1000 resultados para Victimisation criminelle


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cette étude propose d’explorer, parmi un ensemble de variables propres à la vulnérabilité des personnes, celles qui expliquent le mieux les inquiétudes face à la victimisation criminelle chez les aînés. L’utilisation d’un instrument de mesure validé en français et adapté à une population âgée québécoise, le WAV (Worry About Victimization), nous aura permis d’étudier la peur du crime en précisant ses dimensions émotionnelles, cognitives et béhaviorale. L’échantillon est constitué de 387 répondants âgés entre 60 et 98 ans résidant dans les centres urbains de Montréal, Sherbrooke et Trois-Rivières. Les résultats suggèrent, qu’en somme, la préoccupation envers le crime en général, les préoccupations envers certains crimes plus spécifiquement définis, de même que les précautions prises contre le crime sont expliquées par des caractéristiques se rapportant à la vulnérabilité des personnes. Pour ces trois dimensions, le sexe représente le meilleur facteur explicatif. Les autres dimensions : perception générale du risque de victimisation, inquiétude diffuse face à l’éventualité d’être victime d’un crime, et recours à des mesures de protection s’expliquent à la fois par des caractéristiques de vulnérabilité et la recherche de protection. Il est à noter que pour ces autres dimensions, le sexe n’est pas au rang de facteurs explicatifs. Des analyses selon le sexe montrent par ailleurs que les inquiétudes des hommes sont moins fonction des caractéristiques de vulnérabilité que pour les femmes. À l’inverse, les expériences de victimisation criminelle de même que les caractéristiques définissant le réseau social, sa disponibilité, l’utilisation qui en est faite et la satisfaction qu’on en tire expliquent davantage l’inquiétude des hommes que celle des femmes. Cette étude conclut que la considération d’autres théories, en complémentarité avec celle de la vulnérabilité, pourrait être bénéfique selon la dimension des inquiétudes étudiée et le sexe des répondants. Cela dit, l’utilisation du WAV apparaît être le premier pas vers l’obtention de connaissances plus nuancées et ainsi plus cohérentes en regard des différentes dimensions de l’inquiétude liée à la victimisation exprimée notamment par les personnes âgées.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Online victimisation of children is concerned with sexual abuse caused with the help of online technologies. Digital forensics is a powerful methodology to discover, prevent and bring criminals to justice. Digital forensics is dependent on tools and access to information from a variety of sources in digital government. This paper reports from a knowledge enhancement project to gain new insights into offender investigations in law enforcement.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

This article represents a preliminary comparative exploration of anti-Muslim racism and violence in Australia and Canada, especially since September 11. We contextualise the anti-Muslim vilification and victimisation within parallel – yet still distinct – political climates that bestow permission to hate. That is, negative media portrayals, together with discriminatory rhetoric, policy and practices at the level of the state create an enabling environment that signals the legitimacy of public hostility toward the Muslim communities. We conclude by pointing toward the need for more extensive empirical exploration of the phenomenon in both countries.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

It is well recognised that there are serious correlates for victims of traditional bullying. These have been shown to include increased levels of depression, anxiety and psychosomatic symptoms, in addition to often severe physical harm and even suicide. Bullied students also feel more socially ineffective; have greater interpersonal difficulties, together with higher absenteeism from school and lower academic competence. In the emerging field of cyberbullying many researchers have hypothesised a greater impact and more severe consequences for victims because of the 24/7 nature and the possibility of the wider audience with this form of bullying. However, to date there is scarce empirical evidence to support this. This study sought to compare victims’ perceptions of the harshness and impact of bullying by traditional and cyber means. The major findings showed that although students who had been victimised by traditional bullying reported that they felt their bullying was harsher, crueller and had more impact on their lives than those students who had been cyberbullied, the correlates of their mental health revealed that cyber victims reported significantly more social difficulties, higher anxiety levels and depression than traditional victims. The implications for school counsellors and mental health workers are discussed.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

The publication of the fourth edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV; American Psychiatric Association, 1994) introduced the notion that a life-threatening illness can be a stressor and catalyst for Posttraumatic Stress Disorder (PTSD). Since then a solid body of research has been established investigating the post-diagnosis experience of cancer. These studies have identified a number of short and long-term life changes resulting from a diagnosis of cancer and associated treatments. In this chapter, we discuss the psychosocial response to the cancer experience and the potential for cancer-related distress. Cancer can represent a life-threatening diagnosis that may be associated with aggressive treatments and result in physical and psychological changes. The potential for future trauma through the lasting effects of the disease and treatment, and the possibility of recurrence, can be a source of continued psychological distress. In addition to the documented adverse repercussions of cancer, we also outline the recent shift that has occurred in the psycho-oncology literature regarding positive life change or posttraumatic growth that is commonly reported after a diagnosis of cancer. Adopting a salutogenic framework acknowledges that the cancer experience is a dynamic psychosocial process with both negative and positive repercussions. Next, we describe the situational and individual factors that are associated with posttraumatic growth and the types of positive life change that are prevalent in this context. Finally, we discuss the implications of this research in a therapeutic context and the directions of future posttraumatic growth research with cancer survivors. This chapter will present both quantitative and qualitative research that indicates the potential for personal growth from adversity rather than just mere survival and return to pre-diagnosis functioning. It is important to emphasise however, that the presence of growth and prevalence of resilience does not negate the extremely distressing nature of a cancer diagnosis for the patient and their families and the suffering that can accompany treatment regimes. Indeed, it will be explained that for growth to occur, the experience must be one that quite literally shatters previously held schemas in order to act as a catalyst for change.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Drawing on data from the Australian Business Assessment of Computer User Security (ABACUS) survey, this paper examines a range of factors that may influence businesses’ likelihood of being victimised by a computer security incident. It has been suggested that factors including business size, industry sector, level of outsourcing, expenditure on computer security functions and types of computer security tools and/or policies used may influence the probability of particular businesses experiencing such incidents. This paper uses probability modelling to test whether this is the case for the 4,000 businesses that responded to the ABACUS survey. It was found that the industry sector that a business belonged to, and business expenditure on computer security, were not related to businesses’ likelihood of detecting computer security incidents. Instead, the number of employees that a business has and whether computer security functions were outsourced were found to be key indicators of businesses’ likelihood of detecting incidents. Some of the implications of these findings are considered in this paper.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Online fraud occurs when an individual or a business responds in some manner to an unsolicited invitation received via the internet and suffers financial or other detrimental effects as a result. In 2010–11, the Australian Bureau of Statistics (2012) found that over 1.2 million Australians (6.7% of the population aged 15 years and over) had been a victim of personal fraud, losing approximately $1.4b in the preceding 12 months. More than half of these victims (55.7%) were contacted via the internet or email (online victimisation). In addition to monetary losses, victims of online fraud suffer serious psychological, emotional, social and even physical problems as a consequence of their victimisation. This paper explores the challenges of responding to online fraud victimisation in Australia and describes some of the specific support services that have recently emerged to support victims of this crime.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Beliefs and misconceptions about sex, gender, and rape have been explored extensively to explain people’s attributions concerning alcohol-involved sexual violence. However, less is known about the specific beliefs that people hold about how alcohol facilitates sexual aggression and victimisation. The present study aimed to identify these alcohol-related beliefs among young Australian adults. Six men and nine women (N = 15; 18-24 years) in focus groups (n = 13) and interviews (n = 2) were asked to discuss the role of alcohol in a hypothetical alcohol-involved rape. Using a consensual qualitative research methodology, the effects of alcohol that were seen to introduce, progress, and intensify risks for rape were: increased confidence; character transformation: impaired cognition; behavioural disinhibition; altered sexual negotiation; enhanced self-centredness; impaired awareness of wrongdoing; increased/decreased sexual assertiveness; and compromised self-protection. Some of the beliefs identified in this study are not currently captured in alcohol expectancy measures which assess people’s beliefs about alcohol’s effects on cognition, emotion, and behaviour. This study’s findings offer a conceptual basis for the development of a new alcohol expectancy measure that can be used in future rape-perception research.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Based on a mixed-methods research program, this thesis identifies the nature and impact of young Australian adults' alcohol-related beliefs relevant to intoxicated sexual aggression and victimisation. The thesis describes the development and validation of the Drinking Expectancy Sexual Vulnerabilities Questionnaire and demonstrates that sexual violence-related alcohol expectancies are linked to rape blame attributions. Findings show how Alcohol Expectancy Theory can be applied in rape-perception research and illuminate the reasons underlying negative responses to rape disclosure, the underreporting of sexual victimisation, cultural discourse about alcohol and rape, and biased decision-making in the criminal justice system.

Relevância:

20.00% 20.00%

Publicador:

Resumo:

Cross-cultural variations in conceptions of childhood are discussed, particularly with regard to child abuse and child labour. Regardless of cultural background, a universal minimum standard of child rearing is required. The street child literature is reviewed, culminating in an analysis of Ethiopian street children. Theoretically this work is informed by victimology. Concepts shared by victimology and rational choice perspective are discussed, after Fattah (1993a). Victim surveys are described, highlighting their accuracy of crime estimates. Juvenile prostitution, runaways and rape are examined, particularly with regard to their relevance in Addis Ababa. Fifty five male and 135 female street children were interviewed. Interviews with boys focused on delinquency. An age-related pattern emerged, with younger boys less likely to drink, chew khat, steal or be sexually active. Interviews with street girls focused on the differences between girls living on the streets (girls of the street), girls working on the streets (girls on the street) and a sample of homebased girls. Girls of the street come to the street come to the streets for many reasons. Conflicts with a parent or guardian account for almost 50%. They are highly vulnerable to sexual assaults, particularly those 43% who have worked as prostitutes. Girls on the street experience considerably less victimisation. Urban poor girls live in socio-economic circumstances akin to girls on the street but enjoy almost universal protection from victimisation because they do not spend time on the streets. Unprotected by the stability which a family provides, girls of the street experience high victimisation levels. Such victimisation is often the result of reliance on types of work, such as prostitution, which brings the girls into contact with exploitative adults. Resistance to such victimisation is provided by a secure place to sleep, companions, and relatively safe types of work. Such protective factors are more readily available to family based children as compared to those living independently.