27 resultados para Gestion des ressources naturelles
em Université de Montréal
Resumo:
Alors que les activits anthropiques font basculer de nombreux cosystmes vers des rgimes fonctionnels diffrents, la rsilience des systmes socio-cologiques devient un problme pressant. Des acteurs locaux, impliqus dans une grande diversit de groupes allant dinitiatives locales et indpendantes de grandes institutions formelles peuvent agir sur ces questions en collaborant au dveloppement, la promotion ou limplantation de pratiques plus en accord avec ce que lenvironnement peut fournir. De ces collaborations rptes mergent des rseaux complexes, et il a t montr que la topologie de ces rseaux peut amliorer la rsilience des systmes socio-cologiques (SS) auxquels ils participent. La topologie des rseaux dacteurs favorisant la rsilience de leur SS est caractrise par une combinaison de plusieurs facteurs: la structure doit tre modulaire afin daider les diffrents groupes dvelopper et proposer des solutions la fois plus innovantes (en rduisant lhomognisation du rseau), et plus proches de leurs intrts propres; elle doit tre bien connecte et facilement synchronisable afin de faciliter les consensus, daugmenter le capital social, ainsi que la capacit dapprentissage; enfin, elle doit tre robuste, afin dviter que les deux premires caractristiques ne souffrent du retrait volontaire ou de la mise lcart de certains acteurs. Ces caractristiques, qui sont relativement intuitives la fois conceptuellement et dans leur application mathmatique, sont souvent employes sparment pour analyser les qualits structurales de rseaux dacteurs empiriques. Cependant, certaines sont, par nature, incompatibles entre elles. Par exemple, le degr de modularit dun rseau ne peut pas augmenter au mme rythme que sa connectivit, et cette dernire ne peut pas tre amliore tout en amliorant sa robustesse. Cet obstacle rend difficile la cration dune mesure globale, car le niveau auquel le rseau des acteurs contribue amliorer la rsilience du SS ne peut pas tre la simple addition des caractristiques cites, mais plutt le rsultat dun compromis subtil entre celles-ci. Le travail prsent ici a pour objectifs (1), dexplorer les compromis entre ces caractristiques; (2) de proposer une mesure du degr auquel un rseau empirique dacteurs contribue la rsilience de son SS; et (3) danalyser un rseau empirique la lumire, entre autres, de ces qualits structurales. Cette thse sarticule autour dune introduction et de quatre chapitres numrots de 2 5. Le chapitre2 est une revue de la littrature sur la rsilience des SS. Il identifie une srie de caractristiques structurales (ainsi que les mesures de rseaux qui leur correspondent) lies lamlioration de la rsilience dans les SS. Le chapitre3 est une tude de cas sur la pninsule dEyre, une rgion rurale dAustralie-Mridionale o loccupation du sol, ainsi que les changements climatiques, contribuent lrosion de la biodiversit. Pour cette tude de cas, des travaux de terrain ont t effectus en 2010 et 2011 durant lesquels une srie dentrevues a permis de crer une liste des acteurs de la cogestion de la biodiversit sur la pninsule. Les donnes collectes ont t utilises pour le dveloppement dun questionnaire en ligne permettant de documenter les interactions entre ces acteurs. Ces deux tapes ont permis la reconstitution dun rseau pondr et dirig de 129 acteurs individuels et 1180 relations. Le chapitre4 dcrit une mthodologie pour mesurer le degr auquel un rseau dacteurs participe la rsilience du SS dans lequel il est inclus. La mthode sarticule en deux tapes: premirement, un algorithme doptimisation (recuit simul) est utilis pour fabriquer un archtype semi-alatoire correspondant un compromis entre des niveaux levs de modularit, de connectivit et de robustesse. Deuximement, un rseau empirique (comme celui de la pninsule dEyre) est compar au rseau archtypique par le biais dune mesure de distance structurelle. Plus la distance est courte, et plus le rseau empirique est proche de sa configuration optimale. La cinquime et dernier chapitre est une amlioration de lalgorithme de recuit simul utilis dans le chapitre 4. Comme il est dusage pour ce genre dalgorithmes, le recuit simul utilis projetait les dimensions du problme multiobjectif dans une seule dimension (sous la forme dune moyenne pondre). Si cette technique donne de trs bons rsultats ponctuellement, elle nautorise la production que dune seule solution parmi la multitude de compromis possibles entre les diffrents objectifs. Afin de mieux explorer ces compromis, nous proposons un algorithme de recuit simul multiobjectifs qui, plutt que doptimiser une seule solution, optimise une surface multidimensionnelle de solutions. Cette tude, qui se concentre sur la partie sociale des systmes socio-cologiques, amliore notre comprhension des structures actorielles qui contribuent la rsilience des SS. Elle montre que si certaines caractristiques profitables la rsilience sont incompatibles (modularit et connectivit, ou dans une moindre mesure connectivit et robustesse), dautres sont plus facilement conciliables (connectivit et synchronisabilit, ou dans une moindre mesure modularit et robustesse). Elle fournit galement une mthode intuitive pour mesurer quantitativement des rseaux dacteurs empiriques, et ouvre ainsi la voie vers, par exemple, des comparaisons dtudes de cas, ou des suivis dans le temps de rseaux dacteurs. De plus, cette thse inclut une tude de cas qui fait la lumire sur limportance de certains groupes institutionnels pour la coordination des collaborations et des changes de connaissances entre des acteurs aux intrts potentiellement divergents.
Resumo:
Dans cette thse, nous avons analys le droulement dun processus de municipalisation du systme de sant, effectu au Rio Grande do Norte (RN), un des tats fdrs du nord-est du Brsil. En tenant compte des contextes historiques dimplantation, nous avons centr notre attention sur la contribution des acteurs impliqus dans ce processus, spcialement dans lallocation des ressources financires du systme. Les croyances, perceptions, attentes, reprsentations, connaissances, intrts, lensemble des facteurs qui contribuent la constitution des capacits cognitives de ces acteurs, favorise la rflexivit sur leurs actions et la dfinition de stratgies diverses de faon poursuivre leurs objectifs dans le systme de sant. Ils sont vus ainsi comme des agents comptents et rflexifs, capables de sapproprier des proprits structurelles du systme de sant (rgles et ressources), de faon prendre position dans lespace social de ce systme pour favoriser le changement ou la permanence du statu quo. Au cours du processus de structuration du Systme unique de sant brsilien, le SUS, la municipalisation a t laxe le plus dvelopp dun projet de rforme de la sant. Face aux contraintes contextuelles et de la dynamique complexe des espaces sociaux de la sant, les acteurs rformistes nont pas pu suivre le chemin de lutopie idalise; quelques dtours ont t parcourus. Au RN, la municipalisation de la sant a constitu un processus trs complexe o la triade centralisation/dcentralisation/recentralisation a suivi son cours au milieu de ngociations, de conflits, dalliances, de disputes, de cooprations, de comptitions. Malgr les contraintes des contextes successifs, des proprits structurelles du systme et des dynamiques sociales dans le systme de sant, quelques changements sont intervenus : la construction de leaderships collectifs; lmergence dune culture de ngociation; la cration des structures et des espaces sociaux du systme, favorisant les rencontres des acteurs dans chaque municipalit et au niveau de ltat fdr; un apprentissage collectif sur le processus de structuration du SUS; une grande croissance des services de premire ligne permettant denvisager une inversion de tendance du modle de prestation des services; les premiers pas vers la rupture avec la culture bureaucratique du systme. Le SUS reste prisonnier de quelques enjeux institutionnaliss dans ce systme de sant : la dpendance du secteur priv et de quelques groupes de professionnels; le financement insuffisant et instable; la situation des ressources humaines. Les changements arrivs sont convergents, incrmentiels, lents; ils rsultent dactions normatives, dlibres, formalises. Elles aussi sont issues de linattendu, de linformel, du paradoxe; quelques-unes plus localises, dautres plus gnralises, pour une courte ou une plus longue dure.
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Cette thse analyse les pratiques dgalit entre les femmes et les hommes au sein des organisations non gouvernementales (ONG) maliennes qui ont reu du financement canadien. En effet, laide publique au dveloppement a subi des transformations majeures depuis les annes 1950. Lune de ces transformations a t le rle important jou par les ONG dans les annes 1990, la suite de ladoption des politiques dajustements structurels et de la fin de la monopolisation par ltat en ce qui a trait laide publique pour les projets de dveloppement. Entre autres, les ONG ont t sollicites pour promouvoir les politiques dgalit entre hommes et femmes. Limportance des ONG dans laide publique au dveloppement a cr des relations de dpendances vis--vis des bailleurs de fonds qui imposent des conditionnalits. Nos rsultats ont montr que les bailleurs de fonds exigent lgalit entre les sexes en ce qui concerne les bnficiaires des programmes, mais, paradoxalement, ne lexigent pas lintrieur des ONG et dans leurs ressources humaines. En analysant la composition du personnel de huit ONG maliennes, nos rsultats montrent que 34 % du personnel sont des femmes alors que 66 % sont des hommes, ce qui dmontre un dsquilibre assez important en matire de parit. Cependant, une analyse plus fine nous indique que les pratiques dgalit entre femmes et hommes dans les structures et dans la gestion des ressources humaines diffrent dune ONG une autre. Ces pratiques dpendent beaucoup de la volont et des valeurs des gestionnaires. Notre recherche a fait ressortir plusieurs explications de cette disparit au niveau de lemploi des femmes. Les raisons souvent mentionnes taient : 1) la ncessit davoir du personnel comptent, 2) la conciliation famille-travail, 3) le contexte socioculturel, 4) linterprtation de la religion musulmane en matire dgalit. En effet, nos rsultats ont dmontr que sous linfluence des bailleurs de fonds les ONG se sont professionnalises, que limpact de la professionnalisation a t diffrent selon le genre et que celle-ci sest faite aux dpens des femmes. Ainsi, certains gestionnaires, quel que soit leur sexe, prfrent recruter plus dhommes parce quils les jugent plus comptents.Nos rsultats confirment la thorie du plafond de verre qui met en exergue le fait que les femmes ont de la difficult accder des postes de responsabilit. Nos rsultats ont aussi dmontr quau Mali, le contexte socioculturel et la religion jouent un grand rle dans les relations sociales et surtout en ce qui concerne la place des femmes au sein de la socit.
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OCIM : Office de coopration et d'information musales
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tude de cas / Case study
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Les biotechnologies, le rchauffement climatique, les ressources naturelles et la gestion des cosystmes sont tous reprsentatifs de la nouvelle politique de la nature (Hajer 2003), un terme englobant les enjeux marqus par une grande incertitude scientifique et un encadrement rglementaire inadapt aux nouvelles ralits, suscitant de fait un conflit politique hors du commun. Dans l'espoir de diminuer ces tensions et de gnrer un savoir consensuel, de nombreux gouvernements se tournent vers des institutions scientifiques ad hoc pour documenter l'laboration des politiques et rpondre aux proccupations des partie-prenantes. Mais ces valuations scientifiques permettent-elles rellement de crer une comprhension commune partage par ces acteurs politiques polariss? Alors que l'on pourrait croire que celles-ci gnrent un climat d'apprentissage collectif rassembleur, un environnement politique conflictuel rend l'apprentissage entre opposant extrmement improbable. Ainsi, cette recherche documente le potentiel conciliateur des valuation scientifique en utilisant le cas des gaz de schiste qubcois (2010-2014). Ce faisant, elle mobilise la littrature sur les dimensions politiques du savoir et de la science afin de conceptualiser le rle des valuations scientifiques au sein d'une thorie de la mdiation scientifique (scientific brokerage). Une analyse de rseau (SNA) des 5751 rfrences contenues dans les documents dposs par 268 organisations participant aux consultations publiques de 2010 et 2014 constitue le corps de la dmonstration empirique. Prcisment, il y est dmontr comment un mdiateur scientifique peut rediriger le flux d'information afin de contrer l'incompatibilit entre apprentissage collectif et conflit politique. L'argument mobilise les mcanismes cognitifs traditionnellement prsents dans la thorie des mdiateurs de politique (policy broker), mais introduit aussi les jeux de pouvoir fondamentaux la circulation de la connaissance entre acteurs politiques.
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Suite la crise financire de 2008 les pays du G20 se sont interrogs sur la transparence des marchs, la stabilit du systme et une faon de rguler les risques poss par le nouvel environnement conomique. Les produits drivs de gr gr ont t identifis et des engagements ont t pris en faveur de nouvelles rgulations des drivs de gr gr et la gestion des risques sous-jacents. Les rgulateurs ont donc adopt chacun leur tour un cadre lgislatif rgulant les drivs de gr gr tout en dployant un effort international d'harmonisation et de reconnaissance des contreparties assujetties des rgimes quivalents. Les autorits canadiennes en valeurs mobilires ont publi des projets de rglements. Nous nous interrogerons sur ce nouveau cadre rglementaire des drivs de gr gr labor par les autorits canadiennes en valeurs mobilires, prenant en considration les spcificits canadiennes et les acteurs actifs sur leur territoire. Notre tude traite de ces projets de rglements et de la difficult d'encadrer les marchs des drivs de gr gr qui par dfinition ne comportent pas de plateformes de ngociation ou de lieu gographique et de frontires mais se caractrisent surtout par le lien contractuel entre les parties et l'identification de ces parties. L'laboration d'un nouveau cadre pour les drivs de gr gr qui rgule les transactions transfrontires semble trs dlicat traiter et les possibles conflits et chevauchements de lois seront invitables. Confronts des dfinitions divergentes de contreparties locales, les parties une opration seront condamnes un risque de qualification en vertu des rglements nationaux sur les drivs de gr gr. Une concertation pourrait tre renforce et la dtermination de l'autorit comptente ainsi que les concepts de contreparties locales, succursales ou filiales pourraient tre harmoniss.
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Lobjectif de ce mmoire est de mieux comprendre, partir de leur point de vue, le vcu des enfants gs de 6 12 ans qui sont placs dans des ressources daccueil et qui vivent lexprience davoir des visites supervises avec leurs parents. Pour ce faire, des entrevues semi-diriges ont t ralises auprs de douze enfants hbergs dans des units de vie, foyers de groupe ou ressources intermdiaires du Centre jeunesse de Montral Institut Universitaire et du Centre jeunesse de la Montrgie. Les entrevues ralises auprs des enfants ont t soumises une analyse de contenu thmatique. Les rsultats de ltude montrent que les enfants ne comprennent pas toujours bien les raisons qui justifient la mise en place de visites supervises, ni le rle des adultes dans les dcisions, ni celui du tiers durant les visites. De faon gnrale, les enfants sont favorables au maintien des contacts avec leurs parents, mais sont plus critiques face aux cadres imposs par ces visites. Il ressort galement de ltude que les enfants sont trs peu consults en lien avec lorganisation et la planification de leurs visites et quils souhaiteraient ltre davantage. Les enfants ont rapport de nombreuses insatisfactions en lien avec les modalits organisationnelles des visites. Lanalyse du discours qui a t mene a permis de mettre en vidence le fait que les visites supervises sont une source de stress importante pour lenfant. La cration dun guide dinformation destin aux enfants pour expliquer ce quest une visite supervise, les raisons de sa mise en place, ses buts et ses objectifs serait une piste intressante explorer.
Resumo:
Cette thse propose une ethnographie de la gestion de la population rom en Albanie, saisie sur deux priodes historiques : communisme et postcommunisme. Lanalyse porte sur la faon dont divers instruments de gestion des populations en tant que techniques de pouvoir, sont mises en uvre ; comment une population donne devient-elle un sujet politique ? Quels sont les effets dune telle gestion sur les populations en gnral et sur les populations roms en particulier ? Cette approche, une approche foucaldienne, replace ainsi au centre de lanalyse empirique les politiques, les pratiques et les discours concernant les Roms en Albanie et essaye de saisir les effets quils produisent sur cette population. Cette thse part de ces lments pour interroger plus largement les transformations socitales dans lAlbanie postcommuniste. Ce travail sinscrit dans le champ de lanthropologie politique et conjugue la fois une anthropologie de ltat et une anthropologie de la violence. Il sarticule autour de trois parties. La premire porte sur la contextualisation de cette thse, du point de vue conceptuel, mthodologique et thorique. La deuxime partie propose une analyse des relations que ltat a entretenues avec les Roms pendant la priode communiste, phase durant laquelle la population rom a t expose diverses mesures administratives visant sa normalisation, travers une sdentarisation force et dautres mesures coercitives. La troisime partie, prcde par un intermde sur la priode de la transition, interroge la relation entre ltat, la violence, la mobilit et la gestion de la population rom en Albanie depuis la chute du communisme. Lanalyse se fait partir dun cas spcifique, celui des familles roms dplaces et en dplacement aux alentours de Tirana ; une mobilit force notamment par peu dopportunits de sortir de la prcarit pour plusieurs familles roms, mais aussi une mobilit induite par les politiques, les pratiques et les discours tatiques, notamment par leur non-action. Au fur et mesure que lanalyse des pratiques et des discours complte par une ethnographie des documents darchives et dans les quartiers et les campements roms sapprofondit pendant les deux priodes historiques, elle dvoile de nombreuses mais diffrentes contradictions et controverses au sein du dispositif, lesquelles produisent leur tour discrimination, exclusion, violence, indiffrence et abandon.
