882 resultados para cessation tabagique
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Introduction : Les résultats de recherches ont démontré que la cessation tabagique augmente là où des interventions professionnelles préventives sont appliquées avec constance. On rapporte qu’au Québec, 62 % des infirmières (toutes pratiques confondues) évaluent le statut tabagique de leurs clients et 38 % suggèrent la cessation tabagique. En milieu hospitalier, l’évaluation du statut tabagique diminue à 30 %. Or, le personnel infirmier hospitalier est présent dans les unités de soins 24 heures sur 24, ce qui laisse prévoir une influence potentielle non négligeable dans la décision des patients de cesser de fumer. Objectif : La présente recherche a pour objectif de comparer, avec un groupe contrôle, l’efficacité de stratégies (formation interactive, rappel, multiple) pour augmenter les interventions réalisées en cessation tabagique dans des unités de médecine et de chirurgie. Le choix de ces stratégies repose sur leur efficacité et leur potentiel d’implantation dans d’autres centres. Méthodologie : Un devis expérimental avec randomisation par groupe a été choisi. Le modèle factoriel permet d’évaluer l’effet de chacun des groupes expérimentaux en regard du groupe contrôle. Des mesures préstratégies et poststratégies (à 1 mois et à 3 mois) sont privilégiées. Plusieurs outils permettent de mesurer les effets des stratégies et ce, avec des sources diversifiées (personnel infirmier, patients, dossiers des patients, gestionnaires et responsables des centres d’abandon du tabac). Résultats : Au total, 156 infirmières et infirmières-auxiliaires ont répondu à des questionnaires au temps 1, 78 au temps 2 et 69 au temps 3. Parallèlement au personnel infirmier, 156 patients ont été rejoints au temps 1, 89 au temps 2 et 98 au temps 3. Les résultats démontrent que le personnel infirmier évalue le statut tabagique chez 35,7 % de la clientèle seulement et la motivation à cesser de fumer chez 17,6 % des patients. Au cours de notre recherche, peu d’interventions en cessation tabagique ont été réalisées dans les unités de médecine et de chirurgie; la présence de plusieurs obstacles de même qu’une perception d’inefficacité des interventions de la part du personnel infirmier semblent en être les causes. Les résultats de notre recherche ne nous a pas permis d’appuyer nos hypothèses. Cependant, des analyses complémentaires ont démontré que la stratégie de formation interactive a permis d’augmenter certaines pratiques cliniques à court terme et de diminuer la perception d’obstacles à l’intervention. Le rappel n’a pas fonctionné correctement et n’a pu être évalué. Conclusion : En considérant les résultats modestes des stratégies implantées, la formation interactive a eu un impact à très court terme sur les interventions courtes en cessation tabagique réalisées par le personnel infirmier d’unités de soins en médecine et en chirurgie. Les difficultés rencontrées lors de l’implantation des stratégies ont été expliquées, ce qui permettra une planification plus éclairée de futures recherches dans le domaine.
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Le tabagisme est responsable de plus de 5 million de décès par an à travers le monde. En Suisse (2010), la prévalence de fumeurs chez les 14-19 ans était de 22% et la prévalence d'ex-fumeurs de 3%, taux qui reste relativement stable au fil des dernières années. La plupart des jeunes fumeurs désirant arrêter de fumer rencontrent des difficultés pour y parvenir. Les revues empiriques ont conclu que les programmes ayant pour but l'arrêt du tabagisme chez les jeunes ont une efficacité limitée. Afin de fournir une base solide de connaissances pour les programmes d'interventions contre le tabagisme, les déterminants de l'auto-cessation ont besoin d'être compris. Nous avons systématiquement recherché dans PUBMED et EMBASE des études longitudinales, basées sur la population, portant sur les déterminants de l'auto-cessation chez des adolescents et des jeunes adultes fumeurs. Nous avons passé en revue 4'502 titres et 871 abstracts, tous examinés indépendamment par deux et trois examinateurs, respectivement. Les critères d'inclusion étant : articles publiés entre janvier 1984 et août 2010, concernant les jeunes entre 10 et 29 ans et avoir une définition de cessation de fumer d'au moins 6 mois. Neuf articles ont été retenus pour une analyse détaillée. Les données suivantes ont été extraites de chaque article : le lieu de l'étude, la période étudiée, la durée du suivi, le nombre de collecte de données, la taille de l'échantillon, l'âge ou l'année scolaire des participants, le nombre de participants qui arrêtent de fumer, le status tabagique lors de la première collecte, la définition de cessation, les co-variantes et la méthode analytique. Le nombre d'études qui montrent une association significativement significative entre un déterminant et l'arrêt du tabagisme a été tabulé à partir de toutes les études qui ont évalués ce déterminant. Trois des neufs articles retenus ont défini l'arrêt du tabagisme comme une abstinence de plus de 6 mois et les six autres comme 12 mois d'abstinence. Malgré l'hétérogénéité des méthodes utilisées, cinq facteurs principaux ressortent comme prédicteur de l'arrêt du tabagisme : 1) ne pas avoir d'amis qui fument, 2) ne pas avoir l'intention de continuer de fumer dans le futur, 3) résister à la pression sociale, 4) être âgé de plus de 18 ans lors de la première cigarette, et 5) avoir un avis négatif au sujet du tabagisme. D'autres facteurs sont significatifs mais ne sont évalués que dans peu d'articles. La littérature au sujet des prédicteurs de cessation chez les adolescents et les jeunes adultes est peu développée. Cependant, nous remarquons que les facteurs que nous avons mis en évidence ne dépendent pas que de l'individu, mais aussi de l'environnement. La prévention du tabagisme peut se centrer sur les bienfaits de l'arrêt (p.ex., par rapport à l'asthme ou les performances sportives) et ainsi motiver les jeunes gens à songer d'arrêter de fumer. Une taxation plus lourde sur le prix des cigarettes peut être envisagée afin de retarder l'âge de la première cigarette. Les publicités anti-tabagiques (non sponsorisées par les entreprises de tabac) peuvent influencer la perception des jeunes par rapport au tabagisme, renforçant ou créant une attitude anti-tabagique. Les prochaines campagnes anti- tabac devraient donc tenir compte de ces différents aspects.
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Résumé en français Contexte Les interventions intensives d'aide à l'arrêt de la cigarette en milieu hospitalier n'ont pas été adoptées à large échelle, peut-être en raison de barrières organisationnelles. Nous évaluons dans cette étude l'efficacité d'une approche moins contraignante. Méthodes Nous avons conçu et réalisé une étude de cohorte avec un groupe de contrôle historique dans le département de médecine d'un hôpital universitaire de 850 lits. Cent dix-sept fumeurs éligibles consécutifs ont bénéficié d'une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette et 113 fumeurs hospitalisés avant l'implémentation de cette intervention ont constitué notre groupe de contrôle. L'intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette, d'une durée de 30 minutes, était réalisée par un médecin assistant formé en désaccoutumance au tabac, sans aucun contact ultérieur de suivi. Tous les patients ont ensuite reçu un questionnaire pour évaluer quelles étaient leurs habitudes en matière de tabagisme 6 mois après leur sortie d'hôpital. Nous avons considéré les patients perdus de vue comme fumeurs et l'abstinence tabagique ponctuelle (au moins 7 jours consécutifs) des ex-fumeurs a été validée par leur médecin traitant. Résultats Les taux d'arrêt de la cigarette validés étaient de 23.9% dans le groupe intervention et de 9.7% dans le groupe contrôle (odds ratio 2.9, intervalle de confiance à 95% [IC95] 1.4 à 6.2). Après ajustement pour les facteurs confondants potentiels, l'intervention était toujours efficace, avec un odds ratio ajusté de 2.7 (1095 = 1.0 à 5.0). Conclusion Une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette de faible intensité, sans contact de suivi, est associée avec un plus haut taux d'arrêt de la cigarette à 6 mois en comparaison avec un groupe de contrôle historique.
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Résumé Introduction : Le tabagisme est le facteur de risque le plus important dans 7 des 14 premières causes de décès chez les personnes de plus de 65 ans. De nombreuses études ont démontré les bénéfices sur la santé d'un arrêt du tabagisme même à un âge avancé. Malgré cela, peu d'actions préventives sont entreprises dans cette population. Le but de ce travail est d'analyser les caractéristiques du tabagisme et de l'arrêt du tabagisme spécifiquement chez les fumeuses d'âge avancé afin de mieux les aider dans leur désir d'arrêter. Méthode : Nous avons évalué les caractéristiques tabagiques au sein d'une étude prospective de 7'609 femmes vivant en Suisse, âgées de plus de 70 ans et physiquement autonomes (étude Semof s'intéressant à la mesure de l'ostéoporose par ultrason osseux). Un questionnaire sur les habitudes tabagiques a été envoyé aux 486 fumeuses éligibles de la cohorte. Leurs stades de dépendance nicotinique et de motivation ont été évalués à l'aide respectivement des scores «Heavy Smoking Index» et « Prochaska ». Les participantes ayant cessé de fumer pendant le suivi ont été questionnées sur, les motivations, les raisons et les méthodes de leur arrêt. Résultats : 424 femmes ont retourné le questionnaire (taux de réponse de 87%) parmi lesquelles 372 ont répondu de façon complète permettant leur inclusion. L'âge moyen s'élevait à 74,5 ans. La consommation moyenne était de 12 cigarettes par jour, sur une moyenne de 51 ans avec une préférence pour les cigarettes dites « légères » ou « light ». Un peu plus de la moitié des participantes avait une consommation entre 1 et 10 cigarettes par jour et la grande majorité (78%) présentait un score de dépendance faible. Les raisons du tabagisme les plus fréquemment évoquées étaient la relaxation, le plaisir et l'habitude. Les principaux obstacles mentionnés : arrêter à un âge avancé n'a pas de bénéfice, fumer peu ou des cigarettes dites light n'a pas d'impact sur la santé et fumer n'augmente pas le risque d'ostéoporose. Le désir d'arrêter était positivement associé avec un début tardif du tabagisme, une éducation plutôt modeste et la considération que d'arrêter est difficile. Durant le suivi de 3 ans, 57 femmes sur 372 (15%) ont arrêté de-fumer avec succès. Le fait d'être une fumeuse occasionnelle (moins de 1 cigarette par jour) et de considérer que d'arrêter de fumer n'est pas difficile était associés à un meilleur taux d'arrêt du tabagisme. Seuls 11% des femmes ayant stoppé la cigarette signalaient avoir reçu des conseils de leur médecin. Conclusion : ces données illustrent le comportement tabagique spécifique des fumeuses d'âge avancé (consommation et dépendance plutôt faibles) et suggèrent que les interventions médicales pour l'aide à l'arrêt du tabagisme devraient intégrer ces caractéristiques. La volonté d'arrêter est associée à un niveau d'éducation plutôt modeste. Les obstacles les plus fréquemment mentionnés sont basés sur des appréciations erronées de l'impact du tabagisme sur la santé.
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Le tabagisme est associé à un risque augmenté de développer un diabète de type 2. Arrêter de fumer devrait donc diminuer le risqué de diabète. Seulement, les études concernant le risque métabolique à l'arrêt du tabac sont discordantes. Par ailleurs, les effets métaboliques du tabac et de l'arrêt du tabac diffèrent probablement selon le sexe, avec notamment un effet différent du tabac sur la santé des femmes, et une prise pondérale plus importante à l'arrêt que chez les hommes. Notre étude vise à évaluer le risque métabolique à l'arrêt du tabac, chez les femmes et les homes séparément. Nous avons utilisé les données de l'étude de cohorte prospective CoLaus, qui évalue différents facteurs de risque cardiovasculaire chez des sujets choisis de manière aléatoire, dans la population Lausannoise entre 35 et 75 ans, suivis sur 5.5 ans en moyenne. Parmi ceux avec une glycémie à jeun normale au départ, nous avons divisé les participants en quatre groupes selon leur statut tabagique : non fumeurs, personnes ayant arrêté de fumer depuis plus de 5 ans, celles ayant arrêté depuis moins de 5 ans, et fumeurs actifs. Nous avons mesuré les incidences de glycémie à jeun altérée (5.6-6.99 mmol/l) et de diabète (glycémie à jeun ≥ 7 mmol/l et/ou traitement pour le diabète) durant le période de suivi, stratifiées par sexe. Puis le risque d'incidence de glycémie altérée et de diabète a été calculé avec trois niveaux d'ajustement pour les facteurs confondants pour un risque métabolique. Nous avons inclus 3166 participants, dont 63% de femmes. Au total, 26.3% étaient fumeurs, 6.5% ex-fumeurs depuis moins de 5 ans et 23.5% ex-fumeurs depuis plus de 5 ans. Durant le suivi, 1311 (41.4%) personnes ont développé une glycémie à jeun altérée (33.6% des femmes, 54.7% des homes), et 47 (1.5%) ont développé un diabète (1.1% des femmes, 2.1% des hommes). Les personnes ayant arrêté de fumer n'avait pas de risque significativement plus élevé de développer une glycémie à jeun altérée ou un diabète que les fumeurs, après ajustement pour l'âge, l'éducation, l'hypercholestérolémie, la prise d'alcool, l'activité physique, la prise de poids, le BMI initial et le BMI d'arrivée dans les différents modèles d'ajustement. L'analyse de l'interaction du sexe avec ces résultats est également négative. Les analyses de sensibilité ont montré que l'exclusion des personnes ayant changé de statut tabagique durant le suivi ne changeait pas ces résultats. Nous avons refait les analyses en incluant les participants ayant une glycémie altérée au début du suivi, mais le risque d'incidence de diabète n'est pas plus élevé chez les ex-fumeurs que chez les fumeurs non plus dans cette population. Sur demande d'un reviewer, nous avons également refait les analyses avec la glycémie en continue (valeurs de base et valeurs à 5.5 ans), et la glycémie moyenne n'était pas différente par groupe de tabagisme. En conclusion, dans cette population européenne d'âge moyen, avec une prévalence basse d'obésité et une prise de poids modérée durant le suivi, nous n'avons pas trouvé de risque significativement plus élevé de développer un diabète en arrêtant de fumer, et ce pour les deux sexes. L'arrêt du tabac doit donc être encouragé chez toutes les fumeuses et tous les fumeurs.
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Context Smoking is a major preventable cause of death and disability that is maintained by dependence on nicotine. Smoking cessation reduces mortality and morbidity. Although existing pharmacological aids to smoking cessation and relapse prevention (nicotine replacement therapy and bupropion) improve on unassisted quitting and behavioural methods, they are only modestly effective. More effective pharmacological methods are required that improve compliance, reduce side-effects, and can be used in combination with existing cessation methods. Starting point A nicotine vaccine is a promising immunotherapeutic approach to smoking cessation and relapse prevention. Such a vaccine would induce the immune system to form specific antibodies to nicotine to prevent it from crossing the blood-brain barrier to act on receptor sites in the central nervous system. Recent studies in rats provide proof of principle by showing that nicotine-specific antibodies can prevent the reinstatement of nicotine self-administration (N Lindblom et al, Respiration 2002; 69: 254–60) and block dopamine release in the shell of the nucleus accumbens (Sde Villiers et al, Respiration 2002; 69: 247–53). A phase 1 trial of a human cocaine vaccine has also recently been successfully completed (T Kosten et al, Vaccine 2002; 20: 1196–204). A safe and effective human nicotine vaccine would potentially have fewer side-effects and better compliance than existing smoking-cessation pharmacotherapies. It could also be used in combination with some of them (eg, bupropion). Where next? The most promising clinical application of a human nicotine vaccine is likely to be in relapse prevention in abstinent smokers. A vaccine may also have a role in preparing smokers to quit. Clinical trials of safety and efficacy in human smokers and ex-smokers are warranted. If a nicotine vaccine proves to be safe and effective, the health-care system will need to ensure that it is registered for clinical use and that the poorer members of the community (among whom smoking prevalence is now highest in developed countries) have access to the vaccine. The community will need to be appropriately informed about the role of a nicotine vaccine to ensure that it is not prematurely used for preventive purposes in children and adolescents.
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Background Quitting tobacco or alcohol use has been reported to reduce the head and neck cancer risk in previous studies. However, it is unclear how many years must pass following cessation of these habits before the risk is reduced, and whether the risk ultimately declines to the level of never smokers or never drinkers. Methods We pooled individual-level data from case-control studies in the International Head and Neck Cancer Epidemiology Consortium. Data were available from 13 studies on drinking cessation (9167 cases and 12 593 controls), and from 17 studies on smoking cessation (12 040 cases and 16 884 controls). We estimated the effect of quitting smoking and drinking on the risk of head and neck cancer and its subsites, by calculating odds ratios (ORs) using logistic regression models. Results Quitting tobacco smoking for 1-4 years resulted in a head and neck cancer risk reduction [OR 0.70, confidence interval (CI) 0.61-0.81 compared with current smoking], with the risk reduction due to smoking cessation after >= 20 years (OR 0.23, CI 0.18-0.31), reaching the level of never smokers. For alcohol use, a beneficial effect on the risk of head and neck cancer was only observed after >= 20 years of quitting (OR 0.60, CI 0.40-0.89 compared with current drinking), reaching the level of never drinkers. Conclusions Our results support that cessation of tobacco smoking and cessation of alcohol drinking protect against the development of head and neck cancer.
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Rates of adolescent smoking appear to be on the increase, with a number of authors documenting increases in the 1990's. However, the issue of prevention rather than cessation has received greater attention in tobacco control programmes among youth. This review provides details of published school based and other tobacco cessation programmes for adolescents and compares their efficacy. Variations in outcome measures were noted with the programmes. Environmental risk factors such as economic deprivation, concurrent use of alcohol and illicit substances and a minority ethnic background have been associated with greater smoking rates among youth. It is suggested that tobacco cessation initiatives need to be considered in the context of improving adolescents lifestyle choices. Specific cessation programmes should also address issues such as appropriate follow-up and validation. (C) 2002 The Association for Professionals in Services for Adolescents. Published by Elsevier Science Ltd. All rights reserved.
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Aim To assess the effectiveness of a program of computer-generated tailored advice for callers to a telephone helpline, and to assess whether it enhanced a series of callback telephone counselling sessions in aiding smoking cessation. Design Randomized controlled trial comparing: (1) untailored self-help materials; (2) computer-generated tailored advice only, and (3) computer-generated tailored advice plus callback telephone counselling. Assessment surveys were conducted at baseline, 3, 6 and 12 months. Setting Victoria, Australia. Participants A total of 1578 smokers who called the Quitline service and agreed to participate. Measurements Smoking status at follow-up; duration of cessation, if quit; use of nicotine replacement therapy; and extent of participation in the callback service. Findings At the 3-month follow-up, significantly more (chi(2)(2) = 16.9; P < 0.001) participants in the computer-generated tailored advice plus telephone counselling condition were not smoking (21%) than in either the computer-generated advice only (12%) or the control condition (12%). Proportions reporting not smoking at the 12-month follow-up were 26%, 23% and 22%, respectively (NS) for point prevalence, and for 9 months sustained abstinence; 8.2, 6.0, and 5.0 (NS). In the telephone counselling group, those receiving callbacks were more likely than those who did not to have sustained abstinence at 12 months (10.2 compared with 4.0, P < 0.05). Logistic regression on 3-month data showed significant independent effects on cessation of telephone counselling and use of NRT, but not of computer-generated tailored advice. Conclusion Computer-generated tailored advice did not enhance telephone counselling, nor have any independent effect on cessation. This may be due to poor timing of the computer-generated tailored advice and poor integration of the two modes of advice.
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OBJECTIVE To analyze the prevalence and factors associated with smoking abstinence among patients who were treated in a reference unit for smoking cessation.METHODS This cross-sectional study examined the medical records of 532 patients treated in a reference unit for smoking cessation in Belém, PA, Northern Brazil, between January 2010 and June 2012. Sociodemographic variables and those related to smoking history and treatment were analyzed. Statistical significance was set at p < 0.05.RESULTS The mean age of the participants was 50 years; 57.0% of the patients were women. The mean tobacco load was 30 packs/year, and the mean smoking duration was approximately 32 years. Most patients remained in treatment for four months. The rate of smoking abstinence was 75.0%. Regression analysis indicated that maintenance therapy, absence of relapse triggers, and lower chemical dependence were significantly associated with smoking cessation.CONCLUSIONS The smoking abstinence rate observed was 75.0%. The cessation process was associated with several aspects, including the degree of chemical dependence, symptoms of withdrawal, and period of patient follow-up in a multidisciplinary treatment program. Studies of this nature contribute to the collection of consistent epidemiological data and are essential for the implementation of effective smoking prevention and cessation strategies.
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OBJECTIVE Analyze the profile of women, in health services, who carry out treatment for smoking cessation.METHODS Systematic review that used the following sources of information: Cummulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL), PubMed,Biblioteca Virtual em Saúde (BVS), Scopus and Web of Science. We included quantitative studies that addressed the characterization of women, in health services, who carried out treatment for smoking cessation, resulting in 12 articles for analysis. The assessment of the methodological quality of the studies was performed using the instrument MAStARI from Joanna Briggs Institute.RESULTS The predominant profile of women who carried out treatment for smoking cessation in health services was composed of white, married, employed, and highly level educated women. Women who carried out the treatment for smoking cessation in specialized services had a more advanced age, were white, were married and had a diagnosis of depression. The quality level of most studies was moderate.CONCLUSIONS The profile of women who carry out treatment for smoking cessation, either in general or specialized health services, is composed of white, married, and highly level educated women. Publications about smoking women are scarce and the lack of Brazilian studies characterizing the profile of women who start treatment for smoking cessation shows the need for studies that explore this subject.