957 resultados para Supervision clinique
Resumo:
L'auteur commente deux articles de Clauw et al. (2011a, 2011b) sur la supervision en TCC, en soulignant qu'un des intérêts majeurs de la formation basée sur l'évidence est de légitimer à l'avenir de façon scientifique le rôle d'activités comme la supervision ou l'expérience personnelle en psychothérapie. Les approches transdiagnostiques et transthéoriques en psychothérapie vont conduire à de nouveaux cursus de formation qui ne seront plus liés à une école particulière mais basés sur la connaissance scientifique du fonctionnement humain, de la psychopathologie et de son traitement psychologique. La supervision empiriquement fondée doit explorer de nouvelles manières de mesurer son impact sur la compétence des thérapeutes en formation et sur l'efficacité des traitements conduits auprès des patients. Les instruments mesurant l'adhésion au modèle TCC sont insuffisants. Des listes plus générales de compétences cliniques apparaissent comme des alternatives intéressantes, mais il n'existe pas aujourd'hui de consensus au sujet de leurs contenus. L'auteur s'arrête enfin sur l'importance de maintenir la mission évaluative et contrôlante de la supervision, même si elle peut créer quelque malaise entre supervisé et superviseur. La tendance à la professionnalisation de l'activité de supervision nous conduit à la nécessité de penser une intégration intelligente de ses fonctions pédagogiques et évaluatives. Nous ne devons cependant pas oublier que cette tendance à la professionnalisation ne doit pas être le simple reflet du mouvement économique vers la qualité totale, mais trouver son fondement sur des lacunes objectivement observables dans les cursus de formation actuels.
Resumo:
La supervision clinique occupe une place importante dans la formation des futurs psychologues. Elle est souvent considérée comme une expérience très déterminante dans leur développement personnel et professionnel. Parmi les éléments qui composent la supervision clinique, la relation de supervision est souvent identifiée comme étant un pilier dans le développement des étudiants supervisés. En effet, une relation de supervision positive peut notamment être associée à la construction d’une confiance et d’une identité professionnelle chez le supervisé. Par contre, une relation de supervision davantage marquée par des éléments négatifs peut rendre celui-ci plus vulnérable et fragiliser le développement de ses compétences en tant que futur psychologue. Toutefois, malgré l’importance que la relation de supervision présente, un nombre limité d’études se sont intéressées spécifiquement à cette relation dans son ensemble. De plus, rares sont les chercheurs qui ont étudié à la fois la relation de supervision et le développement des étudiants supervisés. La présente étude visait donc à explorer en profondeur la relation de supervision et son influence sur le développement personnel et professionnel des supervisés selon leur point de vue, en adoptant une perspective globale qui tient compte de l’ensemble des éléments qui composent l’expérience de supervision. Pour ce faire, un devis qualitatif a été privilégié en raison de la nature exploratoire de cette recherche et parce qu’il s’avère pertinent pour approfondir les connaissances sur une réalité humaine et complexe. Des entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès de six internes supervisés à la fin de leur quatrième année doctorale en psychologie clinique. Les données ont été analysées avec la méthode d’analyse qualitative inductive proposée par Blais et Martineau (2006). Une grille de catégorisation, composée de sept catégories principales ainsi que de catégories de plus petit niveau, a été construite à partir des données analysées. L’analyse des données a été poursuivie jusqu’à l’élaboration d’un cadre de référence sous forme de schéma permettant d’illustrer les liens entre les catégories. Il ressort des données qu’une relation de supervision plus marquée par des éléments positifs semble avoir un impact positif sur le développement personnel et professionnel des supervisés. Selon la perception des supervisés, ces éléments positifs réfèrent notamment aux caractéristiques positives du superviseur et du supervisé, à l’approfondissement de leur relation ainsi qu’à une présence inspirante du superviseur. En contrepartie, lorsque la relation de supervision s’avère plus marquée par des éléments négatifs, le développement des supervisés et la confiance avec laquelle ils entrent dans la profession semblent plus mitigés. Les caractéristiques négatives du superviseur et du supervisé font notamment partie de ces éléments négatifs perçus par les supervisés, de même qu’un inassouvissement des besoins d’apprentissage du supervisé ainsi qu’un manque d’arrimage émotionnel au sein de la relation. De plus, afin de proposer des hypothèses au sujet de la diversité des cheminements possibles ainsi que la multitude « d’ingrédients » qui peuvent influencer l’expérience des supervisés en regard de leur relation de supervision, les catégories principales ayant émergé des données ont été mises en lien dans le cadre de référence exposé sous forme de schéma. À la lumière des résultats obtenus ainsi que des forces et des limites de l’étude, des recommandations concernant les pistes d’investigation futures pour la recherche sont formulées. Les résultats et la discussion de la présente étude pourront fournir aux supervisés, aux superviseurs de même qu’aux programmes de formation doctorale en psychologie clinique un levier pour amorcer ou poursuivre une réflexion quant à l’importance de la relation de supervision pour le développement personnel et professionnel des futurs psychologues.
Resumo:
Résumé: INTRODUCTION Si les cliniciens enseignants détectent aisément les difficultés des apprenants, ils sont souvent peu outillés pour les étapes subséquentes, du diagnostic à la remédiation. Quoique des outils aient été développés pour les guider face aux difficultés de raisonnement clinique de leurs apprenants, ces outils peuvent être moins familiers des cliniciens et moins adaptés à des contextes de supervision ponctuelle et de soins aigus comme l’urgence. Nous avons donc développé une application algorithmique, à partir de la taxonomie d’Audétat et al. (2010), pour guider les cliniciens enseignants juste-à-temps face aux difficultés de raisonnement clinique. MÉTHODOLOGIE Une étude descriptive interprétative a été réalisée afin d’évaluer l’utilité, l’acceptabilité et la faisabilité d’utiliser cette application à l’urgence. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès d’un échantillon de convenance de douze urgentistes, avant et après une période d’essai de l’outil de trois mois. RÉSULTATS L’application a été perçue comme particulièrement utile pour préciser les difficultés de raisonnement clinique des apprenants. Utiliser l’outil a été considérée acceptable et faisable en contexte d’urgence, en particulier grâce au format mobile. DISCUSSION Ces résultats suggèrent que l’outil peut être considéré utile pour faciliter l’identification des difficultés des apprenants, mais aussi pour offrir un soutien professoral accessible. Le format mobile et algorithmique semble avoir été un facteur facilitant, ce format étant déjà utilisé par les cliniciens pour consulter ponctuellement de l’information lors de la résolution de problèmes cliniques. CONCLUSION L’étude a démontré globalement une bonne utilité, acceptabilité et faisabilité de l’outil dans un contexte de supervision ponctuelle en soins aigus, ce qui soutient son utilisation par les cliniciens enseignants dans ce contexte. L’étude corrobore également l’intérêt d’un format mobile et algorithmique pour favoriser le transfert de connaissances en pédagogie médicale.
Resumo:
Que pensent les praticiens de la notion de supervision ? Comment la définissent-ils et quelle place lui accordent-ils dans la pratique clinique et dans la formation des jeunes futurs psychologues ? Quelques éléments de réponse à partir d'une enquête nationale.
Resumo:
La formation en psychothérapie comportementale et cognitive en Europe suit des exigences variées selon les pays, malgré les standards communs de formation dans ce domaine émis par l'EABCT. En général les pays qui ont une réglementation légale de la psychothérapie ont des critères de reconnaissance plus sévères que ceux de l'EABCT, alors que les autres tendent à s'aligner sur les règles de l'Association. Dans les programmes de formation, le rôle de la supervision varie également d'un pays à l'autre. Ces variations touchent aussi bien la quantité de supervisions demandées, ses modalités d'application, que les critères de reconnaissance des superviseurs. L'EABCT a récemment publié des recommandations pour la reconnaissance des superviseurs, pour garantir que les superviseurs soient spécifiquement formés à cette activité. Ces critères sont plus sévères que ceux de la plupart des associations de TCC ou des règlementations nationales du titre de psychothérapeute, ce qui peut poser des problèmes d'implémentation, même dans les pays qui disposent d'une législation en matière de psychothérapie. Nous assistons à une tendance allant vers une professionnalisation plus grande de l'activité de supervision. Cette professionnalisation, pour autant qu'elle soit scientifiquement fondée, mérite sans doute d'être défendue. Il s'agira cependant d'être attentif au fait qu'un excès de règlements ne bloque pas les possibilités de formation et par conséquence la diffusion des TCC, notamment dans les régions où elles sont encore peu implantées.
Resumo:
INTRODUCTION : Le raisonnement clinique est au coeur de l’exercice professionnel. Cependant, nous manquons d'instruments pour identifier et objectiver les difficultés de raisonnement clinique, et il existe relativement peu de descriptions de méthodes de remédiation définies. Un important travail reste donc à faire, pour mieux comprendre comment les difficultés se manifestent dans le raisonnement clinique des étudiants en formation, mais également pour rendre ces concepts plus accessibles aux enseignants; ceci permettra alors d’améliorer la qualité de la démarche d’identification des difficultés, et d’envisager des remédiations ciblées et efficaces. OBJECTIFS : Cette recherche s’articule d’une part, autour de l’objectivation et la compréhension des pratiques actuelles des cliniciens enseignants en médecine, d’autre part, autour de la construction et l’implantation d’outils et de processus susceptibles de faciliter la démarche de diagnostic et de remédiation des difficultés de raisonnement clinique. MÉTHODOLOGIE : Une recherche de type qualitative, utilisant les méthodes de la recherche action participative s’est révélée pertinente pour atteindre nos objectifs. La recherche est composée de quatre étapes : 1. Une étude exploratoire. 2. La construction et de l’implantation d’un premier outil dans trois milieux cliniques en médecine familiale. 3. L’élaboration d’une taxonomie des difficultés de raisonnement clinique ainsi que la construction d’un nouvel outil. 4. Le développement d’une approche globale pour soutenir et former les cliniciens enseignants. RÉSULTATS : Les enseignants ont une perception rapide, mais qui demeure globale et intuitive, des potentielles difficultés de raisonnement clinique des résidents. Cette perception ne se traduit pas forcément en termes pédagogiques. Nous avons pu observer l’absence de processus pédagogiques organisés et structurés pour la gestion de ces difficultés. Ceci semble projeter les cliniciens enseignants dans une zone d’inconfort, en les confrontant à un manque de maîtrise et à l’incertitude au sujet de leurs actions pédagogiques. La catégorisation des difficultés de raisonnement clinique que nous avons construite permet d’identifier les difficultés telles qu’elles se manifestent dans le quotidien des supervisions cliniques. Cet outil a cependant besoin d’être intégré dans un processus plus global. CONCLUSION : Une approche globale qui comprenne le développement de processus implantés par le Département, l’implantation d’outils, la vulgarisation de la théorie, et la formation des enseignants est déterminante.
Resumo:
This Australian study describes the benefits of clinical supervision as perceived by school guidance officers who work in a large education authority. The participants were a random sample of guidance officers and senior guidance officers who agreed to participate in focus group interviews conducted via teleconference calls. The benefits of and reasons for clinical supervision graphically described by the participants raise questions about the cost of inadequate supervision to the individual counsellors themselves and to the profession as a whole. The findings become even more important when considered in light of the world of work of the 21st century.
Resumo:
While the supervision of counsellors has received much attention in the literature, there is a dearth of empirical and conceptual literature about the supervision of career counsellors. Career counselling has not to date followed other helping professions towards increased requirements for supervision or compulsory supervision. Recently there has been slight evidence of change and some advocacy of supervision for career counsellors in the literature. However, no previous studies related to supervision and career counsellors have been conducted. The Australian study reported here gathered information from members of a professional career counselling association about supervision through survey and focus group interviews. The findings revealed that supervision is not widely practised and that there are varying levels of understanding of and commitment to supervision.