928 resultados para Ying Chen, Francophone-Chinese migrant writing
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The article explores the themes of fluidity and immobility in the works of Ying Chen, a francophone Chinese writer whose early texts are associated with 'les écritures migrantes' of Quebec. From her third book, the narratives take on a post-death perspective and the narrator moves between her present existence and past lives.
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Alors que les premiers romans de l’auteure sino-canadienne Ying Chen pouvaient aisément être rattachés à l’écriture migrante, ses dernières publications s’inscrivent moins clairement dans ce corpus. Pourtant, la critique les aborde encore généralement à partir de cette perspective. La présente étude a pour but d’analyser les romans de Chen qui mettent en scène la « même » narratrice anonyme à partir d’une approche plus appropriée, c’est-à-dire le thème de la cellule familiale. Les écrits féministes sur le rôle de la femme dans la société patriarcale ainsi que ceux sur le récit de filiation façonnent le regard porté sur les tensions au sein de la famille au fil de cette analyse. Le corpus à l’étude se compose du roman Immobile, qui met en scène une femme rejetant la filiation au profit d’ancêtres imaginaires, Le Mangeur qui se concentre sur une paternité étouffante et Un enfant à ma porte qui relate l’échec de la maternité.
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The French-language prose works of Ying Chen re-examine the idea of absolute cultural cores of being and belonging which has traditionally been associated with Chinese overseas literature. Her concept of identity, constantly in the process of becoming, can be understood through the various ways in which her own, and her characters', ‘between-world’ consciousness is expressed, namely through the portrayal of migration, the metaphors of shores and bridges, the themes of attachment and detachment, and the discussion of physical displacement and inner exile. The author's theories on literary language, too, focus on in-between spaces, such as that between the real and the probable.
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Ying Chen et Ook Chung sont deux auteurs québécois d’origine asiatique qui ont fait l’objet d’études comparées en raison de leur statut d’écrivain migrant et de leur appartenance à une aire culturelle commune. Bien que leurs oeuvres mettent fréquemment en scène des narrateurs-personnages marginaux et en situation d’exil, celles-ci s’inscrivent au coeur d’intérêts actuels en littérature contemporaine qui permettent de les aborder au-delà de la culture d’origine des auteurs. S’intéressant à la marginalité du narrateur autodiégétique dans Un enfant à ma porte (2009) et dans La Trilogie coréenne (2012), notre mémoire a pour objectif d’étudier l’altérité des narrateurs et de montrer de quelle façon ceux-ci se retrouvent en décalage par rapport à leur récit. L’analyse de la figure de l’étranger dans le roman de Chung et de la folle dans celui de Chen, plus particulièrement de leur prise de parole respective, conduit à montrer en quoi l’altérité des narrateurs-personnages n’est pas que culturelle. L’altérité dans ces romans témoignerait plutôt d’une posture ontologique beaucoup plus fondamentale et générale, qui se répercute à la fois sur le rôle du personnage dans le récit et sur sa fonction de narrateur. Menée en deux temps (le personnage Autre puis le narrateur Autre), notre étude permet d’établir un lien entre l’inadéquation énoncée et la compétence narrative.
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In the 1930s and 1940s, Australian women writers published novels, poems, and short stories that pushed the boundaries of their national literary culture. From their position in the Pacific, they entered into a dialogue with a European modernism that they reworked to invigorate their own writing and to make cross-continental connections. My interest in the work of Australian women prose writers of this period stems from an appreciation of the extent of their engagement with interwar modernism (an engagement that is generally under-acknowledged) and the realization that there are commonalities of approach with the ways in which contemporaneous Chinese authors negotiated this transnational cultural traffic. China and Australia, it has been argued, share an imaginative and literal association of many centuries, and this psychic history produces a situation in which ‘Australians feel drawn towards China: they cannot leave it alone.’1 Equally, Chinese exploration of the great southern land began in the fifteenth century, prior to European contact. In recent times, the intensity of Australia’s cultural and commercial connections with Asia has led to a repositioning of the Australian sense of regionalism in general and, in particular, has activated yet another stage in the history of its relationship with China. In this context, the association of Australian and Chinese writing is instructive because the commonalities of approach and areas of interest between certain authors indicate that Australian writers were not alone in either the content or style of their response to European modernism. This recognition, in turn, advances discussions of modernism in Australia and reveals an alternative way of looking at the world from the Pacific Rim through literature. The intent is to examine selective Australian and Chinese authors who are part of this continuous history and whose writing demonstrates common thematic and stylistic features via the vector of modernism. I focus on the 1930s and 1940s because these are the decades in which Australia and China experienced wideranging conflict in the Pacific, and it is significant that war, both forthcoming and actual, features as an ominous soundtrack in the writing of Chinese and Australian women. I argue that, given the immensity of cultural difference between Australia and China, there is an especially interesting juncture in the ways in which the authors interrogate modernist practices and the challenge of modernism. The process in which writing from the Pacific Rim jointly negotiates the twin desires of engaging with European literary form and representing one’s own culture may be seen as what Jessica Berman identifies as a geomodernism, one of the ‘new possible geographies’ of modernism.2 My discussion centres on the work of the Australian women, to which the Chinese material serves as a point of reference, albeit a critical one. The Chinese writing examined here is restricted to authors who wrote at least some material in English and whose work is available in translation.
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Edited Volume
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Cette thèse analyse la manifestation de la tradition dans certains textes des écrivains migrants au Québec, nommément La Québécoite et L’Immense fatigue des pierres de Régine Robin, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?, Pays sans chapeau et L’Énigme du retour de Dany Laferrière et, enfin L’Ingratitude et Immobile de Ying Chen. Les références à des récits, à des croyances et à des pratiques collectives qui se trouvent dans ces textes signalent une transformation de la transmission de l’héritage culturel d’une génération à l’autre. Afin de parvenir à une meilleure compréhension des liens entre la mémoire collective et la communauté culturelle se définissant dans le présent, je me sers du travail de folkloristes comme Alan Dundes, Simon Bronner et Richard Handler de même que des théories sur la faculté de la tradition proposées par Paul Ricœur, Walter Benjamin et Pierre Nora. Dans la première partie de la thèse, j’étudie l’imaginaire populaire du XIXe siècle et son incorporation dans la littérature canadienne-française de l’époque. Ensuite, j’analyse la remise en question de la tradition – de même que le rôle sous-jacent qu’elle continue de jouer, lors de la Révolution tranquille. Par rapport à ces deux périodes précédentes, l’usage du folklore chez les auteurs migrants laisse présager une nouvelle opération de la tradition dans un contexte où plusieurs groupes culturels se rencontrent. Dans un contexte pluraliste, l’idée de la communauté culturelle est fabriquée en fonction de notre appartenance à plusieurs groupes. Je m’intéresse à comment les gens qui habitent ensemble formulent des liens au passé même dans une situation dans laquelle ils ne partagent pas les mêmes rapports à la mémoire collective. Explorant le renouvellement, qui peut sembler paradoxal, de la tradition, je forme l’hypothèse qu’il est possible pour un groupe de se définir en fonction de valeurs culturelles puisées dans un passé collectif qui s’adaptent constamment à la réalité actuelle.
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Cette thèse analyse la manifestation de la tradition dans certains textes des écrivains migrants au Québec, nommément La Québécoite et L’Immense fatigue des pierres de Régine Robin, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ?, Pays sans chapeau et L’Énigme du retour de Dany Laferrière et, enfin L’Ingratitude et Immobile de Ying Chen. Les références à des récits, à des croyances et à des pratiques collectives qui se trouvent dans ces textes signalent une transformation de la transmission de l’héritage culturel d’une génération à l’autre. Afin de parvenir à une meilleure compréhension des liens entre la mémoire collective et la communauté culturelle se définissant dans le présent, je me sers du travail de folkloristes comme Alan Dundes, Simon Bronner et Richard Handler de même que des théories sur la faculté de la tradition proposées par Paul Ricœur, Walter Benjamin et Pierre Nora. Dans la première partie de la thèse, j’étudie l’imaginaire populaire du XIXe siècle et son incorporation dans la littérature canadienne-française de l’époque. Ensuite, j’analyse la remise en question de la tradition – de même que le rôle sous-jacent qu’elle continue de jouer, lors de la Révolution tranquille. Par rapport à ces deux périodes précédentes, l’usage du folklore chez les auteurs migrants laisse présager une nouvelle opération de la tradition dans un contexte où plusieurs groupes culturels se rencontrent. Dans un contexte pluraliste, l’idée de la communauté culturelle est fabriquée en fonction de notre appartenance à plusieurs groupes. Je m’intéresse à comment les gens qui habitent ensemble formulent des liens au passé même dans une situation dans laquelle ils ne partagent pas les mêmes rapports à la mémoire collective. Explorant le renouvellement, qui peut sembler paradoxal, de la tradition, je forme l’hypothèse qu’il est possible pour un groupe de se définir en fonction de valeurs culturelles puisées dans un passé collectif qui s’adaptent constamment à la réalité actuelle.
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Thesis (Master's)--University of Washington, 2016-06