773 resultados para capital individuel
Resumo:
Cette étude s’inscrit dans le cadre plus large des travaux menés par le groupe de recherche Drug, Alcool and Violence International (DAVI) qui cherche à préciser la nature des liens qui se tissent entre l’alcool, les drogues et la violence chez trois groupes de jeunes - étudiants, décrocheurs, contrevenants - des villes de Montréal, Toronto, Philadelphie et Amsterdam. Elle explore plus spécialement les dimensions du capital social, familial, individuel et délinquant comme étant des voies d’explication possibles de la relation constatée entre la consommation d’alcool et de drogues et la manifestation de gestes de violence chez les jeunes de la grande région montréalaise fréquentant le milieu scolaire secondaire. Trois objectifs spécifiques de recherche sont poursuivis soit : 1) déterminer, à travers une recension des écrits scientifiques, les modalités formant les dimensions du capital social, familial, individuel et délinquant; 2) cerner empiriquement dans les données, quelles sont les modalités à disposition permettant de rendre compte de la contribution du capital social, du capital familial, du capital individuel et du capital délinquant dans l’explication de la relation alcool/drogues et violence chez les jeunes; et 3) vérifier si les dimensions à l’étude influencent a) la consommation par les jeunes d’alcool et de drogues; b) la manifestation par eux de comportements délinquants, et plus spécialement de comportements violents, et c) la relation entre alcool, drogues et violence chez les jeunes fréquentant le milieu scolaire secondaire montréalais en fonction de ces dimensions. L’échantillon de type aléatoire est composé de 995 répondants (garçons et filles ) qui se répartissent dans huit écoles secondaires francophones et deux écoles secondaires anglophones provenant des secteurs public ou privé et de milieu favorisé ou défavorisé se trouvant sur les territoires des villes de Montréal, Laval et Longueuil constituant « la grande région de Montréal ». Les participants devaient répondre à un questionnaire composé de 138 questions dont la grande majorité sont fermées. Les données sociodémographiques caractérisant le jeune et son environnement, ses rapports avec sa famille, ses amis, l’école, son quartier, sa consommation d’alcool et de drogues, l’existence dans sa vie de comportements violents dont il aurait été auteur ou victime, la manifestation de gestes de délinquance ou de troubles de comportement sont les principales dimensions de la vie du jeune sondées par le questionnaire utilisé. D’entrée de jeu, spécifions que peu importe les substances consommées, très peu d’étudiants en font un usage problématique et que l’on ne note aucune propension à la délinquance chez la majorité des élèves de l’échantillon En somme, les analyses amènent à conclure à l’existence de relations statistiquement significatives entre la consommation d’alcool, de marijuana et de drogues dures et la propension à la délinquance et aux troubles de comportement, ces relations étant de force variable allant de modérée à forte. Toutefois, il faut bien noter que ces relations ne touchent qu’un petit nombre des élèves du secondaire participant à notre étude, comme ce fût le cas dans d’autres études. Plus spécifiquement, le capital familial paraît influencer seulement la consommation de marijuana. Ainsi, plus le degré de supervision parentale diminue, plus la fréquence de consommation de marijuana augmente. Le capital individuel produit un impact plus important sur la consommation d’alcool, de marijuana et de drogues dures, les troubles de comportement, et la propension à la délinquance. Ainsi, plus le capital individuel est affecté négativement, plus la consommation d’alcool, de marijuana et de drogues dures de même que la propension à la délinquance et aux troubles de comportement seront importants. Le capital social, quant à lui, explique davantage la consommation de marijuana que la consommation d’alcool et de drogues dures ou encore la manifestation de troubles de comportement et la propension à la délinquance. Finalement, le capital délinquant paraît influencer la consommation d’alcool, de marijuana et de drogues dures. Son influence se fait ressentir également, mais dans une moindre mesure, sur la manifestation de troubles de comportement et la propension à la délinquance. À notre grande surprise, la dimension du capital familial qui se révèle être particulièrement influente dans les écrits scientifiques ne ressort pas dans nos analyses comme nous l’avions envisagé. Nous attribuons cet état de fait aux limites imposées par l’utilisation d’une banque de données constituée initialement à d’autres fins que celles visées dans notre étude, et dans laquelle les facteurs reliés au capital familial, identifiés dans les écrits, n’étaient pas tous présents. Nul doute à que la consommation de substances psychoactives et la propension à la délinquance et aux troubles de comportement sont des comportements présents dans la population juvénile. Les modèles généralement utilisés pour expliquer les comportements déviants à l’étude ne produisent pas de résultats probants en ce qui concerne les écoliers, une population de jeunes d’ailleurs rarement étudiée à cet égard. Le modèle d’explication au cœur de nos analyses, mettant à contribution les dimensions du capital social, familial, individuel et délinquant, paraît prometteur surtout en ce qui concerne le capital délinquant, et ce, en dépit des limites imposées par la banque de données utilisée. À la lumière des résultats obtenus, il semble que l’explication de la cooccurrence de la consommation de substances psychoactives et de la propension à la délinquance et aux troubles de comportement soit multifactorielle. Les principaux facteurs contributifs sont ceux du capital délinquant pour la consommation d’alcool, de marijuana et de drogues dures de même que pour la propension à la délinquance alors les troubles de comportement se révèlent davantage expliqués par les facteurs composant le capital individuel. Nous estimons que la combinaison des dimensions du capital familial, individuel, social et individuel constitue une voie d’explication prometteuse de la relation alcool/drogue et violence chez les jeunes. Il nous apparaît dès lors qu’un instrument de collecte de données spécifiquement conçu pour en explorer le potentiel explicatif devrait être à la base de prochaines recherches en ce sens.
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Le présent mémoire explore les liens entre les différents types de capitaux (social, familial, délinquant et individuel) et certains actes déviants, soit la consommation de substances psychotropes et l’implication criminelle violente chez un groupe de décrocheurs scolaires canadiens. Dans un premier temps, il s’agit d’établir la prévalence et les habitudes de consommation de cette population aliénée du système éducatif. De plus, cette étude concerne l’implication criminelle violente des décrocheurs. Plus précisément, il s’agit de déterminer la fréquence des manifestations agressives et les types de violence perpétrés par ces jeunes, ainsi que d’examiner les liens qui se tissent entre la consommation de substances psychotropes et la commission d’actes violents. Ensuite, il est question d’étudier l’impact des différents capitaux (social, familial, délinquant et individuel) sur la consommation de substances psychoactives et l’implication criminelle violente des décrocheurs. En outre, dans une perspective davantage clinique, le dernier objectif aura pour but d’identifier différentes typologies de décrocheurs scolaires. Les analyses s’appuient sur un échantillon de 339 jeunes décrocheurs scolaires de Montréal et Toronto. Les informations amassées par rapport à l’usage de substances psychotropes et la commission d’actes violents concernent les douze mois qui ont précédé la passation du questionnaire. Succinctement, les taux de prévalence de consommation des décrocheurs apparaissent plus importants que ceux de la population estudiantine, leur usage est plus inquiétant de même que l’auto-évaluation de leur dépendance. Les résultats révèlent également une implication criminelle violente importante, surtout chez les garçons et les consommateurs de substances psychotropes. Qui plus est, le capital délinquant semble avoir un impact majeur sur l’usage d’alcool et de drogues de même que sur les manifestations de violence perpétrées par les décrocheurs. Enfin, trois typologies de décrocheurs scolaires ont été identifiées, soit les invisibles, les détachés et les rebelles.
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Ce mémoire utilise des données qualitatives provenant d’entretiens semi-structurés pour examiner les ressources qu’utilisent les individus qui font face à l’insécurité alimentaire sous l’angle du capital culturel de Pierre Bourdieu. Les participants étaient choisis parmi les usagers des organismes alternatifs qui œuvrent en sécurité alimentaire à Montréal. Tous étaient en situation d’insécurité alimentaire. Des analyses inductives et déductives étaient exécutées. Seize indicateurs de la forme du capital culturel incorporée, et trois indicateurs de chacune des formes institutionnalisées et objectivées ont été trouvés à être reliés aux stratégies qu’utilisaient les répondants pour améliorer leur situation alimentaire. Cette recherche nous indique que le capital culturel individuel joue un rôle dans les stratégies utilisées, incluant la participation dans les organismes communautaires. De plus, un manque de capital approprié peut servir comme barrière à la participation dans certaines stratégies ce qui pourra avancer des réflexions sur la justesse et l’efficacité des stratégies actuelles.
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The determination of the most appropriate procurement method for capital works projects is a challenging task for the Department of Housing and Works (DHW) and other Western Australian State Government Agencies because of the array of assessment criteria that are considered and the procurement methods that are available. A number of different procurement systems can be used to deliver capital works projects such a traditional, design and construct and management. Sub-classifications of these systems have proliferated and continue to emerge in response to market demands. The selection of an inappropriate procurement method may lead to undesirable project outcomes. To facilitate DHW in selecting an appropriate procurement method for its capital works projects, a six step procurement method selection process is presented. The characteristics of the most common forms of procurement method used in Australia are presented. Case studies where procurement methods have been used for specific types of capital works in Western Australia are offered to provide a reference point and learning opportunity for procurement method selection.
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Principal Topic Although corporate entrepreneurship is of vital importance for long-term firm survival and growth (Zahra and Covin, 1995), researchers still struggle with understanding how to manage corporate entrepreneurship activities. Corporate entrepreneurship consists of three parts: innovation, venturing, and renewal processes (Guth and Ginsberg, 1990). Innovation refers to the development of new products, venturing to the creation of new businesses, and renewal to redefining existing businesses (Sharma, and Chrisman, 1999; Verbeke et al., 2007). Although there are many studies focusing on one of these aspects (cf. Burgelman, 1985; Huff et al., 1992), it is very difficult to compare the outcomes of these studies due to differences in contexts, measures, and methodologies. This is a significant lack in our understanding of CE, as firms engage in all three aspects of CE, making it important to compare managerial and organizational antecedents of innovation, venturing and renewal processes. Because factors that may enhance venturing activities may simultaneously inhibit renewal activities. The limited studies that did empirically compare the individual dimensions (cf. Zahra, 1996; Zahra et al., 2000; Yiu and Lau, 2008; Yiu et al., 2007) generally failed to provide a systematic explanation for potential different effects of organizational antecedents on innovation, venturing, and renewal. With this study we aim to investigate the different effects of structural separation and social capital on corporate entrepreneurship activities. The access to existing and the development of new knowledge has been deemed of critical importance in CE-activities (Floyd and Wooldridge, 1999; Covin and Miles, 2007; Katila and Ahuja, 2002). Developing new knowledge can be facilitated by structurally separating corporate entrepreneurial units from mainstream units (cf. Burgelman, 1983; Hill and Rothaermel, 2003; O'Reilly and Tushman, 2004). Existing knowledge and resources are available through networks of social relationships, defined as social capital (Nahapiet and Ghoshal, 1998; Yiu and Lau, 2008). Although social capital has primarily been studied at the organizational level, it might be equally important at top management level (Belliveau et al., 1996). However, little is known about the joint effects of structural separation and integrative mechanisms to provide access to social capital on corporate entrepreneurship. Could these integrative mechanisms for example connect the separated units to facilitate both knowledge creation and sharing? Do these effects differ for innovation, venturing, and renewal processes? Are the effects different for organizational versus top management team integration mechanisms? Corporate entrepreneurship activities have for example been suggested to take place at different levels. Whereas innovation is suggested to be a more bottom-up process, strategic renewal is a more top-down process (Floyd and Lane, 2000; Volberda et al., 2001). Corporate venturing is also a more bottom-up process, but due to the greater required resource commitments relative to innovation, it ventures need to be approved by top management (Burgelman, 1983). As such we will explore the following key research question in this paper: How do social capital and structural separation on organizational and TMT level differentially influence innovation, venturing, and renewal processes? Methodology/Key Propositions We investigated our hypotheses on a final sample of 240 companies in a variety of industries in the Netherlands. All our measures were validated in previous studies. We targeted a second respondent in each firm to reduce problems with single-rater data (James et al., 1984). We separated the measurement of the independent and the dependent variables in two surveys to create a one-year time lag and reduce potential common method bias (Podsakoff et al., 2003). Results and Implications Consistent with our hypotheses, our results show that configurations of structural separation and integrative mechanisms have different effects on the three aspects of corporate entrepreneurship. Innovation was affected by organizational level mechanisms, renewal by integrative mechanisms on top management team level and venturing by mechanisms on both levels. Surprisingly, our results indicated that integrative mechanisms on top management team level had negative effects on corporate entrepreneurship activities. We believe this paper makes two significant contributions. First, we provide more insight in what the effects of ambidextrous organizational forms (i.e. combinations of differentiation and integration mechanisms) are on venturing, innovation and renewal processes. Our findings show that more valuable insights can be gained by comparing the individual parts of corporate entrepreneurship instead of focusing on the whole. Second, we deliver insights in how management can create a facilitative organizational context for these corporate entrepreneurship activities.