Caractérisation de la SERPINA1, une antiprotéase différentiellement exprimée dans le cancer épithélial de l’ovaire

Le cancer épithélial de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus létal. La survie à 5 ans est de 30-40% chez les patientes atteintes d’une tumeur invasive (TOV), comparativement à 95% chez les patientes diagnostiquées pour une tumeur à faible potentiel de malignité ou borderline (LMP). Au laboratoire, l’analyse de l’expression des gènes de la micropuce à ADN U133 d’Affymetrix a révélé que la SERPINA1 est un gène dont l’expression varie entre les tumeurs LMP et TOV. La validation par Q-PCR nous a confirmé que cette antiprotéase est majoritairement surexprimée dans les tumeurs LMP, par rapport aux tumeurs bénignes (BOV) et aux tumeurs TOV. Nous avons donc surexprimé la SERPINA1 dans les lignées cellulaires invasives TOV 112D et TOV 1946 du cancer de l’ovaire et dérivé des clones stables. Les résultats obtenus nous indiquent que la surexpression de la SERPINA1 a un effet sur la capacité d’invasion et de migration cellulaire et non au niveau de la croissance cellulaire et la formation de structures tridimensionnelles. Les résultats issus de l’étude in vivo dans les souris SCID nous permettront de déterminer si la surexpression de la SERPINA1 a un effet sur la tumorigénèse ovarienne. Ainsi, la SERPINA1 demeure à notre avis un candidat d’intérêt pour tenter de mieux comprendre les différences biologiques entre les tumeurs LMP et TOV, ainsi que le rôle des protéases et de leurs inhibiteurs dans la progression tumorale du cancer de l’ovaire.

Caractérisation de Cks1, régulateur du cycle cellulaire, dans le cancer épithélial de l'ovaire

Le cancer épithélial de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus létal. La survie à 5 ans est de 30-40% chez les patientes atteintes d’une tumeur invasive(TOV), comparativement à 95% chez les patientes diagnostiquées pour une tumeur à faible potentiel de malignité (LMP). Au laboratoire, l’analyse de l’expression des gènes de la micropuce à ADN HuFL d’Affymetrix a révélé que Cks1 est un gène dont l’expression varie entre les tumeurs LMP et TOV. En effet, ce régulateur du cycle cellulaire est surexprimé dans les tumeurs TOV par rapport aux tumeurs LMP. Nous avons donc déplété Cks1 dans des lignées cellulaires tumorales invasives du cancer de l’ovaire dérivées au laboratoire, soit la TOV112D et la TOV1946, en utilisant des shRNAs sous le contrôle d’un répresseur inductible à la tétracycline. Puis, nous avons dérivé des clones stables inductibles à la tétracycline. Les résultats obtenus nous indiquent que la déplétion de Cks1 n’a pas d’effet sur la prolifération et la migration cellulaires, ni sur la formation de structures tridimensionnelles in vitro. Ainsi, nous pouvons conclure que Cks1 ne joue pas un rôle clé dans la progression tumorale par rapport aux paramètres testés. Or, des études supplémentaires seraient nécessaires pour expliquer les différences biologiques observées entre les deux types de tumeurs étudiées, et justifier cette variation observée de l’expression de Cks1.

Présentation clinique des carcinomes intraépithéliaux (CIN) et des carcinomes invasive de la conjonctive: analyse de 100 cas

Introduction : Les carcinomes de la conjonctive sont les tumeurs oculaires épithéliales des plus fréquentes. Ces tumeurs peuvent se limiter à la membrane basale ou l'envahir pour devenir des tumeurs invasifs. Le diagnostic différentiel entre tumeurs intra‐épithéliales (CIN) et invasifs est exclusivement fait histologiquement. Le but de la présente étude est de définir les caractéristiques cliniques qui sont en faveur du diagnostic d'une CIN ou d'un carcinome invasif afin de améliorer le traitement. Méthode : étude rétrospective des carcinomes de la conjonctive examinés et traités à la Clinique Ophtalmologique Universitaire de Lausanne. Au total 100 dossiers de patients sont étudiés : divers signes cliniques sont notés et analysé selon le type de tumeur (intra‐épithélial et invasif). Résultats : 20 des tumeurs étudié étaient invasifs et 80 intra‐épihteliales, avec une moyenne d'âge de 65 ans. La lésion conjonctivale était localisée pour 40 cas sur 100 dans la région nasale, 22 temporale, 7 inférieures, 3 supérieurs. La forme gélatineuse de la tumeur se présente dans 36 cas sur 100 avec une fréquence relative de 17% en tumeur invasive et 83% en CIN. La forme nodulaire apparait dans 26 cas sur 100 avec 15% en tumeurs invasive et 85% en CIN. La forme papillaire elle se trouve dans 17 cas sur 100 avec 24% invasif et 76% CIN. 21 cas sur 100 sont de type diffus avec 29% invasif et 71% CIN. La kératine était présente dans 40 cas sur 100 avec 23% dans la tumeur invasive et 77% dans CIN. La cornée était touchée dans 74 cas sur 100 avec 20% des cas invasifs et 80% CIN. La taille la plus commune avec 57 cas sur 100 cas est la petite, 21 cas étaient de taille moyenne et 22 cas de taille volumineuse. La grande partie des tumeurs se présente avec un vasodilatation et 45 tumeurs avaient un vascularisation des muscles rectilignes VxR (18% invasif et 82% CIN), 25 cas avaient une vascularisation conjonctivale VxC (0% invasif et 100% CIN), et 30 cas plutôt une vascularisation mixte VxM (33% invasif et 67% CIN). On a trouvé qu'une vasodilatation de la vascularisation mixte (P=0,0294) est statistiquement significative pour caractériser une tumeur invasive et une vasodilatation de la vascularisation de la conjonctive est indicatif pour diagnostiquer un CIN (P=0,0159). La taille de la tumeur joue aussi un rôle important ; dans notre cas la taille volumineuse est statistiquement significative pour déterminer le risque d'avoir une tumeur invasive (P=0,0234). Conclusion : Pour le moment l'excision de la lésion est la méthode la plus plausible pour différencier les carcinomes de la conjonctive. Différents critères permettent de suspecter si la tumeur est invasive ou un CIN, mais ils ne sont pas suffisamment forts pour baser la décision thérapeutique là dessus.

The tumor suppressive role of WIF1 in glioblastoma

Expression based prediction of gene alterations identified WNT inhibitory factor I (WIF1) as a new candidate tumor suppressor gene involved in glioblastoma. WIF1 encodes a secreted WNT antagonist and it is strongly down-regulated in most glioblastoma as compared to normal brain both by genomic deletion and WIF1 promoter hypermethylation. WIF1 expression in glioblastoma cell lines inhibited cell proliferation in vitro and in vivo and strongly reduced migration capability. Interestingly, WIF1 expression induced a senescence-like phenotype characterized by the appearance of enlarged, flattened and multinucleated cells positive for the presence of senescence associated ß-galactosidase, a late marker of senescence. It is of note that WIF1 induced senescence, in glioma cell lines, is independent of either p53 or pRB, two pathways that have been widely associated with this process. The analysis of the signaling pathways downstream of WIF1 brought some interesting results. WIF1 expression inhibited the canonical pathway but alteration of this pathway alone couldn't explain all the WIFl-induced effects. Some WIF1-related changes were attributed to inhibition of the non-canonical pathway, as we could prove by downregulation of WNT5a, the main ligand of the non-canonical WNT pathway. For example, a drastic reduction of phosphorylation of both ERK and p38 was detected when either overexpressing WIF1 or downregulating WNT5a. Due to the complexity of the non-canonical pathway is difficult to define the precise mechanism of signal transduction. We have excluded the involvement of the WNT5a-JNK-APl pathway and preliminary results suggest the implication of the WNT-calcium signaling, but further evidence is needed. Moreover, from the analysis of the gene expression profile of WIF1 expressing cells we could select a very interesting candidate: MALATI, a non-coding RNA widely associated with migratory capability in many different types of tumors. We found MALATI to be overexpressed in glioblastoma specimens compared to normal brain and to be associated with total tumor volume. The downregulation of MALATI by RNAi (RNA interference] drastically impairs migration, thus it is a very interesting potential target in the context of invasive tumors such as glioblastoma. Résumé WIFl a été sélectionné en tant que putatif suppresseur de tumeurs dans le cadre des glioblastomes par une analyse qui a était conduit à partir des données d'expression de gènes provenant d'environ 80 glioblastomes. WIF1 code pour une protéine destinée à la sécrétion qui antagonise la voie de WNT et son expression est fortement sous-exprimé dans la plupart des glioblastome par rapport à tissu cérébral normal. Cette sous-expression est due à deux mécanismes différents: à la délétion de la partie génomique codant pour WIF1 et à l'hyper méthylation de son promoteur. La surexpression de WIF1 réduit la capacité de prolifération des cellules de glioblastome in vitro ainsi que in vivo et elle réduit aussi leur capacité migratoire. Il est intéressant de remarquer que l'espression de WIF1 induit un phénotype sénescent caractérisé par l'apparition de cellules aplaties, multi nucléées et positives pour l'activité de l'enzyme ß-galactosidase associée à la sénescence, un marqueur tardif de la sénescence. Il est à noter que le phénotype sénescent qui est induit par WIF1 est indépendant de p53 et pRB, deux voies qui ont été largement associées à ce processus. L'analyse des les voies de signalisation en aval de WIFl a apporté des résultats intéressants. L'expression de WIF1 inhibe la voie canonique de WNT, mais l'altération de cette voie seule ne pouvait pas expliquer tous les effets induits par WIF1. Nous avons pu prouver que certains changements sont liés à l'inhibition de la voie non-canonique qui est activée par WNT5cc. Par exemple, une réduction drastique de la phosphorylation de ERK et p38 à la fois a été détectée lorsque WIFl a été surexprimé ou WNT5a sous- exprimé. En raison de la complexité de la voie non-canonique, il est difficile de définir le mécanisme précis de la transduction du signal. Nous avons exclu l'implication de la voie JNK-WNT5a-APl et les résultats préliminaires suggèrent l'implication de la voie de signalisation appelée WNT-calcium. En plus, l'analyse du profil d'expression génique de cellules sur-exprimant WIF1 nous a permis d'identifier un candidat très intéressant: MALATI, un ARN non- codants largement associés à la capacité migratoire dans nombreux types de tumeurs. Nous avons trouvé que MALATI est surexprimé dans les échantillons de glioblastome par rapport à tissu cérébral normal et il est associé au volume total de la tumeur. La sous-expression de MALATI altère considérablement la migration des cellules tumorales. Donc, MALATI, est une cible potentielle très intéressante dans le cadre d'une tumeur invasive telle que le glioblastome.

Caractérisation de nouvelles lignées cellulaires pré-chimiothérapie et post-chimiothérapie du cancer épithélial de l'ovaire

Le cancer épithélial de l’ovaire (CÉO) est le cancer gynécologique le plus létal. Le CÉO de type séreux, la forme la plus commune avec plus de 50% des cas, est souvent diagnostiqué tardivement et associé à un mauvais pronostic. Le CÉO avancé, surtout traité par chimiothérapie, va devenir chimiorésistant chez la majorité des patientes traitées. Bien que des lignées cellulaires du CÉO aient été dérivées à partir de tumeurs solides et d’ascites de patientes ayant ou non subi une chimiothérapie, aucune des lignées cellulaires du CÉO provenant d’une même patiente avant et après ses traitements de chimiothérapie n’ont été établies précédemment. Notre laboratoire est le premier à développer de telles lignées cellulaires. Nos nouvelles lignées cellulaires sont dérivées de trois patientes différentes (1369, 2295 et 3133) et classées selon leur provenance, soit la tumeur solide (TOV) ou l’ascite (OV). Nous avons donc caractérisé ces nouvelles lignées de cellules pré-chimiothérapie (TOV1369TR, OV2295, TOV3133D et TOV3133G) et post-chimiothérapie (OV1369(2), OV2295(2), TOV2295, OV3133 et OV3133(2)) par diverses approches. Par immunohistochimie et immunobuvardage de type Western, nous avons caractérisé les niveaux d’expression de marqueurs épithéliaux typiques de kératines (KRT7, KRT8, KRT18, KRT19, KRT20) pour confirmer l’origine épithéliale et ovarienne des cellules. Nous avons également analysé le niveau d’expression de HER2 et p53, deux marqueurs importants dans le CÉO. Cependant, il ne semble pas y avoir d’expression différentielle évidente de ces marqueurs entre les lignées pré-chimiothérapie et post-chimiothérapie. Plus encore, nous avons étudié plusieurs caractéristiques tumorigéniques des lignées cellulaires, dont la prolifération cellulaire (par compte cellulaire), la migration cellulaire (par recouvrement de plaie), la capacité à former des sphéroïdes en 3D (par la méthode des gouttelettes inversées), et la formation de tumeurs in vivo dans des souris SCID (xénogreffes sous-cutanées). En général, il ne semble pas y avoir de différences claires entre les cellules pré-chimiothérapie et post-chimiothérapie au niveau du comportement cellulaire, à l’exception du fait qu’aucune des lignées post-chimiothérapie semblent être en mesure de former des structures tridimensionnelles compactes, contrairement à certaines lignées post-chimiothérapie. Nos résultats pourront servir à mieux comprendre les différents mécanismes régissant les tumeurs malignes du CÉO de type séreux et à mieux comprendre la progression de la maladie à travers les différents traitements, ce qui nous permettra d’acquérir des informations essentielles pour mieux évaluer et traiter différentes patientes.

A tumoral and invasive phenotype independent of c-Met mutation

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

A tumoral and invasive phenotype independent of c-Met mutation

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Minimal Invasive Ostheosintesis For Treatment Of Diaphiseal Transverse Humeral Shaft Fractures.

To evaluate patients with transverse fractures of the shaft of the humerus treated with indirect reduction and internal fixation with plate and screws through minimally invasive technique. Inclusion criteria were adult patients with transverse diaphyseal fractures of the humerus closed, isolated or not occurring within 15 days of the initial trauma. Exclusion criteria were patients with compound fractures. In two patients, proximal screw loosening occurred, however, the fractures consolidated in the same mean time as the rest of the series. Consolidation with up to 5 degrees of varus occurred in five cases and extension deficit was observed in the patient with olecranon fracture treated with tension band, which was not considered as a complication. There was no recurrence of infection or iatrogenic radial nerve injury. It can be concluded that minimally invasive osteosynthesis with bridge plate can be considered a safe and effective option for the treatment of transverse fractures of the humeral shaft. Level of Evidence III, Therapeutic Study.

Intravesical Bacillus Calmette-guérin Efficiently Reduces P70s6k1 But Not 4e-bp1 Phosphorylation In Nonmuscle Invasive Bladder Cancer.

We characterized the functional consequences of intravesical bacillus Calmette-Guérin on the molecular mechanism of the AKT/mTOR signaling pathway in nonmuscle invasive bladder cancer. To our knowledge this has not been reported previously. At age 7 weeks female Fischer 344 rats received 1.5 mg/kg MNU intravesically every other week for 6 weeks. They were randomized at 10 per group to MNU (0.2 ml vehicle), bacillus Calmette-Guérin (10(6) cfu Connaught strain), rapamycin (15 μg/ml) and bacillus Calmette-Guérin plus simultaneous rapamycin, each intravesically for 6 weeks. At week 15 the bladders were collected for histopathology, immunohistochemistry and immunoblot to determine p-AKT, Rictor, Raptor, p-4E-BP1, p-p70S6K1, p-AMPK-α, p-mTOR and p-p53. Papillary carcinoma (pTa) and high grade intraepithelial neoplasia (pTis) predominated in the MNU group while normal urothelium, papillary and flat hyperplasia were more common in treated groups. Nonmuscle invasive bladder cancer treated with bacillus Calmette-Guérin showed suppression of p70S6K1 but not 4E-BP1 phosphorylation. This suggests that 4E-BP1 is regulated differently than p70S6K1, escaping the bacillus Calmette-Guérin action that occurs in a mTOR independent manner. The association of bacillus Calmette-Guérin with rapamycin but not rapamycin monotherapy affected p70S6K1 and 4E-BP1 phosphorylation with no features of in situ carcinoma (pTis). The activation status of p70S6K1 and 4E-BP1 might be used to stratify patients who could benefit from targeting such molecular elements with multitarget/multidrug intravesical therapy. In the future 4E-BP1 might be a worthwhile new target for bacillus Calmette-Guérin refractory nonmuscle invasive bladder cancer.

Comparasion of two minimally invasive methods on the longevity of glass ionomer cement restorations: short-term results of a pilot study

The purpose of this study was to evaluate the clinical performance of glass ionomer cement (GIC) restorations comparing two minimally invasive methods in permanent teeth after 12 months. Fifty pregnant women (second trimester of pregnancy), mean age 22 ± 5.30 years, were treated by two previously trained operators. The treatment approaches tested were: chemomechanical method (CarisolvTM; MediTeam) and atraumatic restorative treatment (ART). A split-mouth study design was used in which the two treatments were randomly placed in 50 matched pairs of permanent teeth. The chemomechanical method (CM) was the test group and the ART was the control group. The treatments were performed in Public Health Centers. The tested restorative material was a high-strength GIC (Ketac Molar; 3M/ESPE). The restorations were placed according to the ART guidelines. Two calibrated independent examiners evaluated the restorations in accordance with ART criteria. The inter-examiner kappa was 0.97. Data were analyzed using 95% confidence interval on the binomial distribution and Fisher's exact test at 5% significance level. In a 12-month follow-up, 86% of the restorations were evaluated. In the test group (CM), 100% (CI=93.3-100%) of the restorations were considered successful. In the control group (ART) 97.6% (CI=87.4-99.9%) of the restorations were considered successful and 2.4% unsuccessful (marginal defect >0.5 mm). There was no statistically significant difference between the 12-mounth success rate for both groups (Fisher's exact test: P=0.49) and between the two operators (Fisher's exact test: P=1.00). Both minimally invasive methods, chemomechanical method and ART, showed a similar clinical performance after 12 months of follow up.

Seasonal variation of soluble carbohydrates and starch in Echinolaena inflexa, a native grass species from the Brazilian savanna, and in the invasive grass Melinis minutiflora

Echinolaena inflexa (Poir.) Chase is an abundant C3 grass species with high biomass production in the Brazilian savanna (cerrado); Melinis minutiflora Beauv. is an African C4 forage grass widespread in cerrado and probably displacing some native herbaceous species. In the present work, we analysed seasonally the content and composition of soluble carbohydrates, the starch amounts and the above-ground biomass (phytomass) of E. inflexa and M. minutiflora plants harvested in two transects at 5 and 130 m from the border in a restrict area of cerrado at the Biological Reserve and Experimental Station of Mogi-Guaçu (SP, Brazil). Results showed that water soluble carbohydrates and starch amounts from the shoots of both species varied according to the time of the year, whilst in the underground organs, variations were observed mainly in relation to the transects. Marked differences in the pattern of the above-ground biomass production between these two grasses relative to their location in the Reserve were also observed, with two peaks of the invasive species (July and January) at the Reserve border. The differences in carbohydrate accumulation, partitioning and composition of individual sugars concerning time of the year and location in the Reserve were more related to the annual growth cycle of both grasses and possibly to specific physiological responses of M. minutiflora to disturbed environments in the Reserve border.

Sub-telomere directed gene expression during initiation of invasive aspergillosis

Aspergillus fumigatus is a common mould whose spores are a component of the normal airborne flora. Immune dysfunction permits developmental growth of inhaled spores in the human lung causing aspergillosis, a significant threat to human health in the form of allergic, and life-threatening invasive infections. The success of A. fumigatus as a pathogen is unique among close phylogenetic relatives and is poorly characterised at the molecular level. Recent genome sequencing of several Aspergillus species provides an exceptional opportunity to analyse fungal virulence attributes within a genomic and evolutionary context. To identify genes preferentially expressed during adaptation to the mammalian host niche, we generated multiple gene expression profiles from minute samplings of A. fumigatus germlings during initiation of murine infection. They reveal a highly co-ordinated A. fumigatus gene expression programme, governing metabolic and physiological adaptation, which allows the organism to prosper within the mammalian niche. As functions of phylogenetic conservation and genetic locus, 28% and 30%, respectively, of the A. fumigatus subtelomeric and lineage-specific gene repertoires are induced relative to laboratory culture, and physically clustered genes including loci directing pseurotin, gliotoxin and siderophore biosyntheses are a prominent feature. Locationally biased A. fumigatus gene expression is not prompted by in vitro iron limitation, acid, alkaline, anaerobic or oxidative stress. However, subtelomeric gene expression is favoured following ex vivo neutrophil exposure and in comparative analyses of richly and poorly nourished laboratory cultured germlings. We found remarkable concordance between the A. fumigatus host-adaptation transcriptome and those resulting from in vitro iron depletion, alkaline shift, nitrogen starvation and loss of the methyltransferase LaeA. This first transcriptional snapshot of a fungal genome during initiation of mammalian infection provides the global perspective required to direct much-needed diagnostic and therapeutic strategies and reveals genome organisation and subtelomeric diversity as potential driving forces in the evolution of pathogenicity in the genus Aspergillus.

Vascular Endothelial Growth Factor Expression in Invasive Papillary Thyroid Carcinoma

Background: The vascular endothelial growth factor (VEGF) is a major promoter of endothelial growth and migration. Some studies have shown a correlation between expression of this growth factor and prognosis in several cancers, including well-differentiated thyroid cancer. Aim: We studied VEGF expression, local invasiveness, and other prognostic factors in papillary thyroid carcinoma (PTC) to test the hypothesis that the expression of VEGF is correlated with the degree of invasion of PTC. Patients and Methods: Clinical and pathological data of 76 patients with PTC were retrospectively reviewed. Group 1 consisted of patients with gross locally invasive tumors, group 2 consisted of patients with only invasion of the thyroid capsule, and group 3 consisted of patients with noninvasive PTC. Results: VEGF expression was noted within the tumor in all groups of PTC patients but was absent in the surrounding normal tissue. Older patients had higher expression of VEGF than younger patients. The age of patients with strong reaction to VEGF was 46 +/- 14 (mean +/- standard deviation), and that in patients with a weaker reaction was 39 +/- 16 (p<0.05). Only 20% of patients with a follicular variant of PTC had a strong reaction to VEGF compared with 68% of patients with classical PTC (p<0.01). Conclusions: VEGF expression appears to be an early event in the development of PTC. Whether VEGF expression promotes the progression of PTC is not known, but the answer to this question may be important in view of its greater expression in older patients, a group whose prognosis in PTC is worse.

Interaction between polymorphisms of the Human Leukocyte Antigen and HPV-16 Variants on the risk of invasive cervical cancer

Background: Persistent infection with oncogenic types of human papillomavirus (HPV) is the major risk factor for invasive cervical cancer (ICC), and non-European variants of HPV-16 are associated with an increased risk of persistence and ICC. HLA class II polymorphisms are also associated with genetic susceptibility to ICC. Our aim is to verify if these associations are influenced by HPV-16 variability. Methods: We characterized HPV-16 variants by PCR in 107 ICC cases, which were typed for HLA-DQA1, DRB1 and DQB1 genes and compared to 257 controls. We measured the magnitude of associations by logistic regression analysis. Results: European ( E), Asian-American ( AA) and African (Af) variants were identified. Here we show that inverse association between DQB1*05 ( adjusted odds ratio [ OR] = 0.66; 95% confidence interval [CI]: 0.39-1.12]) and HPV-16 positive ICC in our previous report was mostly attributable to AA variant carriers ( OR = 0.27; 95% CI: 0.10-0.75). We observed similar proportions of HLA DRB1*1302 carriers in E-P positive cases and controls, but interestingly, this allele was not found in AA cases ( p = 0.03, Fisher exact test). A positive association with DRB1*15 was observed in both groups of women harboring either E ( OR = 2.99; 95% CI: 1.13-7.86) or AA variants ( OR = 2.34; 95% CI: 1.00-5.46). There was an inverse association between DRB1*04 and ICC among women with HPV-16 carrying the 350T [83L] single nucleotide polymorphism in the E6 gene ( OR = 0.27; 95% CI: 0.08-0.96). An inverse association between DQB1*05 and cases carrying 350G (83V) variants was also found ( OR = 0.37; 95% CI: 0.15-0.89). Conclusion: Our results suggest that the association between HLA polymorphism and risk of ICC might be influenced by the distribution of HPV-16 variants.

Modelling the potential distribution of the invasive tomato red spider mite, Tetranychus evansi (Acari: Tetranychidae)

Predicting the potential geographical distribution of a species is particularly important for pests with strong invasive abilities. Tetranychus evansi Baker & Pritchard, possibly native to South America, is a spider mite pest of solanaceous crops. This mite is considered an invasive species in Africa and Europe. A CLIMEX model was developed to predict its global distribution. The model results fitted the known records of T. evansi except for some records in dry locations. Dryness as well as excess moisture stresses play important roles in limiting the spread of the mite in the tropics. In North America and Eurasia its potential distribution appears to be essentially limited by cold stress. Detailed potential distribution maps are provided for T. evansi in the Mediterranean Basin and in Japan. These two regions correspond to climatic borders for the species. Mite establishment in these areas can be explained by their relatively mild winters. The Mediterranean region is also the main area where tomato is grown in open fields in Europe and where the pest represents a threat. According to the model, the whole Mediterranean region has the potential to be extensively colonized by the mite. Wide expansion of the mite to new areas in Africa is also predicted. Agricultural issues highlighted by the modelled distribution of the pest are discussed.