont pris ou non une place enviable dans la production jeunesse et quelles voies ils ont utilisées pour parvenir à leurs fins. Chaque texte est donc soumis à une analyse systématique de ses auteur, éditeur, directeur de collection, collection, titre et couverture (première et quatrième de couverture). Les informations du paratexte éclairent, dans un second temps, les personnages homosexuels qui sont présentés dans les titres retenus. L'examen du personnage s'effectue autour de points spécifiques: description (physique et psychologique), auxiliaires, références à des éléments ou personnages publics homosexuels, sexualité, autonomie et fonctionnalité dans le texte, principe de l'écart minimal, etc., tout en débordant à l'occasion sur certains éléments dignes d'attention. Cette analyse se veut un premier regard sur ces oeuvres, pour comprendre d'où elles sortent, â quoi elles répondent, dans quel courant elles s'inscrivent et comment elles s'y sont prises pour aborder un sujet délicat dans une société où l'on fait une grande place au roman-miroir tout en éprouvant un malaise évident lorsqu'il est question de sexualité adolescente."--Résumé abrégé par UMI.
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Alors que Les fous de Bassan s’attachait à mettre en scène une Amérique métonymique tournée vers sa fin, tout se passe comme si Le premier jardin visait pour sa part à lester cette Amérique incertaine et eschatologique par l’anamnèse de son commencement, qui, chez Anne Hébert, prend le plus souvent la forme d’un re-commencement. Il s’agira ici d’interroger le dispositif temporel mis en fiction dans le roman, notamment par l’entremise d’une lecture de la pièce Oh les beaux jours et de sa temporalité figée d’après-coup. À travers cette analyse de la temporalité, on voudra également mettre en relief l’instrumentalisation de l’histoire collective par le sujet, qui cherche ainsi à se prémunir de sa propre mémoire, constamment mise à distance au sein du roman.
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La question des rapports entre «éthique et féminisme» a été soulevée ces derniers temps par diverses auteures. Alors que par exemple Luce Irigaray en 1984 et Marilyn French en 1985 consacraient chacune un livre au sujet, Nancy Huston et Françoise Collin abordaient ce thème dans le numéro de mars 1985 de 1'ex-revue La Vie en Rose intitulé «Les féministes se critiquent», numéro visant à faire une espèce de bilan du développement du féminisme au cours des dernières années…
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Parler d'une coopérative est parler d'une association autonome d'individus qui se sont mis ensemble afin de satisfaire leurs idéaux et leurs besoins économiques, sociaux ainsi que culturels par biais d'une entreprise dont les propriétaires sont les membres eux-mêmes et où le pouvoir est exercé démocratiquement. Une coopérative est donc une entreprise collective à responsabilité limitée qui cherche non seulement à combler les besoins économiques et sociaux de ses membres mais possède aussi un engagement envers la communauté. Elle est donc une combinaison de deux structures : l'une, associative (basée sur les règles démocratiques) et l'autre, entrepreneuriale (selon les règles de l'association). Par ailleurs, une coopérative est basée sur les valeurs de liberté, responsabilité, égalité et solidarité. Et pour que ces valeurs se concrétisent, il est nécessaire qu'ils respectent les sept principes du coopératisme international selon l'Alliance Coopérative Internationale : Adhésion volontaire et ouverte à tous, pouvoir démocratique exercé par les membres, participation économique des membres, autonomie et indépendance, éducation, formation et information pour les membres, coopération entre les coopératives, engagement envers la communauté. Étant donné la crise économique et sociale du monde, spécialement celle du Nicaragua, la formule coopérative vient apporter une réponse. Pour satisfaire leurs besoins économiques et sociaux, les personnes peuvent se regrouper et créer l'un ou l'autre type de coopératives. Celles-ci peuvent être de la typologie de producteurs, consommateurs ou de travailleurs. C'est le 30 avril 1914 qu'est né le coopératisme nicaraguayen. Mais, c'est en 1926 que se crée la première coopérative au Nicaragua. En 1944, le gouvernement de Somoza les reconnaît comme organisations légalement constituées selon le code du travail. Au cours des années 60, l'AID commence à promouvoir les coopératives d'épargne et de crédit. À la fin de ces années, on comptabilise 90 coopératives de cette typologie. Durant les années 70, les coopératives connaissent une croissance importante au Nicaragua spécialement dans le secteur de l'épargne et du crédit appuyées par William Bâez Sacasa par le biais de Funde (Fundaciôn Nicaraguense de Desarrollo). On développe 67 coopératives. Ce projet est bien accueilli dans toutes les régions du Nicaragua. Cet essor est toutefois de courte durée. Un changement politique et économique de 180 degrés dans le gouvernement national dans les années 80 fait en sorte que le grandiose projet coopératif s'effondre. Elles deviennent donc des refuges idéologiques de l'État-parti et vivent dans une situation d'échec économique et social. Actuellement, plusieurs de ces coopératives demeurent toujours sous la tutelle d'un parrain politique et continuent à vivre dans une situation chaotique parce qu'elles ne sont pas tout à fait autonomes et indépendantes. Cependant, de nouvelles coopératives surgissent au Nicaragua ou des anciennes coopératives renaissent des cendres, libres politiquement; elles font la démonstration à la Nation de la possibilité de leur existence et de leur développement. C'est grâce à leur croyances, leurs valeurs, aux principes coopératifs et à leur esprit entrepreneurial que des personnes crédibles et engagées au niveau local ont pu développer des coopératives avec l'appui de l'AID, le BID, WOCCU, FUNDE, entre autres. Pour mieux comprendre l'état actuel des coopératives au Nicaragua, il est important de connaître l'évolution politique et sociale de ce pays. D'abord, la famille Somoza a gouvernée le pays pendant 45 ans d’une manière dictatoriale. On l'accuse de s'enrichir avec l'argent des nicaraguayens. Cependant, l'économie du pays était alors en meilleur état qu'elle n'est aujourd'hui. Pendant cette période de temps est né le coopératisme. Mais, c'était en 1979 que les Somoza ont été renversés par les guérilleros de ligne marxiste, les sandinistes, qui ont gouverné aussi dictatorialement le pays en centralisant tout le pouvoir. L'État-partit était le seigneur de la vie politique, économique et sociale de tous les nicaraguayens. Même les coopératives ont été soumises au control de l'État sandiniste; c'est aussi durant cette période que de nombreuses coopératives ont été créées, surtout dans le secteur de la production agricole. Toutefois, celles-ci étaient devenues des noyaux d'expression idéologique. Après ce dur passage dans l'histoire de ce pays, les sandinistes ont dû procéder à des élections nationales en 1990, afin de connaître la position des citoyens suite à une douloureuse guerre civile. C'est ainsi que s'inscrit un nouvel épisode dans la vie politique, économique et sociale des nicaraguayens. Au cours des douze dernières années, le Nicaragua a eu trois présidents dans un régime démocratique. Ce sont Violeta Chamorro, Amoldo Alemân et, le tout dernier, Enrique Bolanos. Ces trois présidents ont fait en sorte que l'État ne soit plus celui qui contrôle tout. De grands changements se sont produits pour le mieux-être des nicaraguayens. La coopérative d'épargne et de crédit « Financiera Avances » L'essai rappelle l'histoire d'une coopérative dans une petite localité appelée Santo Tomás, Chontales au Nicaragua qui a su émerger d'une dure crise et qui a démontré sa capacité à devenir une coopérative solide et mûre par la persévérance, la ténacité, la foi et les valeurs de certains de ses membres. L'histoire de cette coopérative semble être un roman où de courageux protagonistes montrent leur valeur à travers de trois épisodes : sa naissance et [son] développement (1974-1982), sa décadence (1982-1993) et sa renaissance( 1993-...) [...]
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Ce mémoire de recherche-création porte sur les fonctions extra-narratives telles que définies par Gérard Genette, soit les fonctions de régie, testimoniale, de communication et idéologique, dans le contexte d’un récit à narrateurs multiples. Deux approches ont été privilégiées ici : l’écriture d’un roman comportant plusieurs instances de narration, et l’analyse d’un roman offrant un type comparable de structure narrative, soit Trou de mémoire d’Hubert Aquin. Ainsi, la partie création comprend des extraits d’Horions, roman hybride combinant les formes romanesque, poétique et dramatique, et dont ne figurent dans ce mémoire que des extraits des passages romanesques. Une instance narrative d’abord anonyme, puis nommée à la toute fin, retrace son passé en prêtant une voix à des êtres qui l’habitent, notamment un homme violent et un fils aphasique. Ces personnages-narrateurs exercent, outre la fonction narrative, d’autres fonctions qui justifient en quelque sorte leur présence : l’un est témoin de l’intrigue qu’il rapporte, l’autre communique avec un narrataire intra-diégétique, un troisième rend compte des émotions du protagoniste… Quant à la partie réflexion, elle se fonde sur les notions de narrateur, de narrataire et de situation narrative, mais se concentre sur les fonctions extra-narratives exercées par les diverses instances prenant la parole au fil du récit. Ces notions permettent de rendre compte de la structure narrative d’ensemble du roman Trou de mémoire d’Hubert Aquin, lequel juxtapose plusieurs voix, soit celles de Pierre X. Magnant, Rachel Ruskin, Olympe Ghezzo-Quénum et Charles-Édouard Mullahy. Un bref retour sur l’écriture d’Horions et sur les enjeux du récit à plusieurs narrateurs se prévalant des diverses fonctions extra-narratives complète la démarche.