959 resultados para fiscal consolidation
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In general, fiscal adjustments are associated with significant reductions in social spending. Hence, the welfare state is not spared from austerity. Because the welfare state is still central to party competition, this is electorally risky. The paper addresses the following questions: Do left parties differ from their centrist and rightist competitors in the design of austerity measures? And does government type has an impact on the extent to which austerity policies rely on social spending cuts? By comparing 17 OECD countries between 1982 and 2009 we show that if governments embark on a path to austerity, their ideology does not have a significant effect on the magnitude of welfare state retrenchment. However, if major opposition parties and interest groups rally against social spending cuts, a broad pro-reform coalition is a crucial precondition for large fiscal consolidation programs to rely on substantial cuts to social security.
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What are the conditions under which some austerity programmes rely on substantial cuts to social spending? More specifically, do the partisan complexion and the type of government condition the extent to which austerity policies imply welfare state retrenchment? This article demonstrates that large budget consolidations tend to be associated with welfare state retrenchment. The findings support a partisan and a politico-institutionalist argument: (i) in periods of fiscal consolidation, welfare state retrenchment tends to be more pronounced under left-wing governments; (ii) since welfare state retrenchment is electorally and politically risky, it also tends to be more pronounced when pursued by a broad pro-reform coalition government. Therefore, the article shows that during budget consolidations implemented by left-wing broad coalition governments, welfare state retrenchment is greatest. Using long-run multipliers from autoregressive distributed lag models on 17 OECD countries during the 1982–2009 period, substantial support is found for these expectations.
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Europe faces major challenges related to poverty, unemployment and polarisation between the south and the north, which impact adversely the current living conditions of many citizens, and also negatively impact medium- and long-term economic growth. Fiscal consolidation exaggerated social hardship. In vulnerable countries there was no alternative to fiscal consolidation, but in most EU countries and at aggregate EU level, consolidation was premature when the cyclical position of the economy was deteriorating. Spending on social protection was shielded relative to other spending categories, but public bank rescue costs were high. While the changes in the tax mix favoured job creation, the overall tax burden become more regressive. There is an increasing generational divide between the elderly and the young in terms of social indicators. Social spending on elderly people was favoured relative to spending on families, children and education. There is now a serious danger that a lost generation might develop in several member states. Forceful policies should include bold structural reforms, better use of the European economic governance framework, more demand promotion, and a revision of national tax/benefit systems for fair burden sharing between the wealthy and poor.
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Fiscal consolidation is essential to ensure the sustainability of eurozone countries’ public debt. However, as a principle, consolidation should not be pursued at a pace unnecessarily undermining growth in the short term. Repeated downward revisions of growth call for the use of the flexibility foreseen in the EU fiscal framework. The Commission should adapt the deadlines for fiscal correction to prevent excessive, pro-cyclical adjustment in 2013. In turn, adequate surveillance and coordination must ensure structural adjustments constitute the core of fiscal consolidation plans.
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The use of a contractive fiscal policy in times of crisis and austerity can lead to so many different opinion streams which can be, at the same time, very opposite with each other. The high budget deficit in some economies has forced the eurozone to implement austerity policies, meaning that the debate is now more alive than ever. Therefore, the aim of this paper is to analyze the effects of the implementation of a contractive policy during a crisis considering the case of Spain. The positive effects in financial markets were noticed due to the decrease of the risk premium and the payment of interests, and also thanks to the increase of trust towards Spain. This way, the reduction of the Spanish deficit was remarkable but in any case there is still a long path until reaching the limit of 3% of the GDP. Also, in the short run it is possible to see that the consolidation had contractive effects in the economic activity but, in the long run, the debate is among the defenders of the fact that austerity is followed by a growing period and the ones opposing to it due to the drowning effect produced by it.
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Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités.
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The main goal of this article is to identify the dynamic effects of fiscal policy on output in Brazil from 1997 to 2014, and, more specifically, to estimate those effects when the output falls below its potential level. To do so, we estimate VAR (vector autoregressive) models to generate impulse-response functions and causality/endogeneity tests. Our most remarkable results indicate the following channel of economic policy in Brazil: to foster output, government spending increases causing increases in both tax rates and revenue and the short-term interest rate. A fiscal stimulus via spending seems efficient for economic performance as well as monetary policy; however, the latter operates pro-cyclically in the way we defined here, while the former is predominantly countercyclical. As the monetary shock had a negative effect on GDP growth and GDP growth responded positively to the fiscal shock, it seems that the economic policy has given poise to growth with one hand and taken it with the other one. The monetary policy is only reacting to the fiscal stimuli. We were not able to find any statistically significant response of the output to tax changes, but vice versa seems work in the Brazilian case.
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The current world economic crisis induced countries to launch wide-scale spending programmes all over the world. Member states of the European Union have not been an exception to this trend. While deficit spending may increase the aggregate demand, it can also accelerate indebtedness and make the required spending cuts politically risky later on. However, deficit financing is not a new phenomenon in the EU; it has been widely practiced in the last couple of decades. As the crisis seems to come to an end, countries with huge deficits should adopt exit strategies now, thereby reducing deficit and debt and reintroducing fiscal discipline, a requirement laid down in the Stability and Growth Pact. Nevertheless, former adjustment processes can provide ample evidence for successful and politically viable fiscal consolidations. In certain cases, even economic activity started to accelerate as a response to the welldesigned adjustment measures. Based on the previous experiences of EU states, the aim of this paper is, therefore, to identify the conditions that may determine a fiscal consolidation to be successful in terms of a reduced debt ratio and a positive economic growth.
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The short-term effects of fiscal consolidation have attracted an increasing attention from both the academia and policy makers in the recent years. Authors in the literature on non- Keynesian effects usually put the emphasis on the need for the devaluation of the national currency, the accommodating reaction of the monetary authority and the favourable international economic conditions as the necessary accompanying tools of fiscal consolidation, in order to realise short-term expansionary effects. Some also add the necessity of large-scale adjustment; while others support the view that a high and increasing debt ratio or increasing government spending, by triggering an unavoidable adjustment, is the key to experiencing short-term expansionary effects. The composition of adjustment also became a crucial explanation for non-Keynesian effects. However, as the following critical assessment of the literature on expansionary fiscal consolidations will reveal, institutional conditions, such as the importance of the depth of financial intermediation and the influencing role of labour market structure, can prove to be crucial in the occurrence of the desired expansionary short-term effects.
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Provides a multidisciplinary and systematic analysis of the concept of fiscal consolidations. This book discusses the concept, suggesting that fiscal adjustment can be in trade-off with economic growth if certain conditions are met. Fiscal consolidation has significant short term costs which dampen economic growth. This widely shared consensus in literature on political economy makes fiscal adjustment highly unpopular. Benczes conducts a systematic analysis to find out whether it is possible to have fiscal consolidation and experience economic growth even in the short run.The book provides a clear, multidisciplinary and systematic analysis of the relatively new concept of the so-called expansionary fiscal consolidations. This concept suggests that fiscal adjustment can be in trade-off with economic growth if certain conditions are met. But why do only a few countries and only at certain times experience the expansionary effects, while others not at all? The necessary conditions and circumstances have been totally neglected in the literature, or analyzed only partially at best.Having evolved a theoretical framework, it is tested on a difficult case: Hungary, which has had the highest deficit in the European Union. The main question was whether Hungary has a chance to experience short term growth effects in times of adjustment. ----- Contents: List of Figures List of Tables Acknowledgements 1. Introduction Part One: A critical Assessment of the Concept of Non-Keynesian Effects 2. Stylized Facts of EU Countries’ Major Fiscal Episodes 3. An Expectational View of Fiscal Policy: A Non-Linear Approach to Fiscal Consolidation 4. The Composition of Adjustment and the Structure of Labor Markets: A Linear Approach to Fiscal Consolidation Part Two: Testing the Institutional Conditions of Non-Keynesian Effects in Hungary 5. From Goulash Communism To Neo-Kadarism: An Overview 6. Financial Intermediation in Hungary—a Comparative Perspective 7. The Structure of the Hungarian General Budget—a Decompositional Analysis 8. The Labor Market and Wage Bargaining in Hungary—the (Ir)relevance of a Social Pact 9. Conclusion References Appendices Index
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The great recession of 2008/2009 has had a huge impact on unemployment and public finances in most advanced countries, and these impacts were magnified in the southern Euro area countries by the sovereign debt crisis of 2010/2011. The fiscal consolidation imposed by the European Union on highly indebted countries was based on the assumptions of the so-called expansionary austerity. However, the reality so far shows proof to the contrary, and the results of this paper support the opposing view of a self- defeating austerity. Based on the input-output relations of the productive system, an unemployment rate/budget balance trade-off equation is derived, as well as the impact of a strong fiscal consolidation based on social transfers and the notion of neutral budget balance. An application to the Portuguese case confirms the huge costs of a strong fiscal consolidation, both in terms of unemployment and social policy regress, and it allows one to conclude that too much consolidation in one year makes consolidation more difficult in the following year.