6 resultados para Espace à bureaux
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Resumo:
This article with the conception of space in Paul Celan's poetics, comparing it to Martin Buber's and developing a notion of 'realisation', important to both Celan and Buber. Partant du concept du fantastique en tant qu'espace dans laquelle les phénomènes sont véritablement perçus au lieu de simplement se dérouler, l'article montre comment la rupture avec la réalité accoutumée peut mener à une sensation intense de l'être. Chez Martin Buber se trouve la description d'un telle espace, où l'unité est créée à partir de la polarité de tout ce qui est. Le poème peut représenter un exemple d'un tel espace « réalisant ». La conception de l'espace chez Buber est démontrée en dialogue avec le poème STEHEN de Paul Celan, afin de montrer comment le monde réifié est « réalisé » par la poésie. Ainsi sont mis en valeur le rapport mutuel et le lien indispensable entre réalités sociales et la réalité du non-espace.
Resumo:
La terminologie ‘écriture écran’ est souvent utilisée dans un sens proche de celui que lui donne Annie Ernaux lorsqu’elle écrit que ‘la fiction protège’ en permettant à un auteur de dire tout en gardant le lecteur à distance. Pourtant, de Blanchot à Genette, de nombreux critiques ont souligné que le texte est par essence un espace qui n’existe que dans et par cet échange, le lecteur – surtout dans le cas des textes de fiction – devant s’investir, se projeter dans le texte lu. Le texte de fiction serait-il donc un écran protecteur pour celui qui tient la plume et un écran projecteur pour celui qui tient le livre ? En nous basant principalement sur des textes de la psychanalyste Rachel Rosenblum et de l’auteure et survivante de la Shoah Anna Langfus, nous suggèrerons que, pour l’auteur comme pour le lecteur, le texte de fiction est à la fois un écran protecteur et un écran projecteur, ces deux fonctions étant étroitement liées et nullement contradictoires. Nous montrerons en effet qu’aucun genre n’est a priori protecteur puisque c’est l’acte de lecture ou d’écriture qui peut se transformer en morbide compulsion de répétition quand la mémoire d’un lecteur ou d’un auteur est devenue pathologique.