54 resultados para Gestion du risque
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Pour assurer une gestion adéquate des écosystèmes nordiques à l’approche du développement de nouvelles activités économiques, le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec a pris l’initiative d’adapter certains de ses outils, plus particulièrement sa Procédure d’évaluation du risque écotoxicologique. En effet, bien que l’outil soit applicable au Québec méridional, des recommandations pour adapter la méthodologie au Nord en permettraient une utilisation plus judicieuse pour les divers intervenants utilisant cet outil de gestion de l’environnement. L’objectif de cet essai est d’identifier les aspects de l’outil devant être adaptés pour son application dans le Nord québécois et de proposer des recommandations pour y arriver. Ainsi, une première analyse des activités économiques en essor sur le territoire a permis d’identifier les substances qui pourraient être problématiques et pour lesquelles aucun critère de gestion ou de valeur toxicologique de référence n’est disponible au Québec, comme les métaux des terres rares, l’uranium et les fractions des hydrocarbures pétroliers. Une recherche approfondie sur les particularités du territoire à l’étude a permis, pour sa part, d’identifier des espèces écologiques représentatives et qui pourraient être utilisées comme récepteurs potentiels. À la suite de l’analyse de l’outil de gestion d’évaluation du risque écotoxicologique, trois recommandations principales ont pu être émises dans le but de l’adapter à ce territoire unique : 1) établir des critères de sols pour les contaminants susceptibles d’être émis dans le Nord québécois, 2) développer des valeurs toxicologiques de références pour le plus haut niveau de sensibilités pour ces mêmes substances et 3) recueillir les informations nécessaires sur des récepteurs nordiques clés pour pouvoir évaluer le risque écotoxicologique qu’ils courent. Finalement, un exemple d’application des recommandations, notamment l’utilisation de nouveaux récepteurs, tels que le caribou migrateur et le lièvre arctique, ainsi que l’utilisation de critères génériques et de valeurs toxicologiques de référence d’autres juridictions, a permis d’évaluer le risque pour un cas fictif en milieu nordique. Bien que le besoin d’investir des efforts de recherches pour pallier certaines lacunes ait été identifié, les recommandations proposées permettront de cibler ces efforts sur les éléments les plus problématiques pour permettre, finalement, d’adapter l’outil aux réalités des écosystèmes fragiles et uniques de ce territoire particulier.
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Résumé: Problématique : En réponse à la prévalence accrue de la maladie du diabète et au fardeau économique important que représente cette maladie sur le système de santé international, des programmes incitatifs pour les maladies chroniques furent instaurés à travers le monde. Ces programmes visent à inciter les médecins à appliquer les lignes directrices chez leurs patients avec besoin complexe en vue d’améliorer la santé des patients et par la suite de réduire les coûts incombés par le système de santé. Les programmes incitatifs étant nombreux et différents d’un pays à l’autre, les études actuelles ne semblent pas s’entendre sur les répercussions de tels programmes sur la santé des patients atteints de diabète. L’objectif de cette étude est d’évaluer les retombées d’un incitatif financier sur le contrôle glycémique de la population atteinte de diabète du Nouveau-Brunswick, au Canada. Méthodes : Cette étude transversale répétée et de cohorte a été menée grâce à des bases de données administratives du Nouveau-Brunswick contenant des données sur dix ans pour 83 580 patients adultes atteints de diabète et 583 médecins de famille éligibles. La santé des patients a été évaluée au niveau du contrôle glycémique, en mesurant les valeurs moyennes d’A1C annuelles à l’aide de régressions linéaires multivariées. Afin d’évaluer si les médecins changeaient leur pratique avec l’implantation du programme incitatif, nous regardions au niveau de la probabilité de recours annuel à au moins deux tests d’A1C en utilisant des régressions logistiques multivariées. Résultats : La probabilité de recours annuel à au moins deux tests d’A1C était plus élevée dans quatre sous-groupes étudiés : les patients nouvellement diagnostiqués après l’implantation du programme avaient des cotes plus élevées comparées aux nouveaux patients avant l’implantation du programme (OR=1.23 [1.18-1.28]); les patients pour lesquels un médecin avait réclamé l’incitatif comparés aux patients pour lesquels aucun médecin n’avait réclamé l’incitatif (OR=2.73 [2.64-2.81]); les patients pour lesquels un médecin avait réclamé l’incitatif avaient des cotes plus élevées après l’implantation du programme comparé à avant (OR=1.89 [1.80-1.98]); et finalement, les patients suivis par un médecin de famille qui a déjà réclamé l’incitatif avaient des cotes 24% plus élevées (OR=1.24 [1.15-1.34]). Il n’y avait pas de différence dans les valeurs d’A1C annuelles entre les 4 sous-groupes étudiés. Conclusion : L’implantation du programme incitatif a démontré que les médecins ont une meilleure probabilité de prescrire au moins deux tests d’A1C, ce qui suggère une meilleure prise en charge des patients. Cependant, le manque de changement au niveau du contrôle glycémique du patient suggère que l’étude des répercussions de l’incitatif devra être poursuivie afin de voir si elle mène à une amélioration d’issues cliniques chez les patients.
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La séparation du contrôle et du financement de l'entreprise, mise en lumière par Berle et Means dans les années 1930, allait remettre en question la théorie micro-économique de la firme, plus précisément l'hypothèse néoclassique de la maximisation des profits. L'argument central résumant la pensée de Berle & Means (1932) est que lorsque la propriété de la firme est diffuse, particulièrement dans les cas où il y a un grand nombre d'actionnaires minoritaires, les dirigeants vont employer les ressources de manière à satisfaire leurs ambitions plutôt que de maximiser la richesse des actionnaires. Ainsi, selon la théorie de l'agence, les gestionnaires (les agents) pourraient avoir d'autres buts que la maximisation de l'avoir des actionnaires (le principal). Il est également vrai, que pour diverses raisons, les actionnaires ont d'autres visées que la maximisation des profits, les actionnaires, par exemple, pourraient être averses au risque…
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Les agents économiques tentent de maximiser le rendement des épargnes qui leurs sont confiées. Ils doivent placer et répartir ces sommes qui composeront leur portefeuille parmi les différents titres financiers disponibles (bons du Trésor, obligations, actions, options, etc.) selon des horizons de placement bien précis et selon une politique de gestion du risque appropriée. Pour maximiser le rendement total d'un portefeuille, les agents doivent analyser et interpréter l'information susceptible d'influencer les différents titres. Deux grands types d'approches les assistent dans leurs décisions: l'approche dite d'analyse technique et celle de l'analyse dite fondamentale. La première approche repose sur l'utilisation de données historiques internes au fonctionnement des marchés financiers. Elle cherche à identifier des tendances aux patterns qui pourraient servir de base à l'établissement de stratégies susceptibles de générer des rendements supérieurs, voire anormaux, par rapport aux rendements autrement possibles. Cette approche met en cause la forme faible de l'efficience des marchés. L'approche de l'analyse fondamentale consiste à analyser les caractéristiques de base de l'économie, de l'industrie, de même que les caractéristiques propres à chaque firme afin d'évaluer leurs capacités futures à générer des bénéfices. L'exercice vise à identifier des firmes sur ou sous-évaluées par les marchés financiers. En ce sens, l'analyse fondamentale peut mettre en cause les formes semiforte et forte d'efficience. […]
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[…] En septembre 73, nous nous sommes tracés un programme de travail et quatre grandes voies pouvaient être alors l'objet de notre étude. Ces quatre voies étaient: 1- analyse du système de gestion du Centre de Services Sociaux Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau et examen du rendement des programmes en vue de proposer des améliorations; 2- analyse du système de gestion du Centre de Services Sociaux Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau et mise au point d'un modèle d'analyse, qui pourrait servir à des contrôles périodiques ultérieurs; 3- étude purement théorique d'un système de gestion; 4;- analyse comparative de deux types de structure administrative. Avec ces grandes voies possibles en mémoire, nous avons entrepris la consultation de la littérature pour préciser notre sujet et lui donner une orientation définitive. […]
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Les coopératives sont un modèle de développement qui repose sur un équilibre entre la justice sociale et économique, la durabilité de l'environnement et l'efficacité économique à travers un système de démocratisation de l'économie. Une double vocation leur est attribuée, l'aspect financier et l'aspect associatif. Les coopératives sont des entreprises collectives qui assurent conséquemment une gestion collective et une propriété collective des moyens de production. Tout projet de développement en coopération a comme finalité, à travers un ensemble d'actions, d'opérer un changement durable dans la société. Les coopératives suggèrent un contrat social et économique différent du système économique dominant. Les coopératives financières(ce terme a été retenu dans cet essai parmi les différentes appellations de ce type d'entreprise collective qui se regroupent dans un mode de gestion collective comparative : coopératives d'épargne et de crédit, caisses populaires, mutuelle, COPEC, CEC...), de par leur nature spécifique, se distinguent de la configuration économique du système bancaire traditionnel lequel s'inscrit dans un courant idéologique économique fondé sur la compétitivité et la rentabilité économique au bénéfice d'intérêts particuliers. Cette rentabilité stimule le processus d'expansion mondiale des activités économiques. La mondialisation a également soumis le marché financier aux règles de cette dynamique économique mondiale.
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Abstract : This paper examines the factors motivating students to enrol in the Tourism Management program at Champlain College, St-Lambert and why a large number of students abandon the program before obtaining their DEC. There is a great deal of literature on student attrition, however there is little consensus on why students withdraw from college programs and the results cannot be easily generalized to this particular set of students at this time. Understanding the factors that influenced the students to choose Tourism Management at Champlain, St-Lambert and why they then leave before completing the six semesters will help with student success and with the marketing of the program. The theoretical framework guiding the study is metacognition, a branch of cognitive psychology that deals with the awareness and understanding of one’s thinking processes. Through a survey, students were asked to rank the general and specific factors that influenced their choice of Tourism Management as a program of study. Exit interviews were carried out with students who abandoned the program within the first year of study to determine the reasons for dropping out. Students who persisted in the program wrote journals describing their first year experience in order to identify any differences in metacognitive abilities with those who abandoned the program. The academic records of all students were also analyzed. The major factors influencing students to choose the Tourism Management program were interest in travel and job opportunities available after graduating. The results from the exit interviews and journals also showed that interest in travel was the primary reason for enrolment. The knowledge that students had of Cegep and the Tourism Management program before enroling however was negligible, particularly among the group that abandoned the program within the first year of study. The analyses of the academic records of the 2007 incoming students showed that the students with the lower high school grades were more likely to abandon the Tourism Management program than those with higher grades. The same is true for first semester and second semester Cegep grades. The major reason why the students abandoned the program during the 2007/2008 academic year was a lack of interest or a dislike of the program, followed by financial difficulties. It is not clear however what the lack of interest can be attributed to and this may be an avenue for future research. As opposed to the students who persisted in the program, those who abandoned their studies had unrealistic expectations of the academic requirements, were unprepared for the workload, had more difficulty analyzing their own performance and had not set concrete goals for themselves. The study shows several problem areas within the program. Of main concern is the lack of knowledge that students have of Cegep life and the Tourism Management program in general and the lack of preparation for Cegep level courses. The scheduling of courses and teaching methods within the program are other areas that need to be addressed. The paper concludes with a set of recommendations to possibly help remedy some of the problems.||Résumé : Ce travail s’intéresse aux facteurs qui motivent les étudiants à s’inscrire au programme de tourisme offert au Collège Champlain de St-Lambert. Il cherche à établir les raisons qui font en sorte qu’un si grand nombre d’étudiants abandonnent le programme avant d’obtenir leur DEC. Plusieurs recherches ont été effectuées sur l’abandon scolaire, mais il n’y a pas de consensus quant aux raisons pour lesquelles les étudiants se retirent du programme collégial. Actuellement, il est difficile d’établir des liens entre les résultats de ces recherches et ce groupe d’étudiants. La compréhension des facteurs qui influencent les étudiants à choisir le tourisme au Collège Champlain et les raisons qui font en sorte qu’ils quittent avant d’avoir complété leur formation, nous permettront d’améliorer le taux de rétention des étudiants dans ce programme. De plus, cela favorisera le marketing du programme. Le cadre théorique de cette recherche est la métacognition, une composante importante de la psychologie cognitive qui examine la connaissance et le contrôle qu’une personne a sur sa façon de penser. La métacognition est une variable qui différencie les étudiants qui réussissent de ceux qui abandonnent (Tardif 1997). La méthodologie de cette recherche comprend : un sondage, des entrevues, des comptes-rendus sous forme de journal et une analyse des résultats scolaires. Le sondage fut complété par tous les étudiants qui ont commencé le programme en tourisme en août 2007. Ce sondage avait pour but d’établir les facteurs qui ont motivé les étudiants à choisir cette discipline. Ceux-ci étaient divisés en deux volets soient : les facteurs généraux et les facteurs spécifiques. Les facteurs généraux comprennent l’intérêt pour les voyages et les informations obtenues auprès des orienteurs, des enseignants, de la publicité faite par les cégeps, des parents et des amis. Les facteurs spécifiques incluent les différents cours offerts tels que la géographie, l’informatique, l’administration, le programme de voyages, le stage en milieu de travail, la réputation du programme et de ses professeurs. Les entrevues ont été effectuées auprès de sept étudiants qui ont abandonné le programme entre décembre 2007 et juin 2008. Le but de ces entrevues était de déterminer les raisons de ces abandons. Les étudiants qui ont poursuivi leur formation en tourisme ont rédigé un journal dans lequel ils décrivaient leur expérience tout au long de leur première année d’études. Dans ce journal, ils devaient répondre à sept questions qui avaient pour but de déterminer les différences entre leurs habiletés métacognitives et celles de ceux qui se sont retirés du programme. L’analyse des dossiers des étudiants tenait compte des résultats scolaires du secondaire ainsi que des résultats académiques de la première année de cégep. Les principaux facteurs qui ont motivé les étudiants à choisir le programme gestion du tourisme étaient l’intérêt pour les voyages et les opportunités d’emploi après l’obtention de leur DEC. La connaissance que les étudiants ont du cégep et du programme de gestion du tourisme avant de s’inscrire était toutefois négligeable, particulièrement parmi le groupe qui a abandonné le programme durant la première année d’études. L’analyse des résultats académiques des étudiants a démontré que les candidats ayant des notes inférieures à l’école secondaire sont plus susceptibles d’abandonner le programme de gestion du tourisme que ceux ayant des notes supérieures. L’analyse arrive aux mêmes conclusions en ce qui concerne les candidats qui ont obtenu de faibles résultats académiques lors de la première et de la deuxième session du cégep. Les raisons principales qui ont fait en sorte que les étudiants ont abandonné le programme durant l’année académique 2007-2008 étaient le manque d’intérêt pour le programme et les difficultés financières. Par ailleurs, nous ne pouvons établir de façon générale les causes de ce manque d’intérêt. Cela pourrait faire l’objet d’une recherche ultérieure. Par opposition aux étudiants qui ont poursuivi le programme, ceux qui ont abandonné leurs études avaient des attentes irréalistes en ce qui a trait aux exigences académiques, ils n’étaient pas préparés pour la charge de travail, ils avaient plus de difficultés à analyser leur propre performance et ils ne s’étaient pas fixé d’objectifs concrets. L’étude a identifié plusieurs secteurs problématiques à l’intérieur du programme. L’une des problématiques principales est le manque de connaissance que les étudiants ont de la vie au cégep et du programme de tourisme en général sans compter le manque de préparation pour des cours de niveau cégep. L’horaire des cours et les méthodes d’enseignement à l’intérieur du programme sont d’autres éléments qui méritent d’être revus. Les limites de cette recherche comprennent le nombre restreint d’étudiants qui ont accepté d’être interviewés et l’effet d’intervieweur. Étant donné que l’intervieweur était le professeur des étudiants et malgré le fait que ceux-ci n’étudient plus en gestion du tourisme, ils peuvent se sentir obligés de répondre à l’intervieweur de façon subjective. Les recherches futures pourront inclure un plus grand nombre d’entrevues menées par des intervieweurs expérimentés n’ayant eu au préalable aucun contact avec les étudiants et ce dans le but de favoriser une plus grande objectivité. Un autre domaine de recherche pourrait être l’analyse du fait que des étudiants très intéressés par les voyages finissent par se désintéresser complètement du programme. Enfin et possiblement l’un des facteurs qui nous semble des plus importants est le besoin pour les étudiants du secondaire d’en connaître plus sur la vie au cégep et sur le programme de gestion du tourisme. Le document se termine par un ensemble de recommandations pour le Collège, le programme et les professeurs pour éventuellement aider à remédier aux problèmes identifiés.
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Dans le contexte économique actuel une coopérative, tout comme n'importe quelle autre entreprise, doit effectuer des ventes à crédit pour demeurer viable. Dans le cas contraire, elle risque de perdre des clients qui iront s'approvisionner chez la concurrence. Toutefois, pour demeurer en affaires, les organisations doivent récupérer le crédit consenti, à l'intérieur des délais préétablis. Pour cette raison, les entreprises s'acharnent à gérer adéquatement ce portefeuille. Les entreprises de grande taille se dotent d'un département de gestion du crédit qui ne fait que suivre ce dossier. Les petites et moyennes entreprises suivent également de près les comptes clients selon leurs propres moyens et en fonction de leurs besoins. Les comptes clients et les stocks de marchandise ont un impact direct sur la disponibilité de liquidités essentielle à la couverture des engagements financiers venant à échéance. Si l'entreprise possède plusieurs comptes clients avec des délais de recouvrement trop longs elle doit alors emprunter de l'argent pour récupérer ses dépenses courantes en plus de devoir débourser des sommes d'argent pour recouvrir les comptes en souffrance. La Société Coopérative Agricole du Comté de Châteauguay se débat depuis quelques années avec des montants de plus en plus élevés en comptes à recevoir. Non seulement les comptes à recevoir augment d'année en année, mais les créances douteuses augmentent également. Pour cette raison le directeur général de la coopérative a soumis le mandat d'élaborer un système pour l'aider à recouvrir plus rapidement les comptes à recevoir. […]
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Créé en 2006, le Fonds vert du Québec a été établi dans le but de financer les mesures et les activités favorisant le développement durable. Au fil des années, ce fonds a permis d’amasser d’importantes sommes, notamment grâce aux redevances, à la tarification ou à la compensation. Les changements climatiques ont amené le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à consacrer la majeure partie des revenus du Fonds vert pour cet enjeu. Avec un bilan positif dans les revenus, on peut penser que le Fonds vert a aidé à réaliser les objectifs du Québec en matière de changements climatiques. Or, dans les dernières années, plusieurs parties prenantes, dont le Commissaire au développement durable, ont relevé des problèmes importants dans la gestion du fonds. Ces problèmes se situent notamment dans la gestion stratégique, dans la gestion des programmes et des projets ainsi que dans la diffusion de l’information. La gouvernance actuelle du Fonds vert du Québec n’a donc pas apporté les résultats souhaités en matière d’adaptation aux changements climatiques et en réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif de l’essai est d’analyser le cadre de gestion des fonds verts existants du Canada et des États-Unis afin de relever des solutions qui permettraient d’améliorer le Fonds vert du Québec en matière de changements climatiques au Québec. Pour atteindre cet objectif, divers fonds verts existants partageant des traits similaires à celui du Québec ont été analysés. Le choix s’est arrêté au Fonds municipal vert, au Climate Change and Emissions Management Fund et au California Climate Investments. Ces derniers ont été analysés en fonction d’un tableau comparatif comprenant des critères comme l’établissement d’objectifs visant l’atteinte de résultats, l’élaboration d’un processus de sélection de projets, la mise en œuvre d’un mécanisme de surveillance ou de suivi et la diffusion des informations relatives aux programmes. L’analyse comparative a permis de constater quelques tendances dans la gestion des fonds verts. D’abord, les fonds verts ont adopté leur propre approche dans la formulation des objectifs du fonds. Le Fonds municipal vert se démarque en établissant des objectifs de nature budgétaire et stratégique. De plus, ces objectifs sont énoncés de façon spécifique, mesurable, appropriée, réaliste et délimitée dans le temps. Les fonds verts analysés présentent également un processus de sélection de projets plus élaborés que celui du Fonds vert du Québec, en ce qu’il prévoit des critères d’admissibilités bien définis, une multitude d’étapes de sélection et la participation de plusieurs acteurs, notamment des acteurs externes. Le Climate Change and Emissions Management Fund se distingue des autres fonds, en ce qu’il introduit un comité, le Fairness monitor, pour surveiller le processus de sélection. Pour tous les fonds verts de cette analyse, le mécanisme de surveillance ou de suivi se traduit par des livrables, comme des rapports annuels, exécutés par des auditeurs indépendants. Enfin, les fonds verts utilisent divers moyens de communication pour faciliter la compréhension du fonctionnement du fonds en question. Le Fonds municipal vert offre des activités, telles que du réseautage, du mentorat, des conférences afin d’encourager le partage des connaissances et l’apprentissage par les pairs. Le California Climate Investments a mis sur pied une plateforme sur Internet qui permet de voir en continu l’évolution et les résultats des projets financés. Aux termes de cette analyse, quatre recommandations ont été formulées en fonction des éléments de gestion qui sont le plus ressortis des trois fonds verts.
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Cette recherche a pour objectif de mesurer la valeur marginale estimée par les investisseurs canadiens à la suite de l’ajout de 1 dollar d’encaisse, pour la période trimestrielle s’étalant de 2001 à 2013. Autrement dit, nous tentons d’évaluer si l’investisseur déprécie, estime à sa juste valeur nominale ou apprécie la valeur de 1 dollar de trésorerie, et ce à travers son impact sur la valeur marchande de l’équité. Parallèlement, nous tentons d’analyser l’influence des variables liées à la rentabilité, le financement, la croissance et le risque sur la valeur que place l’investisseur à l’ajout de 1 dollar d’encaisse. L’effet sectoriel sera notamment exploré sur l’ensemble de ces périodes. Des études passées ont démontré qu’il existe une asymétrie entre la valeur nominale de 1 dollar d’encaisse et celle estimée par les investisseurs. Plus précisément que l’ajout de 1 dollar de liquidité est évalué à prime. Somme toute, ces analyses affinent leurs résultats en tenant compte de l’influence des autres variables telles que mentionnées plus haut, afin de déterminer celles qui entraînent une appréciation de l’encaisse de celles qui conduisent à sa dépréciation. Nous avons conclu qu’en moyenne la valeur marginale de 1 dollar de liquidité est évaluée à 2,13$ par les investisseurs. Nous avons également pu prouver que les anticipations des investisseurs et le risque total influencent significativement cette estimation. Pour tenter de mesurer la valeur que place l’investisseur à l’ajout de 1 dollar d’encaisse, nous avons utilisé la méthodologie de Pinkowitz et Williamson (2002). Ce faisant, nous avons dans un premier temps mesuré l’impact net de l’encaisse sur la valeur marchande de l’équité en élimant du modèle les variables tenant compte des variations trimestrielles t-2 et t+2. L’hypothèse à vérifier en ce qui concerne l’impact net de l’encaisse est qu’il existe une asymétrie significative entre la valeur de 1 dollar et celle estimée par l’investisseur qui n’est pas uniquement provoquée par l’influence des variations passées et futures de l’encaisse. Les résultats obtenus nous ont permis de prouver que la valeur de 1 dollar d’encaisse est appréciée par l’investisseur, et ce malgré la suppression ou la présence des variables tenant compte des variations. Dans la même ligné, nous avons pu démontrer que, conjointement à l’encaisse au temps t, seules les variations liées aux anticipations des investisseurs impactaient significativement la valeur marchande de l’équité. En ce qui concerne le risque dont l’analyse s’est effectuée en dissociant le risque systématique du risque systémique. L’hypothèse à vérifier est qu’une augmentation du risque systématique entraîne une augmentation de la valeur de l’encaisse estimée par l’investisseur. Les résultats obtenus viennent appuyer cette affirmation. Quant au risque systémique, l’hypothèse à vérifier tente à affirmer qu’en période de crise l’encaisse est sous-estimée par l’investisseur et son impact sur la VME non significatif. Nos résultats nous conduisent à démontrer que pour la crise financière de 2006, cette hypothèse est justifiée, mais nous ne permettent pas de la vérifier pour chaque crise. Finalement, nous tenions à vérifier que dépendamment du secteur étudié, l’encaisse pouvait être plus appréciée par les investisseurs. Or, nos résultats ont montré qu’en présence de la liquidité aucun secteur ne se distingue significativement de ses pairs.
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La biodiversité et les écosystèmes font parties d’un ensemble qui confère des biens et services essentiels à la survie et au bien-être des populations. L’action humaine et ses interactions avec l’environnement génèrent des pressions qui le poussent vers sa dégradation. Afin d’éviter la perte irrémédiable d’éléments de cet environnement, des aires protégées viennent réduire de manière importante l’impact de ces pressions sur le territoire qu’elles couvrent. Le réseau d’aires protégées du Québec conserve actuellement 9,32 % du territoire, et cherche à atteindre 12 % d’ici 2020. Basé sur le Cadre écologique de référence du Québec, il vise à représenter l’ensemble de la biodiversité de la province et à réduire les pressions exercées sur ses écosystèmes. À ce jour, la majorité des aires protégées sont développées dans le nord du Québec et en terres publiques. Or, le Sud est principalement composé de territoires privés, et recèle de la plus grande biodiversité de la province. Afin de corriger cette problématique, les outils de planification du réseau doivent être repensés pour rendre compte de l’urgence de protéger les territoires du Sud et recréer une connectivité dans le paysage fragmenté, tout en conservant les principes de représentativité et d’efficacité qui font leur force. Pour y parvenir, la mission et les paramètres de suivi du réseau doivent être également revus. Les acteurs locaux, dont les municipalités régionales de comtés et les municipalités, doivent être mis à profit pour considérer les enjeux propres aux terres privées du sud de la province. Ces derniers possèdent déjà plusieurs outils légaux et administratifs pour participer activement à la protection du territoire, qui sont cependant souvent mal connus ou mal compris. Un effort doit être fait pour agencer ces actions avec celles du gouvernement provincial de manière à agir dans une logique d’ensemble. De même, tous les intervenants gagneraient à disposer de meilleurs outils concernant la diffusion des données sur la connaissance du territoire, notamment d’une plateforme centralisée, de protocoles d’acquisition de données standardisés et d’une saine gestion du cycle de vie de ces données. L’application de la géomatique dans la planification et le suivi du réseau d’aires protégées, de même que dans l’aménagement général du territoire pour la conservation et pour la diffusion des données, présente des avantages qui devraient être intégrés plus largement au Québec, notamment par les acteurs locaux du sud de la province.
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L’entreprise Rio Tinto effectue la gestion du système hydrique de la rivière Nechako, situé en Colombie-Britannique (Canada), à partir de règles de gestion optimisées à l’aide d’un algorithme de programmation dynamique stochastique (PDS) et de scénarios d’apports historiques. Les récents développements en recherche opérationnelle tendent à démontrer que la mise à jour des règles de gestion en mode prévisionnel permet d’améliorer la performance des règles de gestion lorsque des prévisions d’ensemble sont utilisées pour mieux cerner les incertitudes associées aux apports à venir. La modélisation hydrologique permet de suivre l’évolution d’un ensemble de processus hydrologiques qui varient dans le temps et dans l’espace (réserve de neige, humidité du sol, etc.). L’utilisation de modèles hydrologiques, en plus d’offrir la possibilité de construire des prévisions d’ensemble qui tiennent compte de l’ensemble des processus simulés, permet de suivre l’évolution de variables d’état qui peuvent être utilisées à même l’algorithme d’optimisation pour construire les probabilités de transition utiles à l’évaluation de la valeur des décisions futures. À partir d’un banc d’essais numériques dans lequel le comportement du bassin versant de la rivière Nechako est simulé à l’aide du modèle hydrologique CEQUEAU, les résultats du présent projet démontrent que la mise à jour des règles avec l’algorithme de PDS en mode prévisionnel permet une amélioration de la gestion du réservoir Nechako lorsque comparée aux règles optimisées avec l’algorithme en mode historique. Le mode prévisionnel utilisant une variable hydrologique combinant un modèle autorégressif d’ordre 5 (AR5) et la valeur maximale de l’équivalent en eau de la neige (ÉENM) a permis de réduire les déversements non-productifs et les inondations tout en maintenant des productions similaires à celles obtenues à l’aide de règles optimisées en mode historique utilisant l’ÉENM comme variable hydrologique. De plus, les résultats du projet démontrent que l’utilisation de prévisions hydrologiques d’ensemble en mode historique pour construire une variable hydrologique permettant d’émettre une prévision du volume d’apport médian pour les huit mois à venir (PVAM) ne permettait pas d’obtenir des résultats de gestion supérieurs à ceux obtenus avec la variable d’ÉENM.
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Le présent essai explique la conception d’un dispositif d’autoformation visant à améliorer le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs chez les étudiantes et les étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. L’idée de ce dispositif prend racine dans des préoccupations en lien avec le développement des compétences du 21e siècle et la mise en place de plans de littératie numérique à travers le monde afin de relever les compétences chez la citoyenne et le citoyen à qui on demande de s’adapter, apprendre et maîtriser les changements de manière rapide et efficiente (OCDE, 2000). La littératie numérique regroupe les compétences associées aux savoir-faire reliés à l’utilisation des technologies, mais aussi aux savoir-être nécessaires à leur utilisation critique et éthique, en plus de savoir-apprendre nécessaires à une utilisation innovante et créative de ces mêmes technologies. C’est ce savoir apprendre qui nous intéresse particulièrement dans le contexte où les étudiantes et les étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia sont confrontés à des exigences élevées et constantes de mise à jour continue de leurs savoirs. Le cadre de référence de notre essai permet d’identifier les compétences et les habiletés qui sont en lien avec le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs dans quatre plans de littératie numérique internationaux et nationaux, dont Le profil TIC des étudiants du collégial proposé par le Réseau REPTIC (2015). Nous étayons ensuite la définition de la mise à jour continue des savoirs grâce aux travaux fondateurs de Knoles (1975), Straka (1997a), Carré (1997), Long (1988), Foucher (2000) et Tremblay (2003) qui s’intéressent aux concepts de l’« apprentissage autodirigé » et de l’« autoformation ». De ces deux concepts, nous dégageons trois dimensions principales à considérer afin d’améliorer le développement de la mise à jour continue des savoirs: la dimension sociale, la dimension psychologique et la dimension pédagogique. Premièrement, pour la dimension sociale, nous référons aux enjeux contemporains du développement de la littératie numérique et au concept de sujet social apprenant supporté par les travaux de Roger (2010) et de Piguet (2013). Deuxièmement, la dimension psychologique renvoie aux aspects motivationnels appuyés par la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan (2000) et aux aspects volitionnels supportés par la théorie de l’autorégulation de Zimmerman (1989). Finalement, pour la dimension pédagogique nous présentons la théorie du socioconstructivisme, la perspective pédagogique du connectivisme (Siemens, 2005) et la classification des stratégies d’apprentissage proposée par Boulet, Savoie-Zajc et Chevrier (1996). Nous poursuivons notre réflexion théorique en considérant divers modes d’apprentissage à l’aide des outils du Web 2.0 dont les blogues, les communautés et l’apprentissage en réseau. Nous concluons notre cadre de référence par la présentation du système d’apprentissage de Paquette (2002), du modèle des sept piliers de l’autoformation de Carré (1992, 2005) auxquels nous superposons les recommandations de Debon (2002) et finalement la présentation du modèle d’ingénierie pédagogique ADDIE de Lebrun (2007), tous quatre utiles à l’application d’un processus systémique de développement de notre dispositif d’autoformation. Notre recherche développement s’inscrit dans un paradigme interprétatif avec une méthodologie qualitative. Les collectes de données ont été effectuées auprès d’étudiantes et d’étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. Ces participantes et participants volontaires ont été utiles à la tenue d’un groupe de discussion en cours d’implantation et d’un questionnaire électronique utile à l’évaluation du dispositif d’autoformation. À la lumière de nos résultats, nous pensons que notre dispositif d’autoformation permet d’atteindre son objectif d’améliorer le développement de la compétence de mise à jour continue des savoirs des étudiantes et des étudiants du programme Techniques d’intégration multimédia. L’interprétation de nos résultats permet d’affirmer que notre dispositif d’autoformation, conçu par l’application d’un processus systémique fidèle aux constats dégagés par notre cadre de référence, permet de couvrir les trois dimensions que nous avons identifiées comme essentielles à l’autoformation, soit la dimension sociale, la dimension psychologique et la dimension pédagogique, mais surtout de confirmer leur réelle importance dans le développement de la compétence de la mise à jour continue des savoirs. Tel que nous le présentons dans notre cadre de référence, nous constatons que la dimension sociale déclenche les processus motivationnels et volitionnels qui sont propres à la dimension psychologique de l’apprentissage autodirigé ou de l’autoformation. Nous sommes à même de constater qu’il existe en effet un lien entre la dimension sociale et la théorie de la motivation autodéterminée qui accorde une importance aux facteurs sociaux qui facilitent la motivation en répondant à des besoins psychologiques fondamentaux. De plus, nous constatons que les outils développés dans le cadre de notre essai, tels que le plan de travail et le rapport de temps, jouent un rôle d’autorégulation crucial pour les étudiantes et les étudiants dans leur processus de surveillance et d’ajustement cognitif tel par la fixation d’objectifs, l’auto-évaluation, l’ajustement stratégique de ses méthodes d’apprentissage et la gestion du temps qu’ils permettent. Nous pensons que notre essai présente des retombées pour le programme Techniques d’intégration multimédia principalement en lien avec des pistes concrètes d’amélioration de la compétence de mise à jour continue des savoirs pour les étudiantes et les étudiants du programme et le développement d’une expertise dans l’application rigoureuse d’une ingénierie pédagogique pour le développement futur de différents dispositifs d’apprentissage. Nous identifions deux perspectives de recherches futures en lien avec notre essai. Premièrement, nous pensons qu’il serait intéressant d’explorer la capacité heuristique de l’apprentissage en réseau dans une perspective sociale, psychologique et pédagogique de l’autoformation, à l’instar des travaux de Henri et Jeunesse (2013). Deuxièmement, nous pensons qu’il serait intéressant d’améliorer le développement de la littératie numérique sous ses aspects de créativité et d’innovation dans un contexte où notre programme d’enseignement outille nos étudiantes et nos étudiants à une utilisation experte des technologies, leur permettant ainsi de mettre ces compétences à contribution dans une exploitation créative et innovante des technologies.
Resumo:
Le laboratoire DOMUS développe des applications sensibles au contexte dans une perspective d’intelligence ambiante. L’architecture utilisée présentement pour gérer le contexte a atteint ses limites en termes de capacité d’évoluer, d’intégration de nouvelles sources de données et de nouveaux capteurs et actionneurs, de capacité de partage entre les applications et de capacité de raisonnement. Ce projet de recherche a pour objectif de développer un nouveau modèle, un gestionnaire de contexte et de proposer une architecture pour les applications d’assistance installées dans un habitat intelligent. Le modèle doit répondre aux exigences suivantes : commun, abstrait, évolutif, décentralisé, performant et une accessibilité uniforme. Le gestionnaire du contexte doit permettre de gérer les événements et offrir des capacités de raisonnement sur les données et le contexte. La nouvelle architecture doit simplifier le développement d’applications d’assistance et la gestion du contexte. Les applications doivent pouvoir se mettre à jour si le modèle de données évolue dans le temps sans nécessiter de modification dans le code source. Le nouveau modèle de données repose sur une ontologie définie avec le langage OWL 2 DL. L’architecture pour les applications d’assistance utilise le cadre d’applications Apache Jena pour la gestion des requêtes SPARQL et un dépôt RDF pour le stockage des données. Une bibliothèque Java a été développée pour gérer la correspondance entre le modèle de données et le modèle Java. Le serveur d’événements est basé sur le projet OpenIoT et utilise un dépôt RDF. Il fournit une API pour la gestion des capteurs / événements et des actionneurs / actions. Les choix d’implémentation et l’utilisation d’une ontologie comme modèle de données et des technologies du Web sémantique (OWL, SPARQL et dépôt RDF) pour les applications d’assistance dans un habitat intelligent ont été validés par des tests intensifs et l’adaptation d’applications déjà existantes au laboratoire. L’utilisation d’une ontologie a pour avantage une intégration des déductions et du raisonnement directement dans le modèle de données et non au niveau du code des applications.
Resumo:
Cette recherche a permis d'identifier les interventions les plus susceptibles d'aider l'élève "à risque" nouvellement inscrit en Soins infirmiers au Cégep de Lévis-Lauzon à poursuivre et à terminer son programme. Suite à des recherches ayant permis d'identifier des outils pertinents pour le dépistage des élèves "à risque" ainsi qu'une forme d'intervention adaptée à cette clientèle, soit le tutorat, nous avons élaboré un programme d'interventions individualisées. Ce programme offre, en premier lieu, une description détaillée des tâches des intervenants qui auront à accompagner l'élève "à risque" dans sa démarche. Ce programme propose ensuite plusieurs activités pédagogiques qui tiennent compte des besoins des élèves "à risque" et des contraintes inhérentes à la gestion du programme. Par ailleurs, un tableau de bord permet de repérer rapidement les activités jugées pertinentes par les intervenants. Enfin, cette recherche propose un modèle de régulation de la gestion du programme d'interventions individualisées.