782 resultados para Relations d’amitié
Resumo:
L’étude utilise la méthode des différences entre jumeaux monozygotes pour analyser le lien entre les pratiques parentales positives ou hostiles-réactives de la mère à 29 mois et la qualité des relations d’amitié des enfants à 6 ans, tout en contrôlant une série de facteurs confondants tels le sexe, le revenu familial, le tempérament et le poids à la naissance. Un effet modérateur du sexe est aussi testé. La méthodologie nouvelle et particulière de cette recherche permet de contrôler de possibles corrélations gènes-environnement. Les résultats ne concordent pas tous avec les hypothèses et démontrent que 1) le jumeau ayant reçu le plus de pratiques parentales positives de la mère est celui dont l’ami évalue le plus négativement sa relation d’amitié à 6 ans et 2) le jumeau ayant reçu le plus de pratiques parentales hostiles-réactives de la mère est celui dont l’ami évalue le moins positivement sa relation d’amitié à la maternelle. Différentes pistes d’explications sont proposées pour comprendre les résultats et pour guider les études futures.
Resumo:
Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre les relations d’amitié et l’évolution des comportements d’agressivité physique en début de scolarisation. Guidé par les principes énoncés par les théoriciens de l’apprentissage social, de l’attachement, du développement de la personnalité et de la théorie du jugement moral, le rôle principal et modérateur de certaines dimensions spécifiques à la qualité de la relation d’amitié, ainsi que des attributs comportementaux des amis et des caractéristiques personnelles de l’enfant a été évalué. Des données provenant de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ELDEQ), de l’Étude des Jumeaux nouveau-nés du Québec (EJNQ) et de l’évaluation des effets d’un programme d’intervention dyadique ont été analysées. Les mesures utilisées dans cette thèse ont été collectées entre la maternelle et la 2e année du primaire, soit de 5 à 8 ans, directement auprès des enfants, de leurs amis, leurs pairs, leurs parents et leurs enseignants par le biais de questionnaires, d’entrevues sociométriques et de mises en situation hypothétiques. En lien avec la perspective de l’apprentissage social, les résultats ont montré que l’association à des amis agressifs en maternelle est liée à une augmentation des comportements d’agressivité physique chez l’enfant. Cependant, en lien avec les théories du développement de la personnalité et la perspective de l’attachement, le fait d’établir une relation d’amitié de bonne qualité est reliée à une diminution des comportements agressifs à travers le temps. De plus, une interaction entre la qualité de la relation et les attributs comportementaux des amis a indiqué que le risque lié à l’association à des amis agressifs est atténué dans le contexte d’une relation d’amitié de bonne qualité. Les résultats indiquent également que chez les garçons, la présence de conflits entre amis à la maternelle est associée de façon linéaire à de plus hauts niveaux de comportements agressifs, indépendamment du risque génétique de l’enfant face à cette problématique. Une interaction triple a par ailleurs révélé que le conflit n’était pas lié à une augmentation de l’agressivité physique dans le contexte d’une relation d’amitié caractérisée par l’affect positif et une bonne capacité à régler les conflits. Enfin, les résultats ont montré un effet indirect d’une intervention dyadique sur la diminution des comportements d’agressivité physique, qui opère à travers l’amélioration de la capacité des amis à régler leurs conflits. Ces résultats appuient le rôle bénéfique de la qualité de la relation d’amitié sur l’évolution des manifestations de comportements d’agressivité physique et suggèrent que cet aspect relationnel soit pris en compte dans les programmes de prévention des conduites agressives. En somme, la mise en évidence d’associations et d’interactions significatives entre la qualité des relations d’amitié, les attributs comportementaux des amis et les manifestations de comportements d’agressivité physique en début de scolarisation suggère que certains aspects et dimensions relationnelles positives peuvent être bénéfiques au développement des enfants agressifs. La prévention du maintien et de l’aggravation des conduites agressives par l’entremise de l’amélioration de la qualité des relations d’amitié représente une avenue prometteuse.
Resumo:
Ce projet de mémoire, de nature exploratoire, examine la place que pourraient occuper la famille, les amis et les relations amoureuses dans le traitement pour un trouble lié à l’utilisation d’une substance (TUS) chez des jeunes qui participent ou qui ont participé, au cours des deux dernières années, au programme toxico-justice jeunesse. Ce programme est offert par le Centre de réadaptation en dépendance de Québec (CRDQ) et s’adresse aux jeunes qui présentent un TUS et qui sont placés dans une unité de mise sous garde du Centre jeunesse de Québec (CJQ). Pour rencontrer le principal objectif de la recherche, l’importance qu’octroient les jeunes aux relations familiales, amoureuses et d’amitié 1) dans leur parcours de consommation et 2) dans leur processus de rétablissement a été étudiée. Au total, 11 jeunes ont été rencontrés et interviewés par le biais d’entrevues semi-structurées. L’analyse des données qualitatives suggère que les relations familiales, amicales et amoureuses ont une importance considérable dans la compréhension du parcours de consommation et de rétablissement des jeunes consommateurs placés en mise sous garde du CJQ. Donc, nos résultats soutiennent qu’il serait bénéfique de tenir compte de ces relations dans le traitement de cette clientèle. Toutefois, une attention plus particulière devrait, selon nous, être portée à la famille de ces jeunes en cours de traitement. En effet, nos résultats suggèrent que les relations familiales sont celles qui ont le plus de poids dans le parcours de consommation et de rétablissement des jeunes. En fait, plus les jeunes se sentent soutenus par leur famille durant leur placement en mise sous garde, plus ils sont susceptibles de désirer délaisser leurs amis consommateurs et leurs activités illicites. Nous croyons donc qu’il serait important, pour cette clientèle, de traiter les relations familiales en priorité, tout en considérant les relations d’amitié et amoureuses en cours d’intervention. Trois idéaux types familiaux se dégagent de nos travaux. Des modalités de traitement ont donc été développées en fonction de chacun de ces idéaux types. Ces modalités de traitement seront décrites dans la discussion du présent mémoire.
Resumo:
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent.
Resumo:
La victimisation au sein du groupe de pairs est un facteur de risque associé à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence. En contrepartie, le fait d’entretenir des relations d’amitié constitue un facteur protecteur important susceptible de modérer les conséquences négatives associées à la victimisation par les pairs. Toutefois, les bénéfices associés aux relations d’amitié peuvent varier en fonction de certaines caractéristiques de celles-ci. Cette étude a pour but d’évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des relations d’amitié (c.-à-d., le caractère intime et soutenant de la relation et la propension des amis à co-ruminer) modèrent l’association entre la victimisation par les pairs et l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L'échantillon est composé de 536 élèves du secondaire auprès de qui la victimisation et les caractéristiques des relations d’amitié ont été évaluées au premier temps de mesure de façon auto-rapportée. Les symptômes dépressifs des élèves ont également été mesurés lors de deux années consécutives. Les résultats démontrent que le niveau de victimisation des élèves, la qualité des relations d’amitié et la tendance des amis à co-ruminer sont respectivement associés de façon concomitante à l’expression des symptômes dépressifs. En contrepartie, seule la co-rumination entre amis permet de rendre compte de l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L’association entre la victimisation par les pairs et le développement des symptômes dépressifs n’est toutefois pas modérée par les caractéristiques des relations d’amitié.
Resumo:
Ce mémoire porte sur les jeunes issus de l’immigration haïtienne à Montréal. Il propose une analyse qualitative des propos recueillis sur les trajectoires sociales de ces jeunes fondée sur l’approche sociologique constructiviste des relations ethniques. L’analyse comparative des expériences vécues par les jeunes femmes et les jeunes hommes tant dans le milieu scolaire, sur le lieu de travail, en matière de logement, de ressources économiques que dans leurs rapports avec les jeunes Montréalais canadien-français, a permis d’observer un effet de genre en matière d’intégration et de vision de la société. Les résultats de cette étude suggèrent que le parcours des jeunes femmes témoigne d’une intégration sociale plus réussie que celui des jeunes hommes. Ces derniers qui, au cours de leurs trajectoires sociales, rapportent avoir vécu des expériences racistes, s’identifient moins comme Québécois et développent de moins bonnes relations d’amitié avec les jeunes Québécois canadien-français que ne le font les jeunes femmes ayant vécu les expériences similaires. Ce qui semble expliquer un sentiment d’insatisfaction et des propos peu flatteurs dans les discours des jeunes hommes envers la société québécoise.
Resumo:
L’objectif de cette étude est d’explorer l’effet modérateur du nombre d’amis et de leurs caractéristiques sur le lien prédictif entre la victimisation par les pairs et l’anxiété sociale. Plus spécifiquement, cette étude s’intéresse aux niveaux moyens de victimisation, de rejet et d’anxiété sociale des amis comme facteurs aggravants potentiels. Les données ont été recueillies à deux reprises auprès de 576 adolescents d’en moyenne 13,5 ans au début de leur secondaire deux et à la fin de leur secondaire trois. Les participants ont répondu à des questionnaires auto-rapportés pour les mesures de victimisation et d’anxiété sociale et ont participé à une procédure de nomination sociométrique pour la mesure de statut social et l’identification des amis. De manière concomitante, les résultats démontrent que la victimisation par les pairs et certaines caractéristiques des amis (niveaux d’anxiété et de rejet social) contribuent respectivement, de manière unique et indépendante, à rendre compte de l’anxiété sociale des participants. De manière longitudinale, la victimisation par les pairs permet de prédire le développement de l’anxiété sociale sur une période de 1,5 ans. Néanmoins, le nombre d’amis et leurs caractéristiques ne contribuent pas de manière additive au développement ultérieur de l’anxiété sociale. De plus, les caractéristiques des amis n’interagissent d’aucune façon avec la victimisation par les pairs pour rendre compte du développement ultérieur de l’anxiété sociale. Cependant, des analyses exploratoires ont permis de montrer que le niveau de victimisation des amis constitue un facteur aggravant pour les enfants rejetés socialement; le rejet par les pairs étant positivement associé au développement de l’anxiété sociale chez les élèves qui entretiennent des relations d’amitié avec des élèves qui rapportent être victimes de mauvais traitements.
La construction de l'identité chez les adolescentes-athlètes pratiquant le trampoline de haut niveau
Resumo:
La présente étude aborde la construction de l’identité chez les adolescentes-athlètes pratiquant le trampoline de haut niveau, étant donné que ces filles traversent leur adolescence de façon différente de leurs pairs non-athlètes. Une synthèse des principales théories sur le développement de l’identité permet de répertorier les composantes qui caractérisent cette étape de vie. Une recension des études existantes a fait ressortir les différences entre la réalité des adolescentes-athlètes et ce qui est attendu à l’adolescence pour un développement optimal. Cette recension permet de voir que le sujet du développement identitaire des adolescentes-athlètes n’est abordé que de manière parcellaire par les différentes études et que les composantes étudiées le sont chez des athlètes de disciplines et d’âges variés. C’est pourquoi l’objectif principal de la présente étude est de documenter quatre composantes spécifiques tirées des théories sur la construction de l’identité, soit le développement de l’autonomie, l’acceptation de son apparence physique, le questionnement et l’engagement et ce, chez des adolescentes pratiquant le trampoline de haut niveau. Le travail des intervenants en psychologie du sport a aussi été documenté afin de voir ce qui est fait à cet égard. Leur rôle a été identifié comme étant principalement lié au maintien ou à l’amélioration de la performance sportive de leurs athlètes. Ce constat a amené l’auteure à se demander si les besoins psychologiques propres aux adolescentes-athlètes, notamment ceux liés au développement de l’identité, sont suffisamment pris en compte. Le second objectif de la présente étude vise donc à identifier les besoins psychologiques propres à ces adolescentes-athlètes. Des entrevues individuelles abordant les thèmes identitaires et les besoins ont été réalisées chez sept trampolinistes âgées entre 14 et 17 ans répondant aux critères d’une pratique de haut niveau. Une analyse de contenu a été utilisée pour traiter les données obtenues en entrevue. Les résultats démontrent que les participantes se développent selon ce qui est attendu à l’adolescence sur le plan identitaire, sauf dans certaines sphères spécifiques. C’est le cas pour certains aspects du développement de l’autonomie où on constate que la prise de distance par rapport aux différentes figures d’autorité et les relations amoureuses sont retardées chez les adolescentes-athlètes. Celles-ci développent cependant un contrôle de soi ainsi que des relations d’amitié significatives tel qu’attendu à l’adolescence. L’acceptation de son apparence physique est aussi ressortie comme étant difficile pour les adolescentes-athlètes en ce qui a trait aux changements physiques liés à la puberté, ces transformations se répercutant sur leurs performances sportives. Cependant, rien ne laisse croire à des difficultés liées au contrôle de leur poids. La discipline du trampoline ne semble pas non plus véhiculer d’image idéale du corps qui doit être atteinte pour maximiser la performance des athlètes, ce qui favorise l’acceptation de leur apparence physique. En ce qui a trait au questionnement et à l’engagement, les adolescentes-athlètes se remettent en question au sujet de leur sport, de leurs études et de leur retraite sportive et s’engagent pleinement dans leur sport, dans leur club d’entraînement ainsi que dans leurs études, ce qui est nécessaire au développement de l’identité. Enfin, sept besoins psychologiques spécifiques ont été identifiés par les participantes, les deux plus importants étant le besoin de temps pour les amis et les loisirs et le besoin de soutien. Cette recherche soulève ainsi l’importance du rôle des intervenants en psychologie sportive et oriente les interventions à mener auprès d’elles.