977 resultados para CROHNS-DISEASE
Resumo:
Des études de liaison et d’association génétiques ont permis d’identifier certains des facteurs de risque génétiques aux maladies inflammatoires de l’intestin (MII) dans la région chromosomique 3p21. Dans cette région, le polymorphisme nucléotidique simple (SNP) codant non-synonyme du gène MST1, rs3197999, encodant pour la mutation R689C, a été associé et répliqué à la fois à la colite ulcéreuse (CU) et à la maladie de Crohn (MC). Un autre SNP, corrélé à des SNP codants non-synonymes du gène MST1R, a également été associé à la MC. Afin de déterminer si d’autres variantes des gènes MST1 et MST1R sont associés à la CU, nous avons testé pour association des SNP de ces gènes. Seul un proxy de R689C a montré un signal d’association significatif aux MII, ce qui suggère que R689C est la variante causale aux MII dans le gène MST1. En cherchant à déterminer si la région 3p21 contenait plusieurs signaux d’association mutuellement indépendants, trois SNP ont été identifiés comme possible facteurs de risque indépendants, et ont été génotypés dans des cas de CU et de MC et des témoins, puis nos résultats d’association ont été combinés à ceux provenant de trois autres cohortes indépendantes. Les trois SNP, R689C (MST1), rs6802890 et rs7629936 (CDHR4), sont associés aux MII, mais une étude d’association conditionnelle suggère qu’il existe en fait deux signaux d’association mutuellement indépendants dans la région 3p21. Le signal principal provient de R689C, une mutation de la protéine MSP. Cette protéine a un rôle dans l’inflammation chez les macrophages murins, et la migration, la cicatrisation et la survie chez les cellules épithéliales. Dans cette étude, le rôle de la MSP a été investigué dans des modèles de macrophages humains et de cellules épithéliales de côlon, et seule la phosphorylation d’AKT, un acteur dans la voie de signalisation de la survie cellulaire, a été modulée par la MSP dans nos modèles. Ce projet a donc permis d’apporter des connaissances sur les facteurs de risques génétiques aux MII dans la région 3p21, en identifiant 2 signaux d’association indépendants, et en nous informant sur le rôle de MST1, duquel provient le signal d’association principal, chez les cellules humaines.
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La maladie de Crohn (MC) et la colite ulcéreuse (CU) sont des maladies inflammatoires chroniques du tube digestif qu’on regroupe sous le terme maladies inflammatoires de l’intestin (MII). Les mécanismes moléculaires menant au développement des MII ne sont pas entièrement connus, mais des études génétiques et fonctionnelles ont permis de mettre en évidence des interactions entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux - notamment la flore intestinale – qui contribuent au développement d’une dérégulation de la réponse immunitaire menant à l’inflammation de la muqueuse intestinale. Des études d’association pangénomiques et ciblées ont permis d’identifier plusieurs gènes de susceptibilité aux MII mais les estimations de la contribution de ces gènes à l’héritabilité suggèrent que plusieurs gènes restent à découvrir. Certains d’entre eux peuvent se trouver dans les régions identifiées par des études de liaison génétique. L’objectif de mon projet de doctorat était d’identifier un ou des facteurs de risque génétique dans la région chromosomale 19p (identifiée comme région de liaison IBD6) et de le/les caractériser au niveau fonctionnel. Nous avons d’abord entrepris une cartographie d’association de la région 19p. À la suite du génotypage successif de deux cohortes indépendantes, nous avons identifié un SNP intronique et quatre SNP codants dont un non-synonyme, rs8108738, tous localisés dans le gène microtubule associated serine threonine kinase gene-3 (MAST3) et associés aux MII. Peu d’information fonctionnelle sur MAST3 était disponible. Par contre MAST2, une protéine encodée par un gène de la même famille, régule l’activité du facteur de transcription inflammatoire NF-kappaB. Nous avons confirmé l’implication de MAST3 dans l’activité de NF-kappaB via un knockdown de MAST3 et des essais gène-rapporteur. Pour poursuivre la caractérisation fonctionnelle de MAST3, nous avons choisi une approche non ciblée pour étudier les effets de la variation des niveaux d’expression de MAST3 sur la cellule. C’est-à-dire que nous avons créé un 1er modèle cellulaire de surexpression du gène MAST3 dans les cellules HEK293 et analysé l’expression pangénomique endogène. La validation de l’expression génique dans un 2e modèle cellulaire de knockdown et de type cellulaire différent (THP1), nous a permis d’identifier et de contrer les effets non-spécifiques dus aux niveaux non-physiologiques. Notre étude d’expression a mené à l’identification d’un groupe de gènes dont l’expression est régulée par MAST3. Ces gènes sont majoritairement impliqués dans des fonctions immunitaires (cytokines pro-inflammatoires, régulateurs de NF-kappaB, migration cellulaire, etc.) et une forte proportion est régulée par NF-kappaB. Nous avons évalué l’importance du groupe de gènes régulés par MAST3 dans la présentation clinique des MII à travers des études d’expression dans des biopsies intestinales de patients atteints de CU. Nous avons constaté que l’expression de ces gènes est significativement supérieure dans les régions enflammées par rapport aux régions saines de la muqueuse intestinale des patients atteints de CU. Globalement, les résultats de nos études suggèrent que le facteur de risque aux MII MAST3 agit via la voie du facteur de transcription NF-kappaB pour influencer l’expression d’un groupe de gènes impliqués dans l’inflammation intestinale typique des MII. Chaque étude génétique sur les MII a le potentiel d’orienter les recherches fonctionnelles vers de nouvelles voies biologiques causales. Le dévoilement des mécanismes moléculaires sous-jacents à ces voies permet d’augmenter les connaissances sur le développement de ces maladies vers une compréhension plus complète de la pathogenèse qui permettra d’optimiser le diagnostic et le traitement de ces maladies.
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La maladie de Crohn (MC) et la colite ulcéreuse (CU) sont des maladies inflammatoires de l’intestin (MII) caractérisées par une inflammation chronique du tube digestif. Ces maladies à traits complexes sont le résultat d’un dérèglement du système immunitaire. Les études d’association pangénomique ont identifié au total 99 loci de susceptibilité aux MII. La région 1q32 du chromosome 1 a été identifiée comme locus de susceptibilité à la MC, la CU et la sclérose en plaque. La région autour du marqueur génétique (rs11584383) contient quatre gènes : Chromosome 1 open reading frame 106 (C1orf106), Kinesin family member 21B (KIF21B), Calcium channel, voltage-dependant, L type, alpha 1S subunit (CACNA1S) et Chromosome 1 open reading frame 81 (C1orf81). L’objectif de l’étude est de mettre ces quatres gènes dans un contexte biologique et de déterminer leur rôle potentiel dans les MII. Par réaction de polymérisation en chaîne quantitatif (qPCR), nous avons déterminé le profil d’expression de ces gènes dans des tissus murins et des lignées cellulaires humaines. KIF21B et C1orf106 sont exprimés dans les tissus gastrointestinal et immunitaire. Par la suite, nous avons testé l’implication de KIF21B et C1orf106 dans les voies biologiques connues pour leur rôle dans les MII comme l’activité NF-kB et le stress du réticulum endoplasmique (RE). Nos résultats montrent que la surexpression de KIF21B dans les cellules HEK293T diminue l’activité de NF-kB et la surexpression de C1orf106 augmente le stress du RE et l’activité de la voie Wnt. Globalement, ces résultats suggèrent que KIF21B et C1orf106, dans la région 1q32, sont des gènes candidats prometteurs puisqu’ils interviennent dans des voies biologiques connues des maladies inflammatoire de l’intestin.
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Introducción: La enfermedad celiaca (EC) es una enfermedad autoinmune (EA) intestinal desencadenada por la ingesta de gluten. Por la falta de información de la presencia de EC en Latinoamérica (LA), nosotros investigamos la prevalencia de la enfermedad en esta región utilizando una revisión sistemática de la literatura y un meta-análisis. Métodos y resultados: Este trabajo fue realizado en dos fases: La primera, fue un estudio de corte transversal de 300 individuos Colombianos. La segunda, fue una revisión sistemática y una meta-regresión siguiendo las guías PRSIMA. Nuestros resultados ponen de manifiesto una falta de anti-transglutaminasa tisular (tTG) e IgA anti-endomisio (EMA) en la población Colombiana. En la revisión sistemática, 72 artículos cumplían con los criterios de selección, la prevalencia estimada de EC en LA fue de 0,46% a 0,64%, mientras que la prevalencia en familiares de primer grado fue de 5,5 a 5,6%, y en los pacientes con diabetes mellitus tipo 1 fue de 4,6% a 8,7% Conclusión: Nuestro estudio muestra que la prevalencia de EC en pacientes sanos de LA es similar a la notificada en la población europea.
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A Paratuberculose, conhecida também como Doença de Johne, é uma afeção infecciosa que provoca uma enterite granulomatosa crónica causada pelo agente Mycobacterium avium subespécie paratuberculosis (Map). É uma doença de carácter contagioso, de distribuição mundial, atingindo os mamíferos, particularmente os pequenos e grandes ruminantes, equinos, suínos, búfalos, coelhos, etc. Tem um grande impacto económico, nomeadamente na redução da produção leiteira, na redução dos teores de proteína no leite, na susceptibilidade a outras doenças, no refugo de animais e no aumento dos custos na sanidade. Pensa-se que também terá impacto a nível de Saúde Pública uma vez que o Map pode estar associado á doença de Crohn em humanos em que o leite cru, leite em pó ou leite pasteurizado podem ser os veículos de transmissão, porém não existem estudos suficientes para sustentar este acontecimento. A técnica de diagnóstico “Gold Standard” é a cultura microbiológica de fezes, no entanto é um procedimento muito demorado podendo levar até 4 meses para se observarem as colónias bacterianas, uma vez que o seu crescimento é muito lento. Deste modo, existem outros testes, tais como o PCR e ELISA, com elevada especificidade para o agente que fornecem resultados mais rápidos e que permitem minimizar os falsos-positivos, apesar da sua reduzida sensibilidade (por volta dos 50%). Este estudo é baseado na observação das instalações da exploração e consequente comparação com parâmetros analisados e documentados em literatura. Para além disso, são utilizadas informações fornecidas pelo Software da exploração com o intuito de estudar a incidência da Paratuberculose, ao longo dos anos, de modo a comprovar se as medidas de maneio e de higiene adotadas pela exploração afetada contribuem ou não de alguma maneira para o controlo/erradicaçãoda doença de Johne.
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Background 29 autoimmune diseases, including Rheumatoid Arthritis, gout, Crohn’s Disease, and Systematic Lupus Erythematosus affect 7.6-9.4% of the population. While effective therapy is available, many patients do not follow treatment or use medications as directed. Digital health and Web 2.0 interventions have demonstrated much promise in increasing medication and treatment adherence, but to date many Internet tools have proven disappointing. In fact, most digital interventions continue to suffer from high attrition in patient populations, are burdensome for healthcare professionals, and have relatively short life spans. Objective Digital health tools have traditionally centered on the transformation of existing interventions (such as diaries, trackers, stage-based or cognitive behavioral therapy programs, coupons, or symptom checklists) to electronic format. Advanced digital interventions have also incorporated attributes of Web 2.0 such as social networking, text messaging, and the use of video. Despite these efforts, there has not been little measurable impact in non-adherence for illnesses that require medical interventions, and research must look to other strategies or development methodologies. As a first step in investigating the feasibility of developing such a tool, the objective of the current study is to systematically rate factors of non-adherence that have been reported in past research studies. Methods Grounded Theory, recognized as a rigorous method that facilitates the emergence of new themes through systematic analysis, data collection and coding, was used to analyze quantitative, qualitative and mixed method studies addressing the following autoimmune diseases: Rheumatoid Arthritis, gout, Crohn’s Disease, Systematic Lupus Erythematosus, and inflammatory bowel disease. Studies were only included if they contained primary data addressing the relationship with non-adherence. Results Out of the 27 studies, four non-modifiable and 11 modifiable risk factors were discovered. Over one third of articles identified the following risk factors as common contributors to medication non-adherence (percent of studies reporting): patients not understanding treatment (44%), side effects (41%), age (37%), dose regimen (33%), and perceived medication ineffectiveness (33%). An unanticipated finding that emerged was the need for risk stratification tools (81%) with patient-centric approaches (67%). Conclusions This study systematically identifies and categorizes medication non-adherence risk factors in select autoimmune diseases. Findings indicate that patients understanding of their disease and the role of medication are paramount. An unexpected finding was that the majority of research articles called for the creation of tailored, patient-centric interventions that dispel personal misconceptions about disease, pharmacotherapy, and how the body responds to treatment. To our knowledge, these interventions do not yet exist in digital format. Rather than adopting a systems level approach, digital health programs should focus on cohorts with heterogeneous needs, and develop tailored interventions based on individual non-adherence patterns.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Pós-graduação em Fisiopatologia em Clínica Médica - FMB
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Pós-graduação em Matematica Aplicada e Computacional - FCT
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Pós-graduação em Biociências e Biotecnologia Aplicadas à Farmácia - FCFAR
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Crohn’s disease is a chronic infl ammatory bowel disease with segmental transmural infl ammation, which complicate with formation of fi stulas and abscesses. The hidradenitis suppurativa (HS) is characterized by recurrent abscesses, with a predilection for areas rich in apocrine glands such as the axillary, inguinal and perineal. The differential diagnosis between these diseases is diffi cult and may compromise treatment. Report case: C.R.M.A., 40 year-old, female, white, ileal and colonic Crohn’s disease complicated with perianal and rectovaginal fi stula for 12 years, treated with biological therapy since May 2010. In Sep/2010 presented with an abscess in the buttock D with purulent discharge refractory to the use of ciprofl oxacin and metronidazole. USG: collection of 30 cm3 in buttock D. The diagnosis was HS and the patient underwent extensive surgical removal of the affected areas (10 x 2 cm) with healing by secondary intention. Skin graft performed unsuccessfully in Dec/2010. The patient returned in jan/2011 with a new fi stula at the site of resection, consistent with Crohn’s disease. In fev/2011 underwent drainage of abscesses and placement of setons in perianal fi stulas. Currently in therapy with good biological evolution of fi stulas. The prevalence of HS varies from 0.3 to 4% of the population in general. The axilla is the region most affected and perianal lesions are associated with greater weakness. There are published reports of association between HS and Crohn’s disease sporadically and further studies are needed to assess a common pathogenesis. The differential diagnosis should be performed in all cases planning immediate treatment, avoiding complications and worsening of the patient’s quality of life.
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Pós-graduação em Fisiopatologia em Clínica Médica - FMB
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We performed a comparative study and evaluated cellular infiltrates and anti-inflammatory cytokine production at different time-points after syngeneic or allogeneic skin transplantation. We observed an early IL-10 production in syngeneic grafts compared with allografts. This observation prompted us to investigate the role of IL-10 in isograft acceptance. For this, we used IL-10 KO and WT mice to perform syngeneic transplantation, where IL-10 was absent in the graft or in the recipient. The majority of syngeneic grafts derived from IL-10 KO donors did not engraft or was only partially accepted, whereas IL-10 KO mice transplanted with skin from WT donors accepted the graft. We evaluated IL-10 producers in the transplanted skin and observed that epithelial cells were the major source. Taken together, our data show that production of IL-10 by donor cells, but not by the recipient, is determinant for graft acceptance and strongly suggest that production of this cytokine by keratinocytes immediately upon transplantation is necessary for isograft survival. J. Leukoc. Biol. 92: 259-264; 2012.