Évolution narrative du concept théologique de royauté dans les récits du livre canonique de Daniel

L’avènement récent des approches littéraires en études bibliques a suscité un regain d’intérêt pour le livre de Daniel, et attiré l’attention autant sur ses qualités littéraires que sur sa véritable fonction sociale. Le livre de Daniel comprend deux sections : six récits (Daniel 1-6) et quatre visions (Daniel 7-12). Les récits racontent la confrontation entre la royauté divine céleste et la royauté humaine terrestre, au travers l’histoire de Daniel et ses amis, jeunes israélites exilés à la cour babylonienne. La méthode narrative explore comment se concrétise la narrativité dans un texte en procédant à l’inventaire des caractéristiques fondamentales d’un récit : l’intrigue, les personnages, le cadre, la temporalité et la voix narrative. Ce mémoire propose une analyse narrative systématique des récits du livre canonique de Daniel afin d’examiner l’évolution narrative du concept théologique de royauté. Cette approche permet d’accéder à un niveau textuel où l’intertextualité, l’ironie, le symbolisme et la polysémie imprègnent fortement ces récits subversifs.

How to Read Bible stories

A welcome supplement to the bestselling How to Read the OT and How to Read the NT, indicating more recent developments in biblical studies especially in the area of narrative criticism.

The First Christian Historian. Writing the "Acts of the Apostles"

As the first historian of Christianity, Luke's reliability is vigorously disputed among scholars. The author of the Acts is often accused of being a biased, imprecise, and anti-Jewish historian who created a distorted portrait of Paul. Daniel Marguerat tries to avoid being caught in this true/false quagmire when examining Luke's interpretation of history. Instead he combines different tools - reflection upon historiography, the rules of ancient historians and narrative criticism - to analyse the Acts and gauge the historiographical aims of their author. Marguerat examines the construction of the narrative, the framing of the plot and the characterization, and places his evaluation firmly in the framework of ancient historiography, where history reflects tradition and not documentation. This is a fresh and original approach to the classic themes of Lucan theology: Christianity between Jerusalem and Rome, the image of God, the work of the Spirit, the unity of Luke and the Acts.

La caractérisation du personnage Jésus dans la narration des Actes des Apôtres

Si la théologie lucanienne de la résurrection a largement été étudiée dans le livre des Actes des Apôtres, Jésus n’a jamais été considéré comme personnage principal, à l’inverse des apôtres, de l’Esprit saint ou même de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jésus va continuer de faire et d’enseigner ce qu’il avait commencé dans l’évangile, même si, peu de temps après l’ouverture du récit, il quitte la scène. Pour chercher à comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en récit du personnage Jésus dans les Actes était nécessaire. Le premier chapitre de cette thèse introduit le sujet, l’état de la question et deux approches méthodologiques empruntées aux experts de la caractérisation narrative. Au chapitre deux, après avoir introduit la difficulté d’identification du personnage qui se trouve derrière le titre Seigneur des Actes, le cadre épistémologique d’Elizabeth Struthers Malbon permet d’observer le comment en classant toutes les péricopes qui participent à la rhétorique de la caractérisation christologique en cinq catégories : (1) la christologie représentée qui montre ce que Jésus fait, (2) la christologie détournée qui permet d’entendre ce que Jésus dit en réponse aux autres personnages, (3) la christologie projetée qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent à Jésus et à son sujet, (4) la christologie réfléchie qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a dit et (5) la christologie reflétée qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, l’approche de John Darr donne à comprendre le pourquoi de la caractérisation par l’observation de quatre activités cognitives du lecteur : (1) l’anticipation et la rétrospection, (2) la recherche de cohérence, (3) l’identification et/ou l’implication et (4) la défamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les résultats des deux méthodes sont comparés pour proposer une solution au cas de l’ouverture paradoxale des Actes. D’abord les différentes observations de la thèse montrent que le personnage Jésus n’est pas si absent du récit; puis la rhétorique narrative de la caractérisation conduit le lecteur à comprendre que c’est essentiellement au travers des personnages du récit que Jésus est présent en actes et en paroles.

La caractérisation du personnage Jésus dans la narration des Actes des Apôtres

Si la théologie lucanienne de la résurrection a largement été étudiée dans le livre des Actes des Apôtres, Jésus n’a jamais été considéré comme personnage principal, à l’inverse des apôtres, de l’Esprit saint ou même de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jésus va continuer de faire et d’enseigner ce qu’il avait commencé dans l’évangile, même si, peu de temps après l’ouverture du récit, il quitte la scène. Pour chercher à comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en récit du personnage Jésus dans les Actes était nécessaire. Le premier chapitre de cette thèse introduit le sujet, l’état de la question et deux approches méthodologiques empruntées aux experts de la caractérisation narrative. Au chapitre deux, après avoir introduit la difficulté d’identification du personnage qui se trouve derrière le titre Seigneur des Actes, le cadre épistémologique d’Elizabeth Struthers Malbon permet d’observer le comment en classant toutes les péricopes qui participent à la rhétorique de la caractérisation christologique en cinq catégories : (1) la christologie représentée qui montre ce que Jésus fait, (2) la christologie détournée qui permet d’entendre ce que Jésus dit en réponse aux autres personnages, (3) la christologie projetée qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent à Jésus et à son sujet, (4) la christologie réfléchie qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a dit et (5) la christologie reflétée qui montre ce que les autres personnages font en reflétant ce que Jésus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, l’approche de John Darr donne à comprendre le pourquoi de la caractérisation par l’observation de quatre activités cognitives du lecteur : (1) l’anticipation et la rétrospection, (2) la recherche de cohérence, (3) l’identification et/ou l’implication et (4) la défamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les résultats des deux méthodes sont comparés pour proposer une solution au cas de l’ouverture paradoxale des Actes. D’abord les différentes observations de la thèse montrent que le personnage Jésus n’est pas si absent du récit; puis la rhétorique narrative de la caractérisation conduit le lecteur à comprendre que c’est essentiellement au travers des personnages du récit que Jésus est présent en actes et en paroles.

The third transformation of Japan: An institutional narrative on agglomeration economies in abenomics

Objective of the study The aim of this study is to understand the institutional implications in Abenomics in a spatial context, the contemporary economic reform taking place in Japan, which is to finally end over two decades of economic malaise. For theoretical perspective of choice, this study explores a synthesis of institutionalism as the main approach, complemented by economies of agglomeration in spatial economics, or New Economic Geography (NEG). The outcomes include a narrative with implications for future research, as well as possible future implications for the economy of Japan, itself. The narrative seeks to depict the dialogue between public discourse and governmental communication in order to create a picture of how this phenomenon is being socially constructed. This is done by studying the official communications by the Cabinet along with public media commentary on respective topics. The reform is studied with reference to historical socio-cultural, economic evolution of Japan, which in turn, is explored through a literature review. This is to assess the unique institutional characteristics of Japan pertinent to reform. Research method This is a social and exploratory qualitative study – an institutional narrative case study. The methodological approach was kept practical: in addition to literature review, a narrative, thematic content analysis with structural emphasis was used to construct the contemporary narrative based on the Cabinet communication. This was combined with practical analytic tools borrowed from critical discourse analysis, which were utilized to assess the implicit intertextual agenda within sources. Findings What appears to characterize the discourse is status quo bias that comes in multiple forms. The bias is also coded in the institutions surrounding the reform, wherein stakeholders have vested interests in protecting the current state of affairs. This correlates with uncertainty avoidance characteristic to Japan. Japan heeds the international criticism to deregulate on a rhetorical level, but consistent with history, the Cabinet solutions appear increasingly bureaucratic. Hence, the imposed western information-age paradigm of liberal cluster agglomeration seems ill-suited to Japan which lacks risk takers and a felicitous entrepreneur culture. The Japanese, however, possess vast innovative potential ascribed to some institutional practices and traits, but restrained by others. The derived conclusion is to study the successful intrapreneur cases in Japanese institutional setting as a potential benchmark for Japan specific cluster agglomeration, and a solution to its structural problems impeding growth.

Narrative Deliberation? On Storytelling as a Necessary Component of Public Deliberation

This paper deals with the place of narrative, that is, storytelling, in public deliberation. A distinction is made between weak and strong conceptions of narrative. According to the weak one, storytelling is but one rhetorical device among others with which social actors produce and convey meaning. In contrast, the strong conception holds that narrative is necessary to communicate, and argue, about topics such as the human experience of time, collective identities and the moral and ethical validity of values. The upshot of this idea is that storytelling should be a necessary component of any ideal of public deliberation. Contrary to recent work by deliberative theorists, who tend to adopt the weak conception of narrative, the author argues for embracing the strong one. The main contention of this article is that stories not only have a legitimate place in deliberation, but are even necessary to formulate certain arguments in the fi rst place; for instance, arguments drawing on historical experience. This claim, namely that narrative is constitutive of certain arguments, in the sense that, without it, said reasons cannot be articulated, is illustrated by deliberative theory’s own narrative underpinnings. Finally, certain possible objections against the strong conception of narrative are dispelled.

Religion and narrative in the "Metamorphoses" of Apuleius

In this thesis I explore the narratological paradigm of conversion and its usefulness in interpreting the Metamorphoses of Apuleius. I believe that this paradigm is not useful in exploring the novel. However, a closely related paradigm - which I call a "narrative of metamorphosis" - can in fact help us interpret the novel and make sense of the final book of the novel known as the Isis book, which has generated much scholarly debate.