Schizophrénie et dépression : Recours aux services avant et après une hospitalisation pour tentative de suicide

Contexte : Une tentative de suicide antérieure et les troubles mentaux constituent d’importants facteurs de risque de suicide. Les services de santé ont un rôle important à jouer en matière de prévention. Objectif : Analyser les patrons de recours aux services à des fins de santé mentale avant et après une hospitalisation pour tentative de suicide chez les résidents montréalais qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression. Méthode : Les données proviennent de la banque médico administrative jumelée de l’Agence de Montréal. Les caractéristiques des patients et les taux de contacts avec les services trois mois avant et après l’hospitalisation index furent comparées. L’échantillon représentatif compte 525 Montréalais hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide (avr. 2003-déc. 2004) qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression. Résultats : Le recours aux services a augmenté de manière significative suivant l’hospitalisation index. Les patients déjà en contact avec les services et les hommes avec comorbidité en termes d’abus de substances semblent en contact avec les services au cours des trois mois suivant leur hospitalisation contrairement aux femmes avec comorbidité. Le profil « urgence » de recours aux services semble prédire une absence de recours aux services. Conclusions : Les services de santé répondent aux tentatives de suicide, particulièrement chez les hommes avec troubles d’abus de substances. Cependant, des interventions sont requises en vue d’améliorer la coordination des services, principalement pour les personnes qui se présentent l’urgence, les femmes avec troubles d’abus de substances et les patients en marge du système avant leur hospitalisation.

Le sens donné au suicide, à la mort et à "l'après-mort" par des francophones du Nouveau-Brunswick ayant fait une tentative de suicide

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Le sens donné au suicide, à la mort et à "l'après-mort" par des francophones du Nouveau-Brunswick ayant fait une tentative de suicide

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Substance use and suicidal conducts : a study of adolescents hospitalized for suicide attempt and ideation

RESUME Objectifs: Etudier la prévalence des troubles liés à l'utilisation de substances psychoatives parmi des adolescents suicidaires; évaluer l'influence de la prise de substances psychoactives sur le geste suicidaire; analyser l'association entre les troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives et le risque de récidive de la conduite suicidaire. Méthode: 186 adolescents, âgés de 16 à 21 ans, hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, ont été inclus. Parmi eux, 148 ont été revus pour évaluation à 6 et/ou 18 mois. Des diagnostics psychiatriques, basés sur les critères du DSM-IV, ont été posés à l'aide d'un questionnaire, le MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview). Résultats: A l'inclusion, 39.2% des sujets avaient un trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Parmi eux, une proportion significativement plus élevée était sous l'influence d'alcool ou drogue au moment de la tentative de suicide (44.3% versus 25.4%). Des 148 adolescents suivis et revus à 6 ou 18 mois, 2 sont décédés par suicide et il y a eu 30 récidives de tentative de suicide durant l'étude. Une association significative a été trouvée entre les récidives de suicide et un diagnostic d'abus/dépendance à l'alcool à l'inclusion (OR=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). Des antécédents de plusieurs tentatives de suicide (OR=3.2; CI 1.1-10.0) et un âge supérieur à 19 ans (OR=3.2; CI 1.1-9.2) à l'inclusion étaient associés à la probabilité de mort par suicide ou de récidive de tentative de suicide. Conclusion: Parmi les adolescents hospitalisés pour tentative de suicide ou idées suicidaires envahissantes, le risque de décès ou de récidive est important. Ce risque est associé, entre autres, à des antécédents suicidaires et au diagnostic de trouble lié à l'utilisation de substances psychoactives. Le risque suicidaire ainsi que la consommation de substances psychoactives devrait être évalué chez les adolescents. De plus, les sujets jugés à risque devraient être suivis systématiquement après une hospitalisation pour conduite suicidaire. ABSTRACT Aim: To study the prevalence of psychoactive substance use disorder (PSUD) among suicidal adolescents, psychoactive substance intoxication at the moment of the attempt and the association between PSUD at baseline and either occurrence of suicide or repetition of suicide attempt(s). Methods: 186 adolescents aged 16 to 21 hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation were included (TO); 148 of them were traced again for evaluations after 6 months and/or 18 months. DSM-IV diagnoses were assessed each time using the Mini International Neuropsychiatric Interview. Results: At TO, 39.2% of the subjects were found to have a PSUD. Among them, a significantly higher proportion was intoxicated at the time of the attempt than those without PSUD (44-.3% vs. 25.4%). Among the 148 adolescents who could be traced at either Ti or T2, two died from suicide and 30 repeated suicide attempt once or more time. A marginally significant association was found between death by suicide/repetition of suicide attempt and alcohol abuse/dependence at baseline (0R=3.3; CI 0.7-15.0; 0R=2.6, CI 0.7-9.3). More than one suicide attempt before admission to hospital at TO (OR=3.2; CI 1.1-10.0) and age over 19 at TO (0R=3.2; CI 1.1-9.2) were independently associated with the likelihood of death by suicide or repetition of suicide attempt. Conclusion: Among adolescents hospitalised for suicide attempt or overwhelming suicidal ideation, the risk of death or repetition of attempt is high and is associated with previous suicide attempts - especially among older adolescents - and also marginally associated with PSUD; these adolescents should be carefully evaluated for such risks and followed up once discharged from the hospital.

The relationship between abortion and suicide : a systematic review = La relation entre l’avortement et le suicide : une recension systématique

Essai doctoral présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de Doctorat en psychologie clinique (D.Psy.)

The relationship between parental practices and suicidal behaviors in Québec adolescents

Sommaire Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés.

Exploration qualitative de l’expérience de tristesse pour des patients souffrant d’un trouble de personnalité limite

La représentation que se font les patients souffrant d’un trouble de personnalité limite (TPL) de leur expérience de tristesse est un domaine de recherche important tant pour la conceptualisation du trouble que pour son traitement. Ces patients sont connus pour vivre une grande détresse qui se manifeste à travers divers symptômes (Bland, Williams, Scharer, & Manning, 2004). Un nombre élevé de patients présentant un TPL se suicident (Paris, 2002), font au moins une tentative de suicide au cours de leur vie (Oldham, 2006) et s’automutilent (p.ex., Brown, Williams, & Collins, 2007). La recherche sur la souffrance du TPL s’entend sur un paradoxe : ces patients souffrent beaucoup, mais ils vivent peu de tristesse. Leur souffrance prend une forme distincte en qualité, celle-ci demandant à être davantage étudiée empiriquement et théoriquement. L’objectif de cette thèse est d’explorer la représentation de la tristesse de participants souffrant d’un TPL. Alors qu’à notre connaissance aucune étude n’a encore poursuivi cet objectif spécifique, différentes pistes de réflexion ont été soulevées dans la documentation scientifique pour expliquer la nature de la souffrance du TPL en ce qui a trait au tempérament, au fonctionnement mental, à la dépression, à l’organisation de la personnalité et aux événements traumatiques. La première étude de cette thèse vise à réfléchir théoriquement et cliniquement à la tristesse, afin d’en raffiner la définition, entre autres par opposition à la détresse. Elle propose une distinction tant au plan métapsychologique que phénoménologique de ces deux expériences, en se basant sur des théories évolutionnistes des émotions et sur différentes conceptions psychanalytiques du fonctionnement mental et des relations objectales. Une vignette clinique illustre cette réflexion. La seconde étude vise à explorer, par une démarche qualitative, les principaux thèmes abordés par des participants souffrant d’un TPL lorsqu’ils racontent des épisodes de tristesse. Sept participants avec un diagnostic de TPL évalué à l’aide du SCID-II (First, Gibbon, Spitzer, & Williams, 1997) ont participé à une entrevue semi-dirigée visant le rappel de deux épisodes relationnels de tristesse. Suivant la méthode d’analyse phénoménologique interprétative (Smith, 1996), une analyse thématique de quatorze épisodes de tristesse a été effectuée conjointement par deux candidates au doctorat pour décrire la représentation de la tristesse de ces participants. Cinq thèmes ont été identifiés : 1) agression, 2) relation brisée par l’autre, 3) affectivité négative indifférenciée, 4) soi défectueux et 5) débordement. Les résultats suggèrent que la représentation de la tristesse du TPL n’est pas associée à la perte, mais plutôt à l’impression d’avoir été endommagé par une attaque infligée par quelqu’un d’autre. Il s’agit d’une expérience peu mentalisée que l’individu semble tenter de réguler dans la sphère interpersonnelle. Cette expérience ne représenterait pas de la tristesse à proprement parler. Les conclusions ont permis d’élaborer une nouvelle hypothèse de recherche : l’expérience de tristesse des patients souffrant d’un TPL ne correspond pas à la tristesse proprement dite, mais à une forme de détresse interpersonnelle impliquant à la fois des déficits du fonctionnement mental et une organisation particulière de la personnalité. Les implications cliniques et théoriques sont discutées.

Suicidal ideation, suicide attempts, and HIV infection

A cross-sectional study was performed to investigate the prevalence and predictors of suicidal ideation and past suicide attempt in an Australian sample of human imumunodeficiency virus (HIV)-positive and HIV-negative homosexual and bisexual men. Sixty-five HIV-negative and 164 HIV-positive men participated. A suicidal ideation score was derived from using five items selected from the Beck Depression Inventory and the General Health Questionnaire (28-item version). Lifetime and current prevalence rates of psychiatric disorder were evaluated with the Diagnostic Interview Schedule Version-III-R. The HIV-positive (Centers for Disease Control and Prevention [CDC] Stage IV) men (n=85) had significantly higher total suicidal ideation scores than the asymptomatic HIV-positive men (CDC Stage II/III) (n=79) and the HIV-negative men. High rates of past suicide attempt were detected in the HIV-negative (29%) and HIV-positive men (21%). Factors associated with suicidal ideation included being HIV-positive, the presence of current psychiatric disorder, higher neuroticism scores, external locus of control, and current unemployment. In the HIV-positive group analyzed separately, higher suicidal ideation was discriminated by the adjustment to HIV diagnosis (greater hopelessness and lower fighting spirit), disease factors (greater number of current acquired immunodeficiency syndrome [AIDS]-related conditions), and background variables (neuroticism). Significant predictors of a past attempted suicide were a positive lifetime history of psychiatric disorder (particularly depression diagnoses), a lifetime history of injection drug use, and a family history of suicide attempts. The findings indicate increased levels of suicidal ideation in symptomatic HIV-positive men and highlight the role that multiple psychosocial factors associated with suicidal ideation and attempted suicide play in this population.

Suicide and community psychiatric care

A preliminary survey of 34 suicides among patients attending community services for the chronically mentally ill revealed a rate of 520 per 100,000 admitted. In contrast to earlier hospital surveys, no risk variables were identified for patients dying by suicide. Thirty-four percent of suicides occurred within one week of the last treatment and 59% within 3 months of service entry. It appears that early and intensive follow-up may be necessary to prevent suicide among patients receiving community psychiatric care.

Suicide plays

Suicide is a uniquely human behaviour and has always elicited strong - usually negative - opinions. Thus I would like to state from the very outset that this morbid collection of writing (all separately published elsewhere previously) should not be seen as an attempt to glamorise the act of felo-de-se. Nevertheless, one needs to recognise the inherent theatricality of suicide: too often it is a petulant, peevish performance intended to convey a bitter message to the audience of those left behind. Unfortunately, it is also a performance that many similarly unhappy souls try to emulate, and this phenomenon, known as “The Werther Effect”, is the subject of the first paper, which serves as a most appropriate introduction to the four plays that follow it. The first play, entitled “Hamlet + Ophelia = ?”, is deliberately provocative, and may easily be misunderstood as a call to commit self-murder. It is hoped, however, that the protagonists of this angry little piece are seen to be impetuous and childish, rather than noble or deep. The second play, “Games for Married Couples”, is less about seppuku than it is about the despair of child-less marriage. It is not much happier than the first, but may nevertheless raise a smile or two. “His ... or Her ... Suicide”, on the other hand, is utterly frivolous. I am sure no reader will take it seriously. Finally, and circuitously, is the stage adaptation (and translation) of Goethe’s classic 1774 novella "Die Leiden des jungen Werthers". This piece was produced as part of my 2005 Master of Creative Arts at the University of Melbourne in Australia. Many thanks must go to my supervisor, Associate Professor Angela O’Brien, for prodding and poking me until the thesis was of an acceptable standard.

Preliminary spatiotemporal analysis of the association between socio-environmental factors and suicide

Background: The seasonality of suicide has long been recognised. However, little is known about the relative importance of socio-environmental factors in the occurrence of suicide in different geographical areas. This study examined the association of climate, socioeconomic and demographic factors with suicide in Queensland, Australia, using a spatiotemporal approach. Methods: Seasonal data on suicide, demographic variables and socioeconomic indexes for areas in each Local Government Area (LGA) between 1999 and 2003 were acquired from the Australian Bureau of Statistics. Climate data were supplied by the Australian Bureau of Meteorology. A multivariable generalized estimating equation model was used to examine the impact of socio-environmental factors on suicide. Results: The preliminary data analyses show that far north Queensland had the highest suicide incidence (e.g., Cook and Mornington Shires), while the south-western areas had the lowest incidence (e.g., Barcoo and Bauhinia Shires) in all the seasons. Maximum temperature, unemployment rate, the proportion of Indigenous population and the proportion of population with low individual income were statistically significantly and positively associated with suicide. There were weaker but not significant associations for other variables. Conclusions: Maximum temperature, the proportion of Indigenous population and unemployment rate appeared to be major determinants of suicide at a LGA level in Queensland.

Data Report No. 1 : Self-harm Including Suicide

This report focuses on our examination of extant data which have been sourced with respect to self-harm and suicide in Australia. Moreover, specific areas of concern regarding elevated rates of suicide for rural males and data anomalies which emerged during our examination of these data are discussed. Additional commentary resulting from exploration, examination and analyses of secondary data is published online in complementary reports in this series.

Socio-environmental factors and suicide in Queensland, Australia

Suicide has drawn much attention from both the scientific community and the public. Examining the impact of socio-environmental factors on suicide is essential in developing suicide prevention strategies and interventions, because it will provide health authorities with important information for their decision-making. However, previous studies did not examine the impact of socio-environmental factors on suicide using a spatial analysis approach. The purpose of this study was to identify the patterns of suicide and to examine how socio-environmental factors impact on suicide over time and space at the Local Governmental Area (LGA) level in Queensland. The suicide data between 1999 and 2003 were collected from the Australian Bureau of Statistics (ABS). Socio-environmental variables at the LGA level included climate (rainfall, maximum and minimum temperature), Socioeconomic Indexes for Areas (SEIFA) and demographic variables (proportion of Indigenous population, unemployment rate, proportion of population with low income and low education level). Climate data were obtained from Australian Bureau of Meteorology. SEIFA and demographic variables were acquired from ABS. A series of statistical and geographical information system (GIS) approaches were applied in the analysis. This study included two stages. The first stage used average annual data to view the spatial pattern of suicide and to examine the association between socio-environmental factors and suicide over space. The second stage examined the spatiotemporal pattern of suicide and assessed the socio-environmental determinants of suicide, using more detailed seasonal data. In this research, 2,445 suicide cases were included, with 1,957 males (80.0%) and 488 females (20.0%). In the first stage, we examined the spatial pattern and the determinants of suicide using 5-year aggregated data. Spearman correlations were used to assess associations between variables. Then a Poisson regression model was applied in the multivariable analysis, as the occurrence of suicide is a small probability event and this model fitted the data quite well. Suicide mortality varied across LGAs and was associated with a range of socio-environmental factors. The multivariable analysis showed that maximum temperature was significantly and positively associated with male suicide (relative risk [RR] = 1.03, 95% CI: 1.00 to 1.07). Higher proportion of Indigenous population was accompanied with more suicide in male population (male: RR = 1.02, 95% CI: 1.01 to 1.03). There was a positive association between unemployment rate and suicide in both genders (male: RR = 1.04, 95% CI: 1.02 to 1.06; female: RR = 1.07, 95% CI: 1.00 to 1.16). No significant association was observed for rainfall, minimum temperature, SEIFA, proportion of population with low individual income and low educational attainment. In the second stage of this study, we undertook a preliminary spatiotemporal analysis of suicide using seasonal data. Firstly, we assessed the interrelations between variables. Secondly, a generalised estimating equations (GEE) model was used to examine the socio-environmental impact on suicide over time and space, as this model is well suited to analyze repeated longitudinal data (e.g., seasonal suicide mortality in a certain LGA) and it fitted the data better than other models (e.g., Poisson model). The suicide pattern varied with season and LGA. The north of Queensland had the highest suicide mortality rate in all the seasons, while there was no suicide case occurred in the southwest. Northwest had consistently higher suicide mortality in spring, autumn and winter. In other areas, suicide mortality varied between seasons. This analysis showed that maximum temperature was positively associated with suicide among male population (RR = 1.24, 95% CI: 1.04 to 1.47) and total population (RR = 1.15, 95% CI: 1.00 to 1.32). Higher proportion of Indigenous population was accompanied with more suicide among total population (RR = 1.16, 95% CI: 1.13 to 1.19) and by gender (male: RR = 1.07, 95% CI: 1.01 to 1.13; female: RR = 1.23, 95% CI: 1.03 to 1.48). Unemployment rate was positively associated with total (RR = 1.40, 95% CI: 1.24 to 1.59) and female (RR=1.09, 95% CI: 1.01 to 1.18) suicide. There was also a positive association between proportion of population with low individual income and suicide in total (RR = 1.28, 95% CI: 1.10 to 1.48) and male (RR = 1.45, 95% CI: 1.23 to 1.72) population. Rainfall was only positively associated with suicide in total population (RR = 1.11, 95% CI: 1.04 to 1.19). There was no significant association for rainfall, minimum temperature, SEIFA, proportion of population with low educational attainment. The second stage is the extension of the first stage. Different spatial scales of dataset were used between the two stages (i.e., mean yearly data in the first stage, and seasonal data in the second stage), but the results are generally consistent with each other. Compared with other studies, this research explored the variety of the impact of a wide range of socio-environmental factors on suicide in different geographical units. Maximum temperature, proportion of Indigenous population, unemployment rate and proportion of population with low individual income were among the major determinants of suicide in Queensland. However, the influence from other factors (e.g. socio-culture background, alcohol and drug use) influencing suicide cannot be ignored. An in-depth understanding of these factors is vital in planning and implementing suicide prevention strategies. Five recommendations for future research are derived from this study: (1) It is vital to acquire detailed personal information on each suicide case and relevant information among the population in assessing the key socio-environmental determinants of suicide; (2) Bayesian model could be applied to compare mortality rates and their socio-environmental determinants across LGAs in future research; (3) In the LGAs with warm weather, high proportion of Indigenous population and/or unemployment rate, concerted efforts need to be made to control and prevent suicide and other mental health problems; (4) The current surveillance, forecasting and early warning system needs to be strengthened, to trace the climate and socioeconomic change over time and space and its impact on population health; (5) It is necessary to evaluate and improve the facilities of mental health care, psychological consultation, suicide prevention and control programs; especially in the areas with low socio-economic status, high unemployment rate, extreme weather events and natural disasters.

Queensland Aborigines, multiple realities and the social sources of suffering. Part 2: Suicide, spirits and symbolism

This is the second part of a paper that explores a range of magico-religious experiences such as immaterial voices and visions, in terms of local cultural, moral and socio-political circumstances in an Aboriginal town in rural Queensland. This part of the paper explores the political and cultural symbolism and meaning of suicide. It charts the saliency of suicide amongst two groups of kin and cohorts and the social meaningfulness and problematic of the voices and visions in relation to suicide, to identity and family forms and to funerals and a heavily drinking lifestyle. I argue that voices and visions are used to reinterpret social experience and to establish meaning and that tragically suicide evokes connectivity rather than anomie and here cannot be understood merely as an individualistic act or evidence of individual pathology. Rather it is about transformation and crossing a threshold to join an enduring domain of Aboriginality. In this life world, where family is the highest social value and where a relational view of persons holds sway, the individualistic practice of psychiatric and other helping professions, is a considerable problem.

Spatial distribution of suicide in Queensland, Australia

Background: There has been a lack of investigation into the spatial distribution and clustering of suicide in Australia, where the population density is lower than many countries and varies dramatically among urban, rural and remote areas. This study aims to examine the spatial distribution of suicide at a Local Governmental Area (LGA) level and identify the LGAs with a high relative risk of suicide in Queensland, Australia, using geographical information system (GIS) techniques.---------- Methods: Data on suicide and demographic variables in each LGA between 1999 and 2003 were acquired from the Australian Bureau of Statistics. An age standardised mortality (ASM) rate for suicide was calculated at the LGA level. GIS techniques were used to examine the geographical difference of suicide across different areas.---------- Results: Far north and north-eastern Queensland (i.e., Cook and Mornington Shires) had the highest suicide incidence in both genders, while the south-western areas (i.e., Barcoo and Bauhinia Shires) had the lowest incidence in both genders. In different age groups (≤24 years, 25 to 44 years, 45 to 64 years, and ≥65 years), ASM rates of suicide varied with gender at the LGA level. Mornington and six other LGAs with low socioeconomic status in the upper Southeast had significant spatial clusters of high suicide risk.---------- Conclusions: There was a notable difference in ASM rates of suicide at the LGA level in Queensland. Some LGAs had significant spatial clusters of high suicide risk. The determinants of the geographical difference of suicide should be addressed in future research.