6 resultados para Bilan de vie
em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada
Resumo:
Le bilan de compétences permet à l’adulte de faire le point sur les compétences développées, notamment au fil de sa vie professionnelle, et d’établir un plan d’action qui en tient compte. Au Québec, cet outil intéresse autant les adultes, pour mieux valoriser leurs expériences de travail et les aider dans des décisions d’orientation, que les acteurs du domaine de l’orientation. Cependant, nombreux sont les adultes qui, lorsqu’ils veulent effectuer une démarche de bilan de compétences s’ils en connaissent l’existence, ne savent pas à qui s’adresser. Cet essai vise donc à répondre à la question : Comment le monde de l’orientation fait-il la promotion du bilan de compétences? L’analyse de contenu quantitative et qualitative de 49 sites Web de conseillères et conseillers d’orientation annonçant, dans le cadre de leur pratique privée, offrir le service de bilan de compétences a mené à trois principaux constats. Tout d’abord, non seulement le bilan de compétences n’est pas promu auprès de la population sur les sites Web, mais c’est aussi le cas pour les services d’orientation en général. Ensuite, malgré que peu ou pas de stratégies de communication soient utilisées pour faire la promotion du bilan de compétences, certaines le sont pour la promotion des services de façon générale. Enfin, l’autre constat est la grande variété dans la forme et le contenu des sites Web analysés. Il y a de petits et de grands sites, des modernes et des conventionnels. Certains sont très détaillés, d’autres sont plutôt sommaires.
Resumo:
Qui n'a jamais demandé à un jeune enfant: "Que feras-tu lorsque tu seras grand?", ou encore à une personne nouvellement rencontrée: "Que faites-vous dans la vie"? Faire quelque chose c'est travailler, avoir un métier, exercer une profession. Toute la jeunesse est axée sur l'éventualité d'un travail. L'âge adulte est "destiné" à s'acquitter, au sein de la société, à un rôle utile qui sera, nous l'espérons tous, valorisant. "Le travail c'est la santé!", comme le dit l'adage. Alors pourquoi ne pas faire quelque chose de beau, de grandiose? Au début de la vie de travail tous les espoirs sont permis. Quoi qu'il en soit, la vision sociale favorise tout de même les activités qui seront empreintes de productivité, d'utilité, de rapidité, etc. En fait, toute la vie est construite vers un devenir de travailleuse et de travailleur à part entière. Alors qu'advient-il lorsque nous nous retirons de la vie de travail? Que se produit-il lorsque la santé, l'esprit, la perte de motivations et d'intérêts et même la société font en sorte que la personne est classée "inapte à travailler''. Mais attention, l'utilisation du terme "inaptitude" ne signifie pas que la personne a perdu tous ses moyens, malgré que cela peut être le cas, mais plutôt qu'il est temps de se retirer, de laisser sa place "aux plus jeunes". La joie, la peine, l'euphorie, le désespoir sont autant d'émotions paradoxales que l'individu à la retraite peut ressentir. La vie de travail, presqu'adulée auparavant, est dès lors perçue soit avec du regret ou encore avec une libération de contraintes. La personne peut transposer son nouvel état comme à une rédemption ou, paradoxalement, comme un gouffre qui s'ouvre sous ses pieds. Dans un cas comme dans l'autre, cette dernière se retrouve trop souvent devant un fait accompli et elle ne sait trop comment "organiser'' son espace et son temps. Dès lors, comment compléter la transition du monde du travail vers celui de la retraite? Nous voulons par cet essai, bien modestement nous l'avouons, répondre à cette question. Comme professionnelle de l'orientation nous sommes sensible à la qualité de vie au travail de la personne. Cependant, nous ne croyons pas qu'il est possible de dissocier la vie professionnelle d'une personne de sa vie personnelle. Alors donc, nous sommes convaincue que les professionnelles et professionnels de l'orientation se doivent de lier les diverses facettes de la vie de leurs clientes et clients. Ceci s'avère encore plus vraisemblable lorsque l'objet de nos intérêts se portent sur le départ du monde du travail, c'est-à-dire la transition entre le travail et la retraite. C'est donc suite à de nombreuses lectures et de nombreux questionnements que nous suggérons un cheminement lors de cette transition. Tout d'abord nous examinons la vision sociale portée sur la retraite et comment cette dernière influence la vie pendant cette transition. Par la suite, nous établirons la problématique inhérente à cette traversée. Problématique pouvant paraître simple à première vue, mais qui est en fait un enchevêtrement de sentiments, d'émotions, de désirs et de buts individualisés permettant des regroupements certes, dans laquelle persiste une complexité issue de sa propre nature. Troisièmement, diverses théories du développement psychologique, psychosocial et vocationnel seront résumées pour nous permettre d'établir les assises de notre vision de la transition travail-retraite. Cette spécification rend possible l'établissement de la perception théorique de la vieillesse et du vieillissement et supporte les pensées pour éviter qu'elles ne deviennent que des idéologies. Les théories décrites nous amènent à en retenir une, celle de Bridges (1980), qui introduit les notions de deuil, de bilan et de projet. En effet, les périodes d'achèvement, de zone neutre et de commencement ou création sont, à notre avis, le coeur d'une transition comme celle de la retraite. Nous élaborerons plus longuement sur l'implication de ces phases pendant la transition et du rôle pour les conseillères et conseillers d'orientation, pour finalement présenter un programme préliminaire, servant d'assise à un programme de formation. Nous croyons que l'établissement des objectifs, du format, des séquences d'apprentissage, du matériel pédagogique, des méthodes et des stratégies d'évaluation peut être grandement utile pour toutes professionnelles ou pour tous professionnels désirant construire une situation éducative favorisant le passage du monde complexe du travail vers celui, souvent encore plus complexe, de la retraite.
Resumo:
La situation precaire de jeunes adultes non diplomés préoccupe les acteurs sociaux et des programmes soutiennent leur insertion. Ces programmes, à l'image de la société, font un usage important de l'écrit. Pourtant, des recherches indiquent que du personnel intervenant auprs de ces jeunes adultes croient qu'ils n'aiment pas lire et écrire et n'ont pas ce genre d'activités. La question de recherche est: Quelle est la place de l'écrit dans la vie de jeunes adultes non diplômés en situation de précarité? Ce mémoire s'inscrit dans un projet de l'équipe de recherche sur les transitions et l'apprentissage avec un échantillon de 45 jeunes adultes fréquentant un carrefour jeunesse-emploi. La méthodologie est mixte à dominante qualitative. Les résultats permettent d'affirmer que l'écrit a une place significative dans des moments importants de ces jeunes adultes, que la présence de l'écrit est souvent existentielle permettant la rencontre de soi et la rencontre des autres.
Resumo:
Ce mémoire étudie l'institution collégiale comme espace de vie au tournant du XXe siècle par le biais d'une étude de cas, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Plus concrètement, nous tentons de répondre aux questions suivantes. Comment pense-t-on et aménage-t-on l'espace dans ce collège pour garçons entre 1860-1922? Comment façonne-t-il les identités sociales et que nous révèle-t-il sur celles-ci? Autrement dit, nous nous intéressons aux valeurs qui sont transmises et aux normes sociales qui influencent l'aménagement. Nous cherchons à connaître leur évolution au cours de la période étudiée. Nous soutenons que l'architecture, l'ordonnance spatial, de même que le décor des lieux concourent à inculquer à la jeunesse un système de valeurs qui s'accordent avec l'idéal catholique : le retrait du monde, la piété, le classicisme et le patriotisme sont celles les plus évidemment exhibées au sein du Collège. L'aménagement de l'espace collégial revêt également des fonctions de régulation sociale : il sert à différencier et à hiérarchiser la population collégiale, autant les écoliers, le corps professoral que les employés d'entretien et d'approvisionnement. À un troisième niveau, il apparaît que le Collège de Sainte-Anne se modernise au cours des soixante années examinées. En portant une attention à la sécurité de l'établissement, à l'hygiène corporelle et à l'assainissement des espaces, les nouvelles théories de la pédagogie scolaire à la fin du XIXe siècle, notamment en ce qui concerne les études dites "utilitaires", les sciences, l'exercice physique et les loisirs, affectent et transforment l'institution collégiale de Sainte-Anne. Faire ressortir les effets de l'espace sur la formation identitaire et remettre en cause l'imperméabilité et l'intemporalité de cet espace dit traditionnel constituent donc les premières préoccupations de cette recherche. Le mémoire vise ultimement à mieux comprendre les objectifs d'éducation de l'Église catholique au moment où elle connaît son âge d'or dans la Belle province.
Resumo:
Cette recherche phénoménologique s’adresse aux enseignants qui vivent des difficultés professionnelles. Plus précisément, elle étudie l’impact de l’identification des subpersonnalités en utilisant la méthode de l’étude de cas. Les données sont recueillies grâce à des entrevues nous permettant de voir le cheminement de cinq personnes qui ont travaillé avec la technique des subpersonnalités. Ces dernières représentent différentes facettes de la personnalité. Nous en avons tous plusieurs en nous qui entrent en jeu selon les événements. La question spécifique de recherche est la suivante: Quel est l’impact de l’identification des subpersonnalités chez les enseignants qui éprouvent de la difficulté dans leur vie professionnelle? Cette question de recherche soulève les trois sous-questions suivantes: • Quels sont les outils et les moyens disponibles pour amener l’enseignant à identifier ses subpersonnalités? • Quelles sont les subpersonnalités présentes chez les enseignants qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle? • Quel cheminement les enseignants en difficulté suivent-ils en identifiant leurs subpersonnalités? Le premier chapitre de la recherche fait état de notre inquiétude face à la tâche d’enseignement. Il énumère des difficultés rencontrées dans l’enseignement. Il est également question de l’introspection qui procure une meilleure connaissance de soi. Le deuxième chapitre définit trois concepts clés: le monde intérieur des enseignants, la psychosynthèse et les subpersonnalités. Plusieurs auteurs sont cités afin de clarifier ces concepts. Le troisième chapitre présente le cadre méthodologique de cette recherche phénoménologique. L’approche qualitative, la méthode inductive, l’enjeu ontogénique, l’étude de cas, les entrevues et le déroulement de la recherche sont expliqués. De plus, il présente les cinq sujets (cas) ainsi que le déroulement des rencontres avec ceux-ci. Dans le quatrième chapitre, il est question de l’analyse des résultats de la première entrevue individuelle, de l’analyse des résultats de la deuxième entrevue ainsi qu’une synthèse de l’expérience des sujets. Le cinquième chapitre répond à la question spécifique de recherche ainsi qu’aux sous-questions. Suite à un travail personnel et aux rencontres avec les sujets d’étude, nous pouvons affirmer que les subpersonnalités sont un outil d’introspection qui permet de se connaître davantage et de faire un travail sur soi. Les subpersonnalités sont une façon d’évoluer et de réfléchir à nos réactions lors de moments difficiles. Elles sont, sans contredit, une avenue à connaître par tous les enseignants, particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle.