Cet autre qui me regarde. Phénoménologie de la mémoire et temps eschatologique dans Le Premier Jardin et Oh les beaux jours


Autoria(s): Université de Sherbrooke - Centre Anne-Hébert
Contribuinte(s)

Inkel, Stéphane

Data(s)

2014

Resumo

Alors que Les fous de Bassan s’attachait à mettre en scène une Amérique métonymique tournée vers sa fin, tout se passe comme si Le premier jardin visait pour sa part à lester cette Amérique incertaine et eschatologique par l’anamnèse de son commencement, qui, chez Anne Hébert, prend le plus souvent la forme d’un re-commencement. Il s’agira ici d’interroger le dispositif temporel mis en fiction dans le roman, notamment par l’entremise d’une lecture de la pièce Oh les beaux jours et de sa temporalité figée d’après-coup. À travers cette analyse de la temporalité, on voudra également mettre en relief l’instrumentalisation de l’histoire collective par le sujet, qui cherche ainsi à se prémunir de sa propre mémoire, constamment mise à distance au sein du roman.

Identificador

http://hdl.handle.net/11143/6047

http://dx.doi.org/10.17118/11143/6047

Inkel, S. (2014). Cet autre qui me regarde. Phénoménologie de la mémoire et temps eschatologique dans Le Premier Jardin et Oh les beaux jours. Les Cahiers Anne Hébert, 13, 87-102. doi:10.17118//11143/6047.

Idioma(s)

fre

Publicador

Université de Sherbrooke - Centre Anne-Hébert

Éditions de l'Université de Sherbrooke

Relação

ISSN:2292-8235

Les Cahiers Anne Hébert

Direitos

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/

Université de Sherbrooke - Centre Anne-Hébert

Palavras-Chave #Mémoire #Temps eschatologique #Phénoménologie de la mémoire #Samuel Beckett #Commencement
Tipo

Article