La rémunération au mérite pour les cadres des cégeps


Autoria(s): Garon, Gérald
Contribuinte(s)

[non identifié]

Data(s)

1989

Resumo

Dans la Fonction publique, cependant, il existe une certaine forme de maximum mérite depuis la mise en application en 1978 d'une méthode dite par "attentes signifiées". Officiellement, le système sert à établir les hausses annuelles de traitement. En pratique, comme les crédits budgétaires du gouvernement sont limités, une fois les hausses minimales de traitement accordées à tous, il ne reste pas suffisamment d'argent pour rendre significative l'appréciation du rendement des cadres jugés exceptionnels. Si, comme système de rémunération au mérite, tous les experts s'entendent pour dire que le système par attentes signifiées fut un échec, cependant, comme outil de gestion (planification et support à la définition d'objectifs opérationnels), le système a fini peu à peu par réussir une implantation satisfaisante, étant reconnu comme facilitateur de la cohérence organisationnelle grâce à l'énoncé d'objectifs clairs, connus et mesurables. Le secteur de l'Éducation pour sa part utilise une structure de classification et de rémunération de ses cadres reposant principalement sur le niveau d'enseignement dispensé et la clientèle scolaire. Les systèmes d'évaluation du rendement des cadres en place dans les commissions scolaires et les collèges ne servent généralement pas à distinguer les performances des individus aux fins de détermination de l'annualité; ils visent plutôt, comme nous le verrons plus loin, des objectifs de maintien ou d'amélioration du rendement des individus.

Identificador

http://hdl.handle.net/11143/9151

Idioma(s)

fre

Publicador

Université de Sherbrooke

Direitos

© Gérald Garon

Tipo

Essai