930 resultados para context cues
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"Technical report: NAVTRADEVCEN 507-1."
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Dans cette thèse, nous abordons le contrôle moteur du mouvement du coude à travers deux approches expérimentales : une première étude psychophysique a été effectuée chez les sujets humains, et une seconde implique des enregistrements neurophysiologiques chez le singe. Nous avons recensé plusieurs aspects non résolus jusqu’à présent dans l’apprentissage moteur, particulièrement concernant l’interférence survenant lors de l’adaptation à deux ou plusieurs champs de force anti-corrélés. Nous avons conçu un paradigme où des stimuli de couleur aident les sujets à prédire la nature du champ de force externe actuel avant qu’ils ne l’expérimentent physiquement durant des mouvements d’atteinte. Ces connaissances contextuelles faciliteraient l’adaptation à des champs de forces en diminuant l’interférence. Selon le modèle computationnel de l’apprentissage moteur MOSAIC (MOdular Selection And Identification model for Control), les stimuli de couleur aident les sujets à former « un modèle interne » de chaque champ de forces, à s’en rappeler et à faire la transition entre deux champs de force différents, sans interférence. Dans l’expérience psychophysique, quatre groupes de sujets humains ont exécuté des mouvements de flexion/extension du coude contre deux champs de forces. Chaque force visqueuse était associée à une couleur de l’écran de l’ordinateur et les deux forces étaient anti-corrélées : une force résistante (Vr) a été associée à la couleur rouge de l’écran et l’autre, assistante (Va), à la couleur verte de l’écran. Les deux premiers groupes de sujets étaient des groupes témoins : la couleur de l’écran changeait à chaque bloc de 4 essais, tandis que le champ de force ne changeait pas. Les sujets du groupe témoin Va ne rencontraient que la force assistante Va et les sujets du groupe témoin Vr performaient leurs mouvements uniquement contre une force résistante Vr. Ainsi, dans ces deux groupes témoins, les stimuli de couleur n’étaient pas pertinents pour adapter le mouvement et les sujets ne s’adaptaient qu’à une seule force (Va ou Vr). Dans les deux groupes expérimentaux, cependant, les sujets expérimentaient deux champs de forces différents dans les différents blocs d’essais (4 par bloc), associés à ces couleurs. Dans le premier groupe expérimental (groupe « indice certain », IC), la relation entre le champ de force et le stimulus (couleur de l’écran) était constante. La couleur rouge signalait toujours la force Vr tandis que la force Va était signalée par la couleur verte. L’adaptation aux deux forces anti-corrélées pour le groupe IC s’est avérée significative au cours des 10 jours d’entraînement et leurs mouvements étaient presque aussi bien ajustés que ceux des deux groupes témoins qui n’avaient expérimenté qu’une seule des deux forces. De plus, les sujets du groupe IC ont rapidement démontré des changements adaptatifs prédictifs dans leurs sorties motrices à chaque changement de couleur de l’écran, et ceci même durant leur première journée d’entraînement. Ceci démontre qu’ils pouvaient utiliser les stimuli de couleur afin de se rappeler de la commande motrice adéquate. Dans le deuxième groupe expérimental, la couleur de l’écran changeait régulièrement de vert à rouge à chaque transition de blocs d’essais, mais le changement des champs de forces était randomisé par rapport aux changements de couleur (groupe « indice-incertain », II). Ces sujets ont pris plus de temps à s’adapter aux champs de forces que les 3 autres groupes et ne pouvaient pas utiliser les stimuli de couleurs, qui n’étaient pas fiables puisque non systématiquement reliés aux champs de forces, pour faire des changements prédictifs dans leurs sorties motrices. Toutefois, tous les sujets de ce groupe ont développé une stratégie ingénieuse leur permettant d’émettre une réponse motrice « par défaut » afin de palper ou de sentir le type de la force qu’ils allaient rencontrer dans le premier essai de chaque bloc, à chaque changement de couleur. En effet, ils utilisaient la rétroaction proprioceptive liée à la nature du champ de force afin de prédire la sortie motrice appropriée pour les essais qui suivent, jusqu’au prochain changement de couleur d’écran qui signifiait la possibilité de changement de force. Cette stratégie était efficace puisque la force demeurait la même dans chaque bloc, pendant lequel la couleur de l’écran restait inchangée. Cette étude a démontré que les sujets du groupe II étaient capables d’utiliser les stimuli de couleur pour extraire des informations implicites et explicites nécessaires à la réalisation des mouvements, et qu’ils pouvaient utiliser ces informations pour diminuer l’interférence lors de l’adaptation aux forces anti-corrélées. Les résultats de cette première étude nous ont encouragés à étudier les mécanismes permettant aux sujets de se rappeler d’habiletés motrices multiples jumelées à des stimuli contextuels de couleur. Dans le cadre de notre deuxième étude, nos expériences ont été effectuées au niveau neuronal chez le singe. Notre but était alors d’élucider à quel point les neurones du cortex moteur primaire (M1) peuvent contribuer à la compensation d’un large éventail de différentes forces externes durant un mouvement de flexion/extension du coude. Par cette étude, nous avons testé l’hypothèse liée au modèle MOSAIC, selon laquelle il existe plusieurs modules contrôleurs dans le cervelet qui peuvent prédire chaque contexte et produire un signal de sortie motrice approprié pour un nombre restreint de conditions. Selon ce modèle, les neurones de M1 recevraient des entrées de la part de plusieurs contrôleurs cérébelleux spécialisés et montreraient ensuite une modulation appropriée de la réponse pour une large variété de conditions. Nous avons entraîné deux singes à adapter leurs mouvements de flexion/extension du coude dans le cadre de 5 champs de force différents : un champ nul ne présentant aucune perturbation, deux forces visqueuses anti-corrélées (assistante et résistante) qui dépendaient de la vitesse du mouvement et qui ressemblaient à celles utilisées dans notre étude psychophysique chez l’homme, une force élastique résistante qui dépendait de la position de l’articulation du coude et, finalement, un champ viscoélastique comportant une sommation linéaire de la force élastique et de la force visqueuse. Chaque champ de force était couplé à une couleur d’écran de l’ordinateur, donc nous avions un total de 5 couleurs différentes associées chacune à un champ de force (relation fixe). Les singes étaient bien adaptés aux 5 conditions de champs de forces et utilisaient les stimuli contextuels de couleur pour se rappeler de la sortie motrice appropriée au contexte de forces associé à chaque couleur, prédisant ainsi leur sortie motrice avant de sentir les effets du champ de force. Les enregistrements d’EMG ont permis d’éliminer la possibilité de co-contractions sous-tendant ces adaptations, étant donné que le patron des EMG était approprié pour compenser chaque condition de champ de force. En parallèle, les neurones de M1 ont montré des changements systématiques dans leurs activités, sur le plan unitaire et populationnel, dans chaque condition de champ de force, signalant les changements requis dans la direction, l’amplitude et le décours temporel de la sortie de force musculaire nécessaire pour compenser les 5 conditions de champs de force. Les changements dans le patron de réponse pour chaque champ de force étaient assez cohérents entre les divers neurones de M1, ce qui suggère que la plupart des neurones de M1 contribuent à la compensation de toutes les conditions de champs de force, conformément aux prédictions du modèle MOSAIC. Aussi, cette modulation de l’activité neuronale ne supporte pas l’hypothèse d’une organisation fortement modulaire de M1.
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Dans cette thèse, nous abordons le contrôle moteur du mouvement du coude à travers deux approches expérimentales : une première étude psychophysique a été effectuée chez les sujets humains, et une seconde implique des enregistrements neurophysiologiques chez le singe. Nous avons recensé plusieurs aspects non résolus jusqu’à présent dans l’apprentissage moteur, particulièrement concernant l’interférence survenant lors de l’adaptation à deux ou plusieurs champs de force anti-corrélés. Nous avons conçu un paradigme où des stimuli de couleur aident les sujets à prédire la nature du champ de force externe actuel avant qu’ils ne l’expérimentent physiquement durant des mouvements d’atteinte. Ces connaissances contextuelles faciliteraient l’adaptation à des champs de forces en diminuant l’interférence. Selon le modèle computationnel de l’apprentissage moteur MOSAIC (MOdular Selection And Identification model for Control), les stimuli de couleur aident les sujets à former « un modèle interne » de chaque champ de forces, à s’en rappeler et à faire la transition entre deux champs de force différents, sans interférence. Dans l’expérience psychophysique, quatre groupes de sujets humains ont exécuté des mouvements de flexion/extension du coude contre deux champs de forces. Chaque force visqueuse était associée à une couleur de l’écran de l’ordinateur et les deux forces étaient anti-corrélées : une force résistante (Vr) a été associée à la couleur rouge de l’écran et l’autre, assistante (Va), à la couleur verte de l’écran. Les deux premiers groupes de sujets étaient des groupes témoins : la couleur de l’écran changeait à chaque bloc de 4 essais, tandis que le champ de force ne changeait pas. Les sujets du groupe témoin Va ne rencontraient que la force assistante Va et les sujets du groupe témoin Vr performaient leurs mouvements uniquement contre une force résistante Vr. Ainsi, dans ces deux groupes témoins, les stimuli de couleur n’étaient pas pertinents pour adapter le mouvement et les sujets ne s’adaptaient qu’à une seule force (Va ou Vr). Dans les deux groupes expérimentaux, cependant, les sujets expérimentaient deux champs de forces différents dans les différents blocs d’essais (4 par bloc), associés à ces couleurs. Dans le premier groupe expérimental (groupe « indice certain », IC), la relation entre le champ de force et le stimulus (couleur de l’écran) était constante. La couleur rouge signalait toujours la force Vr tandis que la force Va était signalée par la couleur verte. L’adaptation aux deux forces anti-corrélées pour le groupe IC s’est avérée significative au cours des 10 jours d’entraînement et leurs mouvements étaient presque aussi bien ajustés que ceux des deux groupes témoins qui n’avaient expérimenté qu’une seule des deux forces. De plus, les sujets du groupe IC ont rapidement démontré des changements adaptatifs prédictifs dans leurs sorties motrices à chaque changement de couleur de l’écran, et ceci même durant leur première journée d’entraînement. Ceci démontre qu’ils pouvaient utiliser les stimuli de couleur afin de se rappeler de la commande motrice adéquate. Dans le deuxième groupe expérimental, la couleur de l’écran changeait régulièrement de vert à rouge à chaque transition de blocs d’essais, mais le changement des champs de forces était randomisé par rapport aux changements de couleur (groupe « indice-incertain », II). Ces sujets ont pris plus de temps à s’adapter aux champs de forces que les 3 autres groupes et ne pouvaient pas utiliser les stimuli de couleurs, qui n’étaient pas fiables puisque non systématiquement reliés aux champs de forces, pour faire des changements prédictifs dans leurs sorties motrices. Toutefois, tous les sujets de ce groupe ont développé une stratégie ingénieuse leur permettant d’émettre une réponse motrice « par défaut » afin de palper ou de sentir le type de la force qu’ils allaient rencontrer dans le premier essai de chaque bloc, à chaque changement de couleur. En effet, ils utilisaient la rétroaction proprioceptive liée à la nature du champ de force afin de prédire la sortie motrice appropriée pour les essais qui suivent, jusqu’au prochain changement de couleur d’écran qui signifiait la possibilité de changement de force. Cette stratégie était efficace puisque la force demeurait la même dans chaque bloc, pendant lequel la couleur de l’écran restait inchangée. Cette étude a démontré que les sujets du groupe II étaient capables d’utiliser les stimuli de couleur pour extraire des informations implicites et explicites nécessaires à la réalisation des mouvements, et qu’ils pouvaient utiliser ces informations pour diminuer l’interférence lors de l’adaptation aux forces anti-corrélées. Les résultats de cette première étude nous ont encouragés à étudier les mécanismes permettant aux sujets de se rappeler d’habiletés motrices multiples jumelées à des stimuli contextuels de couleur. Dans le cadre de notre deuxième étude, nos expériences ont été effectuées au niveau neuronal chez le singe. Notre but était alors d’élucider à quel point les neurones du cortex moteur primaire (M1) peuvent contribuer à la compensation d’un large éventail de différentes forces externes durant un mouvement de flexion/extension du coude. Par cette étude, nous avons testé l’hypothèse liée au modèle MOSAIC, selon laquelle il existe plusieurs modules contrôleurs dans le cervelet qui peuvent prédire chaque contexte et produire un signal de sortie motrice approprié pour un nombre restreint de conditions. Selon ce modèle, les neurones de M1 recevraient des entrées de la part de plusieurs contrôleurs cérébelleux spécialisés et montreraient ensuite une modulation appropriée de la réponse pour une large variété de conditions. Nous avons entraîné deux singes à adapter leurs mouvements de flexion/extension du coude dans le cadre de 5 champs de force différents : un champ nul ne présentant aucune perturbation, deux forces visqueuses anti-corrélées (assistante et résistante) qui dépendaient de la vitesse du mouvement et qui ressemblaient à celles utilisées dans notre étude psychophysique chez l’homme, une force élastique résistante qui dépendait de la position de l’articulation du coude et, finalement, un champ viscoélastique comportant une sommation linéaire de la force élastique et de la force visqueuse. Chaque champ de force était couplé à une couleur d’écran de l’ordinateur, donc nous avions un total de 5 couleurs différentes associées chacune à un champ de force (relation fixe). Les singes étaient bien adaptés aux 5 conditions de champs de forces et utilisaient les stimuli contextuels de couleur pour se rappeler de la sortie motrice appropriée au contexte de forces associé à chaque couleur, prédisant ainsi leur sortie motrice avant de sentir les effets du champ de force. Les enregistrements d’EMG ont permis d’éliminer la possibilité de co-contractions sous-tendant ces adaptations, étant donné que le patron des EMG était approprié pour compenser chaque condition de champ de force. En parallèle, les neurones de M1 ont montré des changements systématiques dans leurs activités, sur le plan unitaire et populationnel, dans chaque condition de champ de force, signalant les changements requis dans la direction, l’amplitude et le décours temporel de la sortie de force musculaire nécessaire pour compenser les 5 conditions de champs de force. Les changements dans le patron de réponse pour chaque champ de force étaient assez cohérents entre les divers neurones de M1, ce qui suggère que la plupart des neurones de M1 contribuent à la compensation de toutes les conditions de champs de force, conformément aux prédictions du modèle MOSAIC. Aussi, cette modulation de l’activité neuronale ne supporte pas l’hypothèse d’une organisation fortement modulaire de M1.
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Male and female Wistar rats were treated postnatally (PND 5-16) with BSO (l-buthionine-(S,R)-sulfoximine) to provide a rat model of schizophrenia based on transient glutathione deficit. In the watermaze, BSO-treated male rats perform very efficiently in conditions where a diversity of visual information is continuously available during orientation trajectories [1]. Our hypothesis is that the treatment impairs proactive strategies anticipating future sensory information, while supporting a tight visual adjustment on memorized snapshots, i.e. compensatory reactive strategies. To test this hypothesis, BSO rats' performance was assessed in two conditions using an 8-arm radial maze task: a semi-transparent maze with no available view on the environment from maze centre [2], and a modified 2-parallel maze known to induce a neglect of the parallel pair in normal rats [3-5]. Male rats, but not females, were affected by the BSO treatment. In the semi-transparent maze, BSO males expressed a higher error rate, especially in completing the maze after an interruption. In the 2-parallel maze shape, BSO males, unlike controls, expressed no neglect of the parallel arms. This second result was in accord with a reactive strategy using accurate memory images of the contextual environment instead of a representation based on integrating relative directions. These results are coherent with a treatment-induced deficit in proactive decision strategy based on multimodal cognitive maps, compensated by accurate reactive adaptations based on the memory of local configurations. Control females did not express an efficient proactive capacity in the semi-transparent maze, neither did they show the significant neglect of the parallel arms, which might have masked the BSO induced effect. Their reduced sensitivity to BSO treatment is discussed with regard to a sex biased basal cognitive style.
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Little research has been undertaken into high stakes deception, and even less into high stakes deception in written text. This study addresses that gap. In this thesis, I present a new approach to detecting deception in written narratives based on the definition of deception as a progression and focusing on identifying deceptive linguistic strategy rather than individual cues. I propose a new approach for subdividing whole narratives into their constituent episodes, each of which is linguistically profiled and their progression mapped to identify authors’ deceptive strategies based on cue interaction. I conduct a double blind study using qualitative and quantitative analysis in which linguistic strategy (cue interaction and progression) and overall cue presence are used to predict deception in witness statements. This results in linguistic strategy analysis correctly predicting 85% of deceptive statements (92% overall) compared to 54% (64% overall) with cues identified on a whole statement basis. These results suggest that deception cues are not static, and that the value of individual cues as deception predictors is linked to their interaction with other cues. Results also indicate that in certain cue combinations, individual self-references (I, Me and My), previously believed to be indicators of truthfulness, are effective predictors of deceptive linguistic strategy at work
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Perceived depth was measured for three-types of stereograms with the colour/texture of half-occluded (monocular) regions either similar to or dissimilar to that of binocular regions or background. In a two-panel random dot stereogram the monocular region was filled with texture either similar or different to the far panel or left blank. In unpaired background stereograms the monocular region either matched the background or was different in colour or texture and in phantom stereograms the monocular region matched the partially occluded object or was a different colour or texture. In all three cases depth was considerably impaired when the monocular texture did not match either the background or the more distant surface. The content and context of monocular regions as well as their position are important in determining their role as occlusion cues and thus in three-dimensional layout. We compare coincidence and accidental view accounts of these effects. (C) 2002 Elsevier Science Ltd. All rights reserved.
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Tese de Doutoramento em Ciências da Saúde
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As fitness returns during a breeding attempt are context-dependent, parents are predicted to bias their food allocation within a brood from poor towards good condition nestlings when environmental conditions deteriorate. We tested this prediction in the Alpine swift and the European starling, two migratory bird species, by modifying an ultraviolet (UV) visual signal of condition in nestlings and exploring how parents allocate food to their young as the season progresses. We show in both species that: (i) UV light reflected by the body skin of offspring positively correlates with their stature (i.e. body mass and skeletal size) and (ii) parental favouritism towards young with more UV reflective skin gradually increases as the season progresses. Early-breeding parents supplied food preferentially to UV pale (i.e. small stature) nestlings, whereas late-breeding parents favoured UV bright offspring (i.e. large stature). These results emphasize that parents use UV signals of offspring condition to adjust their feeding strategies depending on the ecological context.
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Listeners can attend to one of several simultaneous messages by tracking one speaker’s voice characteristics. Using differences in the location of sounds in a room, we ask how well cues arising from spatial position compete with these characteristics. Listeners decided which of two simultaneous target words belonged in an attended “context” phrase when it was played simultaneously with a different “distracter” context. Talker difference was in competition with position difference, so the response indicates which cue‐type the listener was tracking. Spatial position was found to override talker difference in dichotic conditions when the talkers are similar (male). The salience of cues associated with differences in sounds, bearings decreased with distance between listener and sources. These cues are more effective binaurally. However, there appear to be other cues that increase in salience with distance between sounds. This increase is more prominent in diotic conditions, indicating that these cues are largely monaural. Distances between spectra calculated using a gammatone filterbank (with ERB‐spaced CFs) of the room’s impulse responses at different locations were computed, and comparison with listeners’ responses suggested some slight monaural loudness cues, but also monaural “timbre” cues arising from the temporal‐ and spectral‐envelope differences in the speech from different locations.
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Recent research suggests that extrinsic rewards promote memory consolidation through dopaminergic modulation processes. However, no conclusive behavioral evidence exists given that the influence of extrinsic reward on attention and motivation during encoding and consolidation processes are inherently confounded. The present study provides behavioral evidence that extrinsic rewards (i.e., monetary incentives) enhance human memory consolidation independently of attention and motivation. Participants saw neutral pictures, followed by a reward or control cue in an unrelated context. Our results (and a direct replication study) demonstrated that the reward cue predicted a retrograde enhancement of memory for the preceding neutral pictures. This retrograde effect was observed only after a delay, not immediately upon testing. An additional experiment showed that emotional arousal or unconscious resource mobilization cannot explain the retrograde enhancement effect. These results provide support for the notion that the dopaminergic memory consolidation effect can result from extrinsic reward. (PsycINFO Database Record (c) 2013 APA, all rights reserved)(journal abstract)
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This study compares the effects of social cues on emotional experiences of men and women. Literature suggests that emotional responses are influenced by the presence and expressiveness of other individuals (Hess, Banse, & Kappas, 1995; Jacobs, Manstead, & Fischer, 2001; Fridlund, 1991). We examined whether social cues influence the experience of emotions differently for men and women. Research on gender differences in self-construal (Cross & Madson, 1997) led us to expect that women’s own emotional reactions would be more sensitive to emotional cues from other individuals than men’s.
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1. Herbivorous insects often have close associations with specific host plants, and their preferences for mating and ovipositing on a specific host-plant species can reproductively isolate populations, facilitating ecological speciation. Volatile emissions from host plants can play a major role in assisting herbivores to locate their natal host plants and thus facilitate assortative mating and host-specific oviposition. 2. The present study investigated the role of host-plant volatiles in host fidelity and oviposition preference of the gall-boring, inquiline beetle, Mordellistena convicta LeConte (Coleoptera: Mordellidae), using Y-tube olfactometers. Previous studies suggest that the gall-boring beetle is undergoing sequential host-associated divergence by utilising the resources that are created by the diverging populations of the gall fly, Eurosta solidaginis Fitch (Diptera: Tephritidae), which induces galls on the stems of goldenrods including Solidago altissima L. (Asteraceae) and Solidago gigantea Ait. 3. Our results show that M. convicta adults are attracted to galls on their natal host plant, avoid the alternate host galls, and do not respond to volatile emissions from their host-plant stems. 4. These findings suggest that the gall-boring beetles can orient to the volatile chemicals from host galls, and that beetles can use them to identify suitable sites for mating and/or oviposition. Host-associated mating and oviposition likely play a role in the sequential radiation of the gall-boring beetle.
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Species diversity itself may cause additional species diversity. According to recent findings, some species modify their environment in such a way that they facilitate the creation of new niches for other species to evolve to fill. Given the vast speciesdiversity of insects, the occurrence of such sequential radiation of species is likely common among herbivorous insects and the species that depend on them, many of them being insects as well. Herbivorous insects often have close associations with specific host plants and their preferences for mating and ovipositing on a specific host-plant species can reproductively isolate host-specific populations, facilitating speciation. Previous research by our laboratory has established that there are two distinct populations of thegall fly, Eurosta solidaginis (Tephritidae), which attack different species of goldenrods, Solidago altissima (Asteraceae) and S. gigantea. The gall fly’s host-associated differentiation is facilitating the divergence and potential speciation of twosubpopulations of the gall-boring beetle Mordellistena convicta (Mordellidae) by providing new resources (galls on stems of the galdenrods) for the gall-boring beetles. These beetles exist as two host-plant associated populations of inquilines that inhabit the galls induced by the gall fly. While our previous research has provided genetic and behavioral evidence for host-race formation, little is known about the role of their host plants in assortative mating and oviposition-site selection of the gall-boring beetles’ hostassociated populations. Volatile emissions from host plants can play a major role in assisting herbivores to locate their natal host plants and thus facilitate assortative mating and host-specific oviposition. The present study investigated the role of host-plant volatiles in host fidelity (mating on the host plant) and oviposition preference of M. convicta by measuring its behavioral responses to the host-plant volatile emissions using Y-tube olfactometers. In total, we tested behavioral responses of 615 beetles. Our resultsshow that M. convicta adults are attracted to their natal host galls (67% of S. altissima-emerging beetles and 70% of S. gigantea-emerging beetles) and avoid the alternate host galls (75% of S. altissima-emerging beetles and 66% of S. gigantea-emerging beetles),while showing no preference for, or avoidance of, ungalled plants from either species. This suggests that the gall beetles can orient to the volatile chemicals emitted by the galls and can potentially use them to identify suitable sites for mating and/or oviposition. Thus, host-associated mating and oviposition may play a role in the sequential speciation of the gall-boring beetle.