976 resultados para innate antiviral immunity


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les virus ont besoin d’interagir avec des facteurs cellulaires pour se répliquer et se propager dans les cellules d’hôtes. Une étude de l'interactome des protéines du virus d'hépatite C (VHC) par Germain et al. (2014) a permis d'élucider de nouvelles interactions virus-hôte. L'étude a également démontré que la majorité des facteurs de l'hôte n'avaient pas d'effet sur la réplication du virus. Ces travaux suggèrent que la majorité des protéines ont un rôle dans d'autres processus cellulaires tel que la réponse innée antivirale et ciblées pas le virus dans des mécanismes d'évasion immune. Pour tester cette hypothèse, 132 interactant virus-hôtes ont été sélectionnés et évalués par silençage génique dans un criblage d'ARNi sur la production interferon-beta (IFNB1). Nous avons ainsi observé que les réductions de l'expression de 53 interactants virus-hôte modulent la réponse antivirale innée. Une étude dans les termes de gène d'ontologie (GO) démontre un enrichissement de ces protéines au transport nucléocytoplasmique et au complexe du pore nucléaire. De plus, les gènes associés avec ces termes (CSE1L, KPNB1, RAN, TNPO1 et XPO1) ont été caractérisé comme des interactant de la protéine NS3/4A par Germain et al. (2014), et comme des régulateurs positives de la réponse innée antivirale. Comme le VHC se réplique dans le cytoplasme, nous proposons que ces interactions à des protéines associées avec le noyau confèrent un avantage de réplication et bénéficient au virus en interférant avec des processus cellulaire tel que la réponse innée. Cette réponse innée antivirale requiert la translocation nucléaire des facteurs transcriptionnelles IRF3 et NF-κB p65 pour la production des IFNs de type I. Un essai de microscopie a été développé afin d'évaluer l’effet du silençage de 60 gènes exprimant des protéines associés au complexe du pore nucléaire et au transport nucléocytoplasmique sur la translocation d’IRF3 et NF-κB p65 par un criblage ARNi lors d’une cinétique d'infection virale. En conclusion, l’étude démontre qu’il y a plusieurs protéines qui sont impliqués dans le transport de ces facteurs transcriptionnelles pendant une infection virale et peut affecter la production IFNB1 à différents niveaux de la réponse d'immunité antivirale. L'étude aussi suggère que l'effet de ces facteurs de transport sur la réponse innée est peut être un mécanisme d'évasion par des virus comme VHC.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les virus ont besoin d’interagir avec des facteurs cellulaires pour se répliquer et se propager dans les cellules d’hôtes. Une étude de l'interactome des protéines du virus d'hépatite C (VHC) par Germain et al. (2014) a permis d'élucider de nouvelles interactions virus-hôte. L'étude a également démontré que la majorité des facteurs de l'hôte n'avaient pas d'effet sur la réplication du virus. Ces travaux suggèrent que la majorité des protéines ont un rôle dans d'autres processus cellulaires tel que la réponse innée antivirale et ciblées pas le virus dans des mécanismes d'évasion immune. Pour tester cette hypothèse, 132 interactant virus-hôtes ont été sélectionnés et évalués par silençage génique dans un criblage d'ARNi sur la production interferon-beta (IFNB1). Nous avons ainsi observé que les réductions de l'expression de 53 interactants virus-hôte modulent la réponse antivirale innée. Une étude dans les termes de gène d'ontologie (GO) démontre un enrichissement de ces protéines au transport nucléocytoplasmique et au complexe du pore nucléaire. De plus, les gènes associés avec ces termes (CSE1L, KPNB1, RAN, TNPO1 et XPO1) ont été caractérisé comme des interactant de la protéine NS3/4A par Germain et al. (2014), et comme des régulateurs positives de la réponse innée antivirale. Comme le VHC se réplique dans le cytoplasme, nous proposons que ces interactions à des protéines associées avec le noyau confèrent un avantage de réplication et bénéficient au virus en interférant avec des processus cellulaire tel que la réponse innée. Cette réponse innée antivirale requiert la translocation nucléaire des facteurs transcriptionnelles IRF3 et NF-κB p65 pour la production des IFNs de type I. Un essai de microscopie a été développé afin d'évaluer l’effet du silençage de 60 gènes exprimant des protéines associés au complexe du pore nucléaire et au transport nucléocytoplasmique sur la translocation d’IRF3 et NF-κB p65 par un criblage ARNi lors d’une cinétique d'infection virale. En conclusion, l’étude démontre qu’il y a plusieurs protéines qui sont impliqués dans le transport de ces facteurs transcriptionnelles pendant une infection virale et peut affecter la production IFNB1 à différents niveaux de la réponse d'immunité antivirale. L'étude aussi suggère que l'effet de ces facteurs de transport sur la réponse innée est peut être un mécanisme d'évasion par des virus comme VHC.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Dendritic cells (DCs) regulate various aspects of innate immunity, including natural killer (NK) cell function. Here we define the mechanisms involved in DC - NK cell interactions during viral infection. NK cells were efficiently activated by murine cytomegalovirus ( MCMV) - infected CD11b(+) DCs. NK cell cytotoxicity required interferon-alpha and interactions between the NKG2D activating receptor and NKG2D ligand, whereas the production of interferon-gamma by NK cells relied mainly on DC-derived interleukin 18. Although Toll-like receptor 9 contributes to antiviral immunity, we found that signaling pathways independent of Toll-like receptor 9 were important in generating immune responses to MCMV, including the production of interferon-alpha and the induction of NK cell cytotoxicity. Notably, adoptive transfer of MCMV-activated CD11b(+) DCs resulted in improved control of MCMV infection, indicating that these cells participate in controlling viral replication in vivo.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

The mechanisms responsible for the immunosuppression associated with sepsis or some chronic blood infections remain poorly understood. Here we show that infection with a malaria parasite (Plasmodium berghei) or simple systemic exposure to bacterial or viral Toll-like receptor ligands inhibited cross-priming. Reduced cross-priming was a consequence of downregulation of cross-presentation by activated dendritic cells due to systemic activation that did not otherwise globally inhibit T cell proliferation. Although activated dendritic cells retained their capacity to present viral antigens via the endogenous major histocompatibility complex class I processing pathway, antiviral responses were greatly impaired in mice exposed to Toll-like receptor ligands. This is consistent with a key function for cross-presentation in antiviral immunity and helps explain the immunosuppressive effects of systemic infection. Moreover, inhibition of cross-presentation was overcome by injection of dendritic cells bearing antigen, which provides a new strategy for generating immunity during immunosuppressive blood infections.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

The stromal scaffold of the lymph node (LN) paracortex is built by fibroblastic reticular cells (FRCs). Conditional ablation of lymphotoxin-β receptor (LTβR) expression in LN FRCs and their mesenchymal progenitors in developing LNs revealed that LTβR-signaling in these cells was not essential for the formation of LNs. Although T cell zone reticular cells had lost podoplanin expression, they still formed a functional conduit system and showed enhanced expression of myofibroblastic markers. However, essential immune functions of FRCs, including homeostatic chemokine and interleukin-7 expression, were impaired. These changes in T cell zone reticular cell function were associated with increased susceptibility to viral infection. Thus, myofibroblasic FRC precursors are able to generate the basic T cell zone infrastructure, whereas LTβR-dependent maturation of FRCs guarantees full immunocompetence and hence optimal LN function during infection.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les voies respiratoires sont exposées à une panoplie de pathogènes. Lors d’une infection virale respiratoire les cellules qui recouvrent ces voies participent activement à la défense immunitaire contre ces derniers en limitant la propagation du virus et en engendrant une réponse proinflammatoire. Un évènement clef dans ces processus est l’activation des facteurs de transcription, notamment le « Nuclear Factor » (NF)-κB et l’« Interferon Regulatory Factor -3 » (IRF-3), qui régulent l’expression des cytokines antivirales et proinflammatoires. Des données récentes démontrent que les dérivés actifs de l’oxygène (ROS), produits suite à une infection virale, ont la capacité de réguler les voies de signalisation enclenchées par NF-κB et IRF-3. Une source importante de ROS est la famille de NADPH oxydases (NOX), qui contient les membres NOX1-5 et DUOX1 et 2. L’objectif de notre étude était d’identifier la NOX qui régule les mécanismes antiviraux et proinflammatoires suite à l’infection avec le virus respiratoire syncytial (RSV), qui cause des complications respiratoires majeures, et le virus Sendai (SeV), un modèle viral non-pathogène. Nos travaux ont permis d’identifier que NOX2 est une molécule clef dans la réponse proinflammatoire suite à l’infection virale. Plus spécifiquement, NOX2 est important pour l’activation de NF-κB et la sécrétion des cytokines régulées par ce dernier. De plus, nous avons observé une forte augmentation de la présence de DUOX2 dans les cellules de voies respiratoires humaines infectées par SeV. Une étude plus approfondie nous a permis de caractériser qu’une synergie entre deux cytokines secrétées lors de l’infection, soit l’interféron (IFN)β et le TNFα est responsable de l’induction de DUOX2. Nous avons aussi découvert que DUOX2 confère une activité antivirale et est nécessaire pour maintenir les taux des cytokines antivirales tardives IFNβ et IFNλ. Lors d’une infection avec RSV, l’induction de DUOX2 n’est pas détectable. Nous avons mis en évidence que RSV interfère avec l’expression de DUOX2 ce qui pourrait suggérer sa pathogénicité. En conclusion, nos travaux démontrent pour la première fois une implication spécifique des NADPH oxydase NOX2 et DUOX suite aux infections virales respiratoires.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Virus infection of mammalian cells activates an innate antiviral immune response characterized by production of interferon (IFN) and the subsequent transcriptional upregulation of IFN-stimulated genes (ISGs) by the JAK-STAT signaling pathway. Here, we report that a fish cell line, crucian carp (Carassius auratus L.) blastulae embryonic (CAB) cells, can produce IFN activity and then form an antiviral state after infection with UV-inactivated grass carp hemorrhagic virus (GCHV), a double-stranded (ds) RNA virus. From UV-inactivated GCHV-infected CAB cells, 15 pivotal genes were cloned and sequenced, and all of them were shown to be involved in IFN antiviral innate immune response. These IFN system genes include the dsRNA signal sensing factor TLR3, IFN, IFN signal transduction factor STAT1, IFN regulatory factor IRF7, putative IFN antiviral effectors Mx1, Mx2, PKR-like, Viperin, IFI56, and other IFN stimulated genes (ISGs) IFI58, ISG15-1, ISG15-2, USP18, Gig1 and Gig2. The identified fish IFN system genes were highly induced by active GCHV, UV-inactivated GCHV, CAB IFN or poly(I).poly(C), and showed similar expression patterns to mammals. The data indicate that an IFN antiviral innate immune response similar to that in mammals exists in the UV-inactivated GCHV-infected CAB cells, and the IFN response contributes to the formation of an antiviral state probably through JAK-STAT signaling pathway. This study provides strong evidence for existence of IFN antiviral innate immune response in fish, and will assist in elucidating the origin and evolution of vertebrate IFN system. (c) 2006 Elsevier Ltd. All rights reserved.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Die Kontrolle der Infektion mit dem humanen Cytomegalovirus (HCMV) wird primär durch antivirale CD8 T-Zellen vermittelt. Während der Koevolution zwischen Virus und Wirt wurden Immunevasionsmechanismen entwickelt, die direkt die Expression der Peptid-MHC-Klasse-I-Komplexe an der Zelloberfläche beeinflussen und es dem Virus ermöglichen, der Immunkontrolle des Wirtes zu entkommen. Da HCMV und das murine CMV (mCMV) zum Teil analoge Strategien zur Modulation des MHC-Klasse-I-Antigen-Präsentationswegs entwickelt haben, wurde in der vorliegenden Arbeit auf das experimentelle Modell mit mCMV zurückgegriffen. Die für die Immunevasion verantwortlichen Genprodukte m04/gp34, m06/gp48 und m152/gp40 werden aufgrund ihres regulatorischen Einflusses auf die Antigenpräsentation als vRAPs (viral regulators of antigen presentation) bezeichnet. Diese interferieren mit dem Transport Peptid-beladener MHC-Klasse-I-Moleküle und reduzieren in ihrer konzertierten Wirkung die Präsentation viraler Peptide an der Zelloberfläche.rnDie Transplantation hämatopoietischer Zellen nach Immunoablation stellt eine etablierte Therapieform bei malignen hämatologischen Erkrankungen dar. Zwischen Immunoablation und der Rekonstitution des Immunsystems sind die Empfänger der transferierten Zellen stark immunsupprimiert und anfällig für eine CMV-Erkrankung bei Reaktivierung des Virus. Neben der Gabe antiviraler Medikamente ist der adoptive Transfer antiviraler CD8 T-Zellen eine vielversprechende Therapiemöglichkeit, um reaktivierende CMV zu kontrollieren, bis das körpereigene Immunsystem wieder funktionsfähig ist. Obwohl im murinen Modell sehr wohl etabliert, stellen im humanen System die eingeschränkte Wirkung und die Notwendigkeit der konsequenten Gabe hoher Zellzahlen gewisse logistische Schwierigkeiten dar, welche die Methode bisher von der klinischen Routine ausschließen.rnDas murine Modell sagte eine Rolle von IFN-γ voraus, da Depletion dieses Zytokins zu einer verminderten Schutzwirkung gegen die mCMV-Infektion führt.rnIm ersten Teil dieser Arbeit sollte ein möglicher inhibitorischer Effekt von m04 auf m152 untersucht werden, der bei der Rekombinanten Δm06W beobachtet wurde. Mit neu generierten Viren (Δm06L1+2) konnte dieser Effekt allerdings nicht bestätigt werden. Bei Δm06W fehlte jedoch eine höher N-glykosylierte Isoform des m152-Proteins. Um zu untersuchen, ob die N-Glykosylierung von m152 für seine Funktion notwendig ist, wurde ein rekombinantes Virus generiert, das in Folge einer Deletion aller 3 N-Glykosylierungssequenzen nur eine nicht-glykosylierte Isoform des m152-Proteins bilden kann. In Übereinstimmung mit der zwischenzeitlich publizierten Kristallstruktur das Komplexes von m152 und dem Liganden RAE-1 des aktivierenden NK-Zellrezeptors NKG2D konnte erstmals gezeigt werden, dass die Funktionen von m152 in der adaptiven und in der angeborenen Immunität auch von der nicht N-glykosylierten Isoform wahrgenommen werden können.rnIm zweiten Teil der Arbeit sollte mit Hilfe eines Sets an vRAP Deletionsmutanten der Einfluss von IFN γ auf die einzeln oder in Kombination exprimierten vRAPs untersucht werden. Es zeigte sich, dass Vorbehandlung der Zellen mit IFN-γ die Antigenprozessierung nach Infektion stark erhöht und die vRAPs dann nicht mehr in der Lage sind, die Präsentation aller Peptid-beladener MHC-Klasse-I-Komplexe zu verhindern. Des Weiteren konnte gezeigt werden, dass vorher nicht-schützende CD8 T-Zellen Schutz vermitteln können, wenn das Gewebe der Rezipienten konstitutiv mit IFN-γ versorgt wird. Die zusätzliche Gabe von IFN-γ stellt daher eine vielversprechende Möglichkeit dar, den adoptiven Transfer als Therapie in der klinischen Routine einzusetzen.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Interferon (IFN) type-I is of utmost importance in the innate antiviral defence of eukaryotic cells. The cells express intra- and extracellular receptors that monitor their surroundings for the presence of viral genomes. Bovine viral diarrhoea virus (BVDV), a Pestivirus of the family Flaviviridae, is able to prevent IFN synthesis induced by poly(IC), a synthetic dsRNA. The evasion of innate immunity might be a decisive ability of BVDV to establish persistent infection in its host. We report that ds- as well as ssRNA fragments of viral origin are able to trigger IFN synthesis, and that the viral envelope glycoprotein E(rns), that is also secreted from infected cells, is able to inhibit IFN expression induced by these extracellular viral RNAs. The RNase activity of E(rns) is required for this inhibition, and E(rns) degrades ds- and ssRNA at neutral pH. In addition, cells infected with a cytopathogenic strain of BVDV contain more dsRNA than cells infected with the homologous non-cytopathogenic strain, and the intracellular viral RNA was able to excite the IFN system in a 5'-triphosphate-, i.e. RIG-I-, independent manner. Functionally, E(rns) might represent a decoy receptor that binds and enzymatically degrades viral RNA that otherwise might activate the IFN defence by binding to Toll-like receptors of uninfected cells. Thus, the pestiviral RNase efficiently manipulates the host's self-nonself discrimination to successfully establish and maintain persistence and immunotolerance.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

To develop a strategy that promotes efficient antiviral immunity, hybrid virus-like particles (VLP) were prepared by self-assembly of the modified porcine parvovirus VP2 capsid protein carrying a CD8+ T cell epitope from the lymphocytic choriomeningitis virus nucleoprotein. Immunization of mice with these hybrid pseudoparticles, without adjuvant, induced strong cytotoxic T lymphocyte (CTL) responses against both peptide-coated- or virus-infected-target cells. This CD8+ class I-restricted cytotoxic activity persisted in vivo for at least 9 months. Furthermore, the hybrid parvovirus-like particles were able to induce a complete protection of mice against a lethal lymphocytic choriomeningitis virus infection. To our knowledge, this study represents the first demonstration that hybrid nonreplicative VLP carrying a single viral CTL epitope can induce protection against a viral lethal challenge, in the absence of any adjuvant. These recombinant particles containing a single type of protein are easily produced by the baculovirus expression system and, therefore, represent a promising and safe strategy to induce strong CTL responses for the elimination of virus-infected cells.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

The mechanisms responsible for the immunosuppression associated with sepsis or some chronic blood infections remain poorly understood. Here we show that infection with a malaria parasite (Plasmodium berghei) or simple systemic exposure to bacterial or viral Toll-like receptor ligands inhibited cross-priming. Reduced cross-priming was a consequence of downregulation of cross-presentation by activated dendritic cells due to systemic activation that did not otherwise globally inhibit T cell proliferation. Although activated dendritic cells retained their capacity to present viral antigens via the endogenous major histocompatibility complex class I processing pathway, antiviral responses were greatly impaired in mice exposed to Toll-like receptor ligands. This is consistent with a key function for cross-presentation in antiviral immunity and helps explain the immunosuppressive effects of systemic infection. Moreover, inhibition of cross-presentation was overcome by injection of dendritic cells bearing antigen, which provides a new strategy for generating immunity during immunosuppressive blood infections.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Objectives:To determine if there is a biological mechanism that explains the association between HIV disease progression and increased mortality with low circulating vitamin D levels; specifically, to determine if restoring vitamin D levels induced T-cell functional changes important for antiviral immunity.Design:This was a pilot, open-label, three-arm prospective phase 1 study.Methods:We recruited 28 patients with low plasma vitamin D (<50nmol/l 25-hydroxyvitamin D3), comprising 17 HIV+ patients (11 on HAART, six treatment-naive) and 11 healthy controls, who received a single dose of 200000IU oral cholecalciferol. Advanced T-cell flow cytometry methods measured CD4(+) T-cell function associated with viral control in blood samples at baseline and 1-month after vitamin D supplementation.Results:One month of vitamin D supplementation restored plasma levels to sufficiency (>75nmol/l) in 27 of 28 patients, with no safety issues. The most striking change was in HIV+ HAART+ patients, where increased frequencies of antigen-specific T cells expressing macrophage inflammatory protein (MIP)-1 - an important anti-HIV blocking chemokine - were observed, with a concomitant increase in plasma MIP-1, both of which correlated significantly with vitamin D levels. In addition, plasma cathelicidin - a vitamin D response gene with broad antimicrobial activity - was enhanced.Conclusion:Vitamin D supplementation modulates disease-relevant T-cell functions in HIV-infected patients, and may represent a useful adjunct to HAART therapy. Copyright (C) 2015 Wolters Kluwer Health, Inc. All rights reserved.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

La prolifération, la différenciation ainsi que les fonctions des cellules du système immunitaire sont contrôlées en partie par les cytokines. Lors de l’infection par le VIH-1, les défauts observés dans les fonctions, la maintenance, ainsi que la consistance des cellules du système immunitaire sont en large partie attribués à une production altérée des cytokines et à un manque d’efficacité au niveau de leurs effets biologiques. Durant ces études, nous nous sommes intéréssés à la régulation et aux fonctions de deux cytokines qui sont l’IL-18 et l’IL-21. Nous avons observé une corrélation inversée significative entre les concentrations sériques d’IL-18 et le nombre des cellules NK chez les patients infectés par le VIH-1. Nos expériences in vitro ont démontré que cette cytokine induit l’apoptose des cellules NK primaires et que cette mort peut être inhibée par des anticorps neutralisants spécifiques pour FasL et TNF-α. Cette mort cellulaire est due à l’expression de FasL sur les cellules NK et à la production de TNF-α par ces cellules. L’IL-18 augmente aussi la susceptibilité à la mort des cellules NK par un stimulus pro-apoptotique, en diminuant l’expression de la protéine anti-apoptotique Bcl-XL. Nous démontrons aussi que, contrairement à l’IL-18, les niveaux d’IL-18BP sont plus faibles dans les sérum de patients infectés. Ceci résulte sur une production non coordonnée de ces deux facteurs, aboutissant à des niveaux élevés d’IL-18 libre et biologiquement active chez les patients infectés. L’infection de macrophages in vitro induit la production d’IL-18 et réduit celle d’IL-18BP. De plus, l’IL-10 et le TGF-β, dont les concentrations sont élevées chez les patients infectés, réduisent la production d’IL-18BP par les macrophages in vitro. Finalement, nous démontrons que l’IL-18 augmente la réplication du VIH-1 dans les lymphocytes T CD4+ infectés. Les niveaux élevés d’IL-18 libres et biologiquement actives chez les patients infectés contribuent donc à l’immuno-pathogénèse induite par le VIH-1 en perturbant l’homéostasie des cellules NK ainsi qu’en augmentant la réplication du virus chez les patients. Ces études suggèrent donc la neutralisation des effets néfastes de l’IL-18 en utilisant son inhibiteur naturel soit de l’IL-18BP exogène. Ceci permettrait de moduler l’activité de l’IL-18 in vivo à des niveaux souhaitables. L’IL-21 joue un rôle clef dans le contrôle des infections virales chroniques. Lors de ces études, nous avons déterminé la dynamique de la production d’IL-21 lors de l’infection par le VIH-1 et sa conséquence sur la survie des cellules T CD4+ et la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1. Nous avons démontré que sa production est compromise tôt au cours de l’infection et que les concentrations d’IL-21 corrèlent avec le compte de cellules T CD4+ chez les personnes infectées. Nos études ont démontré que le traitement antirétroviral restaure partiellement la production d’IL-21. De plus, l’infection par le VIH-1 de cellules T CD4+ humaines inhibe sa production en réduisant l’expression du facteur de transcription c-Maf. Nous avons aussi démontré que la fréquence des cellules T CD4+ spécifiques au VIH-1 qui produisent de l’IL-21 est réduite chez les patients virémiques. Selon nos résultats, l’IL-21 empêche l’apoptose spontanée des cellules T CD4+ de patients infectés et l’absence d’IL-21 réduit la fréquence des cellules T CD8+ spécifiques au VIH-1 chez ces patients. Nos résultats démontrent que l'IL-21R est exprimé de façon égale sur tous les sous-types de cellules NK chez les donneurs sains et chez les patients infectés. L’IL-21 active les protéines STAT-3, MAPK et Akt afin d'augmenter les fonctions effectrices des cellules NK. L'activation de STAT-3 joue un rôle clef dans ces fonctions avec ou sans un traitement avec de l'IL-21. L'IL-21 augmente l'expression des protéines anti-apoptotiques Bcl-2 et Bcl-XL, augmente la viabilité des cellules NK, mais ne possède aucun effet sur leur prolifération. Nous démontrons de plus que l'IL-21 augmente l'ADCC, les fonctions sécrétrices et cytotoxiques ainsi que la viabilité des cellules NK provenant de patients chroniquement infectés par le VIH-1. De plus, cette cytokine semble présenter ces effets sans augmenter en contrepartie la réplication du VIH-1. Elle permet donc d'inhiber la réplication virale lors de co-cultures autologues de cellules NK avec des cellules T CD4+ infectées d'une manière dépendante à l'expression de perforine et à l'utilisation de la protéine LFA-1. Les niveaux d’IL-21 pourraient donc servir de marqueurs biologiques pour accompagner les informations sur le taux de cellules T CD4+ circulantes en nous donnant des informations sur l’état de fonctionnalité de ce compartiment cellulaire. De plus, ces résultats suggèrent l’utilisation de cette cytokine en tant qu’agent immunothérapeutique pour restaurer les niveaux normaux d’IL-21 et augmenter la réponse antivirale chez les patients infectés par le VIH-1.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Introduction: Les cadres de lectures alternatifs (CLA) sont utilisés par de multiples virus afin de générer plusieurs protéines à partir d'une seule séquence nucléotidique. Les épitopes dits « cryptiques », c’est-à-dire les épitopes dérivés de protéines codées dans des CLAs, ont étés dernièrement l’objet de différentes études portant sur la réponse immunitaire antivirale et les lymphocytes T cytotoxiques. Méthodologie: Afin de vérifier le potentiel immunogène d'épitopes encodés dans des CLAs programmés, trois cassettes ont été construites pour mener à l'expression de trois épitopes bien caractérisés (épitope GAG77–85 du virus de l'immunodéficience humaine de type 1; épitope NS31406-1415 du virus de l'hépatite C; épitope core18-27 du virus de l'hépatite B) à partir de trois cadres de lectures superposés. La première cassette permet une initiation alternative de la traduction, la deuxième comprend deux signaux bipartites en tandem permettant un frameshift ribosomique et la troisième est une cassette contrôle. Ces éléments ont été introduits dans des vecteurs adénoviraux. Les virions générés ont servi à immuniser des souris C57BL/6 transgéniques pour HLA-A*0201 et HLA-DR1. La réponse immunitaire induite une semaine post-immunisation a été mesurée par essai ELISpot IFN . Résultats: Dans le contexte de cassettes vaccinales, les peptides dérivés d'une initiation alternative de traduction et de changement de cadre de lecture ribosomique ribosomal peuvent être exprimés et détectés par le système immunitaire dans un modèle animal. Conclusion: Ces expériences suggèrent la possibilité de développer de nouvelles stratégies vaccinales dans le but de prévenir ou de guérir certaines maladies associées aux infections virales chroniques telles que celles causées par le virus de l’immunodéficience humaine et le virus de l’hépatite C.

Relevância:

80.00% 80.00%

Publicador:

Resumo:

Les cellules endothéliales (EC) constituent une première barrière physique à la dissémination de virus pléiotropiques circulant par voie hématogène mais leur contribution à la défense innée anti-virale est peu connue. Des dysfonctions des EC de la barrière hémato-encéphalique (BMEC) et des sinusoïdes hépatiques (LSEC) ont été rapportées dans des neuropathologies et des hépatites aiguës ou chroniques d’origine virale, suggérant que des atteintes à leur intégrité contribuent à la pathogenèse. Les sérotypes de coronavirus de l’hépatite murine (MHV), se différenciant par leur capacité à induire des hépatites et des maladies neurologiques de sévérité variable et/ou leur tropisme pour les EC, représentent des modèles viraux privilégiés pour déterminer les conséquences de l’infection des EC sur la pathogenèse virale. Lors d’infection par voie hématogène, le sérotype MHV3, le plus virulent des MHV, induit une hépatite fulminante, caractérisée par une réponse inflammatoire sévère, et des lésions neurologiques secondaires alors que le sérotype moins virulent, MHV-A59, induit une hépatite modérée sans atteintes secondaires du système nerveux central (SNC). Par ailleurs, le sérotype MHV3, à la différence du MHV-A59, démontre une capacité à stimuler la production de cytokines par la voie TLR2. Les variants atténués du MHV3, les virus 51.6-MHV3 et YAC-MHV3, sont caractérisés par un faible tropisme pour les LSEC et induisent respectivement une hépatite modérée et subclinique. Compte tenu de l’importance des LSEC dans le maintien de la tolérance hépatique et de l’élimination des pathogènes circulants, il a été postulé que la sévérité de l’hépatite et de la réponse inflammatoire lors d’infections par les MHV est associée à la réplication virale et à l’altération des propriétés tolérogéniques et vasculaires des LSEC. Les désordres inflammatoires hépatiques pourraient résulter d’une activation différentielle du TLR2, plutôt que des autres TLR et des hélicases, selon les sérotypes. D’autre part, compte tenu du rôle des BMEC dans la prévention des infections du SNC, il a été postulé que l’invasion cérébrale secondaire par les coronavirus est reliée à l’infection des BMEC et le bris subséquent de la barrière hémato-encéphalique (BHE). À l’aide d’infections in vivo et in vitro par les différents sérotypes MHV, chez des souris ou des cultures de BMEC et de LSEC, nous avons démontré, d’une part, que l’infection in vitro des LSEC par le sétotype MHV3, à la différence des variants 51.6- et YAC-MHV3, altérait la production du facteur vasodilatant NO et renversait leur phénotype tolérogénique en favorisant la production de cytokines et de chimiokines inflammatoires. Ces dysfonctions se traduisaient in vivo par une réponse inflammatoire incontrôlée et une dérégulation du recrutement intrahépatique de leucocytes, favorisant la réplication virale et les dommages hépatiques. Nous avons aussi démontré, à l’aide de souris TLR2 KO et de LSEC dont l’expression du TLR2 a été abrogée par des siRNA, que la sévérité de l’hépatite et de la réponse inflammatoire induite par le sérotype MHV3, dépendait en partie de l’induction et de l’activation préférentielle du TLR2 par le virus dans le foie. D’autre part, la sévérité de la réplication virale au foie et des désordres dans le recrutement leucocytaire intrahépatique induits par le MHV3, et non par le MHV-A59 et le 51.6-MHV3, corrélaient avec une invasion virale subséquente du SNC, au niveau de la BHE. Nous avons démontré que l’invasion cérébrale du MHV3 était associée à une infection productive des BMEC et l’altération subséquente des protéines de jonctions serrées occludine, VE-cadhérine et ZO-1 se traduisant par une augmentation de la perméabilité de la BHE et l’entrée consécutive du virus dans le cerveau. Dans l’ensemble, les résultats de cette étude mettent en lumière l’importance du maintien de l’intégrité structurale et fonctionnelle des LSEC et des BMEC lors d’infections virales aigües par des MHV afin de limiter les dommages hépatiques associés à l’induction d’une réponse inflammatoire exagérée et de prévenir le passage des virus au cerveau suite à une dissémination par voie hématogène. Ils révèlent en outre un nouveau rôle aggravant pour le TLR2 dans l’évolution de l’hépatite virale aigüe ouvrant la voie à de nouvelles avenues thérapeutiques visant à moduler l’activité inflammatoire du TLR2.