11 resultados para Villehardouin


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À partir du projet d’écriture d’une chronique que Céline met en avant lorsqu’il parle de son œuvre dans l’après-guerre, ce mémoire examine l’hypothèse selon laquelle le genre des chroniques médiévales fait, dans Nord, l’objet d’une réécriture permanente et déterminante pour la version de la Seconde Guerre mondiale de Céline. La notion d’horizon d’attente de Jauss permet d’abord de démontrer comment Nord reconstruit le discours testimonial et l’éthos de la vérité qui fondent la légitimité de chroniqueurs comme Villehardouin ou Clari afin d’accréditer une version illégitime des événements de 39-45. Au récit magnifié de la « Libération », Céline oppose en effet une chronique de l’épuration et un témoignage sur la vie quotidienne dans l’Allemagne de 1944. Idéologiquement nationalistes, les chroniques médiévales forment une lignée de la francité à partir de laquelle Céline crée une fiction politique passéiste qui projette sur les événements de 39-45 la géopolitique d’une Europe médiévale afin de cautionner les partis pris d’extrême droite de l’auteur. Par ailleurs, Nord accentue la propension autobiographique de certaines chroniques et la confond avec une lignée de mémorialistes disgraciés. Ceux-ci lui fournissent le plaidoyer pro domo qui orchestre toute la rhétorique d’autojustification de l’écrivain dans l’après-guerre : s’autoproclamer victime de l’histoire afin de justifier a posteriori les pamphlets antisémites et ainsi s’exonérer de tout aveu de culpabilité. Enfin, Céline qualifie Nord de « roman » par référence à la part d’affabulation des chroniqueurs. Pour représenter l’histoire en une Apocalypse advenue sans justice divine et sans héros, Nord procède en effet à une réactivation des genres fictionnels comme la légende, l’épique et le chevaleresque qui s’entremêlaient à l’histoire dans les Chroniques de Froissart. Cette réécriture entre fabula et historia est donc d’abord une création de romancier qui, dans le contexte de crise de la fiction de l’après-guerre, procède à un épuisement du roman par l’histoire.

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There have been numerous councils throughout the Catholic Church?s history. From the First Council of Nicaea in 325 CE to Vatican II in 1962, only a few centuries have passed without any major church doctrinal change. Following hand in hand with changes in doctrine came the bifurcation of the Christian Church into the Roman CatholicChurch and the Orthodox Church. The first split came in 325 CE with Arianism. Arius of Alexandria and his followers did not agree with the Catholic Church?s viewpoint that the son, Jesus, should be on equal footing with the Father and the Holy Spirit. Constantine the Great brought the Arianism debate to the First Council of Nicaea,which declared Arianism a heretical religion. The following Catholic council?s decisions separated the two Churches even more, eventually creating the formal separation of the Church during the East-West Schism in the middle of the 11th century. Although the twoChurches constantly tried to unite, the Churches hit speed bumps along the way. Eventually, the 1274 Second Council of Lyons officially united the two Churches, even if only for an ephemeral time. At first glance, it might not seem that much resulted from the 1274 Second Council of Lyons. Almost immediately after the council?s ruling, the two Churches split again. Little is known as to why the 1274 Second Council of Lyons ultimately failed in its unification attempt. In this thesis, I will examine the churches of the Little Metropolis at Athens, Merbaka in the Argolid, and Agioi Theodoroi in Athens. In detailing the architectural features of these buildings, I will reconstruct the church building program in association with the 1274 Second Council of Lyons. I will also compare these churchesusing historical sources to keep the sociological, religious, political, and historical context accurate.

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t.1-2. DuCange, C. Du F. Histoire de l'empire de Constantinople sous les empereurs Fran̨cais. 1826. 2 v. t.3. Villehardouin, G. de. Chronique de la prise de Constantinople par les Frances. 1828. t.4. Chronique de la conquête de Constantinople et de l'établissement des fran̨cais en Morée. 1825. t.5-6. Muntaner, R. Chronique. 1826. 2 v. t.7-8. Guiart, G. Branche des royaux lignages, chronique métrique. 1828. 2 v. t.9. Godefroy de Paris. Chronique métrique. 1827. t.10. Froissart, J. Poésies. 1829. t.11-25. Froissart, J. Chroniques. 1824-1826. 15 v. t. 26-40. Monstrelet, E. de. Chroniques. 1826-27. 15 v. t. 32-33. Le Fèvre, J. Mémoires. 1826-27. 2 v. t.34. Chronique et procès de la Pucelle d'Orléans. 1827. t.35-36. Escouchy, M. de. Chroniques. 1826-27. 2 v. t.37-40. Duclercq, J. Memoires. 1826-27. 4 v. t.40. Journal d'un bourgeois de Paris. 1826-27. t.41. Chastellain, G. Chronique de J. de Lalain. 1825. t.42-43. Chastellain, G. Chronique des ducs de Bourgogne. 1827. 2 v. t.44-47. Molinet, J. Chroniques. 1827-28. 5 v.

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Partant de la réputation naïve, colorée et digressive de La Conquête de Constantinople de Robert de Clari, ce mémoire propose une analyse méthodique de ce récit en prose vernaculaire de la quatrième croisade de façon à en circonscrire les moments de continuité et de rupture. En fonction de plusieurs facteurs, dont leurs formules d’introduction et de clôture, leur rapport au temps de la croisade, leur longueur relative ainsi que leur positionnement dans l’économie globale du texte, les épisodes divergents sont identifiés puis analysés en travaillant lestement avec trois caractéristiques fondamentales de la digression plutôt qu’avec une définition nucléaire du concept, ce qui permet de discerner des degrés de digressif et d’offrir un panorama nuancé de l’oeuvre. Afin d’adopter un regard plus large sur le phénomène de la digression, quatre autres récits de croisade sont étudiés, et tous, qu’ils soient écrits en prose ou en vers, en français ou en latin, sont à leur façon coupables de s’être laissés emporter par leur sujet dans des excursus qui trahissent la personnalité et les convictions de leur auteur. Tout comme Clari, Villehardouin, l’auteur de l’Estoire de la guerre sainte, Eudes de Deuil et Albert d’Aix laissent entrevoir leur propre histoire lorsque celle qu’ils mettent à l’écrit s’égare de la droite voie de sa narration. Les digressions contenues dans les récits de croisade constituent ainsi une fenêtre privilégiée sur l’histoire des mentalités du Moyen Âge central, une mine d’informations qui ne peut être adéquatement exploitée que par les efforts conjoints de l’histoire et de la littérature.

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Partant de la réputation naïve, colorée et digressive de La Conquête de Constantinople de Robert de Clari, ce mémoire propose une analyse méthodique de ce récit en prose vernaculaire de la quatrième croisade de façon à en circonscrire les moments de continuité et de rupture. En fonction de plusieurs facteurs, dont leurs formules d’introduction et de clôture, leur rapport au temps de la croisade, leur longueur relative ainsi que leur positionnement dans l’économie globale du texte, les épisodes divergents sont identifiés puis analysés en travaillant lestement avec trois caractéristiques fondamentales de la digression plutôt qu’avec une définition nucléaire du concept, ce qui permet de discerner des degrés de digressif et d’offrir un panorama nuancé de l’oeuvre. Afin d’adopter un regard plus large sur le phénomène de la digression, quatre autres récits de croisade sont étudiés, et tous, qu’ils soient écrits en prose ou en vers, en français ou en latin, sont à leur façon coupables de s’être laissés emporter par leur sujet dans des excursus qui trahissent la personnalité et les convictions de leur auteur. Tout comme Clari, Villehardouin, l’auteur de l’Estoire de la guerre sainte, Eudes de Deuil et Albert d’Aix laissent entrevoir leur propre histoire lorsque celle qu’ils mettent à l’écrit s’égare de la droite voie de sa narration. Les digressions contenues dans les récits de croisade constituent ainsi une fenêtre privilégiée sur l’histoire des mentalités du Moyen Âge central, une mine d’informations qui ne peut être adéquatement exploitée que par les efforts conjoints de l’histoire et de la littérature.