168 resultados para caribou forestier
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Les populations du caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) sont en déclin sur l’ensemble de leur aire de répartition en Amérique du Nord. Il s’avère que la prédation, amplifiée par l’exploitation forestière, en est la principale cause. Ce projet consiste à mettre en place un outil d'aide à la décision, permettant de modéliser les changements du risque de prédation chez le caribou forestier durant la succession forestière, et ce, selon différents scénarios d'aménagement forestier simulés sur la Côte-Nord du Québec, Canada. Ces scénarios, simulés de 2000 à 2150, sont caractérisés par (i) des coupes limitées aux blocs de protection et de remplacement, (ii) des coupes étendues sur le paysage, et finalement (iii) par l'absence de coupe dès 2000. Un modèle basé sur l'individu (MBI) permet de modéliser les déplacements simultanés du caribou forestier, de l'orignal (Alces alces) et du loup gris (Canis lupus) afin d'évaluer le risque de prédation selon les scénarios. En général, le risque de prédation est plus important lorsque les coupes sont limitées aux blocs de protection et de remplacement. En effet, il semble que ces blocs augmentent les probabilités de rencontre entre les proies et leurs prédateurs. Toutefois, certains résultats ne reflètent pas la littérature, ce qui montre la nécessité d'améliorer le MBI. Certaines recommandations visent finalement à bonifier ce MBI pour permettre l'analyse de la viabilité à long terme du caribou forestier en fonction de différents scénarios d'aménagement forestier.
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Le caribou forestier est une espèce menacée au Canada, la principale hypothèse au déclin des populations étant l’intensification de la prédation provoquée par les perturbations anthropiques du paysage. Afin de faire face à cette situation, il est nécessaire d’étudier et comprendre l’impact de l’environnement sur les interactions prédateur-proies entre le caribou et le loup, ainsi qu’avec l’orignal, qui est sa principale proie alternative. Pour cela, cette thèse présente la conception d’un modèle centré sur l’individu des déplacements de ces trois espèces en fonction de leur environnement, dont résulteront les interactions prédateur-proies. Afin de permettre l’application de ce modèle sur de longues périodes, et donc pour un environnement changeant, une méthodologie a été développée, qui s’articule atour de deux aspects principaux. Tout d’abord, la notion de niveaux d’émergence est introduite, permettant d’ordonner les comportements observables du système selon leurs interdépendances, afin de choisir comme trait du modèle un com- portement correspondant au domaine d’applicabilité visé. Ordonner les comportements selon leurs niveaux d’émergence permet également d’identifier la redondance entre les patrons, qui peut être à l’origine d’un phénomène de sur-apprentissage lorsqu’ils sont utilisés lors de la calibration. Dans un second temps, un nouveau protocole pour la calibration et la validation du ou des traits choisis à l’aide des niveaux d’émergence, nommé réplication de système basé sur l’individu (Individual Based System Replication - IBSRtion) est également présenté. Ce protocole met l’emphase sur la modélisation directe, contrairement au principal protocole existant, la modélisation orientée patrons (Pattern Oriented Modelling - POM), et permet une approche empirique en générant artificiellement des données non disponibles ou ne pouvant être récoltées par des études de terrains. IBSRtion a également l’avantage de pouvoir être intégrée dans POM, afin de contribuer à la création d’une méthodologie universelle pour la conception de modèles centrés sur l’individu. Le processus de conception de ce modèle aura entre autre permis de faire une synthèse des connaissances et d’identifier certaines lacunes. Une étude visant à palier le manque de connaissances satisfaisantes sur les réponses comportementales à court-terme des proies face au risque de prédation a notamment permis d’observer que celles-ci sont une combinaison de comportements chroniques et éphémères, et que les mécanismes qui en sont à l’origine sont complexes et non-linéaires. Le résultat de ce travail est un modèle complexe utilisant de nombreux sous-modèles, et calibré de façon empirique, applicable à une grande variété d’environnements. Ce modèle a permis de tester l’impact de l’enfeuillement sur les relations prédateur-proies. Des simulations ont été effectuées pour différentes quantités d’enfeuillement, suivant deux configurations spatiales différentes. Les résultats de simulation suggèrent que des plans d’aménagement considérant également l’habitat de l’orignal pourraient être bénéfiques pour le caribou forestier, car ils permettraient d’améliorer la ségrégation spatiale entre les deux espèces, et donc entre le caribou et le loup. En le couplant avec un module de naissances et de morts naturelles ainsi qu’un modèle d’évolution du paysage, ce modèle permettra par la suite d’évaluer l’impact de plans d’aménagement forestier sur la viabilité des populations de caribou forestier.
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In the Cape Caribou River allochthon (CCRA), metaigneous and gneissic units occur as a shallowly plunging synform in the hanging wall of the Grand Lake thrust system (GLTS), a Grenvillian structure that forms the boundary between the Mealy Mountains and Groswater Bay terranes. The layered rocks of the CCRA are cut by a stockwork of monzonite dykes related to the Dome Mountain suite and by metadiabase-amphibolite dykes that probably form part of the ca. 1380 Ma Mealy swarm. The mafic dykes appear to postdate much of the development of subhorizontal metamorphic layering within the lower parts of the CCRA. The uppermost (least metamorphosed) units of the CCRA, the North West River anorthosite-metagabbro and the Dome Mountain monzonite suite, have been dated at 1625 +/- 6 and 1626 +/- 2 Ma, respectively. An amphibolite unit that concordantly underlies the anorthosite-metagabbro and is intruded discordantly by monzonite dykes has given metamorphic ages of 1660 +/- 3 and 1631 +/- 2 Ma. Granitoid gneisses that form the lowest level of the CCRA have given a migmatization age of 1622 +/- 6 Ma. The effects of Grenvillian metamorphism become apparent in the lower levels of the allochthon where gneisses, amphibolite, and mafic dykes have given new generation zircon ages of 1008 +/- 2, 1012 +/- 3, and 1011 +/- 3 Ma, respectively. A posttectonic pegmatite has also given zircon and monazite ages of 1016(-3)(+7) and 1013 +/- 3 Ma, respectively. Although these results indicate new growth of Grenvillian zircon, this process was generally not accompanied by penetrative deformation or melting. Thus, the formation of gneissic fabrics and the overall layered nature of the lower CCRA are a result primarily of Labradorian (1660-1620 Ma) tectonism and intrusion, and probably reflect early movement on an ancestral GLTS. Grenvillian heating and metamorphism (up to granulite facies) was strongly concentrated towards the base of the CCRA and probably occurred during northwestward thrusting of the allochthon over the Groswater Bay terrane.
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Comprend : [Frontispice : portrait d'un chef de clan Ecossais. XIXè siècle.] Chef de clan. [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [Page de titre : vue d'un château d'Ecosse. XIXè siècle.] [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [Fig. p.15 : vue maritime. Dieppe? XIXè siècle.] [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [pl. en reg. p.212 : végétation des montagnes d'Ecosse. XIXè siècle.] Borrère dorée, Boemice corallifère, Trichomane de Tombridge. [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [pl. en reg. p.219 : végétation des montagnes d'Ecosse. XIXè siècle.] Splachnum Mnioïde, Encalyptre streptocarpe, Bry turbiné. [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [Fig. p.331 : vue d'un paysage de montagnes en Ecosse. XIXè siècle.] [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [Carte : carte de la Grande-Bretagne. XIXè siècle.] [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)] ; [Carte : carte de la Grande-Bretagne. Ecosse. XIXè siècle.] [cote : microfiche m 12456/15129 (1981)]
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Climate-driven range fluctuations during the Pleistocene have continuously reshaped species distribution leading to populations of contrasting genetic diversity. Contemporary climate change is similarly influencing species distribution and population structure, with important consequences for patterns of genetic diversity and species' evolutionary potential1. Yet few studies assess the impacts of global climatic changes on intraspecific genetic variation2, 3, 4, 5. Here, combining analyses of molecular data with time series of predicted species distributions and a model of diffusion through time over the past 21 kyr, we unravel caribou response to past and future climate changes across its entire Holarctic distribution. We found that genetic diversity is geographically structured with two main caribou lineages, one originating from and confined to Northeastern America, the other originating from Euro-Beringia but also currently distributed in western North America. Regions that remained climatically stable over the past 21 kyr maintained a high genetic diversity and are also predicted to experience higher climatic stability under future climate change scenarios. Our interdisciplinary approach, combining genetic data and spatial analyses of climatic stability (applicable to virtually any taxon), represents a significant advance in inferring how climate shapes genetic diversity and impacts genetic structure.
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