985 resultados para XVIIIe siècle français


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À première vue inoffensif, le conte de fées parodique français du XVIIIe siècle dissimule, sous le couvert de la féérie, un discours anticontesque et antiromanesque. Qu'ils soient explicites ou non, ces propos prennent généralement forme dans les métalepses émises tant par les narrateurs que par les narrataires dans le texte lui-même ou dans le péritexte auctorial. L'élaboration d'une typologie, à partir de dix contes publiés entre 1730 et 1754, offre une vue d'ensemble de ce phénomène narratif épars et ouvre la voie à une analyse transversale des discours tenus dans ce trope. Loin d'être innocent, le contenu des métalepses contesques laisse poindre une nouvelle poétique du conte et du roman qui s'éloigne progressivement de l'idéal classique régissant toujours ces deux genres au XVIIIe siècle.

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Ambassadeurs d'Angleterre (fol. 6), — Autriche (fol. 72), — Aragon (fol. 73), — Avignon (fol. 75), — Bavière (fol. 78), — Brabant (fol. 80), — Brandebourg (fol. 81), — Cologne (fol. 82), — Danemark (fol. 83). Électeurs (fol. 84), — Empereur d'Allemagne (fol. 85), — Écosse (fol. 117), — Espagne (fol. 126) : Certificat de Don Frances de Vargas, ambassadeur d'Espagne à Venise, 1556 (fol. 153), orig., — Florence (fol. 154) : Quittance de Neri Capponi, ambassadeur de Florence en France, 1496 (fol. 155), orig., — Gênes (fol. 161), — Hollande (fol. 163), — Hongrie (fol. 166), — Japon (fol. 167), — Infante d'Espagne (fol. 180). Légats (fol. 182), — Lorraine (fol. 195), — Lucques (fol. 196), — Malte (fol. 197) : deux quittances de Nicolas de Villegaignon, 1543 (fol. 198), — Mantoue (fol. 214), — Maroc (fol. 219), — Moscovie (fol. 220). Nonces (fol. 225) : Louis de Canossa en France, lettres de François Ier, 1516 (fol. 231, 238), orig., — Parme (fol. 264), — Perse (fol. 265), — Pologne (fol. 272), — Portugal (fol. 280), — Roi des Romains (fol. 296) : Cyprien de Scrutain en France, lettres de Louis XII, 1504 (fol. 297, 298). Savoie (fol. 301), — « Sibembourg » (fol. 314), — Suède (fol. 315), — Suisse (fol. 321), — Venise (fol. 347).

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Testament de Jacques, roi de Hongrie, 1434 (p. 1). — « La pompe funeralle des obsèques de feu très catholicque prince le roy dom Philippes de Castille, » 1506 (p. 51). — « Traictié intitulé des Pompes funèbres antiques et modernes, dédié à ... Madame Claude de France... par... J[e]an Le Maire de Belges » (p. 81). — Liste alphabétique des paroisses de Bretagne (p. 119). — Extraits du Mercure françois pour servir à l'histoire du duc de Rohan et du prince de Soubise, 1611-1638 (p. 219). — Revue de l'arrière-ban de Nantes, 1544 (p. 299). — Catalogues de manuscrits relatifs à la Bretagne (p. 311, 711). — « Sur l'origine des douze pairs de France » (p. 323). — Discours d'une convulsionnaire, 1732 (p. 457, 493). — « Réfutation de l'histoire critique de l'establissement des Bretons en Armorique de M. l'abbé de Vertot, par un homme de lettres de la province de Bretagne » [Rosnyvinen de Piré ou Dom Lobineau] (p. 589). — Extrait de l'histoire des évêques de Saint-Malo, composée par le P. Le Large (p. 747). — « Inventaire des artilleries... au chasteau de Brest,... par Jherosme de Carné, » 1553 (p. 787). — Mémoire sur « le gouvernement du convoy ou pays de Bretagne, » sur les vaisseaux de guerre escortant les convois, XVe siècle (p. 801). — Lettre sur la mouvance de Bretagne, 1711 (p. 803).

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Lettres du maréchal de Berwick, du duc de Saint-Simon, du chancelier d'Aguesseau, des cardinaux de Noailles et Fleury, de Louis XV et de la duchesse de Châteauroux au maréchal de Noailles (1716 1744), et de Voltaire à la duchesse du Maine (1749-1751), etc.

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Qu’est-ce qu’une lettre? La question paraît insolite, tant l’activité épistolaire est généralisée. Tout le monde n’a-t-il pas été, un jour ou l’autre, épistolier? Qui n’a jamais eu à écrire de lettres, qu’elles soient amoureuses ou commerciales, personnelles ou collectives? Est-il opportun, dès lors, d’en proposer une théorie? De fait, on s’est peu interrogé jusqu’à maintenant sur ce qui donne à la lettre sa spécificité. L’étude de la correspondance de Diderot permet de combler en partie cette lacune : cet ouvrage constitue une des toutes premières contributions à l’élaboration d’une poétique de la lettre familière valable pour le Siècle des lumières, et peut-être au-delà. Les 779 lettres conservées de Diderot, ainsi que les écrits de quelques-uns de ses contemporains, composent un ensemble que l’on peut étudier avec les outils de la thématique, de la rhétorique et de l’histoire. Qu’il s’agisse de la mise en scène de l’absence, de la gestion du temps, de la représentation de soi, de la circulation publique des textes, du rapport à la parole vive ou de la triangularité fondamentale des rapports amicaux et amoureux, la correspondance de Diderot doit en effet être soumise à des éclairages divers. C’est le signe de sa richesse et de son actualité.

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Qu'est-ce qu'une lettre? La question peut, aujourd'hui, paraître incongrue, tant l'activité épistolaire est généralisée. À une époque qui voit triompher les diverses formes de l'intimité en littérature, le journal et l'autobiographie, par exemple, ou la littérature de voyage, tout le monde ne s'adonne-t-il pas à l'écriture personnelle? Tout le monde n'a-t-il pas été, ou n'est-il pas toujours, peu ou prou, un épistolier? Est-il nécessaire, dès lors, de définir une telle pratique? De fait, on s'est peu interrogé jusqu'à maintenant sur ce qui fait de la lettre une pratique d'écriture spécifique. L'étude de la correspondance de Denis Diderot, en ce que celle-ci serait représentative de la conception de l'épistolaire au XVIIIe siècle, devrait combler en partie cette lacune et contribuer à l'élaboration d'une poétique de la lettre familière : c'est sur cette pétition de principe que s'est appuyée la thèse de doctorat dont les principales conclusions seront rappelées ici. À la suite de ces conclusions, deux hypothèses de recherche seront proposées, qui semblent susceptibles d'élargir la perspective et de permettre de réfléchir à d'autres correspondances que celle de Diderot, de même qu'à des questions plus générales, tel que le statut de l'intimité au XVIIIe siècle. Avant de passer à ces conclusions et hypothèse, il convient toutefois de présenter le corpus étudié et la méthodologie employée.