848 resultados para Tax Cut Multipliers


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Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités.

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Cette thèse est une collection de trois articles en macroéconomie et finances publiques. Elle développe des modèles d'Equilibre Général Dynamique et Stochastique pour analyser les implications macroéconomiques des politiques d'imposition des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Le premier chapitre analyse les mécanismes de transmission à l'économie, des effets d'un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises. Dans une économie constituée d'un gouvernement, d'une firme représentative et d'un ménage représentatif, j'élabore un théorème de l'équivalence ricardienne avec l'impôt sur le profit des entreprises. Plus particulièrement, j'établis que si les marchés financiers sont parfaits, un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises qui ne change pas la valeur présente de l'impôt total auquel l'entreprise est assujettie sur toute sa durée de vie n'a aucun effet réel sur l'économie si l'état utilise un impôt forfaitaire. Ensuite, en présence de marchés financiers imparfaits, je montre qu'une une baisse temporaire de l'impôt forfaitaire sur le profit des entreprises stimule l'investissement parce qu'il réduit temporairement le coût marginal de l'investissement. Enfin, mes résultats indiquent que si l'impôt est proportionnel au profit des entreprises, l'anticipation de taxes élevées dans le futur réduit le rendement espéré de l'investissement et atténue la stimulation de l'investissement engendrée par la réduction d'impôt. Le deuxième chapitre est écrit en collaboration avec Rui Castro. Dans cet article, nous avons quantifié les effets sur les décisions individuelles d'investis-sement et de production des entreprises ainsi que sur les agrégats macroéconomiques, d'une baisse temporaire de l'impôt sur le profit des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Dans un modèle où les entreprises sont sujettes à des chocs de productivité idiosyncratiques, nous avons d'abord établi que le rationnement de crédit affecte plus les petites (jeunes) entreprises que les grandes entreprises. Pour des entreprises de même taille, les entreprises les plus productives sont celles qui souffrent le plus du manque de liquidité résultant des imperfections du marché financier. Ensuite, nous montré que pour une baisse de 1 dollar du revenu de l'impôt, l'investissement et la production augmentent respectivement de 26 et 3,5 centimes. L'effet cumulatif indique une augmentation de l'investissement et de la production agrégés respectivement de 4,6 et 7,2 centimes. Au niveau individuel, nos résultats indiquent que la politique stimule l'investissement des petites entreprises, initialement en manque de liquidité, alors qu'elle réduit l'investissement des grandes entreprises, initialement non contraintes. Le troisième chapitre est consacré à l'analyse des effets de la réforme de l'imposition des revenus d'entreprise proposée par le Trésor américain en 1992. La proposition de réforme recommande l'élimination des impôts sur les dividendes et les gains en capital et l'imposition d'une seule taxe sur le revenu des entreprises. Pour ce faire, j'ai eu recours à un modèle dynamique stochastique d'équilibre général avec marchés financiers imparfaits dans lequel les entreprises sont sujettes à des chocs idiosyncratiques de productivité. Les résultats indiquent que l'abolition des impôts sur les dividendes et les gains en capital réduisent les distorsions dans les choix d'investissement des entreprises, stimule l'investissement et entraîne une meilleure allocation du capital. Mais pour être financièrement soutenable, la réforme nécessite un relèvement du taux de l'impôt sur le profit des entreprises de 34\% à 42\%. Cette hausse du taux d'imposition décourage l'accumulation du capital. En somme, la réforme engendre une baisse de l'accumulation du capital et de la production respectivement de 8\% et 1\%. Néanmoins, elle améliore l'allocation du capital de 20\%, engendrant des gains de productivité de 1.41\% et une modeste augmentation du bien être des consommateurs.

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Cette thèse est une collection de trois articles en macroéconomie et finances publiques. Elle développe des modèles d'Equilibre Général Dynamique et Stochastique pour analyser les implications macroéconomiques des politiques d'imposition des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Le premier chapitre analyse les mécanismes de transmission à l'économie, des effets d'un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises. Dans une économie constituée d'un gouvernement, d'une firme représentative et d'un ménage représentatif, j'élabore un théorème de l'équivalence ricardienne avec l'impôt sur le profit des entreprises. Plus particulièrement, j'établis que si les marchés financiers sont parfaits, un ré-échelonnement de l'impôt sur le profit des entreprises qui ne change pas la valeur présente de l'impôt total auquel l'entreprise est assujettie sur toute sa durée de vie n'a aucun effet réel sur l'économie si l'état utilise un impôt forfaitaire. Ensuite, en présence de marchés financiers imparfaits, je montre qu'une une baisse temporaire de l'impôt forfaitaire sur le profit des entreprises stimule l'investissement parce qu'il réduit temporairement le coût marginal de l'investissement. Enfin, mes résultats indiquent que si l'impôt est proportionnel au profit des entreprises, l'anticipation de taxes élevées dans le futur réduit le rendement espéré de l'investissement et atténue la stimulation de l'investissement engendrée par la réduction d'impôt. Le deuxième chapitre est écrit en collaboration avec Rui Castro. Dans cet article, nous avons quantifié les effets sur les décisions individuelles d'investis-sement et de production des entreprises ainsi que sur les agrégats macroéconomiques, d'une baisse temporaire de l'impôt sur le profit des entreprises en présence de marchés financiers imparfaits. Dans un modèle où les entreprises sont sujettes à des chocs de productivité idiosyncratiques, nous avons d'abord établi que le rationnement de crédit affecte plus les petites (jeunes) entreprises que les grandes entreprises. Pour des entreprises de même taille, les entreprises les plus productives sont celles qui souffrent le plus du manque de liquidité résultant des imperfections du marché financier. Ensuite, nous montré que pour une baisse de 1 dollar du revenu de l'impôt, l'investissement et la production augmentent respectivement de 26 et 3,5 centimes. L'effet cumulatif indique une augmentation de l'investissement et de la production agrégés respectivement de 4,6 et 7,2 centimes. Au niveau individuel, nos résultats indiquent que la politique stimule l'investissement des petites entreprises, initialement en manque de liquidité, alors qu'elle réduit l'investissement des grandes entreprises, initialement non contraintes. Le troisième chapitre est consacré à l'analyse des effets de la réforme de l'imposition des revenus d'entreprise proposée par le Trésor américain en 1992. La proposition de réforme recommande l'élimination des impôts sur les dividendes et les gains en capital et l'imposition d'une seule taxe sur le revenu des entreprises. Pour ce faire, j'ai eu recours à un modèle dynamique stochastique d'équilibre général avec marchés financiers imparfaits dans lequel les entreprises sont sujettes à des chocs idiosyncratiques de productivité. Les résultats indiquent que l'abolition des impôts sur les dividendes et les gains en capital réduisent les distorsions dans les choix d'investissement des entreprises, stimule l'investissement et entraîne une meilleure allocation du capital. Mais pour être financièrement soutenable, la réforme nécessite un relèvement du taux de l'impôt sur le profit des entreprises de 34\% à 42\%. Cette hausse du taux d'imposition décourage l'accumulation du capital. En somme, la réforme engendre une baisse de l'accumulation du capital et de la production respectivement de 8\% et 1\%. Néanmoins, elle améliore l'allocation du capital de 20\%, engendrant des gains de productivité de 1.41\% et une modeste augmentation du bien être des consommateurs.

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In this paper we examine the importance of imperfect competition in product and labour markets in determining the long-run welfare e¤ects of tax reforms assuming agent heterogeneneity in capital hold- ings. Each of these market failures, independently, results in welfare losses for at least a segment of the population, after a capital tax cut and a concurrent labour tax increase. However, when combined in a realistic calibration to the UK economy, they imply that a capital tax cut will be Pareto improving in the long run. Consistent with the the- ory of second-best, the two distortions in this context work to correct the negative distributional e¤ects of a capital tax cut that each one, on its own, creates.

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We show a standard model where the optimal tax reform is to cut labor taxes and leave capital taxes very high in the short and medium run. Only in the very long run would capital taxes be zero. Our model is a version of Chamley??s, with heterogeneous agents, without lump sum transfers, an upper bound on capital taxes, and a focus on Pareto improving plans. For our calibration labor taxes should be low for the first ten to twenty years, while capital taxes should be at their maximum. This policy ensures that all agents benefit from the tax reform and that capital grows quickly after when the reform begins. Therefore, the long run optimal tax mix is the opposite from the short and medium run tax mix. The initial labor tax cut is financed by deficits that lead to a positive long run level of government debt, reversing the standard prediction that government accumulates savings in models with optimal capital taxes. If labor supply is somewhat elastic benefits from tax reform are high and they can be shifted entirely to capitalists or workers by varying the length of the transition. With inelastic labor supply there is an increasing part of the equilibrium frontier, this means that the scope for benefitting the workers is limited and the total benefits from reforming taxes are much lower.

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In this paper we try to analyze the role of fiscal policy in fostering a higher participation of the different production factors in the human capital production sector in the long-run. Introducing a tax on physical capital and differentiating both a tax on raw labor wage and a tax on skills or human capital we also attempt to present a way to influence inequality as measured by the skill premium, thus trying to relate the increase in human capital with the decrease in income inequality. We will do that in the context of a non-scale growth model.The model here is capable to alter the shares of private factors devoted to each of the two production sectors, final output and human capital, and affect inequality in a different way according to the different tax changes. The simulation results derived in the paper show how a human capital (skills) tax cut, which could be interpreted as a reduction in progressivity, ends up increasing both the shares of labor and physical capital devoted to the production of knowledge and decreasing inequality. Moreover, a raw labor wage tax decrease, which could also be interpreted as an increase in the progressivity of the system, increases the share of labor devoted to the production of final output and increases inequality. Finally, a physical capital tax decrease reduces the share of physical capital devoted to the production of knowledge and allows for a lower inequality value. Nevertheless, none of the various types of taxes ends up changing the share of human capital in the knowledge production, which will deserve our future attention

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In this paper we try to analyze the role of fiscal policy in fostering a higher participation of the different production factors in the human capital production sector in the long-run. Introducing a tax on physical capital and differentiating both a tax on raw labor wage and a tax on skills or human capital we also attempt to present a way to influence inequality as measured by the skill premium, thus trying to relate the increase in human capital with the decrease in income inequality. We will do that in the context of a non-scale growth model.The model here is capable to alter the shares of private factors devoted to each of the two production sectors, final output and human capital, and affect inequality in a different way according to the different tax changes. The simulation results derived in the paper show how a human capital (skills) tax cut, which could be interpreted as a reduction in progressivity, ends up increasing both the shares of labor and physical capital devoted to the production of knowledge and decreasing inequality. Moreover, a raw labor wage tax decrease, which could also be interpreted as an increase in the progressivity of the system, increases the share of labor devoted to the production of final output and increases inequality. Finally, a physical capital tax decrease reduces the share of physical capital devoted to the production of knowledge and allows for a lower inequality value. Nevertheless, none of the various types of taxes ends up changing the share of human capital in the knowledge production, which will deserve our future attention

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This paper studies the quantitative implications of changes in the composition of taxes for long-run growth and expected lifetime utility in the UK economy over 1970-2005. Our setup is a dynamic stochastic general equilibrium model incorporating a detailed scal policy struc- ture, and where the engine of endogenous growth is human capital accumulation. The government s spending instruments include pub- lic consumption, investment and education spending. On the revenue side, labour, capital and consumption taxes are employed. Our results suggest that if the goal of tax policy is to promote long-run growth by altering relative tax rates, then it should reduce labour taxes while simultaneously increasing capital or consumption taxes to make up for the loss in labour tax revenue. In contrast, a welfare promoting policy would be to cut capital taxes, while concurrently increasing labour or consumption taxes to make up for the loss in capital tax revenue.

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The Scottish Parliament has the authority to make a balanced-budget expansion or contraction in public expenditure, funded by corresponding local changes in the basic rate of income tax of up to 3p in the pound. This fiscal adjustment is known as the Scottish Variable Rate of income tax, though it has never, as yet, been used. In this paper we attempt to identify the impact on aggregate economic activity in Scotland of implementing these devolved fiscal powers. This is achieved through theoretical analysis and simulation using a Computable General Equilibrium (CGE) model for Scotland. This analysis generalises the conventional Keynesian model so that negative balanced-budget multipliers values are possible, reflecting a regional “inverted Haavelmo effect”. Key parameters determining the aggregate economic impact are the extent to which the Scottish Government create local amenities valuable to the Scottish population and the extent to which this is incorporated into local wage bargaining.

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This paper offers empirical evidence from Spain of a connection between the tax administration and the political power. Firstly, the regional tax administration is not immune to the budgetary situation of regional government, and tends to exert a greater (or lesser) effort in tax collection the greater (or lower) the (expected) public deficit. At the same time, the system of unconditional grants from the central layer of government provokes an ¿income effect¿ which disincentivises the efforts of the tax administration. Secondly, these efforts also decrease when the margin to lose a parliamentary seat in an electoral district is cut, although the importance of this disincentive decreases according to the parliamentary strength of the incumbent

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This paper offers empirical evidence from Spain of a connection between the tax administration and the political power. Firstly, the regional tax administration is not immune to the budgetary situation of regional government, and tends to exert a greater (or lesser) effort in tax collection the greater (or lower) the (expected) public deficit. At the same time, the system of unconditional grants from the central layer of government provokes an ¿income effect¿ which disincentivises the efforts of the tax administration. Secondly, these efforts also decrease when the margin to lose a parliamentary seat in an electoral district is cut, although the importance of this disincentive decreases according to the parliamentary strength of the incumbent

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In an economy which primitives are exactly those in Mirrlees (1971), we investigate the efficiency of labor income tax schedules derived under the equal sacrifice principle. Starting from a given government revenue level, we use Werning’s (2007b) approach to assess whether there is an alternative tax schedule to the one derived under the equal sacrifice principle that raises more revenue while delivering less utility to no one. For our preferred parametrizations of the problem we find that inefficiency only arises at very high levels of income. We also show how the multipliers of the Pareto problem may be extracted from the data and used to find the implicit marginal social weights associated with each level of income.

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The T cell immunoglobulin mucin 3 (Tim-3) receptor is highly expressed on HIV-1-specific T cells, rendering them partially ""exhausted'' and unable to contribute to the effective immune mediated control of viral replication. To elucidate novel mechanisms contributing to the HTLV-1 neurological complex and its classic neurological presentation called HAM/TSP (HTLV-1 associated myelopathy/tropical spastic paraparesis), we investigated the expression of the Tim-3 receptor on CD8(+) T cells from a cohort of HTLV-1 seropositive asymptomatic and symptomatic patients. Patients diagnosed with HAM/TSP down-regulated Tim-3 expression on both CD8(+) and CD4(+) T cells compared to asymptomatic patients and HTLV-1 seronegative controls. HTLV-1 Tax-specific, HLA-A*02 restricted CD8(+) T cells among HAM/TSP individuals expressed markedly lower levels of Tim-3. We observed Tax expressing cells in both Tim-3(+) and Tim-3(-) fractions. Taken together, these data indicate that there is a systematic downregulation of Tim-3 levels on T cells in HTLV-1 infection, sustaining a profoundly highly active population of potentially pathogenic T cells that may allow for the development of HTLV-1 complications.

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This paper presents an approach for the active transmission losses allocation between the agents of the system. The approach uses the primal and dual variable information of the Optimal Power Flow in the losses allocation strategy. The allocation coefficients are determined via Lagrange multipliers. The paper emphasizes the necessity to consider the operational constraints and parameters of the systems in the problem solution. An example, for a 3-bus system is presented in details, as well as a comparative test with the main allocation methods. Case studies on the IEEE 14-bus systems are carried out to verify the influence of the constraints and parameters of the system in the losses allocation.

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This article discusses the impact on the profitability of firms under Complementary Law 102/2000 (which abrogated the Law 89/96 - Kandir Law) allowing the appropriation of ICMS credits, due to investment in fixed assets goods, at a ratio of 1/48 per month. The paper seeks to demonstrate how this new system - which resulted in the transformation of the ICMS as a value added tax (VAT) consumption-type to an income-type - leads to a loss of approximately 30% of the value of credits to be recovered and the effect it generates on the cost of investment and the profits for small, medium and large firms. From the methodological point of view, it is a descriptive and quantitative research, which proceeded in three stages. Initially, we have obtained estimated value of net sales and volume of investments, based on report Painel de Competitividade prepared by the Federacao das Indtustrias do Estado de Sao Paulo (Fiesp/Serasa). Based on this information, it was possible to obtain estimates of the factors of generation of debits and credits for ICMS, using the model Credit Control of Fixed Assets (CIAP). Finally, we have calculated three indicators: (i) present value of debt recovery/value of credits, (ii) present value of debt recovery / investment value, (iii) present value of debt recovery / sales profitability. We have conclude that the system introduced by Complementary Law 102/2000 implicates great opportunity cost for firms and that legislation should be reviewed from this perspective, aiming to ensure lower costs associated with investment projects.