57 resultados para fourmis
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Nearly half of all ant species form polygyne societies (cohabitation of more than a single egg-laying queen). These queens are generally smaller and store fewer fat reserves than queens from monogyne colonies. Most queens in polygyne colonies (70-100 pour 100) are inseminated, although this proportion varies among species, and even among populations of the same species. They exhibit mutual tolerance and they all contribute to the reproductive effort of the colony. Nevertheless, their individual fecundity is considerably reduced compared with that of queens from monogyne colonies. This reduction in fecundity seems to be due to some form of mutual inhibition, in some cases the secretion by each female of a substance suppressing egg production in other queens has been implicated. In a few species, queens are organized into a hierarchy such that certain queens lay more eggs than others or even monopolize egg-laying (functional monogyny). Polygyny is linked to a particular life history. It rarely results from the association of several foundresses (primary polygyny). Usually, it is due to the adoption of young queens by an established nest just after a nuptial flight. This secondary polygyny means that the dispersal of the species is limited and is achieved by the budding of a mother nest. Thus colony founding is dependent; with workers accompanying young queens in establishing new colonies. Observation of closely related species exhibiting different social organizations, some monogyne and others polygyne, shows a possible link between queen number and ecological conditions: polygyne forms are more frequent in unstable habitats susceptible to rapid change, such as that caused by human activity. The existence of polygyne societies is an intriguing evolutionary mystery. Research into the origin and maintenance of polygyny focuses on patterns of speciation in relation to queen number and the different theories put forth for the evolution of eusociality, mainly kin selection and mutualism.
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Schématiquement on distingue chez les fourmis deux modes principaux de fondation des nouvelles sociétés: la fondation indépendante et la fondation dépendante. Ces deux stratégies entraînent des particularités biologiques importantes. On a étudié dans le présent travail les conséquences du type de fondation sur la fécondité des jeunes reines. Chez les reines monogynes des espèces à fondation indépendante (Camponotus ligniperda, Camponotus herculeanus, Lasius niger), on observe une fécondité d'abord très faible puis qui augmente ensuite régulièrement avec le temps. Chez les reines polygynes des espèces à fondation dépendante (Plagiolepis pygmaea, Iridomyrmex humilis), la fécondité atteint pratiquement son niveau maximal dans les semaines qui suivent l'accouplement. Ces différences dans le niveau de l'activité ovarienne sont confrontées à l'espérance de vie des femelles. ll apparaît que les espèces monogynes à fondation indépendante ont une durée de vie de plusieurs années; leur fécondité ne s'exprimera pleinement qu'au bout de plusieurs saisons d'activité. A l'inverse, les reines polygynes à fondation dépendante ont une vie bien plus courte; elles compensent ce handicap par une ponte qui atteint son niveau maximal dès la fondation.
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Les nombreux travaux liés à la découverte d'une super-colonie de fourmis des bois dans le Jura suisse à partir des années 70 ont abouti à la description d'une nouvelle espèce : Formica paralugubris Seifert. Cette dernière est une espèce jumelle sympatrique de Formica lugubris en Suisse. Les auteurs résument les connaissances actuelles, notamment les aspects relatifs à la distribution et aux stratégies de reproduction de ces deux espèces jusqu'alors confondues en Europe.
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Les auteurs ont étudié les différentes étapes du réveil printanier chez deux espèces du groupe Formica rufa dans le Jura vaudois. Les variables considérées ont été la température externe et les températures à l'intérieur de la fourmilière à des profondeurs variables. Le processus du réveil printanier est fortement dépendant des conditions météorologiques. Il dure en moyenne 6 semaines (mi-avril- fin mai). L'apparition des reines à la surface a permis de mettre en évidence les points suivants: - 3 à 30% des reines ne sont pas fécondées (moyenne 16 %) - 90% environ des reines récoltées en surface possèdent des ovocytes matures, qu'elles soient fécondées ou non ainsi que des muscles alaires intacts. Les auteurs formulent l'hypothèse que seules les reines âgées de moins d'une année viennent à la surface.
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This article shows the current distribution of seven ant species of the genus Formica (Hymenoptera, Formicidae, Formicinae) in the canton Waadt. Five species of wood ants (Formica subgenus Formica s.str.: F. rufa, F. polyctena, F. pratensis, F. lugubris et F. paralugubris) and two close species F (Formica) truncorum) et F. (Raptiformica) snaguinea) were investigated. The records originate from different surveys between 1996 and 2009 and offer the opportunity of an up to date overview of the species distribution.
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The dispersal strategy of ants generally makes use of a nuptial flight to bring together the sexes. The energy necessary to accomplish this flight comes from stored carbohydrates. However, in some species, one of the sexes does not fly and mating occurs in the nest. This is the case in Iridomyrmex humilis and Cataglyphis cursor, in which the virgin queens possess wings but not leave the natal nest. We show in this work that the winged females of these two species accumulate very little carbohydrate during the maturation period occuring between emergence and mating: expressed as a percentage of dry weight at the time of mating, the total carbohydrates reach only 3.2% in I. humilis and 2.1% in C. cursor. In contrast, the males of these species which fly, possess three to four times more carbohydrates (13.0% and 6.2%, respectively). These latter values are very similar to those found for both sexes of species employing nuptial flights, such several species of wood ants (Formica rufa, F. polyctena, F. lugubris ), Lasius (L. niger , L. flavus ) or Myrmica scabrinodis also studied here. It appears that the absence of the mating flight is associated with reduced levels of carbohydrates, specially glycogen
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Les auteurs ont procédé à un premier recensement de la diversité en fourmis du Vallon de Nant (Alpes vaudoises, Suisse) lors des premières Journées de la biodiversité organisées les 5 et 6 juillet 2008. Neuf espèces de fourmis ont été récoltées, entre 1240m et 1800m d'altitude. Formica lemani, Formica lugubris et Myrmica ruginodis représentent trois quarts des observations. Toutes les espèces recensées sont communes en montagne