3 resultados para fondationnalisme


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Susan Haack présente dans Evidence and Inquiry une théorie de la justification épistémique qu’elle appelle le fondhérentisme. Elle développe sa théorie dans la perspective d’occuper l’espace logique qu’elle considère disponible entre le fondationnalisme et le cohérentisme. Ainsi, elle vise un « juste milieu » entre les théories traditionnelles en épistémologie analytique en proposant une théorie de la justification à double aspect : causal et évaluatif. Cependant, Peter Tramel, dans une critique du projet de Haack, essaie de démontrer que le fondhérentisme est un fondationnalisme faible. Ces critiques viennent remettre en question la capacité de Haack à réaliser son projet, soit de présenter une théorie qui n’est ni un cohérentisme ni un fondationnalisme. Étant donné qu’il n’y a aucune réponse connue de Haack à la critique de Tramel, je propose de discuter la critique de ce dernier et de défendre le projet fondhérentiste.

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Alors qu’un nombre grandissant de théologiens évangéliques anglo-saxons se définissent comme postmodernes, ce mémoire vise, dans un premier temps, à définir ce que cela veut dire, à travers l’étude d’un ouvrage phare de ce mouvement théologique. Nous avançons que cela signifie que ces théologiens développent une théologie qui est en opposition à une théologie fondationnaliste, qu’ils confrontent les absolus du monde moderne au relativisme du monde postmoderne, et qu’ils plaident en faveur d’un relativisme modéré. Cela a des implications dans une pratique ecclésiologique qui se définit comme émergente. Cependant, ces nouveaux courants de pensées et de pratiques suscitent de nombreuses critiques d’autres théologiens évangéliques qui tiennent beaucoup à préserver les absolus que leur a apportés le cartésianisme, ainsi qu’une tradition ecclésiastique bien implantée. Ce mémoire examinera et résumera, dans un deuxième temps, les critiques qui viennent de ces théologiens. Puisque nous sommes en contexte québécois, nous avons également, dans un troisième temps, répertorié les écrits de théologiens évangéliques québécois sur le postmodernisme. De cette littérature nous avons choisi de résumer un article écrit en perspective d’une conférence donnée par l’auteur à un colloque qui a eu lieu à Montréal en 2007 au sujet des Églises émergentes. Nous avons aussi fait des entrevues semi- dirigées afin de comprendre la pratique ecclésiologique émergente dans le contexte québécois. La première entrevue a été réalisée avec un théologien évangélique québécois postmoderne et la deuxième avec un groupe composé de quelques personnes membres d’une Église émergente. Finalement, en conclusion, nous faisons une analyse des différents points de vue discutés dans ce mémoire et nous ouvrons des pistes prospectives concernant l’avenir d’une théologie et d’une ecclésiologie évangélique québécoise postmoderne.

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Ce mémoire se concentre sur le problème de la régression épistémique. Il s’agit d’un problème très important puisqu’il remet en question la possibilité de la justification. Nous nous intéresserons aux détails de ce problème, ainsi qu’aux réponses qui lui sont offertes. Traditionnellement, deux réponses sont concurrentes : le fondationnalisme et le cohérentisme. La première propose d’arrêter la régression à un fondement, alors que la seconde propose de s’intéresser à la cohérence partagée par les croyances. Toutefois, le but de notre mémoire est de présenter et de défendre une troisième solution : l’infinitisme. Introduite dans les années 1990 par Peter Klein, l’infinitisme est une des plus récentes théories de la justification et, malgré son intérêt, elle est encore très peu défendue. Cette théorie propose de résoudre le problème de la régression en basant la justification des croyances sur des séries infinies et non répétitives de raisons. Cette idée est intéressante, car l’infinitisme renverse le problème d’origine, puisque les régressions infinies sont généralement perçues comme étant un problème pour la connaissance et la source du scepticisme. Notre objectif est de montrer que l’infinitisme est la meilleure solution possible au problème de la régression. Pour ce faire, nous faisons la synthèse des principaux arguments pour l’infinitisme. Cela nous permettra de distinguer trois types d’infinitisme pour ensuite retenir un de ces types, une forme impure d’infinitisme, comme étant le meilleur. Finalement, nous confronterons l’infinitisme à ces critiques pour montrer qu’il s’agit d’une théorie de la justification qui est réellement viable.