978 resultados para fiscal multiplier
Resumo:
Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités.
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Recent evidence suggests that consumption rises in response to an increase in government spending. That finding cannot be easily reconciled with existing optimizing business cycle models. We extend the standard new Keynesian model to allow for the presence of rule-of-thumb consumers. We show how the interaction of the latter with sticky prices and deficit financing can account for the existing evidence on the effects of government spending.
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This dissertation analyzes both the economics of the defense contracting process and the impact of total dollar obligations on the economies of U.S. states. Using various econometric techniques, I will estimate relationships across individual contracts, state level output, and income inequality. I will achieve this primarily through the use of a dataset on individual contract obligations. ^ The first essay will catalog the distribution of contracts and isolate aspects of the process that contribute to contract dollar obligations. Accordingly, this study describes several characteristics about individual defense contracts, from 1966-2006: (i) the distribution of contract dollar obligations is extremely rightward skewed, (ii) contracts are unevenly distributed in a geographic sense across the United States, (iii) increased duration of a contract by 10 percent is associated with an increase in costs by 4 percent, (iv) competition does not seem to affect dollar obligations in a substantial way, (v) contract pre-payment financing increases the obligation of contracts from anywhere from 62 to 380 percent over non-financed contracts. ^ The second essay will turn to an aggregate focus, and look the impact of defense spending on state economic output. The analysis in chapter two attempts to estimate the state level fiscal multiplier, deploying Difference-in-Differences estimation as an attempt to filter out potential endogeneity bias. Interstate variation in procurement spending facilitates utilization of a natural experiment scenario, focusing on the spike in relative spending in 1982. The state level relative multiplier estimate here is 1.19, and captures the short run, impact effect of the 1982 spending spike. ^ Finally I will look at the relationship between defense contracting and income inequality. Military spending has typically been observed to have a negative relationship with income inequality. The third chapter examines the existence of this relationship, combining data on defense procurement with data on income inequality at the state level, in a longitudinal analysis across the United States. While the estimates do not suggest a significant relationship exists for the income share of the top ten percent of households, there is a significant positive relationship for the income share of top one percent households for an increase in defense procurement.^
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This dissertation analyzes both the economics of the defense contracting process and the impact of total dollar obligations on the economies of U.S. states. Using various econometric techniques, I will estimate relationships across individual contracts, state level output, and income inequality. I will achieve this primarily through the use of a dataset on individual contract obligations. The first essay will catalog the distribution of contracts and isolate aspects of the process that contribute to contract dollar obligations. Accordingly, this study describes several characteristics about individual defense contracts, from 1966-2006: (i) the distribution of contract dollar obligations is extremely rightward skewed, (ii) contracts are unevenly distributed in a geographic sense across the United States, (iii) increased duration of a contract by 10 percent is associated with an increase in costs by 4 percent, (iv) competition does not seem to affect dollar obligations in a substantial way, (v) contract pre-payment financing increases the obligation of contracts from anywhere from 62 to 380 percent over non-financed contracts. The second essay will turn to an aggregate focus, and look the impact of defense spending on state economic output. The analysis in chapter two attempts to estimate the state level fiscal multiplier, deploying Difference-in-Differences estimation as an attempt to filter out potential endogeneity bias. Interstate variation in procurement spending facilitates utilization of a natural experiment scenario, focusing on the spike in relative spending in 1982. The state level relative multiplier estimate here is 1.19, and captures the short run, impact effect of the 1982 spending spike. Finally I will look at the relationship between defense contracting and income inequality. Military spending has typically been observed to have a negative relationship with income inequality. The third chapter examines the existence of this relationship, combining data on defense procurement with data on income inequality at the state level, in a longitudinal analysis across the United States. While the estimates do not suggest a significant relationship exists for the income share of the top ten percent of households, there is a significant positive relationship for the income share of top one percent households for an increase in defense procurement.
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Using the standard real business cycle model with lump-sum taxes, we analyze the impact of fiscal policy when agents form expectations using adaptive learning rather than rational expectations (RE). The output multipliers for government purchases are significantly higher under learning, and fall within empirical bounds reported in the literature (in sharp contrast to the implausibly low values under RE). Effectiveness of fiscal policy is demonstrated during times of economic stress like the recent Great Recession. Finally it is shown how learning can lead to dynamics empirically documented during episodes of 'fiscal consolidations.'
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We study the effects of government spending by using a structural, large dimensional, dynamic factor model. We find that the government spending shock is non-fundamental for the variables commonly used in the structural VAR literature, so that its impulse response functions cannot be consistently estimated by means of a VAR. Government spending raises both consumption and investment, with no evidence of crowding out. The impact multiplier is 1.7 and the long run multiplier is 0.6.
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The present paper describes recent research on two central themes of Keynes General Theory: (i) the social waste associated with recessions, and (ii) the effectiveness of fiscal policy as a stabilization tool. The paper also discusses some evidence on the extent to which fiscal policy has been used as a stabilizing tool in industrial economies over the past two decades.
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This paper studies the behavior of fiscal multipliers in two different economic environments: complete markets and incomplete markets. Based on steady state analysis, output multipliers are found within a range between 0.49 and 0.66, when the markets are complete. Under incomplete markets, output multiplier was found in an interval between 0.75 and 0.94. These results indicates that the market structure, which reflects the degree of risk sharing and the intensity of the precautionary motive faced by individuals, plays a key role in determining the fiscal multipliers. In the second part of the paper, was performed an exercise to analyze the dynamic response of macroeconomic aggregates to an exogenous and unexpected rise in government spending financed by lump-sum taxes. In this case, impact output multipliers varies in a range between 0.64 and 0.68, under complete markets, and within 1.05 and 1.20 when markets are incomplete. The results found under incomplete markets are very close to that found on related literature which usually uses an econometric approach or calibrated/estimated New Keynesian models. These results shows that taking into account the deficiencies in the insurance mechanisms can be an interesting way to reconcile theoretical models with the results found on related current literature, without the need of ad-hoc assumptions relative to price stickness.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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The objective of this study is to verify the dynamics between fiscal policy, measured by public debt, and monetary policy, measured by a reaction function of a central bank. Changes in monetary policies due to deviations from their targets always generate fiscal impacts. We examine two policy reaction functions: the first related to inflation targets and the second related to economic growth targets. We find that the condition for stable equilibrium is more restrictive in the first case than in the second. We then apply our simulation model to Brazil and United Kingdom and find that the equilibrium is unstable in the Brazilian case but stable in the UK case.
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I examine a situation where a firm chooses to locate a new factory in one of several jurisdictions. The value of the factory may differ among jurisdictions and it depends on the private information held by each jurisdiction. Jurisdictions compete for the location of the new factory. This competition may take the form of expenditures already incurred on infrastructure, commitments to spend on infrastructure, tax incentives or even cash payments. The model combines two elements that are usually considered separately; competition is desirable because we want the factory to be located in the jurisdiction that values it the most, but competition in itself is wasteful. I show that the expected total amount paid to the firm under a large family of arrangements is the same. Moreover, I show that the ex-ante optimal mechanism that is, the mechanism that guarantees that the firm chooses the jurisdiction with the highest value for the factory, minimizes the total expected payment to the firm, and balances the budget in an ex-ante sense - can be implemented by running a standard auction and subsidizing participation.
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This paper uses a new panel of more than 2,000 Brazilian municipalities over 13 years to analyze the influence of public expenditures on the probability of mayors` reelection. We examine Brazilian municipal elections from 1988 to 2000 using a logit fixed-effects model. The results suggest that mayors who spend more during their terms of office increase the probability of their own reelection or of a successor of the same political party. In particular, higher capital spending over the years preceding elections and current expenditures in election years are beneficial to Brazilian incumbent mayors.