933 resultados para CD4 lymphocytes


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The incidence of tuberculosis is increasing on a global scale, in part due to its strong association with human immunodeficiency virus (HIV) infection. Attachment of Mycobacterium tuberculosis to its host cell, the alveolar macrophage (AM), is an important early step in the pathogenesis of infection. Bronchoalveolar lavage of HIV-infected individuals demonstrated the presence of a factor which significantly enhances the attachment of tubercle bacilli to AMs 3-fold relative to a normal control population. This factor is surfactant protein A (SP-A). SP-A levels are increased in the lungs of HIV-infected individuals. SP-A levels and attachment of M. tuberculosis to AMs inversely correlate with peripheral blood CD4 lymphocyte counts. Elevated concentrations of SP-A during the progression of HIV infection may represent an important nonimmune risk factor for acquiring tuberculosis, even before significant depletion of CD4 lymphocytes in the peripheral blood occurs.

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Visceral Leishmaniasis (VL) is endemic in Brazil and the northeast region had the highest incidence of the disease , despite, in the last 30 years, it has spread to all geographic regions of the country. Leishmania infantum is the m ain etiological agent of VL in Latin America, Europe and North Africa. However, not all infected individuals develop the disease; in fact, the majority present spontaneous re solution of infection without symptoms. The evaluation of the immunological profil e has been mostly conducted stimulating, with Leishmania spp. antigen, peripheral blood mononuclear cells isolated from subjects with VL. These studies showed that VL patients had an inhibition of both, lymphocyte proliferation and proinflammatory response to Leishmania spp. antigen. Our study aimed to evaluate the immune response in active LV, cured post treatment and asymptomatic infection. To reach this aim, we analyzed immunophenotypic features related to activation, Treg and memory lymphocytes, by flow cytometry, as well as, evaluation of cytokine production, in ex vivo or in whole blood culture. In active VL volunteers, a longitu dinal study was conducted with reassessment at 4 and 14 months after clinical cure. The control group included individuals th at live d in endemic region and were either Positive Control, consisting of individuals with positive anti - L eishmania spp. serology and/or positive PCR for Leishmania  spp. and Negative Control composed by individuals with negative anti - Leishmania antibodie s serology and negative PCR for Leishmania . During VL, CD4 lymphocytes showed greater activation and memory profile s and were the major source of cytokines in culture when compared to CD8 lymphocytes , and these were not Leishmania specific. There were act ivated lymphocytes during VL (CD4 + CD69 + :4.9%) when compared to control groups, Positive (CD4 + CD69 + :1.96%, p=0.0045) and Negative (CD4 + CD69 + :1.35%, p=0.006), on the other hand, this was non - specific activation. The lymphocyte activation profile remain ed el evated even 14 months post treatmen t. A fter clinical cure , the activation was Leishmania specific (CD4 + CD25 + absence of SLA: 8.4%, and presence of SLA: 10.7% p=0.0279). CD8 + CD25 + lymphocytes were able to produce Leishmania specific IFN - γ in both, Positive Controls (absence of SLA 5.2% and presence of SLA: 9.5%, p=0.0391) and Cured 4 month (absence of SLA: 3.9%; presence of SLA: 10.7% p=0.0098). Whole blood culture cells, of VL patients, were able to produce IFN - γ, by SLA stimulation (absence of SLA: 28.0 pg ∕mL, and presence: 44.3 pg∕mL p=0.0020) as well as recovered groups (absence of SLA 2.3 pg∕mL and presence of SLA 139.8 pg∕mL, p=0.0005). However, the high level of IL - 10 seem ed to inhibit pro - inflammatory activity of IFN - γ and TNF - α during symptomatic dis ease . Unlike other pro - inflammatory cytokines, active VL group d id not produce Leishmania specific IL - 2 (absence of SLA 2.4 pg∕mL and presence of SLA: 2.6 pg∕mL). Based on these data we conclude that the restoration of lymphocyte activation and decreased i n IL - 10 Leishmania specific production were related to a protective immune profile.

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La thérapie antirétrovirale prévient la transmission mère-enfant du VIH dans plus de 98% des cas lorsqu’administrée pendant la grossesse, le travail et au nouveau-né. L’accessibilité à la thérapie antirétrovirale dans près de 70% des 1,5 millions cas de grossesses VIH+ dans le monde mène à la naissance de plus d’un million d’enfants exposés non infectés chaque année. Le nombre d’enfants exposés non infectés est à la hausse ainsi que les préoccupations concernant leur santé. En effet, plusieurs groupes ont signalé une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants exposés non infectés. L’analyse des données rétrospectives de 705 enfants exposés non infectés de la cohorte mère-enfant du CMIS a révélé qu’à 2 mois d’âge, les enfants nés de mères ayant une charge virale supérieure à 1,000 copies d’ARN / ml avaient une fréquence de lymphocytes B significativement plus élevés par rapport aux enfants exposés non infectés nés de mères ayant une charge virale indétectable. L’objectif de cette étude est de caractériser ces anomalies. Les lymphocytes, provenant du sang de cordon ombilical et de sang veineux obtenu à 6 et 12 mois d’âge, ont été phénotypés par cytométrie en flux à l’aide des marqueurs CD3 / CD10 / CD14 / CD16 / CD19 / CD20 / CD21 / CD27 / IgM pour les lymphocytes B et CD4 / CD8 / CD3 / CCR7 / CD45RA pour les lymphocytes T. De plus, afin d’étudier les capacités fonctionnelles des lymphocytes B CD19+, la réponse antigène-spécifique au vaccin antitétanique a été mesurée par marquage avec des tétramères fluorescents de fragment C du toxoïde tétanique. Nos travaux ont mis en évidence des différences statistiquement significatives entre les enfants exposés non-infectés (ENI) nés de mères avec une charge virale détectable comparativement à ceux nés de mères avec une charge virale indétectable. À la naissance, les enfants ENI nés de mères avec une charge virale détectable avaient significativement moins de lymphocytes B totaux, plus de lymphocytes B mémoires classiques, activés, plasmablastes et lymphocytes T CD8+ mémoires centrales. À 6 mois, ils avaient significativement plus de lymphocytes B naïfs et significativement moins de lymphocytes T CD8+ effecteurs mémoires. À 12 mois d’âge, ils avaient significativement plus de lymphocytes B et T CD8+ totaux; significativement moins de lymphocytes T CD4+ totaux et leurs lymphocytes T affichaient un profil significativement plus activé (plus de cellules mémoires). L’analyse de la réponse antigène-spécifique a révélé une fréquence plus élevé de lymphocytes B mémoires IgM+ suggérant que les enfants nés de mères avec une virémie détectable ont plus de mal à établir une mémoire immunitaire efficace face au vaccin antitétanique. Nos données suggèrent qu’il y a exposition durant le premier trimestre de grossesse à la virémie maternelle et que cette exposition impacte le système immunitaire en développement du fœtus. Les mécanismes sous-jacents causant ces anomalies doivent encore être élucidés et l’épuisement du compartiment T à la naissance et à 6 mois reste à être investigué. Dans un pays industrialisé où l’accès aux soins est facilité, ces anomalies ont des conséquences modérées mais dans des pays à faible et moyen revenu, les conséquences peuvent être beaucoup plus tragiques voir fatales.

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La thérapie antirétrovirale prévient la transmission mère-enfant du VIH dans plus de 98% des cas lorsqu’administrée pendant la grossesse, le travail et au nouveau-né. L’accessibilité à la thérapie antirétrovirale dans près de 70% des 1,5 millions cas de grossesses VIH+ dans le monde mène à la naissance de plus d’un million d’enfants exposés non infectés chaque année. Le nombre d’enfants exposés non infectés est à la hausse ainsi que les préoccupations concernant leur santé. En effet, plusieurs groupes ont signalé une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants exposés non infectés. L’analyse des données rétrospectives de 705 enfants exposés non infectés de la cohorte mère-enfant du CMIS a révélé qu’à 2 mois d’âge, les enfants nés de mères ayant une charge virale supérieure à 1,000 copies d’ARN / ml avaient une fréquence de lymphocytes B significativement plus élevés par rapport aux enfants exposés non infectés nés de mères ayant une charge virale indétectable. L’objectif de cette étude est de caractériser ces anomalies. Les lymphocytes, provenant du sang de cordon ombilical et de sang veineux obtenu à 6 et 12 mois d’âge, ont été phénotypés par cytométrie en flux à l’aide des marqueurs CD3 / CD10 / CD14 / CD16 / CD19 / CD20 / CD21 / CD27 / IgM pour les lymphocytes B et CD4 / CD8 / CD3 / CCR7 / CD45RA pour les lymphocytes T. De plus, afin d’étudier les capacités fonctionnelles des lymphocytes B CD19+, la réponse antigène-spécifique au vaccin antitétanique a été mesurée par marquage avec des tétramères fluorescents de fragment C du toxoïde tétanique. Nos travaux ont mis en évidence des différences statistiquement significatives entre les enfants exposés non-infectés (ENI) nés de mères avec une charge virale détectable comparativement à ceux nés de mères avec une charge virale indétectable. À la naissance, les enfants ENI nés de mères avec une charge virale détectable avaient significativement moins de lymphocytes B totaux, plus de lymphocytes B mémoires classiques, activés, plasmablastes et lymphocytes T CD8+ mémoires centrales. À 6 mois, ils avaient significativement plus de lymphocytes B naïfs et significativement moins de lymphocytes T CD8+ effecteurs mémoires. À 12 mois d’âge, ils avaient significativement plus de lymphocytes B et T CD8+ totaux; significativement moins de lymphocytes T CD4+ totaux et leurs lymphocytes T affichaient un profil significativement plus activé (plus de cellules mémoires). L’analyse de la réponse antigène-spécifique a révélé une fréquence plus élevé de lymphocytes B mémoires IgM+ suggérant que les enfants nés de mères avec une virémie détectable ont plus de mal à établir une mémoire immunitaire efficace face au vaccin antitétanique. Nos données suggèrent qu’il y a exposition durant le premier trimestre de grossesse à la virémie maternelle et que cette exposition impacte le système immunitaire en développement du fœtus. Les mécanismes sous-jacents causant ces anomalies doivent encore être élucidés et l’épuisement du compartiment T à la naissance et à 6 mois reste à être investigué. Dans un pays industrialisé où l’accès aux soins est facilité, ces anomalies ont des conséquences modérées mais dans des pays à faible et moyen revenu, les conséquences peuvent être beaucoup plus tragiques voir fatales.

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Despite the Revised International Prognostic Index's (R-IPI) undoubted utility in diffuse large B-cell lymphoma (DLBCL), significant clinical heterogeneity within R-IPI categories persists. Emerging evidence indicates that circulating host immunity is a robust and R-IPI independent prognosticator, most likely reflecting the immune status of the intratumoral microenvironment. We hypothesized that direct quantification of immunity within lymphomatous tissue would better permit stratification within R-IPI categories. We analyzed 122 newly diagnosed consecutive DLBCL patients treated with rituximab, cyclophosphamide, doxorubicin, vincristine, and prednisone (R-CHOP) chemo-immunotherapy. Median follow-up was 4 years. As expected, the R-IPI was a significant predictor of outcome with 5-year overall survival (OS) 87% for very good, 87% for good, and 51% for poor-risk R-IPI scores (P < 0.001). Consistent with previous reports, systemic immunity also predicted outcome (86% OS for high lymphocyte to monocyte ratio [LMR], versus 63% with low LMR, P = 0.01). Multivariate analysis confirmed LMR as independently prognostic. Flow cytometry on fresh diagnostic lymphoma tissue, identified CD4+ T-cell infiltration as the most significant predictor of outcome with ≥23% infiltration dividing the cohort into high and low risk groups with regard to event-free survival (EFS, P = 0.007) and OS (P = 0.003). EFS and OS were independent of the R-IPI and LMR. Importantly, within very good/good R-IPI patients, CD4+ T-cells still distinguished patients with different 5 year OS (high 96% versus low 63%, P = 0.02). These results illustrate the importance of circulating and local intratumoral immunity in DLBCL treated with R-CHOP.

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The costimulatory receptors CD28 and cytotoxic T-lymphocyte antigen (CTLA)-4 and their ligands, CD80 and CD86, are expressed on T lymphocytes; however, their functional roles during T cell-T cell interactions are not well known. The consequences of blocking CTLA-4-CD80/CD86 interactions on purified mouse CD4(+) T cells were studied in the context of the strength of signal (SOS). CD4(+) T cells were activated with phorbol 12-myristate 13-acetate (PMA) and different concentrations of a Ca2+ ionophore, Ionomycin (I), or a sarcoplasmic Ca2+ ATPase inhibitor, Thapsigargin (TG). Increasing concentrations of I or TG increased the amount of interleukin (IL)-2, reflecting the conversion of a low to a high SOS. During activation with PMA and low amounts of I, intracellular concentrations of calcium ([Ca2+](i)) were greatly reduced upon CTLA-4-CD80/CD86 blockade. Further experiments demonstrated that CTLA-4-CD80/CD86 interactions reduced cell cycling upon activation with PMA and high amounts of I or TG (high SOS) but the opposite occurred with PMA and low amounts of I or TG (low SOS). These results were confirmed by surface T-cell receptor (TCR)-CD3 signalling using a low SOS, for example soluble anti-CD3, or a high SOS, for example plate-bound anti-CD3. Also, CTLA-4-CD80/CD86 interactions enhanced the generation of reactive oxygen species (ROS). Studies with catalase revealed that H2O2 was required for IL-2 production and cell cycle progression during activation with a low SOS. However, the high amounts of ROS produced during activation with a high SOS reduced cell cycle progression. Taken together, these results indicate that [Ca2+](i) and ROS play important roles in the modulation of T-cell responses by CTLA-4-CD80/CD86 interactions.

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10ème réunion commune de la Société de Néphrologie et de la Société Francophone de Dialyse (Marrakech, 26-29 novembre 2008)

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CD4+CD25highFOXP3+ regulatory T (Treg) cells have recently been found at elevated levels in the peripheral blood of tuberculosis patients, compared to Mycobacterium tuberculosis latently infected (LTBI) healthy individuals and non-infected controls. Here, we show that CD4+CD25highFOXP3+ T lymphocytes can be expanded in vitro from peripheral blood mononuclear cells (PBMC) of LTBI individuals, but not of uninfected controls by incubating them with BCG in the presence of TGF-beta. These expanded cells from the PBMC of LTBI subjects expressed CTLA-4, GITR and OX-40, but were CD127low/- and have therefore the phenotype of Treg cells. In addition, they inhibited in a dose-dependant manner the proliferation of freshly isolated mononuclear cells in response to polyclonal stimulation, indicating that they are functional Treg lymphocytes. In contrast, incubation of the PBMC with BCG alone preferentially induced activated CD4+ T cells, expressing CD25 and/or CD69 and secreting IFN-gamma. These results show that CD4+CD25highFOXP3+ Treg cells can be expanded or induced in the peripheral blood of LTBI individuals in conditions known to predispose to progression towards active tuberculosis and may therefore play an important role in the pathogenesis of the disease.

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The RP protein (RPP) array approach immobilizes minute amounts of cell lysates or tissue protein extracts as distinct microspots on NC-coated slide. Subsequent detection with specific antibodies allows multiplexed quantification of proteins and their modifications at a scale that is beyond what traditional techniques can achieve. Cellular functions are the result of the coordinated action of signaling proteins assembled in macromolecular complexes. These signaling complexes are highly dynamic structures that change their composition with time and space to adapt to cell environment. Their comprehensive analysis requires until now relatively large amounts of cells (>5 x 10(7)) due to their low abundance and breakdown during isolation procedure. In this study, we combined small scale affinity capture of the T-cell receptor (TCR) and RPP arrays to follow TCR signaling complex assembly in human ex vivo isolated CD4 T-cells. Using this strategy, we report specific recruitment of signaling components to the TCR complex upon T-cell activation in as few as 0.5 million of cells. Second- to fourth-order TCR interacting proteins were accurately quantified, making this strategy specially well-suited to the analysis of membrane-associated signaling complexes in limited amounts of cells or tissues, e.g., ex vivo isolated cells or clinical specimens.

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Le diabète auto-immun résulte de la destruction des cellules bêta pancréatiques sécrétrices d’insuline par les lymphocytes T du système immunitaire. Il s’ensuit une déficience hormonale qui peut être comblée par des injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, toutefois il demeure à ce jour impossible de guérir les patients atteints de la maladie. De façon générale, un système immunitaire sain reconnaît une multitude d’antigènes différents et assure ainsi notre défense à l’égard de différents pathogènes ou encore de cellules tumorales. Il arrive cependant que, pour des raisons génétiques et/ou environnementales, les lymphocytes T puissent s’activer de façon aberrante suite à la reconnaissance d’antigènes provenant du soi. C’est ce bris de tolérance qui mène au développement de pathologies auto-immunes telles que le diabète auto-immun. Afin de limiter l’auto-immunité, des mécanismes de sélection stricts permettent d’éliminer la majorité des lymphocytes T présentant une forte affinité envers des antigènes du soi lors de leur développement dans le thymus. Certains de ces lymphocytes réussissent toutefois à échapper à l’apoptose et migrent en périphérie afin d’y circuler en quête d’un antigène spécifiquement reconnu. Il est alors primordial que des mécanismes périphériques assurent le maintien de la tolérance immunitaire en faisant obstacle à l’activation et à la prolifération des lymphocytes T auto-réactifs. L’une des avenues afin d’inhiber le développement de réponses immunitaires aberrantes est la génération de lymphocytes T régulateurs. Ces cellules, d’origine thymique ou périphérique, peuvent arborer différents phénotypes et agissent via de multiples mécanismes afin d’inactiver et/ou éliminer les cellules impliquées dans l’apparition de pathologies auto-immunes. L’utilisation de modèles murins transgéniques a permis la mise en évidence d’une population peu caractérisée de lymphocytes T au potentiel régulateur. En effet, la proportion de ces cellules T n’exprimant pas les corécepteurs CD4 et CD8 (double négatives, DN) a été inversement corrélée à la prédisposition à l’auto-immunité chez ces ii souris. L’objectif principal de cette thèse est de démontrer la fonction immuno-régulatrice des lymphocytes T DN, tout en investiguant les facteurs génétiques responsables du maintien de cette population cellulaire. Nous avons observé que les lymphocytes T DN exercent une activité cytotoxique à l’égard des lymphocytes B de façon spécifique à l’antigène, via la libération de granules cytolytiques contenant du granzyme B et de la perforine. Par ailleurs, nous avons établi qu’un unique transfert adoptif de ces cellules est suffisant afin d’inhiber le développement du diabète auto-immun chez des hôtes transgéniques prédisposés à la maladie. Le recours à des souris déficientes pour l’expression du gène CD47 a permis de constater que la voie de signalisation CD47-Sirp est essentielle dans le maintien de la proportion des lymphocytes T DN. De plus, le locus murin de prédisposition au diabète auto-immun Idd13, qui contient le gène Sirp, a été identifié pour son rôle dans la régulation de la proportion de ces cellules. Finalement, une analyse génétique a révélé que d’autres intervalles génétiques sont impliqués dans le contrôle de la population des lymphocytes T DN. Parmi ceux-ci, un locus situé en région proximale du chromosome 12 a été validé grâce à la création de souris congéniques. Grâce aux résultats présentés dans cette thèse, notre compréhension de la biologie ainsi que de la régulation des lymphocytes T DN est approfondie. Ces connaissances constituent un pas important vers la création de thérapies cellulaires novatrices permettant de prévenir et de guérir diverses pathologies auto-immunes.

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Dans les cas de lymphopénie, les lymphocytes T résiduels prolifèrent exagérément dans un phénomène appelé «expansion homéostatique périphérique» (HPE), qui est efficace pour la régénération des T CD8+, mais inefficace pour les T CD4+. L’interleukine-7 (IL7) est une cytokine homéostatique utilisée afin d’augmenter les comptes lymphocytaires T des patients lymphopéniques. Toutefois, la raison de l’expansion préférentielle des lymphocytes T CD8+ par l’IL7 demeure toujours inconnue. Nous montrons que cette expansion est due au fait que l’IL7 induit une prolifération efficace des T CD8+ périphériques (CD8+PERI) ainsi que des émigrants thymiques CD8+ (CD8+RTEs). Par contre, l’effet prolifératif de l’IL7 est restreint presqu’uniquement aux CD4+RTEs même si les CD4+PERI survivent mieux que les CD4+RTEs. De plus faibles doses d’IL7 sont nécessaires aux CD4+RTEs afin de phosphoryler STAT5 ou de proliférer comparativement aux CD4+PERI et nous démontrons que les contacts TCR/CMHII sont nécessaires à la prolifération induite par l’IL7 des CD4+RTEs en périphérie. De fait, augmenter au Flt3 ligand le nombre de cellules dendritiques périphériques d’une souris donneuse, avant de transférer ses TPERI dans des souris receveuses traitées à l’IL7 induit une prolifération significative des CD4+PERI. Nos résultats indiquent donc que l’abondance des contacts TCR/CMHII reçus dans le thymus semble contrôler la sensibilité à l’IL7 des CD4+RTEs. Finalement, l’observation que les CD8+PERI et CD8+RTEs prolifèrent pareillement pendant la thérapie à l’IL7, alors que la prolifération des T CD4+ est largement restreinte aux RTEs expliquerait pourquoi, dans les cas de lymphopénie, la régénération des T CD4+ est aussi dépendante de la thymopoïèse.

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Une petite population de lymphocytes T exprimant les deux corécepteurs CD4 et CD8 et appelée double positive (DP), a été détectée dans le sang périphérique de donneurs sains et de patients atteints de diverses pathologies dont la sclérose en plaques (SEP). Nous avons émis l’hypothèse qu’il s’agissait de lymphocytes T hautement activés pouvant contribuer à l’inflammation chronique présente dans la SEP. Nous avons comparé les cellules T DP obtenues du sang de donneurs sains et de patients atteints de la SEP et non traités. La fréquence des cellules DP était similaire chez les patients et les donneurs sains. La proportion de lymphocytes T DP qui exprimaient les chaines du récepteur de l’interleukine-15 (IL-15) était plus élevée que pour les autres populations lymphocytaires. Des mesures d’induction de la phosphorylation du STAT5 (signal transducer and activator of transcription) ont démontré que les cellules DP ont répondu à des doses plus faibles et pour de plus longues périodes à l’IL-15 comparativement aux autres lymphocytes T. Le pourcentage de lymphocytes T DP ayant la capacité de produire l’interféron-gamma et des enzymes lytiques était élevé chez les témoins sains mais ces niveaux étaient significativement réduits chez les patients atteints de la SEP. La caractérisation phénotypique de cellules DP a suggéré que ces cellules ont des propriétés similaires aux lymphocytes T activés. Bien qu’il ne s’agisse que d’une caractérisation partielle, il semble que les lymphocytes T DP perdent une partie de leurs propriétés chez les patients atteints de la SEP.

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Considering that counting the percentage of CD4 T lymphocytes can add prognostic information regarding patients infected with HIV, the aim of this study was to evaluate the percentage values of CD4+ T lymphocytes from 81 patients determined by flow cytometry and estimated by flow cytometry in conjunction with a hematology counter. Means were compared through the Student's t-test. Pearson's correlation was determined, and the agreement between results was tested by Bland-Altman. The level of significance was P < 0.05. It was found a significantly higher mean difference between the relative values of CD4+ T lymphocytes to the hematologic counter (P < 0.05), for all strata studied. Positive and significant correlations (P < 0.01) were found between the strata CD4 < 200 cells/mL (r = 0.93), between 200 and 500 cells/mL (r = 0.65), and >500 cells/mL (r = 0.81). The limits of agreement were 1.0 +/- 3.8% for the stratum of CD4 < 200 cells/mL, approximately 2.2 +/- 13.5% for the stratum of CD4 between 200 and 500 cells/mL, and approximately 6.2 +/- 20.4% for the stratum > 500 cells/mL. The differences in the percentages of CD4+ T lymphocytes obtained by different methodologies could lead to conflict when used in clinical decisions related to the treatment and care of people infected with HIV.