32 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance
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Dans ce mmoire, je cherche rendre compte de linaction des individus lgard de la lutte contre les changements climatiques. Je soutiens que la procrastination permet dexpliquer linaction de certaines personnes la fois informes et proccupes par cet enjeu environnemental. Dans un premier temps, je prsente diffrentes conceptions de la procrastination en philosophie. Javance que la procrastination nest pas ncessairement un comportement irrationnel et propose une dfinition descriptive de celle-ci. Dans un deuxime temps, je valide la lgitimit du concept de la procrastination pour dcrire lattitude de certains individus face au changement climatique. Dans un troisime temps, je prsente diffrents facteurs de la procrastination relative au changement climatique, savoir les motions ngatives, la perspective temporelle, les prfrences intransitives et la dissonance cognitive. Je conclus que la procrastination eu gard au changement climatique sexplique ultimement par une stratgie court terme de rgulation des motions.
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Le nolibralisme, un terme qui dsigne couramment la raison dtat contemporaine, est largement associ un dsinvestissement de ltat pour la cause sociale ainsi qu un discours de lgitimation des disparits socio-conomiques. Il sagit, pour plusieurs, dune idologie qui ne considre pas la justice comme un idal collectif poursuivre. Un retour sur certains penseurs qui lon attribue la formulation des ides nolibrales permet toutefois de constater que la justice fut, au sein de leurs travaux, lun des thmes majeurs. Lobjectif gnral de ce mmoire est donc de prsenter la conception de la justice chez deux penseurs du nolibralisme : le journaliste amricain Walter Lippmann et lconomiste autrichien Friedrich A. von Hayek. Cette perspective compare me permettra didentifier ce que je nomme la conception nolibrale de la justice, conception qui sarticule partir dune comprhension singulire du march. Dans le premier chapitre, je prsente le problme central de la conception nolibrale de la justice, en abordant la posture pistmologique privilgie par Hayek et Lippmann. Dans le deuxime chapitre, je prsente certaines modalits de cette conception et soulve ses principales apories. Je soutiens aussi quune rupture survient entre Hayek et Lippmann autour de la notion de responsabilit. Finalement, je compare la conception nolibrale de la justice avec la conception libertarienne prsente par Nozick. Cest partir des critres de justice respectifs de chaque thorie que javance la distinction, au troisime chapitre, entre les deux conceptions pourtant similaires. Contrairement une analyse courante qui fait du nolibralisme un projet amoral, je soutiens que la reconnaissance de la dimension morale du discours nolibral ouvre une fentre partir de laquelle il devient possible de critiquer le projet sur des bases thiques. Cest en identifiant la notion de justice loeuvre dans le discours nolibral contemporain et en linscrivant dans la tradition morale prsente dans le cadre de ce mmoire que nous sommes mieux mme de comprendre lidologie du nolibralisme.
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Dans Dialectique de la Raison, Adorno et Horkheimer tentent desquisser le pourquoi et le comment de ce retour la barbarie qua connu la civilisation europenne, lors du troisime Reich. Quelles sont ces conditions qui ont rendu possibles les massacres administrs sous le rgime nazi? La rsolution de cette nigme qui se solde sur lchec de lAuflkrung nous dvoile une ncessit, celle dune transformation radicale la fois de lthique et de la mtaphysique dans sa conception de la vrit. Celle-ci se prsente nous sous la forme dune norme morale : Dans leur tat de non-libert, Hitler a impos aux hommes un nouvel impratif catgorique; penser et agir en sorte quAuschwitz ne se rpte pas . Quelles modalits de penser et dagir nous exhortent ce nouvel impratif catgorique? La philosophie dAdorno, critiqu pour navoir t que ngative dans son entreprise, est-elle en mesure de nous fournir des prescriptions normatives capables de rorienter le penser thortique et lthique?
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Ce texte a pour but de monter que lefficience telle quutilise par les conomistes dans le cadre de recommandations de politiques publiques suppose toujours ladoption de certains critres moraux. Je voudrai dabord montrer que les recommandations des conomistes en matire de politiques publiques ont dj t identifies aux recommandations de lutilitarisme. Plusieurs conomistes ont voulu abstraire leur science de toute discussion morale au XXe sicle. Cette sparation entre faits et valeur sest solde par lapparition de lefficience de Pareto, grandement utilise dans le cadre de lconomie du bien-tre. Cependant, cette utilisation de lefficience suppose la fois quil est moralement dsirable damliorer le bien-tre des individus et que ce bien-tre peut tre valu en termes de satisfaction des prfrences, ce qui constitue un jugement de nature thique et morale qui ne peut tre fait seulement partir de faits scientifiques. Lefficience ne peut plutt tre utilise de manire non moralement discutable seulement si lon examine au pralable les objectifs sociaux que lutilisation de cette mesure prsuppose. Dun point de vue scientifique, lconomiste qui veut utiliser une mesure defficience doit donc toujours prendre pour acquis les lments normatifs qui sont intgrs aux calculs defficience. La discussion concernant la pertinence de ces objectifs sociaux ainsi que limportance relative de chacun des objectifs sociaux est une discussion portant avant tout sur des questions morales qui ne sont pas du domaine des sciences conomiques.
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Une des questions centrales de la mtathique est celle de savoir si les proprits morales sont des proprits naturelles ou non-naturelles. Ce mmoire fait valoir que nous ferions bien de remettre en question une constellation darguments en faveur du non-naturalisme moral : largument de la question ouverte, lintuition normative et largument du gouffre. Linfluent argument de la question ouverte de Moore, dabord, ne soutient le non-naturalisme que sil commet une ptition de principe. Lintuition normative commet ou bien le sophisme dinfrer sur la base de sa diffrence spcifique quune chose nappartient pas un genre donn, ou bien sous-estime la panoplie de proprits naturelles qui possdent les caractristiques censes tre distinctives des proprits morales et normatives. Largument du gouffre, quant lui, sous-estime lubiquit du foss logique et conceptuel cens marquer une discontinuit mtaphysique profonde entre les domaines normatif et naturel.
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Le concept de coopration est souvent utilis dans le domaine de lthique et de la politique pour illustrer et comprendre lalignement des comportements associatifs entre les tres humains. En lien avec ce concept, notre recherche portera sur la premire question de savoir si Kim Sterelny (2003) russit produire un modle thorique permettant dexpliquer les origines et les mcanismes de la coopration humaine. Notre recherche portera aussi sur la deuxime question de savoir sil arrive se servir de ce modle pour infirmer la thse de la modularit massive. Ainsi, ce mmoire traitera successivement du problme de la coopration, de la thorie de la slection de groupe, du dclencheur cologique de la coopration des hominids, des notions de coalition, dexcution et dengagement et finalement de la thse de la modularit massive. Par lexamen de ces sujets, nous souhaitons dmontrer que Sterelny narrive qu fournir une esquisse probable des origines et du dveloppement de la coopration humaine et que sa critique de la thse de la modularit massive narrive pas infirmer cette dernire.
