932 resultados para imaginary signifier
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Nous exposons dans ce mémoire les principes qui fondent, au sein de la discipline des études cinématographiques, une conception théorique de la réception d’images animées reposant sur la modalité de consommation spécifique du cinéma en salle. Notre analyse d’un ensemble représentatif d’approches théoriques et historiographiques de l’expérience cinématographique permet de relever les principes qui orientent la conception de différentes formes de médialité conférées à l’expérience du cinéma en salle. Les théories du dispositif et du signifiant imaginaire de Jean-Louis Baudry et Christian Metz proposent une conception de l’expérience du cinéma en salle qui met l’accent sur les effets de transparence médiatique de certaines composantes des salles de cinéma sur les spectateurs ainsi que sur le caractère imaginaire, symbolique et institutionnel de ces médiations. La sémio-pragmatique de Roger Odin et l’approche historiographique de la New Cinema History telle que présentée par Robert C. Allen et Richard Maltby proposent une conception de l’opacité médiatique de l’ensemble complexe des effets de médiation sensorielle, relationnelle, sociale et économique de l’expérience du cinéma en salle et dont les spectateurs font l’épreuve sur toute l’étendue de ce type de site d’exploitation et sur toute la durée de son occupation spectatorielle. Au terme de notre analyse, les différents principes relevés permettent de formuler la notion d’expérience hétérotopique du cinéma pour désigner la conception de l’expérience du cinéma en salle qui caractérise la compréhension de la réception d’images animées dans le cadre des études cinématographiques.
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This chapter focuses on critical responses to Alfred Hitchcock’s Rear Window, especially their construction of disability. The suggestion is that such criticism takes the disabled body to be both necessary and superfluous to the meaning of the film, a difficulty that, I argue, can be read more widely within film theory. Ever since Christian Metz’s ‘the Imaginary Signifier’, the condition of being ‘bound to a wheelchair’ is understood to have a resonance for theories of film spectatorship, but only ever in a sense that does away with the wheelchair as a mark of difference.
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Charles Taylor’s contribution to social imaginaries offers an interpretive framework for better understanding modernity as secularity. One of its main aspects is conceiving of human society in linear, homogenous time (secular time). Looking into the Arabic intellectual tradition, I will argue in my paper that Taylor’s framework can help us understand major social and intellectual transformations. The Ottoman and Arabic modernization process during the 19th century has often been understood by focusing on certain core concepts. One of these is tamaddun, usually translated as “civilization.” I will be mostly talking about the works of two “pioneers” of Arab modernity (which is traditionally referred to as an-nahḍa, the so-called Arab Renaissance): the Syrian Fransīs Marrāsh and the Egyptian Rifāʿa aṭ-Ṭahṭāwī. First I will focus on Marrāsh’s didactic novel “The Forest of Truth” (1865), as it offers a complex view of tamaddun, which has sometimes been construed as merely a social and political reform program. The category of "social imaginary,” however, is useful in grasping the wider semantic scope of this concept, which is reading it as a signifier for human history conceived of in secular time, as Taylor defines it. This conceptualization of human history functioning within the immanent frame can also be observed in the introduction to “The Extraction of Pure Gold in the Description of Paris” (1834), a systematic account of a travel experience in France that was written by the other “pioneer,” aṭ-Ṭahṭāwī. Finally, in translating tamaddun as “the modern social imaginary of civilization/culture,” the talk aims to consider this imaginary as a major factor in the emergence of the “secular age.” Furthermore, it suggests the importance of studying (quasi-) literary texts, such as historiographical, geographical, and self-narratives in the Arabic literary tradition, in order to further elaborate continuities and ruptures in social imaginaries.
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Drawing on postcolonial studies and the theorization on imperial gothic, this paper centres on three texts: The Hosts of the Lord (1900) by Flora Annie Steel; East of Suez (1901) by Alice Perrin, and The Way of an Eagle (1912)by Ethel Dell. These three texts highlight in different ways the discursive mediation of the Other and its destabilizing effects on the identity of the European-minded colonizer, thus foregrounding the multifarious nature of the British imaginative engagement with India. In this context, it is particularly relevant to examine the political and ideological implications of representing anywhere East of Suez as a locus of primitivism and chaos vis-à-vis the colonizer’s ambivalent reactions. Thus we seek to demonstrate the power of two distinct practices or modes of representation – namely, the power of a metaphorical discourse versus metonymic discourse- within the proces of constructing the East for a vast Western readership.
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სტატია მომზადდა ევროაკადემიის საერთაშორისო კონფერენციისთვის „აღმოსავლეთ ევროპის ხელახლა გამოგონება"
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[Acte. 1667-04-19. Paris]
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Cette dissertation explore la carrière de la rencontre manquée Lacanienne dans la littérature canonique américaine du dix-neuvième siècle à travers le prisme de la psychanalyse, la déconstruction, le postmodernisme et le postcolonialisme. Je me concentre particulièrement sur La Lettre Écarlate de Hawthorne et Moby-Dick de Melville, en montrant comment ils sont investis dans l'économie narrative de la rencontre manquée, l'économie de ce qui est au-delà de la symbolisation et l'assimilation. L’introduction examine les contours et les détours historiques, philosophiques et théoriques du concept de la rencontre manquée. Cette dissertation a donc deux objectifs: d'une part, elle tente d'examiner le statut et la fonction de la rencontre manquée dans la littérature américaine du dix-neuvième siècle, et d’autre part, elle explore comment la théorisation de la rencontre manquée pourrait nous aider à aller au-delà de la théorisation binaire qui caractérise les scènes géopolitiques actuelles. Mon premier chapitre sur La Lettre Écarlate de Hawthorne, tente de tracer la carrière du signifiant comme une navette entre l'archive et l'avenir, entre le sujet et l'objet, entre le signifiant et le signifié. Le but de ce chapitre est de rendre compte de la temporalité du signifiant et la temporalité de la subjectivité et d’expliquer comment ils répondent à la temporalité du tuché. En explorant la dimension crypto-temporelle de la rencontre manquée, ce chapitre étudie l'excès de cryptes par la poétique (principalement prosopopée, anasémie, et les tropes d'exhumation). Le deuxième chapitre élabore sur les contours de la rencontre manquée. En adoptant des approches psychanalytiques et déconstructives, ce chapitre négocie la temporalité de la rencontre manquée (la temporalité de l'automaton et de la répétition). En explorant la temporalité narrative (prolepse et analepse) conjointement à la psycho-poétique du double, ce chapitre essaie de dévoiler les vicissitudes de la mélancolie et la “dépression narcissique” dans Moby-Dick (en particulier la répétition d'Achab lors de sa rencontre originelle dénarrée ou jamais racontée avec le cachalot blanc et sa position mélancolique par rapport à l'objet qu'il a perdu). En exposant la nature du trauma comme une rencontre manquée, dont les résidus se manifestent symptomatiquement par la répétition (et le doublement), ce chapitre explique le glissement de la lettre (par l'entremise du supplément et de la différance). Le troisième chapitre élargit la portée de la rencontre manquée pour inclure les Autres de l'Amérique. Le but principal de ce chapitre est d'évaluer les investitures politiques, culturelles, imaginaires et libidinales de la rencontre manquée dans le Réel, le Symbolique nationale des États-Unis et la réalité géopolitique actuelle. Il traite également de la relation ambiguë entre la jouissance et le Symbolique: la manière dont la jouissance anime et régit le Symbolique tout en confondant la distinction entre le Réel et la réalité et en protégeant ses manœuvres excessives.
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L’étiquette « homme-orchestre » est apposée à une grande variété de musiciens qui se distinguent en jouant seuls une performance qui est normalement interprétée par plusieurs personnes. La diversité qu’a pu prendre au cours du temps cette forme n’est pas prise en compte par la culture populaire qui propose une image relativement constante de cette figure tel que vue dans les films Mary Poppins (1964) de Walt Disney et One-man Band (2005) de Pixar. Il s’agit d’un seul performeur vêtu d’un costume coloré avec une grosse caisse sur le dos, des cymbales entre les jambes, une guitare ou un autre instrument à cordes dans les mains et un petit instrument à vent fixé assez près de sa bouche pour lui permettre d’alterner le chant et le jeu instrumental. Cette thèse propose une analyse de l’homme-orchestre qui va au-delà de sa simple production musicale en situant le phénomène comme un genre spectaculaire qui transmet un contenu symbolique à travers une relation tripartite entre performance divertissante, spectateur et image. Le contenu symbolique est lié aux idées caractéristiques du Siècle des lumières tels que la liberté, l’individu et une relation avec la technologie. Il est aussi incarné simultanément par les performeurs et par la représentation de l’homme-orchestre dans l’imaginaire collectif. En même temps, chaque performance sert à réaffirmer l’image de l’homme-orchestre, une image qui par répétitions est devenue un lieu commun de la culture, existant au-delà d’un seul performeur ou d’une seule performance. L’aspect visuel de l’homme-orchestre joue un rôle important dans ce processus par une utilisation inattendue du corps, une relation causale entre corps, technologie et production musicale ainsi que par l’utilisation de vêtements colorés et d’accessoires non musicaux tels des marionnettes, des feux d’artifice ou des animaux vivants. Ces éléments spectaculaires divertissent les spectateurs, ce qui se traduit, entre autres, par un gain financier pour le performeur. Le divertissement a une fonction phatique qui facilite la communication du contenu symbolique.