335 resultados para pêche profonde
Resumo:
L'usage de la ligne à main mécanisée (moulinet électrique) s'est développé à La Réunion au cours des années 2000. Ce métier s’est développé à la suite d’une campagne de prospection des ressources halieutiques profondes (200-700m), menée conjointement par le CRPMEM et l’Ifremer en 2000. L’objectif de cette campagne par pêche au moulinet électrique visait à identifier de nouvelles ressources démersales à des fins de diversification pour la petite pêche artisanale côtière professionnelle réunionnaise. Ainsi, les premiers résultats de cette étude avaient mis en évidence l'existence de nouvelles espèces et des stocks encore peu exploités à l’époque. Leur exploitation par la pêche professionnelle mais aussi par la pêche plaisancière s’est dès lors développée rapidement, sans aucun contrôle. En l’absence de cadre juridique et de mesures de gestion appropriés, la baisse rapide des rendements et les conflits pour l’accès à ces ressources profondes limitées et réputées sensibles à l’exploitation avaient motivé un précédent projet d'étude pour caractériser l’état de ces ressources (ANCRE-DMX, nommé DMX1, Ifremer 2011). Ce premier diagnostic réalisé à peine 10 ans après le début de l’exploitation des principales espèces avait mis en évidence des premiers signes d’une exploitation non soutenable des ressources dans l'ouest et le nord de La Réunion. Il avait été alors préconisé de lever des lacunes importantes concernant la biologie et l’écologie des espèces, d’évaluer l’état de ces stocks et enfin, de définir des indicateurs biologiques et halieutiques permettant de suivre l’évolution de ces différents stocks. En effet, les stocks de poissons démersaux profonds sont connus pour leur vulnérabilité (croissance lente, maturité sexuelle tardive, recrutement aléatoire…), et ce d’autant plus que leurs habitats sont particulièrement restreints à La Réunion. Le présent projet DMX2 a donc eu pour principal objectif d’établir, à partir d’une approche « indicateur », les bases des connaissances halieutiques, biologiques et écologiques manquantes sur les 6 principales espèces ciblées par la pêcherie à la ligne mécanisée. Le plan d’échantillonnage mis en place a couvert des profondeurs comprises entre 80 et 700 mètres, intégrant pour la première fois les zones de transition plus côtières. La période d’échantillonnage s’est déroulée sur un cycle annuel complet, soit d’avril 2014 à mai 2015, avec le concours de 10 pêcheurs professionnels répartis tout autour de l’île. Ainsi, 143 marées ont permis d’échantillonner 3984 individus et plus de 60 espèces différentes. Pour les principales espèces retenues, le suivi des captures en mer et les prélèvements biologiques réalisés ont permis d’appréhender leur rendement, leur structure démographique, leurs relations biométriques, l’étude de leur croissance, leur cycle de reproduction, leur taille de première maturité, la composition relative de leur alimentation ainsi que la variabilité de leur condition corporelle selon les saisons et en fonction des secteurs géographiques de l’île. Pour certaines espèces, les paramètres biologiques et écologiques obtenus n’avaient jamais été étudiés à ce jour. A partir des indicateurs populationnels et bio-écologiques retenus dans le projet, il a été possible d’évaluer l’état de santé des principaux stocks exploités et de les confronter à la situation et à l’évolution de la pêcherie ciblant ces espèces. Sur la base d’une approche de précaution, les diagnostics rendus sont variables selon l’état de santé de chacun des stocks et de leur sensibilité à l’exploitation. L’approche « indicateur » développée dans le cadre de ce projet a été appliquée aux données historiques disponibles. Ces indicateurs seront désormais proposés dans le cadre des suivis qui devront être mis en place dans la définition d’un plan de gestion des ressources démersales profondes à La Réunion. La définition du plan de gestion devra être discutée et validée auprès des différents usagers pêcheurs ainsi que des gestionnaires scientifiques, professionnels et administratifs.
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Ce rapport présente les activités et les résultats de l’atelier Vision 2050: Changement climatique, pêche et aquaculture en Afrique de l’Ouest. Les objectifs de l’atelier étaient de discuter les questions critiques et les incertitudes auxquelles est confronté le secteur de la pêche et de l’aquaculture au Ghana, au Sénégal et en Mauritanie, d’élaborer des scénarios sectoriels pour 2050 et de discuter de l’implication de ces scénarios dans le contexte du changement climatique pour ces pays et la région ouest africaine.
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The different coding methods concerning artisanal collective fishing in the Ebrié lagoon, are exposed. For each computer program one example is proposed.
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Cast net fishing is a relatively important socio-economíc activity in Aby lagoon. About 516 fishermen practice this activity for an annual total production estimated at 336 millions CFA, which represents 54,000 CFA per month. The catches are essentially composed of Cichlidae (88,7 %) and Mugilidae (2,8 %). The annual production represents 15 % of that of other types of gears used (beach seines, syndicat seines and gill nets).
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This work summarizes the present knowledge on biology and fisheries of Atlantic tuna such as yellowfin (Thunnus albacares), skipjack (Katsuwonus pelamis) and to a lesser extent, bigeye (Thunnus obesus) and albacore (Thunnus alalunga). Current appraisal of these stocks
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This work is the result of one year of investigations on the artisanal fisheries of the Aby-Tendo-Ehy lagoon. The structure of fish catches varies with the fisheries zones and the fishing gears, but is relatively stable all year along, in the spite of the existence of some species with well worked seasonary cycle. The composition of beach seines catches, which are relatively unselective fishing gears, is: - in the Tendo lagoon (oligohaline) and Ehy lagoon (freshwater): Chrysichthys spp. 35.1%, Tilapia spp. 18.9%, Acentrogobius schlegelii 15.7%, Ethmalosa fimbriata 12% (those are two seasonary species), Tylochromis jentinki 8.8%, Elops lacerta 5.6%, other species 3.9%. - in the south of the Aby lagoon, under tide influence, Ethmalosa fimbriata 79%, Elops lacerta 12%, Chrysichthys spp. 6%, other species 3%. A preliminary estimation of 7900 tons for this lagoon artisanal fisheries total production is made for 1979 (from representative fishing villages) and can be shared as follows: - beach seines: 5300 tons; - purse seines and "syndicat" seines: 2600 tons; individual fishing: not estimated, it mostly concerns fill nets.
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The exploitation of fish stocks in Aby lagoon was marked by an increase of total fishing effort, yields and therefore by the increase of total production. Fishing effort evolution was due to: the increasing of the number of beach seines which has increased from 26 in 1987 to 32 in 1988, the reappearance of syndicat seines and finally the importance of fishing teams activity.
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The sardinella fleet landed the same quantity of sardines in 1983 (11200 tons) as in 1982. Sardinella aurita catches would be more important if the "Syndicat des Armateurs" did not impose quotas - in July 300 boxes and in August 100 boxes by fleet by trip. The extension of the effort to herring stock increased the catches of this species and an over estimation of 44% of the effort have been observed in 1983.
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Two kinds of fishing gears insure the exploitation in Aby lagoon: the individual gears are represented essentially by gill nets and collective gears by seines. The number of gill nets varies between 1500 in 1981 and 5600 in 1986. The beach seines, which number varies between 40 and 60, are regularly used. The purse seines (15-30) have been superseded by "syndicat" seines (15) in 1990.
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The evolution of the fishery of the pink shrimp Penaeus duorarum Burkenroad is analysed from its beginning in 1969 until the end of 1970. A rapid and general decline of the yield has been evident during this period. The actual shrimp fleet seems to be too big to allow an exploitation economically convenient of the stock.