Monohalogénocyclopropanations stéréosélectives à l'aide de carbénoïdes de zinc, couplages croisés de cyclopropylsilanols, cyclisations d'iodures d'alkyle catalysées par le nickel

Les cyclopropanes sont des unités qui sont très importantes en raison de leur présence dans de nombreux produits naturels, dans certaines molécules synthétiques ayant une activité biologique, ainsi que dans plusieurs intermédiaires synthétiques. Les travaux décrits dans cet ouvrage portent sur l’halogénocyclopropanation stéréosélective d’alcools allyliques en présence d’un ligand chiral stœchiométrique de type dioxaborolane et de carbénoïdes de zinc substitués dérivés de composés organozinciques et d’haloformes. Nous avons ainsi développé des conditions pour l’iodo-, la chloro- et la fluorocyclopropanation stéréosélective. Une étude mécanistique portant sur la nature des carbénoïdes alpha-chlorés et alpha-bromés a révélé qu’il y a un échange des halogènes portés par ces carbénoïdes. Lors de la chlorocyclopropanation, le carbénoïde le plus réactif (alpha-chloré) réagit de façon prédominante en vertu du principe de Curtin-Hammet. Les iodocyclopropanes énantioenrichis ont pu être fonctionnalisés via une réaction d’échange lithium-iode suivie du traitement avec des électrophiles, ou via une réaction de transmétallation au zinc suivie d’un couplage de Negishi. Ainsi, toute une gamme de cyclopropanes 1,2,3-substitués énantioenrichis a pu être synthétisée. Dans l’optique de développer de nouvelles méthodologies de fonctionnalisation des cyclopropanes, nous nous sommes par la suite tournés vers le couplage croisé de type Hiyama-Denmark des cyclopropylsilanols. Dans cette voie synthétique, le groupement silanol a deux fonctions : il sert de groupement proximal basique lors de la cyclopropanation de Simmons-Smith et il subit la transmétallation au cours du couplage croisé. Dans l’étape du couplage croisé, la nature des ligands liés à l’atome de silicium s’est avérée cruciale au bon déroulement de la réaction. Ainsi, l’échange de ligands avec le diéthyl éthérate de trifluoroborane générant le cyclopropyltrifluorosilane in situ est requis pour obtenir de bons rendements. Le dernier volet de cet ouvrage porte sur la cyclisation d’iodures d’alkyle par substitution aromatique par voie homolytique catalysée par le nickel. Une série de composés de type tétrahydronaphtalène et thiochromane ont été préparés selon cette méthode. Une étude mécanistique a confirmé la nature radicalaire de cette réaction et suggère fortement l’action catalytique du nickel. De plus, des études de spectrométrie RMN DOSY ont montré une association entre le complexe de nickel et le substrat ainsi que la base employés dans cette réaction.

Les esters cyclopropane-1,1-dicarboxyliques et les dérivés cyclopropaniques 1,2,3-substitués : synthèses et applications

Les cyclopropanes sont des motifs d’une grande importance puisqu’ils sont présents dans plusieurs molécules biologiquement actives en plus d’être de puissants intermédiaires dans la synthèse de molécules complexes. Au cours de cet ouvrage, nous avons développé une nouvelle méthode générale pour la synthèse d’ylures d’iodonium de malonates, soit d’importants précurseurs d’esters cyclopropane-1,1-dicarboxyliques. Ainsi, à l’aide de ces ylures, une méthode très efficace pour la synthèse d’esters cyclopropane-1,1-dicarboxyliques racémiques a été développée. Des travaux ont aussi été entrepris pour la synthèse énantiosélective de ces composés. Par ailleurs, les esters cyclopropane-1,1-dicarboxyliques ont été utilisés dans le développement de deux nouvelles méthodologies, soit dans une réaction de cycloaddition (3+3) avec des imines d’azométhines et dans la formation d’allènes par l’addition-1,7 de cuprates. Nous avons aussi poursuivi l’étude synthétique du cylindrocyclophane F impliquant l’utilisation de cyclopropanes pour le contrôle des centres chiraux. Ainsi l’addition-1,5 d’un cuprate sur un ester cyclopropane-1,1-dicarboxylique a été utilisée comme l’une des étapes clés de notre synthèse. L’autre centre chiral a pu être contrôlé par l’hydrogénolyse sélective d’un cyclopropylméthanol. Ces études ont, par ailleurs, mené au développement d’une nouvelle réaction d’arylcyclopropanation énantiosélective utilisant des carbénoïdes de zinc générés in situ à partir de réactifs diazoïques. Cette méthode permet d’accéder très efficacement aux cyclopropanes 1,2,3-substitués. De plus, nous avons développé la première réaction de Simmons-Smith catalytique en zinc menant à un produit énantioenrichi.

Zinc supplementation at conventional doses does not improve the disturbance of taste perception in hemodialysis patients

Objective: To determine the effect of zinc supplementation on taste perception in a group of hemodialysis patients. Design and Setting: Double-blind randomized placebo-controlled study in a teaching hospital dialysis unit. Patients: Fifteen stable hemodialysis patients randomized to placebo (6 male, 2 female; median age, 67; range, 30 to 72 years) or treatment (5 male, 2 female; median age, 60; range, 31 to 76 years). Intervention: Treatment group received zinc sulfate 220 mg per day for 6 weeks, and the placebo group received an apparently identical dummy pill. Main Outcome Measures: Taste scores by visual analogue scales, normalized protein catabolic rate and plasma, whole blood and red cell zinc levels. Results: At baseline, sweet and salt tastes were identified correctly by both groups. Sour was often confused with salt. Sour solutions of different concentrations were not distinguishable. Taste scores were not different after 6 weeks for either group. There was no significant increment in zinc levels or normalized protein catabolic rate for either group. Conclusion: We found a disturbance of taste perception in hemodialysis patients, particularly for the sour modality, which was not corrected by this regimen of zinc supplementation. These results cast doubts on the conclusions of earlier studies that indicated an improvement in taste after zinc supplementation.

Structure of selected basic zinc/copper (II) phosphate minerals based upon near-infrared spectroscopy : implications for hydrogen bonding

The NIR spectra of reichenbachite, scholzite and parascholzite have been studied at 298 K. The spectra of the minerals are different, in line with composition and crystal structural variations. Cation substitution effects are significant in their electronic spectra and three distinctly different electronic transition bands are observed in the near-infrared spectra at high wavenumbers in the 12000-7600 cm-1 spectral region. Reichenbachite electronic spectrum is characterised by Cu(II) transition bands at 9755 and 7520 cm-1. A broad spectral feature observed for ferrous ion in the 12000-9000 cm-1 region both in scholzite and parascholzite. Some what similarities in the vibrational spectra of the three phosphate minerals are observed particularly in the OH stretching region. The observation of strong band at 5090 cm-1 indicates strong hydrogen bonding in the structure of the dimorphs, scholzite and parascholzite. The three phosphates exhibit overlapping bands in the 4800-4000 cm-1 region resulting from the combinations of vibrational modes of (PO4)3- units.

Diiodidobis[4-(-nitrobenzyl)pyridine-kN']zinc

In the structure of title compound [ZnI2(C12H10N2O2)2] from the reaction of 4-(4-nitrobenzyl)pyridine with zinc(II) iodide, the asymmetric unit contains two independent discrete distorted tetrahedral complex units [Zn-I range, 2.5472(8)-2.5666(7)A; Zn-N range, 2.044(4)-2.052(4)A], which are essentially identical conformationally and exist in the crystal structure as a racemic twin.

Raman spectroscopy of hydrogen arsenate group (AsO3OH)2− in solid-state compounds: cobalt-containing zinc arsenate mineral, koritnigite (Zn,Co)(AsO3OH)·H2O

Raman spectra of two well-defined types of koritnigite crystals from the Jáchymov ore district, Czech Republic, were recorded and interpreted. No substantial differences were observed between both crystal types. Observed Raman bands were attributed to the (AsO3OH)2- stretching and bending vibrations, stretching and bending vibrations of water molecules and hydroxyl ions. Non-interpreted Raman spectra of koritnigite from the RRUFF database, and published infrared spectra of cobaltkoritnigite were used for comparison. The O-H...O hydrogen bond lengths in the crystal structure of koritnigite were inferred from the Raman spectra and compared with those derived from the X-ray single crystal refinement. The presence of (AsO3OH)2- units in the crystal structure of koritnigite was proved from the Raman spectra which supports the conclusions of the X-ray structure analysis.

Raman spectroscopy of gallium- and zinc-based hydrotalcites

Insight into the unique structure of hydrotalcites (HTs) has been obtained using Raman spectroscopy. Gallium-contg. HTs of formula Zn4 Ga2(CO3)(OH)12 · xH2O (2:1 ZnGa-HT), Zn6 Ga2(CO3)(OH)16 · xH2O (3:1 ZnGa-HT) and Zn8 Ga2(CO3)(OH)18 · xH2O (4:1 ZnGa-HT) have been successfully synthesized and characterised by X-ray diffraction (XRD) and Raman spectroscopy. The d(003) spacing varies from 7.62 Å for the 2:1 ZnGa-HT to 7.64 Å for the 3:1 ZnGa-HT. The 4:1 ZnGa-HT showed a decrease in the d(003) spacing, compared to the 2:1 and 3:1 compds. Raman spectroscopy complemented with selected IR data has been used to characterize the synthesized gallium-contg. HTs. Raman bands obsd. at around 1050, 1060 and 1067 cm-1 are attributed to the sym. stretching modes of the (CO32-) units. Multiple ν3 (CO32-) antisym. stretching modes are found between 1350 and 1520 cm-1, confirming multiple carbonate species in the HT structure. The splitting of this mode indicates that the carbonate anion is in a perturbed state. Raman bands obsd. at 710 and 717 cm-1 and assigned to the ν4 (CO32-) modes support the concept of multiple carbonate species in the interlayer.