991 resultados para tableaux vivants
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Les tableaux vivants sont une pratique historique faisant fréquemment l’objet de réappropriations dans les arts visuels contemporains. Situé à mi-chemin entre le divertissement mondain, le théâtre et la peinture, le tableau vivant est porteur d’une certaine ambigüité quant à son statut artistique, attribuable à ses origines, qui l’assimilent davantage à un jeu de bonne société et à une pratique amateur, qu’à une pratique artistique à part entière. La remédiation (Bolter et Grusin) et l’interartialité (Moser) servent d’opérateurs pour questionner les rapports médiatiques et esthétiques en jeu dans le tableau vivant, de manière à éclaircir sa nature médiale spécifique et à préciser les fonctions et effets esthétiques de sa réappropriation. En gardant notre attention sur le dispositif esthétique du tableau, il s’agit d’abord d’explorer le tableau vivant en tant que médium par le biais de l’histoire ses relations interartiales – avec le théâtre du milieu du 18e siècle, la littérature du tournant du 20e siècle et la photographie à partir de 1980. Ensuite, sera pris pour base l’étude d’une œuvre de l’artiste québécoise Claudie Gagnon ayant été présentée au Musée d’art contemporain de Montréal en 2011 dans le cadre de la 2ième Triennale québécoise. L’œuvre Tableaux (2011, vidéogramme, 20 min.) emprunte sa forme au tableau vivant et réactualise cette pratique citationnelle notamment par l’usage de la vidéo. Par l’analyse de trois tableaux vidéographiques extraits de Tableaux, il s’agit d’aborder en trois opérations de traduction-transformation (remédiation, artialisation et théâtralisation) la reprise du tableau vivant en tant que stratégie d’opacification de la représentation.
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Ce mémoire s’intéresse à la structure du recueil de poésie en prose Le Cornet à dés (1917) de Max Jacob. À la lecture de l’ensemble, on remarque qu’il est sans cesse question de choses ou d’évènements auxquels renvoient les diverses significations du mot tableau : œuvres picturales, descriptions imagées, cadres de fenêtre ou de porte, vieillards (vieux tableaux), tableaux vivants, subdivisions de pièces de théâtre ou encore tableaux d’école. Subdivisé en trois chapitres, ce travail s’attachera dans un premier temps au fait que tous ces homonymes sont traités, dans les poèmes, comme des peintures. Entre fixité et mouvement, les descriptions et les narrations rapprochent la littérature de l’art pictural, ce qui contribue à l’esthétique du doute caractéristique de l’œuvre de Max Jacob. Le deuxième chapitre s’intéresse aux procédés de reprise et à la manière dont ils permettent de faire des liens entre les poèmes. À partir des théories du mouvement et de la répétition, nous verrons comment les divers motifs forment, à la manière des dés, différentes combinaisons d’une pièce à l’autre. Inspiré par les peintres cubistes qui présentent simultanément tous les angles d’un même objet, l’auteur fait le tour du mot tableau. Dans le dernier chapitre, il ressort que la juxtaposition des poèmes donne accès à un surcroît de signification : certains éléments arbitraires comme des titres obscurs prennent soudainement sens. Une réflexion sur la lecture vient compléter ce travail puisque les nombreuses répétitions sont traitées dans la mémoire. Ce travail s’inscrit dans le champ des études sur le recueil et s’appuie principalement sur l’analyse de poèmes.
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Ce mémoire s’intéresse à la structure du recueil de poésie en prose Le Cornet à dés (1917) de Max Jacob. À la lecture de l’ensemble, on remarque qu’il est sans cesse question de choses ou d’évènements auxquels renvoient les diverses significations du mot tableau : œuvres picturales, descriptions imagées, cadres de fenêtre ou de porte, vieillards (vieux tableaux), tableaux vivants, subdivisions de pièces de théâtre ou encore tableaux d’école. Subdivisé en trois chapitres, ce travail s’attachera dans un premier temps au fait que tous ces homonymes sont traités, dans les poèmes, comme des peintures. Entre fixité et mouvement, les descriptions et les narrations rapprochent la littérature de l’art pictural, ce qui contribue à l’esthétique du doute caractéristique de l’œuvre de Max Jacob. Le deuxième chapitre s’intéresse aux procédés de reprise et à la manière dont ils permettent de faire des liens entre les poèmes. À partir des théories du mouvement et de la répétition, nous verrons comment les divers motifs forment, à la manière des dés, différentes combinaisons d’une pièce à l’autre. Inspiré par les peintres cubistes qui présentent simultanément tous les angles d’un même objet, l’auteur fait le tour du mot tableau. Dans le dernier chapitre, il ressort que la juxtaposition des poèmes donne accès à un surcroît de signification : certains éléments arbitraires comme des titres obscurs prennent soudainement sens. Une réflexion sur la lecture vient compléter ce travail puisque les nombreuses répétitions sont traitées dans la mémoire. Ce travail s’inscrit dans le champ des études sur le recueil et s’appuie principalement sur l’analyse de poèmes.
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This article discusses the way in which the Chopin Year of 1910 was celebrated in Wielkopolska. It presents a script prepared in the nineteenth century and shows similarities with celebrations of Mickiewicz and other Polish heroes and artists. Invariably used in such commemorations was a “symbolic capital” that made it easier to create an intergenerational code, thereby disseminating knowledge of national culture and history. A significant role was played in 1910 by a centenary panel, which produced “Guidelines for popular Chopin celebrations” and also many occasional, popular materials. Chopin’s induction into the national pantheon involved the use of audio material (vocal and instrumental concerts), verbal material (articles, poems, lectures and brochures) and also a visual code (anniversary window stickers, tableaux vivants or tableaux illuminés). Illuminated pictures – recommended by a catalogue of slides produced in Poznań – stimulated the imagination of the masses and served as a guide through the composer’s life and work, and their impact was enhanced by a commentary. Most of the living pictures were probably inspired by Henryk Siemiradzki’s canvas Chopin grający na fortepianie w salonie księcia Radziwiłła [Chopin playing the piano in Prince Radziwiłł’s salon] and Józef Męcina Krzesz’s painting Ostatnie akordy Chopina [Chopin’s last chords]. This combination of codes made it possible to create a model adapted to the times and to the expectations of a mass audience. The Chopin anniversary, in which admiration was inseparably intertwined with manipulation, was a pretext for strengthening the national identity.
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Collectionneur : Sirot, Georges (1898-1977)
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Workshop „The Narrative in Eastern and Western Art“, Graduate School of Letters, Kyoto, 2-5 December 2013 Abstract by Ivo Raband, University of Berne Printed Narrative: The Festival Books for Ernest of Austria from Brussels and Antwerp 1594 During the early modern period the medium of the festival book became increasingly more important as an object of ‘political narration’ throughout Europe. Focusing on Netherlandish examples from the sixteenth and seventeenth centuries, my talk will focus on the festival books printed for the Joyous Entries of Archduke Ernest of Austria (1553–1595). Ernest was appointed Governor General of the Netherlands by King Philipp II in 1593, being the first Habsburg Prince to reside in Brussels since 30 years. In Brussels and Antwerp, the Archduke was greeted with the traditional Blijde Imkomst, Joyous Entry, which dates back to the fourteenth century and was a necessity to actually become the sovereign of Brabant and Antwerp and to uphold the privileges of the cities. Decorated with ephemeral triumphal arches, stages, and tableaux vivants, both cities welcomed Ernest and, at the same time, demonstrated their civic self-assurance and negotiated their statuses. In honor of these events of civic power, the city magistrates commissioned festival books. These books combine a Latin text with a description of the events and the ephemeral structures, including circa 30 engravings and etchings. Being the only visual manifestation of the Joyous Entries, the books became important representational objects. The prints featured in festival books will be my point of departure for discussing the importance of narrative political prints and the concept of the early modern festival book as a ‘political object’. By comparing the prints from Ernest’s entries with others from the period between 1549 and 1635, I will show how the prints became as important as the event itself. Thus, I want to pose the question of whether it would have been possible to substitute a printed version of the event for the actual ceremony.
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En los años cincuenta, la película Guernica de Robert Hessens y Alain Resnais y la pieza Guernica de Fernando Arrabal ofrecen una puesta en escena del célebre cuadro de Picasso. Su dramatización no solamente cimenta el ícono Guernica, sino que también reitera un problema de representación, una vertiente iconoclasta, relacionada al traumatismo del bombardeo. Por lo tanto, cuando el cine y teatro de vanguardia retoman la forma del "tableau vivant" para personificar las figuras del cuadro, buscan también recursos para distanciar esta personificación y reestablecer la problemática original, presente ya desde la primera puesta en escena del mural en el pabellón de la Exposición universal de 1937
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En los años cincuenta, la película Guernica de Robert Hessens y Alain Resnais y la pieza Guernica de Fernando Arrabal ofrecen una puesta en escena del célebre cuadro de Picasso. Su dramatización no solamente cimenta el ícono Guernica, sino que también reitera un problema de representación, una vertiente iconoclasta, relacionada al traumatismo del bombardeo. Por lo tanto, cuando el cine y teatro de vanguardia retoman la forma del "tableau vivant" para personificar las figuras del cuadro, buscan también recursos para distanciar esta personificación y reestablecer la problemática original, presente ya desde la primera puesta en escena del mural en el pabellón de la Exposición universal de 1937
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En los años cincuenta, la película Guernica de Robert Hessens y Alain Resnais y la pieza Guernica de Fernando Arrabal ofrecen una puesta en escena del célebre cuadro de Picasso. Su dramatización no solamente cimenta el ícono Guernica, sino que también reitera un problema de representación, una vertiente iconoclasta, relacionada al traumatismo del bombardeo. Por lo tanto, cuando el cine y teatro de vanguardia retoman la forma del "tableau vivant" para personificar las figuras del cuadro, buscan también recursos para distanciar esta personificación y reestablecer la problemática original, presente ya desde la primera puesta en escena del mural en el pabellón de la Exposición universal de 1937
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There has been little discussion of Julia Margaret Cameron’s Idylls of the King photographs over the past decade. My goal with this paper is to bring her Idylls of the King series back into discussion and address its success and relevance in both art history and literature. Scholars Helmut Gernsheim and Marylu Hill have questioned photography as a means to capture the imaginative content of Tennyson’s Arthurian stories and they declared Cameron’s photographs a failure. I argue that her theatrical style, use of props and costumes, obvious posing of her models, and nod to Victorian tableaux vivants capture the true essence of Tennyson’s epic. Her use of the Pre-Raphaelite female muse to portray the Arthurian characters of Elaine, Guinevere, and Vivien places her photographs in direct correlation with Pre-Raphaelite painting as well as popular literature. Her depictions of Tennyson’s epic poem are highly successful and I believe she achieved her personal goal of ennobling photography to the level of High Art.
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Cette étude examine deux copies de la "Vie et Passion de Jésus Christ" conservées par la Cinémathèque suisse avec une première préoccupation de type philologique qui conduit à prendre la mesure de l'autonomisation de chacun des "tableaux" composant le film et de l'hétérogénéité de ce dernier. Puis les constats émis à propos du support matériel sont articulés avec une réflexion d'ordre esthétique qui dégage l'importance de l'"effet-tableau" inscrivant cette production filmique dans une généalogie plus large. Le cinéma étant alors le lieu de convergences entre diverses séries culturelles, l'article envisage les liens entre la production Pathé et une pratique jusqu'ici peu discutée dans ce contexte, celle du tableau vivant. This article is a study of two copies of the "Life and Passion of Jesus Christ" held at the Cinemathèque suisse. Our first, broadly philological, concern is to recognise the degree of autonomy of each of the "tableaus" that make up the film, thus establishing the latter's heterogeneous composition. Secondly, adopting a more aesthetic approach, we discuss the importance of the tableau-effect, placing this kind of film production in a wider genealogical context. Given that cinema was at the time a meeting place for different cultural sequences, this article the examines the links between Pathe films and the "tableau vivant", a practice that until now has been rarely discussed in this regard.
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[Vente (Art). 1924-06-27 - 1924-06-28. Paris]