2 resultados para Psychophysique humaine

em Instituto Superior de Psicologia Aplicada - Lisboa


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Balzac contait – c o n t – des nouvelles, des romans, pour édifier son grand œuvre, La Comédie humaine. Il comptait – c o m p t – aussi, alignait les chiffres, vertigineusement. Dans les histoires qu’il racontait. Dans les lettres qu’il écrivait, comme en témoigne au mieux la correspondance qu’il échangea pendant dixsept ans, de 1832 à 1849 avec Madame Hanska, femme du comte, oui du comte Han – il faut être attentif aux homonymies dit mon ami le philosophe Patrice Loraux –, avant de devenir à son tour son époux et de mourir six mois après, en 1850. C’est dire qu’il ne comptait pas seulement dans, pour la fiction. Mais dans, pour la vie, sa vie réelle. Et selon un système marqué par l’obligation des chiffres, des chiffres attachés à l’argent, l’argent toujours en manque, toujours désiré, entrevu à l’horizon de ses redoutables entreprises financières, dans le lointain de son travail, de son amour.

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Tout le monde sait que Balzac avait voulu au départ, vers 1831, qualifier Le Chef-d’œuvre inconnu1 de «conte fantastique» et qu’il avait choisi comme titre du premier chapitre «Maître Frenhofer», du nom du personnage singulier dont la présence devrait assurer à ce récit le mérite d’être baptisé «fantastique». Mais il a renoncé plus tard à son projet initial en le complétant (1836-37) par le développement de discours abondants sur les doctrines esthétiques et sur la technique picturale, pour l’intégrer dans la section «Études philosophiques» de La Comédie humaine. Selon Marc Eigeldinger, ce travail complémentaire l’a rendu deux fois plus long. On devine l’ambition de l’auteur de représenter un des secrets de la création en peinture.