1000 resultados para patients orthopédiques
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Introduction & Objectifs : Pour assurer l’analgésie postopératoire, l’anesthésiste dispose, en plus des différentes classes de médicaments administrés par voie orale ou intraveineuse, de diverses techniques pour bloquer l’influx nerveux douloureux en administrant les anesthésiques locaux (AL) de manière centrale ou périphérique. La ropivacaïne (ROP), un AL à longue durée d’action, est un médicament de première intention partout dans le monde, en raison de sa grande efficacité et de son faible risque de toxicité. Contrairement à certains pays, la ROP n'est toujours pas indiquée au Canada pour la rachianesthésie (bloc central) en raison d'un manque de données probantes. Jusqu'à présent, les efforts de recherche ont essentiellement porté sur la sécurité ainsi que sur la durée d’action du médicament lorsqu’administré par voie spinale. De plus, les doses optimales de ROP pour l’anesthésie régionale périphérique ne sont pas encore précisément connues. La posologie devrait être adaptée au site d’administration ainsi qu’à l’intensité et la durée du stimulus produit par la chirurgie. Ultimement, cela permettrait aux cliniciens d’identifier le régime optimal en fonction des facteurs démographiques qui pourraient affecter la pharmacocinétique (PK) et la pharmacodynamie (PD) de l’AL (objectif global de ces travaux). Validation de la Méthode Analytique Manuscrit 1 : Une méthode analytique spécifique et sensible permettant de déterminer les concentrations plasmatiques de ROP a d’abord été optimisée et validée. Validation du Biomarqueur Manuscrit 2 : Nous avons ensuite mis au point et évalué la fiabilité d’une méthode quantitative basée sur la mesure du seuil de perception sensorielle (CPT) chez le volontaire sain. Ce test nécessite l’application d’un courant électrique transcutané qui augmente graduellement et qui, selon la fréquence choisie, est capable de stimuler spécifiquement les fibres nerveuses impliquées dans le cheminement de l’influx nerveux douloureux. Les résultats obtenus chez les volontaires sains indiquent que la mesure CPT est fiable, reproductible et permet de suivre l’évolution temporelle du bloc sensitif. Études cliniques Manuscrit 3 : Nous avons ensuite caractérisé, pendant plus de 72 h, l’absorption systémique de la ROP lorsqu’administrée pour un bloc du nerf fémoral chez 19 patients subissant une chirurgie du genou. Le modèle PK populationnel utilisé pour analyser nos résultats comporte une absorption biphasique durant laquelle une fraction de la dose administrée pénètre rapidement (temps d’absorption moyen : 27 min, IC % 19 – 38 min) dans le flux sanguin systémique pendant que l’autre partie, en provenance du site de dépôt, est redistribuée beaucoup plus lentement (demi-vie (T1/2) : 2.6 h, IC % 1.6 – 4.3 h) vers la circulation systémique. Une relation statistiquement significative entre l’âge de nos patients et la redistribution de l’AL suggère que la perméabilité tissulaire est augmentée avec l’âge. Manuscrit 4 : Une analyse PK-PD du comportement sensitif du bloc fémoral (CPT) a été effectuée. Le modèle développé a estimé à 20.2 ± 10.1 mg la quantité de ROP nécessaire au site d’action pour produire 90 % de l’effet maximal (AE90). À 2 X la AE90, le modèle prédit un début d’action de 23.4 ± 12.5 min et une durée de 22.9 ± 5.3 h. Il s’agit de la première étude ayant caractérisé le comportement sensitif d’un bloc nerveux périphérique. Manuscrit 5 : La troisième et dernière étude clinique a été conduite chez les patients qui devaient subir une chirurgie du genou sous rachianesthésie. Tout comme pour le bloc du nerf fémoral, le modèle PK le plus approprié pour nos données suggère que l’absorption systémique de la ROP à partir du liquide céphalo-rachidien est biphasique; c.à.d. une phase initiale (T1/2 : 49 min, IC %: 24 – 77 min) suivie (délai: 18 ± 2 min) d'une phase légèrement plus lente (T1/2 : 66 min, IC %: 36 – 97 min). L’effet maximal a été observé beaucoup plus rapidement, soit aux environs de 12.6 ± 4.9 min, avant de revenir aux valeurs de base 210 ± 55 min suivant l’administration de l’agent. Ces données ont permis d’estimer une AE50 de 7.3 ± 2.3 mg pour l'administration spinale. Conclusion : En somme, ces modèles peuvent être utilisés pour prédire l’évolution temporelle du bloc sensitif de l’anesthésie rachidienne et périphérique (fémorale), et par conséquent, optimiser l’utilisation clinique de la ROP en fonction des besoins des cliniciens, notamment en ce qui a trait à l’âge du patient.
An Intervention Study to Improve the Transfer of ICU Patients to the Ward - Evaluation by ICU Nurses
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OBJECTIVE: To evaluate the scored Patient-generated Subjective Global Assessment (PG-SGA) tool as an outcome measure in clinical nutrition practice and determine its association with quality of life (QoL). DESIGN: A prospective 4 week study assessing the nutritional status and QoL of ambulatory patients receiving radiation therapy to the head, neck, rectal or abdominal area. SETTING: Australian radiation oncology facilities. SUBJECTS: Sixty cancer patients aged 24-85 y. INTERVENTION: Scored PG-SGA questionnaire, subjective global assessment (SGA), QoL (EORTC QLQ-C30 version 3). RESULTS: According to SGA, 65.0% (39) of subjects were well-nourished, 28.3% (17) moderately or suspected of being malnourished and 6.7% (4) severely malnourished. PG-SGA score and global QoL were correlated (r=-0.66, P<0.001) at baseline. There was a decrease in nutritional status according to PG-SGA score (P<0.001) and SGA (P<0.001); and a decrease in global QoL (P<0.001) after 4 weeks of radiotherapy. There was a linear trend for change in PG-SGA score (P<0.001) and change in global QoL (P=0.003) between those patients who improved (5%) maintained (56.7%) or deteriorated (33.3%) in nutritional status according to SGA. There was a correlation between change in PG-SGA score and change in QoL after 4 weeks of radiotherapy (r=-0.55, P<0.001). Regression analysis determined that 26% of the variation of change in QoL was explained by change in PG-SGA (P=0.001). CONCLUSION: The scored PG-SGA is a nutrition assessment tool that identifies malnutrition in ambulatory oncology patients receiving radiotherapy and can be used to predict the magnitude of change in QoL.
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OBJECTIVE: To compare, in patients with cancer and in healthy subjects, measured resting energy expenditure (REE) from traditional indirect calorimetry to a new portable device (MedGem) and predicted REE. DESIGN: Cross-sectional clinical validation study. SETTING: Private radiation oncology centre, Brisbane, Australia. SUBJECTS: Cancer patients (n = 18) and healthy subjects (n = 17) aged 37-86 y, with body mass indices ranging from 18 to 42 kg/m(2). INTERVENTIONS: Oxygen consumption (VO(2)) and REE were measured by VMax229 (VM) and MedGem (MG) indirect calorimeters in random order after a 12-h fast and 30-min rest. REE was also calculated from the MG without adjustment for nitrogen excretion (MGN) and estimated from Harris-Benedict prediction equations. Data were analysed using the Bland and Altman approach, based on a clinically acceptable difference between methods of 5%. RESULTS: The mean bias (MGN-VM) was 10% and limits of agreement were -42 to 21% for cancer patients; mean bias -5% with limits of -45 to 35% for healthy subjects. Less than half of the cancer patients (n = 7, 46.7%) and only a third (n = 5, 33.3%) of healthy subjects had measured REE by MGN within clinically acceptable limits of VM. Predicted REE showed a mean bias (HB-VM) of -5% for cancer patients and 4% for healthy subjects, with limits of agreement of -30 to 20% and -27 to 34%, respectively. CONCLUSIONS: Limits of agreement for the MG and Harris Benedict equations compared to traditional indirect calorimetry were similar but wide, indicating poor clinical accuracy for determining the REE of individual cancer patients and healthy subjects.
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Hospital acquired infections (HAI) are costly but many are avoidable. Evaluating prevention programmes requires data on their costs and benefits. Estimating the actual costs of HAI (a measure of the cost savings due to prevention) is difficult as HAI changes cost by extending patient length of stay, yet, length of stay is a major risk factor for HAI. This endogeneity bias can confound attempts to measure accurately the cost of HAI. We propose a two-stage instrumental variables estimation strategy that explicitly controls for the endogeneity between risk of HAI and length of stay. We find that a 10% reduction in ex ante risk of HAI results in an expected savings of £693 ($US 984).
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A new method for estimating the time to colonization of Methicillin-resistant Staphylococcus Aureus (MRSA) patients is developed in this paper. The time to colonization of MRSA is modelled using a Bayesian smoothing approach for the hazard function. There are two prior models discussed in this paper: the first difference prior and the second difference prior. The second difference prior model gives smoother estimates of the hazard functions and, when applied to data from an intensive care unit (ICU), clearly shows increasing hazard up to day 13, then a decreasing hazard. The results clearly demonstrate that the hazard is not constant and provide a useful quantification of the effect of length of stay on the risk of MRSA colonization which provides useful insight.