98 resultados para Comportements de citoyenneté organisationnelle
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L'immigrant arabo-musulman chargé, à Montréal, Québec, Sherbrooke ou ailleurs, de responsabilités revêt le plus souvent le costume occidental et sur son lieu de travail adopte les attitudes, les gestes, les façons de voir et de parler du système de vie nord-américain. Il mange dans les restaurants à midi et parle parfois de hockey et de la série télévisée "Lance et compte" avec ses collègues. Le soir, en famille, il revêt fréquemment l'habit traditionnel et quitte, avec le vêtement du jour, la langue française souvent liée au travail pour parler celle de sa culture d'origine. Il mange du couscous et des briks. On observe avec cet exemple un cas concret d acculturation. Cependant, les arrivants dans une nouvelle culture, les Arabo—Musulmans au Québec par exemple, ne sont pas tous caractérisés par des comportements biculturels, résultats d'un processus d'ajustement entre deux cultures, la culture québécoise d'une part, et la culture arabo—musulmane d'autre part. Ainsi, on peut observer des immigrants dont le comportement public et privé tire ses principes et ses valeurs de l'unique culture d'origine. Cela atteint parfois un niveau de "fanatisme culturel"; on parle dans ce cas de contre-acculturation. Ceux-ci refusent la dépendance et tentent de réaliser le retour aux sources dans la culture d'origine à travers la langue de communication, les fêtes traditionnelles, le style de consommation, les produits consommés, etc. Ce comportement en est un d'opposition à l'acculturation. Par exemple, certaines immigrantes ont manifesté leur refus à l’'occidentalisation par le port de tchador, voile opaque masquant le visage, signe de la femme musulmane recluse, réservée à l'égard de son époux propriétaire exclusif et jaloux. On peut observer par ailleurs des immigrants arabo-musulmans dont le comportement social et de consommation ressemble de très près et se confond même avec celui des Québécois. On parle dans ce cas d'assimilation. Ainsi, n'a-t-on pas vu un certain Mohamed qui après un certain temps au Québec a changé de nom pour devenir Mike, un jeune qui parle le français avec un bon accent québécois, un fanatique du baseball et du hockey. En décidant de rester au Québec, Mohamed a rompu tout attachement avec son pays d'origine. Comme un nord-américain typique, il va magasiner toutes les fins de semaine, accompagné de sa femme québécoise, à la conquête des spéciaux de la semaine et rentre chez-lui très content d'avoir fait de bons achats. Il vide alors une ou deux caisses de bière à la santé de la belle vie que lui offre le Québec. Le comportement de consommation de l’émigrant dépend de sa situation, qu'il soit contre-acculturé, acculturé ou assimilé. Cette position varie dans la nouvelle culture selon son niveau d’acculturation. Dans ce mémoire, nous nous proposons d'étudier le comportement de consommation de 107 immigrants arabo-musulmans au Québec.
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Ce mémoire a pour objet de présenter les résultats d'une recherche visant à établir les facteurs qui déterminent, chez les comptables agréés, leur propension à migrer d’une entreprise à une autre. Le cadre conceptuel de cette recherche repose sur le fait que leur intention de demeurer au même poste ou d'en changer dépend des circonstances particulières auxquelles ils sont confrontés tant sur le plan personnel que sur celui de l'organisation et de la profession. Après avoir passé en revue les recherches qui ont déjà été faites sur le sujet, on a retenu une variable organisationnelle, une variable professionnelle, une variable organisationnelle-professionnelle et deux variables personnelles comme variables indépendantes. Le modèle tente de mesurer la variable dépendante que constitue l’intention de migrer. On a ensuite élaboré cinq hypothèses de recherche. Tenant compte du fait que certains résultats contradictoires obtenus lors de recherches antérieures sont attribués à un manque de rigueur dans la sélection des échantillons, on a pris soin de sélectionner l'échantillon parmi des comptables agréés qui avaient entre trois et six années d'expérience de travail. Les données ont été recueillies au moyen de questionnaires auprès de 120 comptables agréés de six grands cabinets montréalais. L'analyse révèle que leur intention de migrer est déterminée par la variable organisationnelle et les variables personnelles et démontre l'absence d'influence de la variable professionnelle. Ces résultats sont comparables à ceux des études antérieures.
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Dans le cadre de cet essai, nous analyserons certains programmes en développement de carrière organisationnelle. Ainsi expliquons-nous cet énoncé. En recensant les programmes en développement de carrière organisationnelle, nous constatons que ce phénomène s'articule sur différents schèmes conceptuels; ces schèmes conceptuels génèrent à leur tour des programmes très variés en développement de carrière dans les organisations. Nous explorerons donc la nature de ce phénomène à travers certaines pratiques que sont les programmes; et nous l'analyserons en considérant l'interaction individu-environnement (employé-organisation) comme élément central du développement de carrière. Lorsqu'il est question de carrière, l'individu et/ou l'organisation ont souvent besoin du support d'un professionnel de la carrière. Dans ce cas, le conseiller ou la conseillère en orientation comme spécialiste de la relation dynamique individu-travail est tout indiqué. Il ou elle aide les gens à trouver une réponse à leurs aspirations légitimes et fondamentales d'être actifs, productifs, utiles à eux-mêmes et aux autres par leur travail (Roy, 1983). Comme une grande partie des travailleurs œuvrent dans les organisations, ce spécialiste peut donc conseiller les organisations désireuses de favoriser le développement de carrière de leur-personnel. C'est à ce titre que nous effectuerons la présente étude. Le premier chapitre de ce travail sera consacré à énoncer le contexte du développement de carrière dans les organisations. Dans le deuxième chapitre, nous nous efforcerons de définir les termes utilisés en regard du sujet traité. La présentation du cadre de référence Fera l'objet du troisième chapitre, et la présentation du modèle d'analyse - selon la théorie interactionniste de Nuttin (1983-1980) - celui du quatrième chapitre. Le cinquième chapitre sera consacré à présenter et à analyser les programmes en développement de carrière, tandis que dans le sixième on en retrouvera la critique. Puis, nous conclurons en jetant un regard sur les études qu'il pourrait être intéressant de réaliser dans ce domaine.
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Plusieurs collèges compilent à chaque session les taux d'abandon, d'échec et de changement de programme de leurs étudiants. Bien que certains facteurs et causes d'échec, d'abandon ou de changement de programme aient pu être relevés, ces compilations statistiques ne s'avèrent guère utiles aux professionnels des services de consultation. Ces données permettent de constater les faits. Une analyse plus en détail nous permettant d'identifier les sources du problème serait beaucoup plus utile. En plus des étudiants qui échouent, abandonnent des cours ou changent de programme, que dire de ceux qui ont fixé trop rapidement ou de façon trop rigide leur choix vocationnel et de ceux qui se maintiennent dans un état d'indécision chronique au niveau de leur choix vocationnel ? Comment entreprendre des actions préventives à l'égard de ces phénomènes du cheminement scolaire des étudiants ? Nous identifions comme étant une des sources de ces phénomènes la maturité vocationnelle du jeune adulte, puisque c'est celle-ci qui influencera la qualité de ses choix et son adaptation professionnelle (Super; voir Laflamme et Petit, 1973). En effet, le jeune adulte doit être en mesure d'évaluer les motifs et les conséquences des gestes qu'il pose en fonction de la réalisation de son projet vocationnel, pour contrôler son cheminement scolaire. Or nous constatons, que même si les jeunes adultes semblent préoccupés par la question de leur orientation, bon nombre d'entre eux ne manifestent pas l'intérêt de prendre en charge leur démarche d'orientation. Plusieurs semblent s'occuper de cette question à la dernière minute, par exemple, juste avant les dates limites des demandes d'admission pour l'entrée au collège ou à l'université. D'autres semblent procéder par essais et erreurs sans nécessairement être conscients des valeurs, buts, ambitions qui les poussent à poser ces choix successifs (nouveaux programmes) parfois peu satisfaisants. Certains refuseront même de poser des choix reléguant au hasard ce qui arrivera d'eux. Tous ces faits et impressions tirés de notre expérience nous font penser que le jeune adulte ne semble pas s'impliquer personnellement dans les actes qu'il pose. Il ne semble pas croire qu'il a du pouvoir sur sa vie et qu'il peut prendre en charge les évènements qui l'entourent, particulièrement ici, son cheminement scolaire et sa démarche d'orientation. Il laisse plutôt l'environnement exercer un contrôle sur lui, ce qui a pour effet, croyons-nous, de le rendre passif quant à son cheminement scolaire et à sa démarche d'orientation. Il semble y avoir une contradiction: le jeune adulte est préoccupé par la question de son orientation mais ne semble pas motivé à investir beaucoup d'énergie pour son développement vocationnel. Il ne se prend pas en charge, il ne passe pas à l'action claire et manifeste. A l'observation de ces comportements, il nous apparaît alors que beaucoup de jeunes adultes ne sont pas réellement en possession de leur projet vocationnel. C'est là justement qu'il nous faut vérifier si le jeune adulte de niveau collégial a atteint une certaine maturité vocationnelle. Nous tenterons donc de voir comment se situe le jeune adulte du niveau collégial dans son développement vocationnel et ce, par rapport aux théories existantes et comment mesurer son niveau de maturité vocationnelle. Pour ce faire nous effectuerons, dans un premier temps, une revue de la littérature scientifique en ce qui a trait à la notion de maturité vocationnelle; puis nous effectuerons une revue et une critique des travaux antérieurs sur la mesure et l'évaluation de la maturité vocationnelle. Cette dernière étape vous permettra de déterminer quel instrument serait le plus adéquat pour mesurer la maturité vocationnelle du jeune adulte de niveau collégial.
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Cette recherche porte sur l'évaluation des effets d'un programme de prévention primaire de la violence dans les relations amoureuses auprès des adolescents d'une école secondaire de l'Outaouais. Un échantillon de 162 élèves de troisième et quatrième secondaire a participé à la recherche: 76 sujets du groupe expérimental ont été soumis à la formule courte du programme V.I.R.A.J. (Violence dans les Relations Amoureuses des Jeunes) et 86 autres sujets ont constitué le groupe contrôle. Les résultats obtenus indiquent la présence de progrès significatifs dans le groupe expérimental, sur le plan des connaissances, de même que des différences significatives entre les garçons et les filles sur le plan des attitudes égalitaires, contrôlantes et des connaissances. Malgré une prédominance de la violence verbale, les résultats montrent aussi que la violence dans les fréquentations amoureuses des adolescents est aussi présente sous ses autres formes (psychologique et physique). Certaines différences liées au fait que l'on ait émis, subi ou observé des comportements de violence (verbale, psychologique et physique) suggèrent que l'on est beaucoup plus témoin de violence, et cela sous toutes ses formes, que victimes ou agresseurs. Ces résultats indiquent aussi que les filles rapportent être davantage témoins que les garçons de violence verbale et psychologique.
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Cette étude de clientèle avait comme premier objectif de décrire les caractéristiques personnelles et familiales pour l'ensemble des jeunes qui séjournent en foyer de groupe au Centre jeunesse de l'Estrie. Le deuxième objectif de cette étude était de d'identifier les caractéristiques personnelles et familiales des jeunes des foyers de groupe inscrits au programme des familles d'accueil associées. Les jeunes qui ont participé à cette étude ont été recrutés dans les trois foyers de groupe du Centre jeunesse de l'Estrie. La proportion des jeunes qui ont accepté de participer est de 88%. Au total, 22 jeunes soit 15 adolescents et 7 adolescentes âgés entre 12 et 17 ans ont été rencontrés dans le cadre d'une entrevue structurée pour répondre à nos questionnaires. Différents types de questionnaires ont été utilisés pour évaluer les caractéristiques sociofamiliales et personnelles de ces jeunes. Ces questionnaires portaient sur la composition de la famille, les relations parents-enfant (qualité de la relation, fréquence des contacts, soins et surprotection reçus), la violence conjugale, la présence de problèmes avec la justice, de consommation d'alcool ou de drogue chez les membres de la famille, les problèmes de comportement des jeunes, leur consommation d'alcool et de psychotropes, leur cheminement scolaire, leur histoire de placement, la composition de leur réseau social de soutien, la présence d'idéations suicidaires, d'abus sexuels et la violence qu'ils ont subie par les pairs et les adultes. Les principaux résultats obtenus nous apprennent que ces jeunes ont en moyenne 14,8 ans. La proportion de garçons placés en foyer de groupe est plus élevée (68,2%) que la proportion de filles (31,8%). La moitié des jeunes (50%) perçoivent présenter des troubles de comportements extériorisés (agirs délinquants, comportements agressifs). La proportion des jeunes qui présentent des troubles intériorisés (retrait social, complaintes somatiques, anxiété et dépression) est presque aussi élevée (45,5%). Cette constatation nous amène à nous préoccuper de l'importance accordée à ce type de troubles dans le suivi clinique des jeunes puisque ces troubles passent souvent inaperçus lorsqu'ils sont accompagnés d'agirs délinquants ou agressifs chez le jeune ou chez les autres jeunes du foyer de groupe. De plus, 31,8% des jeunes perçoivent présenter des troubles de comportements intériorisés et extériorisés. Du côté de la consommation de psychotropes, 95,2% des jeunes avouent en avoir déjà fait usage au cours de leur vie. De ce nombre, 65% des jeunes avouent en consommer sur une base occasionnelle et seulement 33,3% avouent en consommer sur une base régulière. Par ailleurs, ces jeunes ont un faible réseau social de soutien; ils ont en moyenne 6,3 personnes autour d'eux réparties dans 2,8 catégories. Les caractéristiques du passé des jeunes placés en foyer de groupe révèlent qu'ils ont vécu des événements lourds de conséquence. Tout d'abord, l'âge moyen des jeunes au premier placement est de 9,5 ans. Ils ont cumulé en moyenne 53,6 mois en milieux substituts et ils ont connu 6,1 milieux différents. La proportion des jeunes ayant des idéations suicidaires s'élève à 40,9%. Parmi les adolescentes interrogées, 71,4% ont vécu au moins un épisode d'abus sexuel. Une proportion de 40,9% des jeunes rapportent avoir subi de la violence d'une intensité importante (score de 10 points sur une possibilité de 20) de la part des adultes qui se sont occupés d'eux. Aussi, ces jeunes ont un passé scolaire empreint d'échec: 86,4% des jeunes ont doublé au moins une armée scolaire. De plus, ces jeunes fréquentent un centre de jour depuis 35,8 mois en moyenne. Enfin, 71,4 % des jeunes ont le projet de compléter au moins leurs études secondaires. L'étude des caractéristiques familiales nous apprend que la plupart des jeunes (81,8%) ont maintenu un contact fréquent avec au moins un parent. La moitié des jeunes désignent leur mère dans leur réseau social de soutien. En fait, les jeunes ont une meilleure relation avec leur mère qu'avec leur père. La relation avec leur père est soit détériorée ou absente pour la majorité des jeunes. Cependant, la qualité de la relation avec la mère est passable. En fait, la moitié des répondants (52,6%) ont reçu dans leur enfance des soins insatisfaisants de la part d'au moins un parent et ils ont aussi subi de la surprotection (80%) c'est-à-dire du contrôle, de l'intrusion ou du maintien de comportements dépendants de la part de leur parent. Enfin, la majorité des jeunes (68,2%) proviennent d'une famille non traditionnelle (soit monoparentale ou recomposée). Une proportion de 52,4% des jeunes ont été témoins assez fréquemment de violence conjugale. De plus, les familles de ces jeunes comptent au moins un membre de la famille aux prises avec des problèmes de justice (68,2%) et des problèmes de consommation de drogues (45,5%). Le deuxième objectif de cette étude visait à identifier les caractéristiques plus spécifiques d'un sous-groupe de jeunes qui participent déjà au nouveau projet de familles d'accueil associées. Quatre jeunes (groupe 2) avaient été ciblés à cause de leur difficulté d'insertion dans un milieu plus normalisant. Ces jeunes ont cumulé plusieurs échecs de placement vers des familles d'accueil. Les caractéristiques qui les distinguent des autres jeunes qui ne participent pas au programme (groupe 1) sont essentiellement liées à leur histoire de placement. Tout d'abord, ils étaient beaucoup plus jeunes au moment du premier placement (groupe 1= 10,8 ans, groupe 2= 3,8 ans). Ils ont connu 9 milieux substituts différents alors que les autres n'en ont connu que 5,4. Ils ont séjourné 105 mois en milieux substituts comparativement aux autres jeunes qui ont cumulé en moyenne 42,2 mois en milieux substituts. Aussi, la proportion du temps passé en milieux substituts au cours de leur vie est plus élevée (61,4%) chez les jeunes inscrits au programme que chez les autres jeunes des foyers de groupe qui ne sont pas inscrits dans ce programme (23,6%).
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[…] Nous nous sommes interrogés à plusieurs niveaux et sur plus d'un aspect. Qu’est-ce qui motive les enseignants du milieu à s'engager comme maîtres-guides? Les enseignants d'ici seraient-ils plus avantagés que les enseignants d'ailleurs en acceptant cette tâche? Cela influencerait-il leur décision de participer au processus de formation des futurs maîtres ? Ou encore, un tel succès serait-il basé sur le genre de relations que l'Université de Sherbrooke entretient avec le milieu scolaire ? Pourrait-on aussi lier succès et structure organisationnelle? Toutes ces questions ont fait surgir chez nous le désir de connaître les raisons d'un tel succès. Il nous semble important à cet égard de nous arrêter sur ce qui pourrait mettre en évidence les éléments positifs reliés à ce succès du programme et qui pourrait par la même occasion nous être révélateur de malaises existants qui empêchent la réussite d'un même programme dans d'autres milieux.
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Parmi toutes les ressources nécessaires au fonctionnement de nos organisations scolaires, seules les ressources humaines sont capables de développement et de réalisation. Les exigences de plus en plus élevées de la société envers le système d'éducation demandent une énergie toujours plus grande de la part du personnel enseignant. C'est ainsi, par exemple, qu'il devient difficile d'assurer des services de première qualité à la clientèle scolaire et de développer un projet éducatif cohérent, sans compter sur le dynamisme de la ressource principale qu'est le personnel enseignant. De plus, avec le phénomène de l'accroissement de l’âge du corps professoral et de l'arrivée éventuelle de jeunes enseignants, la motivation du personnel peut prendre une signification différente selon la situation de chaque milieu et exiger du gestionnaire une approche bien particulière pour en assurer l'augmentation ou le maintien. Enfin, il faut admettre que de nos jours, l'enseignement n'est plus une vocation. C'est une profession, un moyen parmi d'autres permettant à un individu de se réaliser. L'enseignement entre donc en compétition avec d'autres moyens de se réaliser tels, les loisirs, la famille, la politique, etc. Par conséquent, la gestion des ressources humaines occupe une place de première importance dans la fonction de dirigeant au niveau des écoles. Pour gérer avec efficacité et de façon adéquate le personnel, l’administrateur doit connaître certains fondements de la motivation d'un individu ainsi que les principaux éléments susceptibles d'influencer et de guider ses comportements quotidiens et plus particulièrement au plan professionnel. Ainsi donc, en considérant l'ensemble de ces quelques réalités qui touchent le personnel enseignant, toute direction soucieuse de créer un environnement éducatif stimulant et générateur d'énergie doit se préoccuper de façon intensive de l'aspect motivationnel des enseignants avec lesquels elle travaille. Une telle connaissance des principaux éléments qui motivent le personnel enseignant permettra de mieux comprendre son fonctionnement individuel et ainsi assurer le maintien voire même l'amélioration du niveau d'engagement de chacun au plan professionnel.
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Parmi toutes les ressources nécessaires au fonctionnement de nos organisations scolaires, seules les ressources humaines sont capables de développement et de réalisation. Les exigences de plus en plus élevées de la société envers le système d'éducation demandent une énergie toujours plus grande de la part du personnel enseignant. C'est ainsi, par exemple, qu'il devient difficile d'assurer des services de première qualité à la clientèle scolaire et de développer un projet éducatif cohérent, sans compter sur le dynamisme de la ressource principale qu'est le personnel enseignant. De plus, avec le phénomène de l'accroissement de l’âge du corps professoral et de l'arrivée éventuelle de jeunes enseignants, la motivation du personnel peut prendre une signification différente selon la situation de chaque milieu et exiger du gestionnaire une approche bien particulière pour en assurer l'augmentation ou le maintien. Enfin, il faut admettre que de nos jours, l'enseignement n'est plus une vocation. C'est une profession, un moyen parmi d'autres permettant à un individu de se réaliser. L'enseignement entre donc en compétition avec d'autres moyens de se réaliser tels, les loisirs, la famille, la politique, etc. Par conséquent, la gestion des ressources humaines occupe une place de première importance dans la fonction de dirigeant au niveau des écoles. Pour gérer avec efficacité et de façon adéquate le personnel, l’administrateur doit connaître certains fondements de la motivation d'un individu ainsi que les principaux éléments susceptibles d'influencer et de guider ses comportements quotidiens et plus particulièrement au plan professionnel. Ainsi donc, en considérant l'ensemble de ces quelques réalités qui touchent le personnel enseignant, toute direction soucieuse de créer un environnement éducatif stimulant et générateur d'énergie doit se préoccuper de façon intensive de l'aspect motivationnel des enseignants avec lesquels elle travaille. Une telle connaissance des principaux éléments qui motivent le personnel enseignant permettra de mieux comprendre son fonctionnement individuel et ainsi assurer le maintien voire même l'amélioration du niveau d'engagement de chacun au plan professionnel.
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Dans le milieu scolaire ou j'enseigne, j'ai constaté au fil des ans une diminution de la motivation au travail de mes consoeurs et confrères de travail. Ces enseignants éprouvent de moins en moins de satisfaction dans leur travail, les relations interpersonnelles sont de plus en plus tendues, voire même intolérables, les communications sont difficiles, les comportements envers la direction sont marqués d'indifférence, enfin bref, un état d'esprit et des attitudes qui manifestent un désintéressement progressif à la tâche. On ne s'attarde plus qu'au strict minimum et la qualité de vie au travail s'en trouve fortement diminuée. Ce qui demeure incroyable c'est l'inconscience qu'ont ces individus de la situation. Tous seront d'accord pour reconnaître un malaise dans leur milieu de travail mais peu oseront affirmer leur manque de motivation. Les conflits sont de plus en plus fréquents, les causes sont très variables et les manifestations parfois difficiles à percevoir. Le manque de cohésion et de solidarité favorise et amplifie ces situations conflictuelles. Le type de gestion établi dans les écoles est difficile à décrire et à évaluer car il est très souvent inexistant. Nous observons tout de même une gestion autocratique, gestion qui exécute en grande partie les décisions prises par la commission scolaire pour ensuite en transmettre le contenu aux enseignants. Même si des mécanismes de consultation existent pour connaître les idées, les opinions et les valeurs des enseignants, la majorité de ceux-ci ne se retrouvent pas dans les décisions prises par la commission scolaire. [...]
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Dans la Fonction publique, cependant, il existe une certaine forme de maximum mérite depuis la mise en application en 1978 d'une méthode dite par "attentes signifiées". Officiellement, le système sert à établir les hausses annuelles de traitement. En pratique, comme les crédits budgétaires du gouvernement sont limités, une fois les hausses minimales de traitement accordées à tous, il ne reste pas suffisamment d'argent pour rendre significative l'appréciation du rendement des cadres jugés exceptionnels. Si, comme système de rémunération au mérite, tous les experts s'entendent pour dire que le système par attentes signifiées fut un échec, cependant, comme outil de gestion (planification et support à la définition d'objectifs opérationnels), le système a fini peu à peu par réussir une implantation satisfaisante, étant reconnu comme facilitateur de la cohérence organisationnelle grâce à l'énoncé d'objectifs clairs, connus et mesurables. Le secteur de l'Éducation pour sa part utilise une structure de classification et de rémunération de ses cadres reposant principalement sur le niveau d'enseignement dispensé et la clientèle scolaire. Les systèmes d'évaluation du rendement des cadres en place dans les commissions scolaires et les collèges ne servent généralement pas à distinguer les performances des individus aux fins de détermination de l'annualité; ils visent plutôt, comme nous le verrons plus loin, des objectifs de maintien ou d'amélioration du rendement des individus.
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Selon Schaefer (1991), il y aurait un manque de connaissance des caractéristiques parentales qui seraient liées à la performance académique et aux habiletés adaptatives des élèves du primaire et du secondaire. Une meilleure compréhension de ces caractéristiques pourrait permettre d'intervenir directement sur le milieu d'éducation primaire du jeune, soit la famille, pour améliorer ses performances scolaires et ses comportements adaptatifs. Krieller, entre autres, (1976; voir Schaefer, 1991), s'est intéressé aux caractéristiques parentales : selon lui, les normes de comportements favorisés par les parents pour eux-mêmes et les enfants seraient directement liées aux croyances et aux comportements de l'enfant. Plusieurs chercheurs rapportent que des caractéristiques parentales telles le niveau d'éducation (Kohn, 1969, Alwin, 1984; voir Schaefer, 1991), les attitudes et les valeurs face à l'éducation (Schaefer et Edgerton, 1985; voir Schaefer, 1991), seraient liées aux pratiques éducatives des parents. Par exemple, l'autoritarisme parental serait lié à un faible niveau de scolarité des parents et à un système de valeurs axé sur l'encadrement rigide et l'obéissance, alors que le style parental démocratique serait lié à un plus haut niveau d'éducation et à des valeurs axées sur l'encadrement souple et l’autonomisation (Becker et Krug, 1985; voir Schaefer, 1991). D'autres chercheurs ont établi qu'il existait un lien entre le type de croyance parentale et les pratiques éducatives et la performance scolaire et l'adaptation des élèves (Baumrind, 1971, 1973; voir Dornbush, 1987 : Dornbuah, 1987, 1990, 1991, 1992); par exemple, les jeunes qui ont des parents démocratiques (qualité de la supervision) bénéficient d'une meilleure supervision et ils sont mieux adaptés et plus performants en milieu scolaire. L'ensemble des recherches précitées établit clairement qu'il existe des liens significatifs entre les croyances parentales, les pratiques éducatives et l'adaptation et la performance des jeunes en milieu scolaire.
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Les défis posés au milieu scolaire par les jeunes identifiés comme ayant des troubles de la conduite ou du comportement sont nombreux et importants. Les comportements et les attitudes manifestés par ces jeunes suscitent plusieurs interrogations et confrontent les différents intervenants du milieu scolaire à des situations souvent difficiles. Pour prévenir ou intervenir de façon efficace, il est impératif de savoir qui sont ces élèves et ce qu’ils font. L’identification des élèves ayant des troubles de la conduite ou du comportement soulevé des difficultés. Dépendant de leurs conceptions, les professionnels scolaires ont des perceptions et font des observations qui amènent différentes façons de comprendre et d’identifier ces élèves. Ces différentes façons de concevoir la réalité peuvent entraîner des ambiguïtés au niveau du choix des interventions possibles et au niveau des interprétations des situations. L’objet de cette étude est d’établir un profil de la catégorie d’élèves étiquetés comme avant des troubles de la conduite ou du comportement au niveau primaire. [...]
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Dans le cadre de mon essai de maîtrise et ce, en accord avec mon directeur d'essai à qui mon projet a été présenté et accepté moyennant quelques modifications au contenu, j'ai choisi dans une première partie de présenter une étude approfondie du fonctionnement administratif de la G.S.O.S. et de ses services, tandis qu'une deuxième partie sera consacrée à l'exploration d'une action pédagogique fondamentale, soit la supervision pédagogique. Ainsi, dans les chapitres 1 et 2, il sera fait une recherche systématique des fonctions et pouvoirs de chaque service et de toutes les ressources humaines qui oeuvrent à l'intérieur de ces départements: - Quelle est la fonction de chacune des composantes? - Quelle est la clientèle visée par ces services? - Quel service ce département offre-t-il? - Quel est son financement? - Qui a pouvoir sur ces budgets? - Qui les gère? - Quelle est la source de financement et de qui la reçoit-il? - Qui nomme les cadres de ces services? - Quelle est l’interrelation entre ces services? Enfin, tout ce qu'il serait souhaitable de savoir pour quelqu'un dont le but et le besoin associé à un objectif de carrière, est de rejoindre les rangs des cadres d'une commission scolaire. Je perçois cette première partie de l'essai comme la réalisation d'un outil de travail pouvant guider tout nouveau cadre dans l'exercice de ses nouvelles fonctions administratives au sein de la structure organisationnelle de la C.S.C.S. Pour leur part, les chapitres 3 et 4 présentent mes réflexions et ma vision concernant la tâche fondamentale qu'a à exercer un cadre scolaire, soit la supervision pédagogique de l'enseignement et des apprentissages. Vous y trouverez, réunis autour du concept et de la démarche de supervision pédagogique: - Un énoncé de la problématique; - Des éléments de base servant de cadre de référence à une pratique professionnelle; - Un outil de travail analogique - l'évaluation formative; - Une technique d'interrelation et de développement professionnel - l'entrevue non directive qui, au-delà de l'instrument, est une façon d'être plus qu'une façon de faire, - Un procédé - la méthodologie des systèmes souples appliquée à sa mise en place.Je perçois cette deuxième partie de l'essai comme étant une opportunité pour moi de réfléchir sur une question fondamentale en éducation et surtout d'amorcer le développement d'une instrumentation congruente avec la vision que je privilégie pour l'exercice de la fonction de supervision pédagogique auprès des enseignants. Aujourd'hui, dans le monde de l'administration scolaire, il me semble que l'on n'accorde pas suffisamment d'importance au développement chez les gestionnaires des connaissances et habiletés leur facilitant l'exercice de leur fonction de supervision pédagogique. Voilà pourquoi j'ai choisi d'entreprendre cette démarche de recherche appliquée à ce domaine de la connaissance et d'amorcer le processus d'auto-développement de mes habiletés.
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Cette recherche observationnelle de type longitudinal porte sur l'étude de la stabilité du style interactif des garçons réputés agressifs. Elle vise à décrire les styles interactifs. L'agression, la prosocialité, la dominante sociale sont étudiées. Les styles interactifs basés sur les mesures observationnelles sont comparés aux styles interactifs créés à partir des questionnaires d'évaluation des comportements sociaux (QECS) remplis par les enseignantes et les enseignants. L'influence de l'âge, du type d'activité et des caractéristiques des groupes de pairs est examinée au regard de l'expression des conduites. Douze garçons réputés agressifs ont participé à l'âge de 9 ans, 1 1 ans et 15 ans à des activités de groupe avec 31 garçons réputés agressifs et 17 garçons non agressifs. Les séances d'activité ont été filmées afin de permettre l'observation différée. La technique d'observation dite par centration focale est privilégiée. Les résultats portant sur les mesures observationnelles indiquent que les garçons présentent des styles très diversifiés. L'examen des composantes indique qu'il y a beaucoup de variabilité selon les facteurs temporel et situationnel. Les sujets-cibles émettent plus de prosocialité que toutes autres conduites. Les analyses mettent en évidence un effet significatif d'activité. Les garçons manifestent plus de prosocialité et de dominance prosociale à la collation alors qu'ils émettent plus de conduites liées à la dominance sociale lors du casse-tête. L'âge tend à avoir une certaine influence. Les garçons manifestent plus de prosocialité et de dominance sociale à l'âge de 9 ans qu'à l’âge de 11 ans. Les analyses portant sur le jugement des enseignantes et des enseignants lors d'évaluation en milieu scolaire révèlent qu'il y a peu de concordance d'un point d'évaluation à l'autre au point de vue de la prosocialité et de l'agression. De même, il existe peu de concordance entre le jugement des enseignantes et des enseignants versus les mesures observationnelles. Les enseignantes et les enseignants sur-évaluent les conduites d'agression et sous-évaluent les conduites prosociales plus souvent que ne le font les observatrices. En milieu scolaire, les enseignantes et les enseignants jugent qu'avec le temps, les garçons présentent significativement moins d'agression tandis que les conduites prosociales demeurent peu élevées tout au long de l'étude. Un regard critique est porté sur le Questionnaire d'évaluation des comportements sociaux. Les analyses portant sur le phénomène de similarité et de dissimilarité révèlent un phénomène de similarité entre les sujets et leur groupe d'activité à l'âge de neuf ans et à l'âge de 11 ans. À l'âge de 15 ans, les sujets émettent significativement moins de conduites d'agression que leur groupe d'activité, en fait, ils n'en émettent pas. Cependant, ils émettent autant de prosocialité, de dominance sociale et de dominance prosociale. Dans l'ensemble, les analyses révèlent que le style interactif des garçons réputés agressifs présenterait une certaine plasticité. Ces garçons auraient donc une capacité de s'adapter selon les situations et les caractéristiques des groupes de pairs. Un échantillon plus grand de sujets permettrait d'effectuer des analyses par catégorisation.