591 resultados para Rêve poétique
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Cette thèse concerne dans une lecture poétique du roman Campo Geral, de Guimarães Rosa, du film Mutum - basé sur le roman mentionné et réalisé par Sandra Kogut, et de l investigation das les villes de Minas Gerais/MG impliqués dans la production du film. Le but de cette lecture est de communiquer l'expérience onirique faite à partir d'une oeuvre cinématographique, à partir d un récit littéraire et la rencontre avec cinq acteurs non-professionnels et de trois membres de l'équipe de Mutum. Pour ça, le rêve poétique, proposé par Gaston Bachelard, il est utilisé comme une ressource cognitive à l'expérience de la réalité de semi-imaginaire l'homme, a partir de l actionnement du double dans le processus de participation affective (MORIN, 1997). Le film choisi abord des impressions d un enfant qui vit avec ses parents, avec ses frères, avec sa grand-mère et avec sa chienne Rebeca, dans un place appelé Mutum. Sous la perspective de l être rêveur, qui medite sur les images de l enfance onirique dans le contexte des régions sèches de la campagne, des régions qui sont transformées et étendues à travers le rêve poétique, nous arrivons à l enfance méditative (BACHELARD, 2006). Tout au long de la narration de cette recherche, Guimarães Rosa, la réalisatrice Sandra Kogut, moi-même comme un individu / chercheur et les interlocuteurs de la famille Mutum que j'ai trouvé dans Minas Gerais, nous sommes tous pris comme Miguilins qui rêvent de La région Cabaça Azul. Incandescents, multiples, primitives, ces Miguilins sont porteurs des papiers colores et avec elle ils comprennent la participation de l'homme dans le Grand Récit (SERRES, 2005)
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Résumé: Ce mémoire consiste en une étude du récit de rêve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surréaliste dans leur jeunesse littéraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente d’une part de décrire la poétique du rêve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout à la narratologie et à la linguistique textuelle. D’autre part, nous mesurons la part d’influence du surréalisme dans la conception du rêve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre présente la conception surréaliste du rêve, plus particulièrement celle d’André Breton, telle qu’elle est exposée dans le premier Manifeste du surréalisme et dans les Vases communicants. Cette synthèse est suivie de l’analyse de quelques récits de rêve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du périodique la Révolution surréaliste. Les deuxième et troisième chapitres abordent l’écriture du rêve chez Leiris et Queneau. On étudie d’abord les récits de rêve écrits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surréaliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Révolution surréaliste. Sont ensuite étudiées certaines œuvres écrites après la période surréaliste qui contiennent des récits de rêve ou qui exploitent le rêve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mémoire tente de montrer la contribution du travail sur le rêve à l’élaboration de la poétique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : récit de rêve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surréalisme, littérature française.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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Selon la tradition orientale, les représentations de Jésus trouveraient toutes leur origine dans les images acheiropoïètes, c'est-à-dire dans des figurations de la "Sainte Face" du Christ non faites de main d'homme, mais survenues par apparition divine -sur le voile de Véronique, le Saint Suaire, le mandylion d'Edesse, etc. Ces images qui, pour des théologiens de l'icône tels que Léonide Ouspensky, ne sont rien moins que "la manifestation du miracle fondamental : la venue du Créateur dans sa création" (in L'Image du Christ non faite de main d'homme, 1989), ont toujours été le ferment d'expérimentations multiples chez les peintres et les sculpteurs.Mais la réflexion artistique s'est cristallisée au moment où ces images sont devenues l'apanage de médiums issus de "l'ère de la reproductibilité technique" chère à Benjamin. En effet, les images "théographes" auraient pour spécificité d'être engendrées et de se multiplier par empreinte immédiate: une toile quelconque n'aurait qu'à être touchée par le visage du Christ pour devenir instantanément le support du divin portrait, et acquérir dès lors le "pouvoir reconnu aux acheiropoïètes de créer des doubles de même valeur, par simple contact" (François Boespflug, Dieu et ses images. Une histoire de l'Eternel dans l'art, 2008). Comment mieux faire écho aux principes mêmes de l'image (ciné)photographique, générée par indicialité et reproductibilité? André Bazin a eu l'intuition de cette parenté dans le cadre de sa théorisation sur le pouvoir "révélateur" de l'image (ciné)photographique qui selon lui procéderait "par sa genèse" de "l'ontologie du modèle" et "serait" le modèle; il a évoqué le Saint Suaire de Turin comme rejouant, voire emblématisant cette même "ontologie de l'image photographique" (dans l'article homonyme de 1945). Si Bazin ne développe pas plus avant ses considérations, la corrélation des dispositifs (ciné)photographique et acheiropoïète a connu un questionnement « en actes », au sein des films cherchant à représenter Jésus.Valentine Robert s'intéresse à ces expérimentations, à commencer par un projet de film d'Abel Gance de 1947, resté inachevé, où le suaire de Turin devait se transformer en écran de cinéma. Plusieurs autres productions seront abordées, telles que Civilization ou The Robe, qui explorent les effets visuels permis par la pellicule pour montrer le Christ en surimpression, dans une sorte d'"apparition technologique", ou telles que The Jesus Film ou The Passion of the Christ, dont la projection a été reçue par certains publics comme une apparition sacrée réactualisant l'Incarnation. Les modalités de la représentation des images acheiropoïètes et plus généralement de l'apparition de Jésus à l'écran seront enfin évoquées - de la tradition hollywoodiennes qui consistait à refuser l'accès de la "Sainte Face" à la pellicule et de la rejeter hors-champ jusqu'aux séquences d'Ecce Homo de Scorsese et Zeffirelli, en passant par la révélation visuelle inaugurant The King of Kings, qui pousse à son paroxysme la collusion entre apparition divine et apparition cinématographique.
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(Résumé de l'ouvrage) Deviner ce qu'il y a «après la mort» est une envie vieille comme l'humanité. Les réponses foisonnent: «Livre des morts» dans l'Egypte ancienne, immortalité de l'âme, résurrection, réincarnation... Que peut-on savoir, au juste? Ce livre invite un historien des religions, deux philosophes et des théologiens à se pencher sur la question. Que dire des mystères de l'après-mort? Que révèlent ces représentations religieuses de notre rapport à la mort: peur, fascination, délivrance? Il se pourrait qu'elles offrent avant tout un sens à donner à la vie.