921 resultados para Viral persistence
Resumo:
The mechanism of viral persistence, the driving force behind the chronic progression of inflammatory demyelination in canine distemper virus (CDV) infection, is associated with non-cytolytic viral cell-to-cell spread. Here, we studied the molecular mechanisms of viral spread of a recombinant fluorescent protein-expressing virulent CDV in primary canine astrocyte cultures. Time-lapse video microscopy documented that CDV spread was very efficient using cell processes contacting remote target cells. Strikingly, CDV transmission to remote cells could occur in less than 6 h, suggesting that a complete viral cycle with production of extracellular free particles was not essential in enabling CDV to spread in glial cells. Titration experiments and electron microscopy confirmed a very low CDV particle production despite higher titers of membrane-associated viruses. Interestingly, confocal laser microscopy and lentivirus transduction indicated expression and functionality of the viral fusion machinery, consisting of the viral fusion (F) and attachment (H) glycoproteins, at the cell surface. Importantly, using a single-cycle infectious recombinant H-knockout, H-complemented virus, we demonstrated that H, and thus potentially the viral fusion complex, was necessary to enable CDV spread. Furthermore, since we could not detect CD150/SLAM expression in brain cells, the presence of a yet non-identified glial receptor for CDV was suggested. Altogether, our findings indicate that persistence in CDV infection results from intracellular cell-to-cell transmission requiring the CDV-H protein. Viral transfer, happening selectively at the tip of astrocytic processes, may help the virus to cover long distances in the astroglial network, "outrunning" the host's immune response in demyelinating plaques, thus continuously eliciting new lesions.
Resumo:
La bursite infectieuse aviaire (IBD) est une des causes majeures de pertes économiques pour l’industrie aviaire. La vaccination est le principal outil de contrôle de cette maladie et les oiseaux susceptibles doivent être vaccinés aussitôt que le niveau des anticorps maternels (MA) anti-IBDV est suffisamment bas. L’estimation du moment de vaccination est habituellement déterminée par la formule de Deventer qui utilise le titre initial de MA anti-IBDV et la demi-vie des anticorps pour prédire l’évolution du titre. Dans la présente étude, l’effet du gain de poids sur la vitesse de disparition des MA a été étudié dans le but de l’utiliser pour prédire la détermination du moment de la vaccination. L’analyse des taux d’anticorps neutralisants par ELISA a montré que les poussins avec une forte croissance avaient un taux de disparition plus rapide des MA que ceux à faible croissance. Une formule pour la prédiction du moment de vaccination contre le IBDV, basée sur le gain de poids et le niveau des MA a été développée et vérifiée. La prédiction du moment de vaccination avec cette formule a montré une haute corrélation avec les titres de MA mesurés par ELISA. Le virus de l’anémie infectieuse aviaire (CIAV) est une cause importante d’immunosuppression chez le poulet augmentant la pathogénicité des infections secondaires et en entraînant une réponse humorale suboptimale et une forte mortalité. D’autre part, l’infections sub-clinique du au CIAV provoque une immunosuppression qui facilite la coinfection par d’autre virus tel que le IBDV. Les effets de la coinfection à J1 avec une souche vaccinale de CIAV CAV-VAC® (Intervet) et à J14 avec une souche faiblement virulente de IBDV isolée au Québec, sur l’état de santé des poussins, sur la persistance virale et sur la réponse immunitaire ont été étudiés autant chez des poussins de 1 jour d’âge exempts d’agents pathogènes specifique (SPF) que ceux provenant d’élevages commerciaux. Les résultats ont montré que l’inoculation de la souche vaccinale du CIAV a entraîné une infection sub-clinique, une persistance virale dans la rate et le thymus, une altération de la thymopoièse et une réponse humorale temporaire chez les poussins SPF. Ces effets ont aussi été mis en évidence chez des poussins d’élevage commerciaux malgré des taux élevés de MA. Lors de l’infection avec la souche de IBDV chez des poussins déjà vaccinés contre le CIAV, la persistance du CIAV dans les organes lymphoïdes a été aggravée par une présence de réponses humorales temporaires contre les deux virus et une altération des populations lymphocytaires dans les organes lymphoïdes. Par contre, la présence des MA contre le CIAV a limité temporairement ces effets. Ces travaux ont mis en évidence des désordres immunitaires cellulaires et humoraux et une persistance virale chez des poussins vaccinés contre le CIAV et co-infectés avec le IBDV.
Resumo:
L'hépatite C pose un problème de santé publique majeur, dans la mesure où le risque de développer une infection chronique est relativement élevé (40 à 60%) et où la résistance au traitement de choix - l’interféron alpha pégylé et la ribavirine - touche près de la moitié des patients. Cette persistence virale repose avant tout sur de puissantes stratégies d’évasion du système immunitaire inné de l’hôte par le virus. Dans ce projet, nous nous sommes intéressés à la caractérisation de la réponse antivirale dans des hépatocytes primaires humains normaux et chroniquement infectés avec le VHC, un domaine encore largement inconnu dû à la difficulté d’obtenir ce type de matériel primaire. Nous avons étudié la fonctionnalité de deux voies majeures de détection des pathogènes viraux suite à l’exposition d’hépatocytes primaires humains à de l’ARNdb intracellulaire, via le récepteur et adaptateur RIG-I/MDA5-CARDIF, et extracellulaire via TLR3-TRIF, mimant ainsi les étapes précoces de la détection d’un virus par la cellule hôte. Nous avons établi par RT-PCR quantitatif et analyse transcriptomique par microarray, que ces deux voies de stimulation sont fonctionnelles dans des hépatocytes primaires normaux et que leur activation entraîne à la fois l’expression de gènes antiviraux communs (ISG56, ISG15, CXCL10, …) mais aussi spécifiques avec les gènes IL28A, IL28B et IL29 qui sont une signature de l’activation de la voie de détection de l’ARNdb intracellulaire. La protéine virale NS3/4A joue un rôle majeur à la fois dans le clivage de la polyprotéine virale initiale, mais aussi en interférant avec les cascades de signalisation engagées suite à la détection par la cellule hôte de l’ARN du VHC. Plus particulièrement, nous avons démontré que l’expression ectopique de NS3/4A dans des hépatocytes primaires humains normaux entraîne une diminution significative de l’induction des gènes antiviraux dûe au clivage de CARDIF au cours de l’activation de la voie de signalisation médiée par RIG-I. Nous avons également démontré que l’expression de la NS3/4A entraîne des modifications de l’expression de gènes-clé impliqués dans la régulation de l’apoptose et du programme de mort cellulaire, en particulier lorsque la voie TLR3 est induite. L’ensemble de ces effets sont abolis en présence de BILN2061, inhibiteur spécifique de NS3/4A. Malgré les stratégies de subversion de l’immunité innée par le VHC, nous avons démontré l’induction significative de plusieurs ISGs et chemokines dans des hepatocytes primaires provenant de patients chroniquement infectés avec le VHC, sans toutefois détecter d’interférons de type I, III ou certains gènes antiviraux précoces comme CCL5. Ces observations, concomitantes avec une diminution de l’expression de CARDIF et une correlation inverse entre les niveaux d’ARNm des ISGs et l’ARN viral révèlent une réponse antivirale partielle dûe à des mécanismes interférents sous-jacents. Cette réponse antivirale détectable mais inefficace est à mettre en lien avec l’échec du traitement classique PEG-IFN-ribavirine chez la moitié des patients traités, mais aussi en lien avec l’inflammation chronique et les dommages hépatiques qui mènent ultimement au développement d’une fibrose puis d’une cirrhose chez une grande proportion de patients chroniquement infectés.
Resumo:
Le réovirus de mammifères se multiplie et détruit préférentiellement les cellules cancéreuses. Il est d’ailleurs actuellement à l’étude pour traiter divers types de cancers chez l’humain. L’objectif de cette étude était de mieux comprendre les diverses composantes impliquées dans le cycle viral de réovirus qui pourraient potentiellement être importantes dans le contexte d’optimisation de son potentiel oncolytique, ceci en utilisant une combinaison d’approches classiques ainsi que de génétique inverse.L’approche par persistance virale est classiquement utilisée pour identifier de nouveaux mutants de réovirus. Celle-ci a surtout mené à la sélection de mutants de décapsidation chez les cellules L929. Ici, des virus adaptés furent récupérés de cellules Vero (VeroAV) et contrairement aux autres mutants de persistance, ce virus possède des substitutions d’acides aminés sur les protéines mu1 et sigma1. L’approche par génétique inverse a permis de démontrer que la fixation de VeroAV sur les acides sialiques des cellules Vero était favorisée. Les substitutions sur sigma1 seraient principalement responsables de ce phénotype quoique le contexte de la substitution de mu1 puisse affecter l’infectivité du virus. Dans un deuxième volet, il a été remarqué que le virus de type sauvage utilisé pour la génétique inverse (T3DK) était plus sensible à l’interféron comparativement au virus de type sauvage de notre laboratoire (T3DS). Après séquençage complet du virus T3DS nous avons reconstruit, par génétique inverse, le virus T3DS. Nous avons donc pu poursuivre nos études sur le virus P4L-12 précédemment isolé au laboratoire par mutagenèse chimique. Il a été préalablement démontré que P4L-12 possède une meilleure réplication chez les cellules transformées et un blocage plus complet chez les cellules parentales, phénotype relié à une sensibilité accrue à l’interféron. Dans cette étude, des substitutions d’acides aminés sur les protéines sigma3, mu1, muNS et lambda2 furent identifiés. Nous avons démontré, par génétique inverse, que la substitution sur la protéine lambda2 était principalement responsable du phénotype de sensibilité à l’interféron. Ces approches de persistance ou de sélection de mutants sensibles à l’interféron, suivies d’une caractérisation par génétique inverse seront certainement utiles à une meilleure compréhension de réovirus et pourraient contribuer à améliorer son potentiel oncolytique.
Resumo:
Les cellules myéloïdes incluant les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs, dendritic cells) contribuent à la pathogénèse de l’infection à VIH-1 en participant à la dissémination du virus, mais également en représentant des réservoirs viraux potentiels. Leurs fonctions sont exploitées par le VIH-1 afin d’assurer sa propagation à travers l’organisme. Notamment, une infection à VIH-1 est associée à une altération de la présentation antigénique et la perte de lymphocytes T CD4+ spécifiques à des antigènes. L’autophagie est un processus catabolique universel impliqué dans la régulation de la présentation antigénique subséquente à la neutralisation/destruction du pathogène. Des études récentes suggèrent que le VIH-1 altère le mécanisme d’autophagie afin d’assurer sa survie. Le premier volet de ce projet de maîtrise a visé la caractérisation des effets du VIH-1 sur l’autophagie dans les DCs dérivées de monocytes circulants (MDDC, monocyte-derived dendritic cells) et l’identification des stratégies thérapeutiques pour contrecarrer ces effets. Les objectifs spécifiques ont été de : (i) caractériser l’expression de marqueurs de maturation sur des MDDC exposées au VIH-1 in vitro, (ii) quantifier l’expression des protéines liées à la régulation positive (i.e., ATG5, LC3, p62) et négative (i.e., mTOR) de l’autophagie dans les MDDC exposées au VIH, (iii) déterminer le rôle de l’autophagie dans la trans infection du VIH-1 aux lymphocytes T CD4+ et (iv) explorer l’impact de l’autophagie sur la présentation antigénique par les MDDC infectées à VIH-1 in vitro. Nos résultats démontrent qu’une exposition des MDDC au VIH-1 in vitro altère dramatiquement leur maturation et leur habileté à induire la prolifération des cellules T autologues en réponse à Staphylococcus aureus et Cytomegalovirus (CMV) mais pas la réponse induite par Staphylococcal enterotoxin B (SEB). Nous démontrons que l’exposition des MDDC au VIH s’associe à une augmentation de l’expression de la protéine mTOR totale et de sa forme phosphorylée (phospho-mTOR) et de la protéine p62. Le traitement des MDDC à la rapamycine diminue l’expression de mTOR et réduit la capacité de trans infection du VIH-1 par les MDDC, sans toutefois restaurer leur potentiel immunogène. En effet, nous observons que la rapamycine réduit l’expression de CD83 par les MDDC et augmente l’expression de CCR7, indiquant ainsi que l’effet immunosuppresseur documenté de la rapamycine est associé à une défaillance de maturation des MDDC. Le second volet de ce projet de recherche s’est intéressé à la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale chez les sujets infectés par le VIH-1 sous thérapie antirétrovirale. Les objectifs spécifiques ont été : (i) d’évaluer la présence de différentes formes d’ADN viral dans les monocytes circulants de patients infectés par le VIH-1 et (ii) de mesurer l’intégration et la réplication virale dans des macrophages dérivés de monocytes (MDM) de patients infectés sous ART. Nos résultats indiquent que les monocytes portent des formes précoces de transcription virale inverse (ADN du VIH RU5) et que, malgré une charge virale plasmatique indétectable sous ART, les MDM supportent la réplication virale. Ces données très préliminaires apportent des évidences en faveur de la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale sous ART et représentent une ouverture pour un projet de recherche plus complexe dans le futur. En somme, nos résultats démontrent que le VIH-1 altère le potentiel immunogène des MDDC et que la rapamycine peut être employée pour limiter la trans infection des lymphocytes T CD4+ par les MDDC. Néanmoins, l’incapacité de la rapamycine à rétablir le potentiel immunogène des MDDC incite à identifier de nouvelles stratégies manipulant l’autophagie pour une restauration optimale de la compétence immunitaire chez les sujets infectés à VIH-1. Les cellules myéloïdes jouent un rôle primordial dans la dissémination et la persistance virale et doivent donc être ciblées par les stratégies actuelles d’éradication des réservoirs du VIH sous ART.
Resumo:
Establishment of viral persistence in cell culture has previously led to the selection of mammalian reovirus mutants, although very few of those have been characterized in details. In the present study, reovirus was adapted to Vero cells that, in contrast to classically-used L929 cells, are inefficient in supporting the early steps of reovirus uncoating and are also unable to produce interferon as an antiviral response once infection occurs. The Vero cell-adapted reovirus exhibits amino acids substitutions in both the σ1 and μ1 proteins. This contrasts with uncoating mutants from persistently-infected L929 cells, and various other cell types, that generally harbor amino acids substitutions in the σ3 outer capsid protein. The Vero cell-adapted virus remained sensitive to an inhibitor of lysosomal proteases; furthermore, in the absence of selective pressure for its maintenance, t he virus has partially lost its ability to resist interferon. The positions of the amino acids substitutions on the known protein structures suggest an effect on binding of the viral σ1 protein to the cell surface and on μ1 disassembly from the outer capsid.
Resumo:
The genital HPV infection is very common between men and women worldwide, affecting particularly young women, constituting a serious public health problem in less developed regions, favored by the poor living conditions of population. The cytology and colposcopy have notorious importance in the diagnosis of precursor lesions of cervical cancer and therefore its prevention. However, even with such diagnostic tools, the number of women who develop cervical cancer is still high. This study aims to assess the prevalence of genital tract infection by HPV in pregnant and nonpregnant women, evaluating the profile of the immune response presented by the women of these two groups in order to establish correlations among profile of immune response, presence of virus and occurrence of lesions of the uterine cervix. We analyzed specimens obtained from the cervix of 221 patients, 91 pregnant and 130 non-pregnant, aged 14-72 years. The women were subjected to colposcopic and cytologic evaluation detect possible changes in the cervix and then samples were collected in order to perform HPV detection by PCR and real-time PCR for detection of mRNA of pro-inflammatory and anti-inflammatory cytokines. In the present study, the overall prevalence of HPV genital infection was 28.1%; of which 31.9% were pregnant patients and 25.4% in non-pregnant women. Young women under 30 years and those with low educational level education showed a higher risk of HPV infection. Colposcopy showed better correlation with detection of HPV DNA by PCR, when compared to cytology. Generally, HPV infected patients, pregnant or not, exhibited reduced mRNA expression of both pro-inflammatory (IFN-γ, TNF-α) and anti-inflammatory (IL -10) cytokines, when compared to patients not infected by HPV. Nonpregnant patients infected presented increase mRNA expression of IL-17 in patients without injury, whereas those with lesion showed higher mRNA expression of TGF-β. Pregnant women without injury infected exhibited increased mRNA expression of TGF-β. There was no difference in HPV prevalence between pregnant and nonpregnant women. There was a reduction of pro-inflammatory cytokines, except IL-17, in all women infected by HPV. Moreover, we observed an increase of TGF-β in HPV-infected women who are pregnant or not. The results suggest that, in women in this study, HPV infection promoted changes in the profile of cytokines necessary for activation of effective immune response, possibly favoring viral persistence
Resumo:
Chronic hepatitis C virus (HCV) infection is a worldwide health problem that may evolve to cirrhosis and hepatocellular carcinoma. Incompletely understood immune system mechanisms have been associated with impaired viral clearance. The nonclassical class I human leukocyte antigen G (HLA-G) molecule may downregulate immune system cell functions exhibiting well-recognized tolerogenic properties. HCV genotype was analyzed in chronic HCV-infected patients. Because HLA-G expression may be induced by certain viruses, we evaluated the presence of HLA-G in the liver microenvironment obtained from 89 biopsies of patients harboring chronic HCV infection and stratified according to clinical and histopathological features. Overall, data indicated that HCV genotype 1 was predominant, especially subgenotype 1a, with a prevalence of 87%. HLA-G expression was observed in 45(51%) liver specimens, and it was more frequent in milder stages of chronic hepatitis (67.4%) than in moderate (27.8%; p = 0.009) and severe (36.0%; p = 0.021) stages of the disease. Altogether, these results suggest that the expression of HLA-G in the context of HCV is a complex process modulated by many factors, which may contribute to an immunologic environment favoring viral persistence. However, because the milder forms predominantly expressed HLA-G, a protective role of this molecule may not be excluded. (C) 2012 American Society for Histocompatibility and Immunogenetics. Published by Elsevier B.V. All rights reserved.
Resumo:
The majority of patients with chronic hepatitis C fail to respond to antiviral therapy. The genetic basis of this resistance is unknown. The quasispecies nature of HCV may have an important implication concerning viral persistence and response to therapy. The HCV nonstructural 5A (NS5A) protein has been controversially implicated in the inherent resistance of HCV to interferon (IFN) antiviral therapy. To evaluate whether the NS5A quasispecies pre-treatment composition of HCV 1a/1b is related to responsiveness to combined pegylated interferon (PEG-IFN) and Ribavirin therapy, detailed analyses of the complete NS5A were performed. Fifteen full-length NS5A clones were sequenced from 11 pretreatment samples of patients infected with genotype 1 HCV (3 virological sustained responders, 4 non-responders, and 4 end-of-treatment responders). Our study could not show a significant correlation between the mean number of mutations in HCV NS5A before treatment and treatment outcome, and the phylogenetic construction of complete NS5A sequences obtained from all patients failed to show any clustering associated with a specific response pattern. No single amino acid position was associated with different responses to therapy in any of the NS5A regions analyzed, and mutations were clustered downstream the ISDR, primarily in the V3 region. We observed that the CRS and NLS regions of the NS5A protein were conflicting for some variables analyzed, although no significant differences were found. If these two regions can have antagonistic functions, it seems viable that they present different mutation profiles when compared with treatment response. The patient sample that presented the lowest genetic distance values also presented the smallest number of variants, and the most heterogeneous pattern was seen in the end-of-treatment patients. These results suggest that a detailed molecular analysis of the NS5A region on a larger sample size may be necessary for understanding its role in the therapy outcome of HCV 1a/1b infection. (C) 2008 Elsevier B.V. All rights reserved.
Resumo:
Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
Resumo:
Background: The quasispecies composition of Hepatitis C virus (HCV) could have important implications with regard to viral persistence and response to interferon-based therapy. The complete NS5A was analyzed to evaluate whether the composition of NS5A quasispecies of HCV 1a/1b is related to responsiveness to combined interferon pegylated (PEG-IFN) and ribavirin therapy.Methods: Viral RNA was isolated from serum samples collected before, during and after treatment from virological sustained responder (SVR), non-responder (NR) and the end-of-treatment responder patients (ETR). NS5A region was amplified, cloned and sequenced. Six hundred and ninety full-length NS5A sequences were analyzed.Results: This study provides evidence that lower nucleotide diversity of the NS5A region pre-therapy is associated with viral clearance. Analysis of samples of NRs and the ETRs time points showed that genetic diversity of populations tend to decrease over time. Post-therapy population of ETRs presented higher genetic distance from baseline probably due to the bottleneck phenomenon observed for those patients in the end of treatment. The viral effective population of those patients also showed a strong decrease after therapy. Otherwise, NRs demonstrated a continuous variation or stability of effective populations and genetic diversity over time that did not seem to be related to therapy. Phylogenetic relationships concerning complete NS5A sequences obtained from patients did not demonstrate clustering associated with specific response patterns. However, distinctive clustering of pre/post-therapy sequences was observed. In addition, the evolution of quasispecies over time was subjected to purifying or relaxed purifying selection. Codons 157 (P03), 182 and 440 (P42), 62 and 404 (P44) were found to be under positive selective pressure but it failed to be related to the therapy.Conclusion: These results confirm the hypothesis that a relationship exists between NS5A heterogeneity and response to therapy in patients infected with chronic hepatitis C. © 2013 Jardim et al.; licensee BioMed Central Ltd.
Resumo:
Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
Resumo:
Pós-graduação em Genética - IBILCE
Resumo:
A hepatite causada pelo HCV constitui-se de uma doença silenciosa que tende a evoluir para a forma crônica. A persistência viral, fatores genéticos do indivíduo e do vírus (genótipos), estilo de vida e exposição a fatores de risco aumentam as chances de o portador desenvolver carcinoma hepatocelular. Este estudo teve como objetivo verificar a função hepática dos pacientes com hepatite C; avaliar os fatores de riscos para aquisição do vírus; determinar os genótipos de HCV mais prevalentes e correlacionar os genótipos com os achados histopatológicos das biópsias hepáticas. A amostra constituiu-se de 152 pacientes adultos com sorologia (ELISA) reagente para anticorpos anti-HCV, que aceitaram participar da pesquisa, colheram amostra sanguínea para as análises e responderam a um questionário epidemiológico. A análise epidemiológica demonstrou maioria do sexo masculino, faixa etária de 45 anos e predomínio de indivíduos casados ou com união estável. Quanto aos fatores de risco para aquisição da infecção, observou-se a multiplicidade de parceiros, o não uso de preservativos, internações hospitalares e o compartilhamento de kits de manicure. Na detecção do RNA viral, 107 (70,4%) apresentaram positividade, sendo 97 (90,6%) do genótipo 1 e 10 (9,4%) do genótipo 3. Não houve variação entre as dosagens bioquímicas, os genótipos e as alterações histopatológicas. Dos 65 pacientes que realizaram biópsia hepática e exame histopatológico, todos os pacientes tinham hepatite crônica. Analisando as alterações histopatológicas e os genótipos virais encontramos associação destas variáveis, sendo o genótipo 1 relacionado a modificações histológicas mais intensas. Os resultados encontrados estão em concordância com outros descritos na literatura.
Resumo:
Chronic hepatitis C virus (HCV) infection is a worldwide health problem that may evolve to cirrhosis and hepatocellular carcinoma. Incompletely understood immune system mechanisms have been associated with impaired viral clearance. The nonclassical class I human leukocyte antigen G (HLA-G) molecule may downregulate immune system cell functions exhibiting well-recognized tolerogenic properties. HCV genotype was analyzed in chronic HCV-infected patients. Because HLA-G expression may be induced by certain viruses, we evaluated the presence of HLA-G in the liver microenvironment obtained from 89 biopsies of patients harboring chronic HCV infection and stratified according to clinical and histopathological features. Overall, data indicated that HCV genotype 1 was predominant, especially subgenotype 1a, with a prevalence of 87%. HLA-G expression was observed in 45(51%) liver specimens, and it was more frequent in milder stages of chronic hepatitis (67.4%) than in moderate (27.8%; p = 0.009) and severe (36.0%; p = 0.021) stages of the disease. Altogether, these results suggest that the expression of HLA-G in the context of HCV is a complex process modulated by many factors, which may contribute to an immunologic environment favoring viral persistence. However, because the milder forms predominantly expressed HLA-G, a protective role of this molecule may not be excluded. (C) 2012 American Society for Histocompatibility and Immunogenetics. Published by Elsevier Inc. All rights reserved.