25 resultados para monothéisme
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L'article est consacré au monothéisme dans l'Ancien Testament. L'A. montre que les livres bibliques déclinent le monothéisme dans une grande diversité d'approches. Les textes vétérotestamentaires montrent un Dieu qui a un nom propre comme toutes les divinités du Proche-Orient et qui est aussi maternel. L'A. traite aussi des images violentes du Dieu Un vengeur et montre que le Dieu de la Bible hébraïque a comme volonté ultime de sauver l'humanité entière.
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L'auteur de cet article montre comment l'exil vers Babylone d'une partie des habitants de la ville de Jérusalem, dont la famille royale, et la destruction de leur temple ont eu pour conséquence l'élaboration d'une foi purement monothéiste, réponse des intellectuels juifs (ou deutéronomistes) aux bouleversements des années 597/587. Ce monothéisme doit cependant être considéré comme participant d'une tendance générale à cette époque. Ce texte est complété par un article qui relève les différences entre théologie officielle des exilés et religion populaire judéenne restant attachée aux pratiques polythéistes.
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UANL
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En 1871, Edward Tylor rejeta fermement les récits de son temps qui niaient l'existence de croyances religieuses chez certains peuples alors considérés comme sauvages. C'était le cas, tout particulièrement, de l'explorateur victorien Samuel Baker, dont l'autorité ethnographique fut mise en cause à travers la citation de quelques voyageurs étrangers, dont deux français, qui avaient également observé les peuples nilotiques. Contrairement à d'autres sources de Primitive Culture, la qualité de ces ethnographies oubliées était, hélas, tout à fait médiocre ; mais elles permirent à Tylor de faire l'une des affirmations les plus décisives de son œuvre, celle de l'universalité de l'animisme. Ce passage capital - concernant des peuples qui deviendront célèbres dans l'histoire de l'anthropologie, à commencer par les Nuer - recèle par ailleurs une dimension additionnelle. Tylor voulait élargir à tout être spirituel les critères d'identification d'une religion, sauf que les ethnographes du Nil Blanc suggéraient que ces rudes populations croyaient bel et bien en un être suprême. Le dossier du monothéisme était comme anticipé par la force de ces données ; mais il ne faut pas y voir une contradiction de la part de Tylor. Au contraire, cette dialectique imprévue entre l'ethnographie et la théorie permet de mieux saisir la portée du concept d'animisme dont il fut le créateur.
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(Résumé de l'ouvrage) L'islam et le judaïsme ont de nombreux points de rencontre avec le protestantisme. Si ces deux religions ne provoquent pas la sympathie des premier Réformés, l'histoire contemporaine indique des rapprochements incontestables, sur fond d'un partage de quelques traits communs entre ces trois courants du monothéisme: la pratique, la relation aux images ou au clergé, l'expression politique et communautaire des ailes radicales. L'un des intérêt de ce livre est de proposer une lecture originale et plurielle de deux dossiers importants pour le dialogue interreligieux. Chacun des deux thèmes associe les contributions d'un théologien protestant et respectivement deux intellectuels juif (David Banon) et musulman (Mohammed Arkoun).
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L'islam et le judaïsme ont de nombreux points de rencontre avec le protestantisme. Si ces deux religions ne provoquent pas la sympathie des premier Réformés, l'histoire contemporaine indique des rapprochements incontestables, sur fond d'un partage de quelques traits communs entre ces trois courants du monothéisme: la pratique, la relation aux images ou au clergé, l'expression politique et communautaire des ailes radicales. L'un des intérêt de ce livre est de proposer une lecture originale et plurielle de deux dossiers importants pour le dialogue interreligieux. Chacun des deux thèmes associe les contributions d'un théologien protestant et respectivement deux intellectuels juif (David Banon) et musulman (Mohammed Arkoun).
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(Résumé du numéro) Prophéties et visions du futur Notre époque se méfie des prophètes, mais fait confiance aux astrologues, devins et autres voyantes... Y compris dans les plus hautes sphères du pouvoir! Ce surgissement de l'irrationnel dans une société fière de sa "science" laisse perplexe. De telles croyances, dont le caractère païen est parfois souligné, entretiennent dans l'esprit du public une confusion fâcheuse entre prophétie et prédiction. Le prophétisme s'en trouve dévalorisé, alors qu'il a joué à certains moments un rôle décisif dans l'histoire de l'humanité. "L'avez-vous remarqué?", écrivait il y a quelques années Bruno Chenu, "À l'heure actuelle, le thème du prophétisme semble s'être évanoui du paysage, tant social qu'ecclésial. Il n'y a plus grand monde pour se risquer à une interpellation forte, à une mise en cause radicale, à une proposition dérangeante. [...] Nous sommes à l'âge des croyances molles. N'est-il pas grand temps de retrouver, collectivement et personnellement, l'inspiration prophétique?" (1). Le prophète est une figure centrale des religions monothéistes. Il porte la sagesse du message divin que les hommes ne savent pas discerner. Donc, il dérange. Et si sa parole est écoutée, voire sollicitée, dans les périodes d'incertitudes, il devient gênant dès lors que le pouvoir - religieux ou politique - pense avoir repris en main les destinées de la communauté. "L'avenir n'est à personne, sire, l'avenir est à Dieu" rappelle, trop tard!, Victor Hugo à Napoléon 1er. Il est vrai que la condamnation des prophètes est souvent consécutive à une catastrophe déclenchée par de "faux" prophètes. La difficulté à identifier la véritable prophétie a entraîné à plusieurs reprises l'annonce de l'extinction du prophétisme, par les sages juifs au deuxième siècle avant notre ère, ou lorsque le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. À chaque fois, le prophétisme est réapparu, comme si la religion ne pouvait en faire l'économie. C'est l'une des leçons qui ressort le plus clairement du dossier que nous consacrons au couple tumultueux que constituent prophètes et visions du futur. Le prophète porte aussi les espoirs de l'humanité. Un monde sans prophètes serait-il un monde sans espérance?
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(Résumé de l'ouvrage) Les trois grandes religions monothéistes se partagent un même ancêtre: Abraham. Pour les juifs, il est le Juste; les chrétiens voient en lui le Père des croyants et les musulmans le nomment Ami de Dieu. Il n'y a donc pas un discours sur Abraham, mais une multitude de lectures des textes fondamentaux et superbes qui racontent le destin d'Abraham dans la Bible. Dans ce livre, on propose quelques relectures du personnage et de son accueil dans l'histoire. Les auteurs permettent ainsi de redonner à la figure emblématique d'Abraham une jeunesse oh! combien nécessaire. Auteurs: Thomas Römer, David Banon, Jean-Daniel Kaestli, Daniel Marguerat, Jean-Claude Basset, Thierry de Saussure, Bernard Reymond, Denis Müller, Pierre Gisel, Abraham Segal.
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Parmi les personnages de la Bible hébraïque, Abraham occupe une place privilégiée. Avec Moïse il est en quelque sorte le fondateur du judaïsme. Contrairement à Moïse, Abraham est devenu l'ancêtre commun des trois religions monothéistes : judaïsme, christianisme, islam. Ce patriarche semble jouir d'un incontestable pouvoir d'intégration, puisque des courants théologiques différents peuvent se reconnaître en lui. Il existe donc plusieurs lectures possibles de la figure de cet ancêtre. Le fondement de toutes ces lectures, à savoir le cycle d'Abraham, qui se trouve dans le livre de la Genèse (Gn 11,27-25,18), contient lui-même déjà une diversité de vues et de représentations du patriarche.
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Contributions autour des méthodes comparatistes employées en histoire des religions pour rendre compte des croyances et des pratiques religieuses ainsi que des religions dans leur contexte historique et culturel. Etudes qui traitent des rites du polythéisme grec comme des pratiques contemporaines du yoga, en passant par les diverses prétentions universalisantes du monothéisme chrétien.