107 resultados para habenula latérale
Resumo:
L’habenula, un noyau épithalamique, est située au centre de la voie dorsale diencéphalique. Cette voie relie les structures limbiques et les ganglions de la base aux cellules monoaminergiques du mésencéphale. En particulier, l’habenula latérale (HbL) projette directement aux cellules dopaminergiques et GABAergiques de l’aire tegmentale ventrale (ATV). L’ATV est le site d’origine de la voie mésolimbique dopaminergique, une voie impliquée de façon cruciale dans la manifestation des comportements dirigés. L’importance de cette projection habenulaire pour le comportement demeure encore méconnue. Ainsi, l’objectif de cette étude est d’approfondir notre compréhension du rôle de régulation de l’HbL sur les comportements dépendants de la neurotransmission dopaminergique. MATÉRIEL ET MÉTHODES: Des rats adultes mâles Sprague-Dawley ont été anesthésiés avec de l’isofluorane et installés sur un appareil stéréotaxique. L’acide iboténique, une neurotoxine agoniste des récepteurs glutamatergiques, était infusée bilatéralement dans l’HbL (0,25 μg/0,25 μl/côté). Les rats du groupe contrôle recevaient des infusions NaCl 0,9%. Les rats de l’expérience d’autostimulation intracérébrale (ASIC) étaient aussi implantés d’une électrode monopolaire dans le mésencéphale postérieur. Un groupe de rats était testé pour leur réponse de locomotion à l’amphétamine (0; 0,5 ou 1 mg/kg, intrapéritonéal), dix jours suivant la lésion de l’HbL. La locomotion était mesurée dans des chambres d’activité, chacune équipée de deux faisceaux parallèles infrarouges. Le jour du test, les rats étaient pesés et placés dans la chambre d’activité puis leur activité locomotrice de base était mesurée pendant une heure. Les rats recevaient ensuite une dose d’amphétamine ou le véhicule (NaCl 0,9%) par voie intrapéritonéale et l’activité locomotrice était mesurée pendant deux heures supplémentaires. Un groupe de rats distinct a été utilisé dans l’expérience d’ASIC. Commençant sept jours suivant la lésion, les rats étaient entraînés à appuyer sur un levier afin de s’autoadministrer des stimulations électriques, au cours de sessions quotidiennes. Nous avons ensuite mesuré chacun des taux de réponses d’une série de stimulations aux fréquences décroissantes. À partir d’une courbe réponses-fréquences, le seuil de récompense était inféré par la fréquence de la stimulation nécessaire pour produire une réponse semi-maximale. Les seuils de récompense étaient stabilisés à un niveau similaire pour l’ensemble des rats. Enfin, l’effet sur la récompense de l’amphétamine était testé aux mêmes doses employées pour l’expérience de locomotion. RÉSULTATS: Une lésion neurotoxique de l’HbL n’a pas altéré les niveaux de base de l’activité locomotrice dans chaque groupe. Cependant, une telle lésion a potentialisé l’effet de locomotion de l’amphétamine (1 mg/kg) pendant la première heure suivant son administration, et une tendance similaire était observable pendant la seconde heure. À l’inverse, nous n’avons observé aucune interaction entre une lésion à l’HbL et l’effet amplificateur sur la récompense de l’amphétamine. CONCLUSION: Nos résultats révèlent une importante contribution fonctionnelle de l’HbL à la locomotion induite par l’activation de la voie mésolimbique dopaminergique avec une dose de 1 mg/kg d’amphétamine. À l’opposé, aucun effet sur la récompense n’a été observé. Ces résultats suggèrent que l’activation psychomotrice et l’amplifiation de la récompense produite par l’amphétamine dépendent de substrats dissociables, chacun étant différentiellement sensible à la modulation provenant de l’HbL.
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Recently obtained evidence points to the involvement of the lateral habenular nuclei (LHb) in the mediation of coping defensive responses to threatening/stressful stimuli. Nevertheless, the role of this brain area in the regulation of defensive responses that have been associated with specific subtypes of anxiety disorders recognized in clinical settings is presently unknown. To address this question, we investigated the effects of either electrolytic lesions or chemical stimulation of the LHb on the defensive behaviors generated in rats by the elevated T-maze. This experimental model allows the measurement, in a same rat, of two defensive behaviors, inhibitory avoidance and escape, that have been related in terms of psychopathology to generalized anxiety and panic disorders, respectively. Bilateral electrolytic lesions of the LHb (1 mA, 10 s) impaired inhibitory avoidance acquisition and facilitated escape performance. On the other hand, chemical stimulation of the LHb by bilateral microinjection of kainic acid (30-60 pmol/0.2 mu L) had the opposite effect, i.e., facilitated inhibitory avoidance and impaired escape. The present results indicate that the LHb exerts an opposed regulatory control on generalized anxiety- and panic-related defensive responses in rats. (c) 2008 Elsevier Inc. All rights reserved.
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Chemical stimulation of the lateral nucleus of the habenula (LHb), an area implicated in the regulation of serotonergic activity in raphe nuclei, affects the acquisition of inhibitory avoidance and escape expression of rats submitted to the elevated T-maze test of anxiety. Here, we investigated whether facilitation of 5-HT-mediated neurotransmission in the dorsal periaqueductal gray (dPAG) accounts for the behavioral consequences in the elevated T-maze induced by chemical stimulation of the LHb. The dPAG in the midbrain, which is innervated by 5-HT fibers originating from the dorsal raphe nucleus (DRN), has been consistently implicated in the genesis/regulation of anxiety- and fear-related defensive responses. The results showed that intra-dPAG injection of WAY-100635 or ketanserin, 5-HT(1A) and 5-HT(2A/2C) receptor antagonists, respectively, counteracted the anti-escape effect caused by bilateral intra-LHb injection of kainic acid (60 pmol/0.2 mu l). Ketanserin, but not WAY-100635, blocked kainic acid`s facilitatory effect on inhibitory avoidance acquisition. Overall, the results suggest that the pathway connecting the LHb to the DRN is involved in the control of 5-HT release in the dPAG, and facilitation of 5-HT-mediated neurotransmission in the latter area distinctively impacts upon the expression of anxiety- and fear-related defensive behaviors. While stimulation of 5-HT(1A) receptors selectively affects escape performance, 5-HT(2A/2C) receptors modulate both inhibitory avoidance and escape. (C) 2010 Elsevier Ireland Ltd. All rights reserved.
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Référence bibliographique : Weigert, 179
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Référence bibliographique : Weigert, 180
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Référence bibliographique : Weigert, 30
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Référence bibliographique : Weigert, 33
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Référence bibliographique : Weigert, 49
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Référence bibliographique : Weigert, 446
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Référence bibliographique : Weigert, 450
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Référence bibliographique : Weigert, 597
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Référence bibliographique : Weigert, 584
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Référence bibliographique : Weigert, 583
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Learning what to approach, and what to avoid, involves assigning value to environmental cues that predict positive and negative events. Studies in animals indicate that the lateral habenula encodes the previously learned negative motivational value of stimuli. However, involvement of the habenula in dynamic trial-by-trial aversive learning has not been assessed, and the functional role of this structure in humans remains poorly characterized, in part, due to its small size. Using high-resolution functional neuroimaging and computational modeling of reinforcement learning, we demonstrate positive habenula responses to the dynamically changing values of cues signaling painful electric shocks, which predict behavioral suppression of responses to those cues across individuals. By contrast, negative habenula responses to monetary reward cue values predict behavioral invigoration. Our findings show that the habenula plays a key role in an online aversive learning system and in generating associated motivated behavior in humans.