968 resultados para Ricardian trade theory
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Dans ma thèse doctorale, j'étudie trois facteurs importants qui caractérisent le commerce international : les différences technologiques entre les pays, les barrières à l'entrée sous la forme de coûts fixes et la migration internationale. Le premier chapitre analyse si les différences technologiques entre les pays peuvent expliquer la spécialisation dans le commerce international entre les pays. Pour mesurer le niveau de la spécialisation, je calcule les index de concentration pour la valeur des importations et des exportations et décompose la concentration totale dans la marge de produits extensive (nombre de produits commercialisés) et la marge de produits intensive (volume de produits commercialisés). En utilisant des données commerciales détaillées au niveau du produit dans 160 pays, mes résultats montrent que les exportations sont plus concentrées que les importations, que la spécialisation se produit principalement au niveau de la marge intensive du produit, et que les économies plus grandes disposent d'importations et d'exportations plus diversifiées, car elles commercialisent plus de produits. Compte tenu de ces faits, j'évalue la capacité du modèle Eaton-Kortum, le principal modèle de la théorie ricardienne du commerce, pour représenter les preuves empiriques. Les résultats montrent que la spécialisation à travers l'avantage comparatif induit par les différences de technologie peut expliquer les faits qualitatifs et quantitatifs. De plus, j'évalue le rôle des déterminants clés de la spécialisation : le degré de l'avantage comparatif, l'élasticité de la substitution et la géographie. Une implication de ces résultats est qu'il est important d’évaluer jusqu'à quel point la volatilité de production mesurée par la volatilité du PIB est motivée par la spécialisation des exportations et des importations. Étant donné le compromis entre l'ouverture du commerce et la volatilité de production, les bénéfices tirés du commerce peuvent s'avérer plus faibles que ceux estimés précédemment. Par conséquent, les politiques commerciales alternatives telles que l'ouverture graduelle au commerce combinée à la diversification de la production pour réduire la concentration de l'exportation peuvent se révéler être une meilleure stratégie que l'approche du laissez-faire. En utilisant la relation entre la taille du marché et l’entrée de firmes et produits, le deuxième chapitre évalue si les barrières à l'entrée sous la forme de coûts fixes à exporter sont au niveau de la firme ou au niveau du produit. Si les coûts fixes se trouvent au niveau de la firme, la firme multiproduits a un avantage de coût de production par rapport aux autres firmes parce qu’elles peuvent diviser les coûts fixes sur plusieurs produits. Dans ce cas, le commerce international sera caractérisé par peu de firmes qui exportent beaucoup des produits. Si les coûts fixes sont au niveau du produit, l’entrée d’un produit est associée avec l’entrée de plusieurs firmes. La raison est qu’une fois que la première firme entre et paye les coûts fixes du produit, elle crée un effet d’entrainement qui réduit les coûts fixes pour des firmes rivales. Dans ce cas, le commerce international sera caractérisé par plusieurs firmes qui vendent des variétés différentes du même produit. En utilisant des données détaillées provenant de 40 pays exportateurs à travers 180 marchés de destination, mes résultats montrent que les barrières à l'entrée se trouvent principalement au niveau du produit. Un marché plus large favorise l'expansion d'un plus grand nombre d’entreprises au sein d'une catégorie de produit plutôt que de permettre aux entreprises produisant plusieurs produits de croître dans une gamme de produits. En regardant la différence entre le nombre d'exportateurs au sein d'une catégorie de produit dans des destinations données, je trouve que le taux d'entrée de firmes augmente significativement après qu'un produit entre la première fois dans le marché. J'en déduis donc que le premier entrant réduit les coûts fixes pour les firmes suivantes. Mes recherches démontrent également que malgré une plus grande compétition sur le marché du produit, les entreprises disposent de revenus d'exportation supérieurs et sont plus susceptibles de rester sur les marchés internationaux. Ces résultats sont cohérents avec l’hypothèse que l’effet d’entrainement incite l'entrée de firmes rivales et permettent aux entreprises de produire à plus grande échelle. Cette recherche dévoile un nombre de conclusions importantes. D'abord, les politiques commerciales encouragent l'entrée de nouveaux produits, par exemple, en promouvant des produits dans les marchés de destination entraînant ainsi des retombées qui se traduiront par un taux de participation plus élevé de l'entreprise et une croissance de l'exportation. Deuxièmement, les consommateurs du pays importateur peuvent bénéficier de prix plus bas pour le produit en réduisant les barrières techniques du commerce. Troisièmement, lorsque l'on effectue des expérimentations politiques sous la forme de réduction des coûts commerciaux, il est de coutume de considérer uniquement une baisse des coûts marginaux et d'évaluer les répercussions sur le bien-être du consommateur. Cependant, un élément important des accords commerciaux est la réduction des barrières techniques au commerce grâce à la négociation de normes communes pour un produit. Négliger l'existence des barrières à l'entrée et les conséquences des réaffectations de l'industrie affaiblit l'impact des réformes commerciales. Le troisième chapitre prend en compte le rôle de l'information dans la facilitation du commerce international. Les immigrants réduisent les coûts de transaction dans le commerce international en fournissant des informations sur les possibilités d'échange avec leur pays d'origine. En utilisant des données géographiques détaillées sur l'immigration et les importations aux États-Unis entre 1970 et 2005, je quantifie l'incidence qu'ont les nouveaux immigrants sur la demande pour les importations de biens intermédiaires aux États-Unis. Pour établir le lien cause à effet entre le commerce et la migration, j’exploite l'important afflux d'immigrants d'Amérique centrale après l'ouragan Mitch. Les résultats montrent que l'augmentation de dix pour cent d'immigrants a fait croître la demande pour les importations de biens intermédiaires de 1,5 pour cent. Mes résultats sont robustes aux problèmes de la causalité inverse ou la décision d’émigrer est causée par des opportunités de faire du commerce.
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We propose a way to incorporate NTBs for the four workhorse models of the modern trade literature in computable general equilibrium models (CGEs). CGE models feature intermediate linkages and thus allow us to study global value chains (GVCs). We show that the Ethier-Krugman monopolistic competition model, the Melitz firm heterogeneity model and the Eaton and Kortum model can be defined as an Armington model with generalized marginal costs, generalized trade costs and a demand externality. As already known in the literature in both the Ethier-Krugman model and the Melitz model generalized marginal costs are a function of the amount of factor input bundles. In the Melitz model generalized marginal costs are also a function of the price of the factor input bundles. Lower factor prices raise the number of firms that can enter the market profitably (extensive margin), reducing generalized marginal costs of a representative firm. For the same reason the Melitz model features a demand externality: in a larger market more firms can enter. We implement the different models in a CGE setting with multiple sectors, intermediate linkages, non-homothetic preferences and detailed data on trade costs. We find the largest welfare effects from trade cost reductions in the Melitz model. We also employ the Melitz model to mimic changes in Non tariff Barriers (NTBs) with a fixed cost-character by analysing the effect of changes in fixed trade costs. While we work here with a model calibrated to the GTAP database, the methods developed can also be applied to CGE models based on the WIOD database.
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Aunque el proceso de liberalización comercial de la década de los noventa en América Latina dio lugar a un incremento en los flujos de comercio internacional de la región; la evidencia muestra que la evolución de la productividad fue menos notable. El presente documento estima un parámetro de ventaja comparativa a nivel regional, y aporta evidencia sobre los patrones de especialización adoptados por los países de la región durante la década de los noventa. El análisis de ventajas comparativas permite concluir que la liberalización no produjo un cambio drástico en la estructura exportadora de los países de la región y los mismos se beneficiaron parcialmente del proceso de liberalización en tanto que se especializaron en productos con poco dinamismo en los mercados mundiales.
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The internalisation theory of the multinational enterprise is a significant intellectual legacy of Ronald Coase. US direct investment in Europe became highly political in the 1960s, and neoclassical trade theory had no explanation. A theory of the multi-plant enterprise was required, and internalisation theory filled this gap. Using Coasian economics to explain the ownership of production plants, and the geography of trade to explain their location, internalisation theory offered a comprehensive account of MNEs and their role in the international economy. This paper outlines the development of the theory, explains the Coasian contribution, and examines in detail the early work of Hymer, McManus and Buckley and Casson. It then reviews the current state of internalisation theory and suggests some future developments.
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The role of importer access to the finished goods market in intermediate goods trade is examined by estimating the gravity-like equation derived from the NEG model. Importer access to demand for finished goods is calculated by using the estimates in the gravity equation for finished goods trade, and then intermediate goods trade is regressed on the importer access. Results indicate that imports of intermediate goods are sensitive not only to the magnitude of importer demand for finished goods but also to the demand of neighboring countries. Using results of the regression, the impact of US finished goods market expansion on intermediate goods trade in each country is simulated.
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This paper explains how the Armington-Krugman-Melitz supermodel developed by Dixon and Rimmer can be parameterized, and demonstrates that only two kinds of additional information are required in order to extend a standard trade model to include Melitz-type monopolistic competition and heterogeneous firms. Further, it is shown how specifying too much additional information leads to violations of the model constraints, necessitating adjustment and reconciliation of the data. Once a Melitz-type model is parameterized, a Krugman-type model can also be parameterized using the calibrated values in the Melitz-type model without any additional data. Sample code for the General Algebraic Modeling System (GAMS) has also been prepared to promote the innovative supermodel in the AGE community.
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This paper presents a framework for an SCGE model that is compatible with the Armington assumption and explicitly considers transport activities. In the model, the trade coefficient takes the form of a potential function,and the equilibrium market price becomes similar to the price index of varietal goods in the context of new economic geography (NEG). The features of the model are investigated by using the minimal setting, which comprises two non-transport sectors and three regions. Because transport costs are given exogenously to facilitate study of their impacts, commodity prices are also determined relative to them. The model can be described as a system of homogeneous equations, where an output in one region can arbitrarily be determined similarly as a price in the Walrasian equilibrium. The model closure is sensitive to formulation consistency so that homogeneity of the system would be lost by use of an alternative form of trade coefficients.
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The fragmentation of production chains across borders is one of the most distinctive feature of the last 30 years of globalization. Nonetheless, our understanding of its implications for trade theory and policy is only in its infancy. We suggest that trade in value added should follow theories of comparative advantage more closely than gross trade, as value-added flows capture where factors of production, e.g. skilled and unskilled labor, are used along the global value chain. We find empirical evidence that Heckscher-Ohlin theory does predict manufacturing trade in value-added, and it does so better than for gross shipment flows. While countries exports across a broad range of sectors, they contribute more value-added in techniques using their abundant factor intensively.
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The effect of foreign aid on the welfare levels of both the recipient and the donor country has been a much analysed topic for research in both the theory of international trade and development economics. In the development economics literature, concerns have been raised since the 1960s on the possible adverse effect of foreign aid on domestic savings and growth.1 The trade theory literature in this respect is much older and dates back to the 1920s when Professors Keynes and Ohlin debated on the effect of foreign aid on international terms of trade.2 Ever since, the terms of trade effect has been the cornerstone in the analysis of the welfare effect of foreign aid in the trade theory literature.3 After some early confusion, it is now well established that in a Walrasian stable world economy with two countries, a necessary condition for foreign aid to have perverse effects is that there is some distortion in either of the two countries.4 It is also known that, under normality and substitutability of goods, untied aid cannot be strictly Pareto-improving in a tariff distorted world.5
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La comprensión de los factores que interviene en la internacionalización de las Pymes en Colombia, conlleva toda una compleja estructura, fundamentación, estrategias, teorías, modelos y metodología organizacional, en el contexto dinámico del mundo comercial y financiero. Por consiguiente, se realizó un análisis de las teorías, modelos de internacionalización y de los factores que allí se reflejan y que interviene en el desarrollo de las pequeñas y medianas empresas, se comparó con las Pymes en Colombia y se apoyó en datos estadísticos de entidades gubernamentales y bases de datos.
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This thesis theoretically studies the relationship between the informal sector (both in the labor and the housing market) and the city structure.
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The United States (US) exports more than US$6 billion in agricultural commodities to the European Union (EU) each year, but one issue carries the potential to diminish this trade: use of biotechnology in food production. The EU has adopted more stringent policies towards biotechnology than the US. Understanding differences in European and American policies towards genetically modified (GM) foods requires a greater understanding of consumers' attitudes and preferences. This paper reports results from the first large-scale, cross-Atlantic study to analyse consumer demand for genetically modified food in a non-hypothetical market environment. We strongly reject the frequent if convenient assumption in trade theory that consumer preferences are identical across countries: the median level of compensation demanded by English and French consumers to consume a GM food is found to be more than twice that in any of the US locations. Results have important implications for trade theory, which typically focusses on differences in specialization, comparative advantage and factor endowments across countries, and for on-going trade disputes at the World Trade Organization.
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This paper discusses concepts of value from the point of view of the user of the space and the counter view of the provider of the same. Land and property are factors of production. The value of the land flows from the use to which it is put, and that in turn, is dependent upon the demand (and supply) for the product or service that is produced/provided from that space. If there is a high demand for the product (at a fixed level of supply), the price will increase and the economic rent for the land/property will increase accordingly. This is the underlying paradigm of Ricardian rent theory where the supply of land is fixed and a single good is produced. In such a case the rent of land is wholly an economic rent. Economic theory generally distinguishes between two kinds of price, price of production or “value in use” (as determined by the labour theory of value), and market price or “value in exchange” (as determined by supply and demand). It is based on a coherent and consistent theory of value and price. Effectively the distinction is between what space is ‘worth’ to an individual and that space’s price of exchange in the market place. In a perfect market where any individual has access to the same information as all others in the market, price and worth should coincide. However in a market where access to information is not uniform, and where different uses compete for the same space, it is more likely that the two figures will diverge. This paper argues that the traditional reliance of valuers to use methods of comparison to determine “price” has led to an artificial divergence of “value in use” and “value in exchange”, but now such comparison are becoming more difficult due to the diversity of lettings in the market place, there will be a requirement to return to fundamentals and pay heed to the thought process of the user in assessing the worth of the space to be let.