867 resultados para Quebec Pregnancy Registry


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Résumé: Les anti-infectieux sont parmi les médicaments les plus utilisés pendant la grossesse. Les indications pour l’utilisation de ces médicaments, telles que les infections bactériennes, figurent parmi les facteurs de risque les plus importants pour la prématurité et les enfants nés petits pour l'âge gestationnel («Small-for-gestational-age », SGA). Ces complications de la grossesse peuvent avoir des incidences sur la santé du nouveau né et sur son développement futur. Compte tenu des impacts sur la santé de la mère et de l’enfant, la prise en charge et le traitement efficace de ces infections sont impératifs. Cependant, l'utilisation des anti-infectieux, pour éviter des issues de grossesse défavorables, fait l’objet d’une controverse dans la littérature. Cette controverse est en partie liée à la qualité méthodologique discutable des études disponibles sur le sujet. Les quatre études présentées dans cette thèse ont donc pour objectif d’investiguer l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse ainsi que d’évaluer le risque de prématurité et de SGA après utilisation de ces médicaments en période gestationnelle. Une révision systématique de la littérature sur l’utilisation du métronidazole durant la grossesse est également présentée. Nous avons utilisé, comme source de données le Registre des Grossesses du Québec, une cohorte longitudinale conçue à partir du jumelage de trois bases de données administratives de la province du Québec (RAMQ, Med-Echo et ISQ). Le registre fournit des informations sur les prescriptions, les services pharmaceutiques et médicaux, ainsi que des donnés sur les soins d’hospitalisation de courte durée et démographiques. Les deux premières études présentées dans cette thèse ont eu pour objectif d’évaluer la prévalence, les tendances, les indications et les prédicteurs de l’utilisation des anti-infectieux dans une cohorte, extraite du registre, de 97 680 femmes enceintes. A l’aide d’un devis cas-témoins, les 2 dernières études ont mesuré l’association entre l’utilisation d’anti-infectieux durant les 2 derniers trimestres de grossesse et le risque de prématurité et de SGA, respectivement. Un cas de prématurité a été défini comme un accouchement survenu avant 37 semaines de gestation. Un cas de SGA a été défini comme l’accouchement d’un enfant dont le poids à la naissance se situe sous le 10ème percentile du poids normalisé à la naissance (compte tenu de l’âge gestationnel et du sexe du bébé). Les données ont été recueillies pour les agents systémiques oraux, ainsi que pour les classes et les agents individuels. Nos résultats ont montré que la prévalence de l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse était comparable à celle d’autres études déjà publiées (25%). Nous avons observé une augmentation de l’utilisation des agents plus anciens et ayant des profils d’innocuité connus. Les prédicteurs de l’usage en début de grossesse identifiés sont : avoir eu plus de deux différentes prescriptions (OR ajusté = 3,83, IC 95% : 3,3-4,3), avoir eu un diagnostic d’infection urinaire (OR= 1,50, IC 95% : 1,3-1,8) et un diagnostic d’infection respiratoire (OR= 1,40, IC 95% : 1,2-1,6). L’utilisation des macrolides a été associée à une diminution du risque de prématurité (OR =0,65, IC 95% : 0,50-0,85). En revanche, les femmes ayant été exposées au métronidazole ont vu leur risque augmenté de 80% (OR=1,81, IC 95% : 1,30-2,54). L’utilisation d’azithromycine a été associée à une diminution importante du risque chez les femmes ayant un diagnostic de rupture prématurée des membranes (OR=0,31, IC 95% : 0,10-0,93). Cependant, l'utilisation de sulfaméthoxazole-triméthoprime (SXT) a été significativement associée à une augmentation du risque de SGA (OR= 1,61, IC 95% : 1,16-2,23), tandis que celle des anti-infectieux urinaires a été associée à une diminution du risque (OR= 0,80, 95%CI : 0.65-0.97). Les conclusions de nos travaux suggèrent que l’utilisation des macrolides et des pénicillines diminuent le risque de prématurité et de SGA. Nous devons considérer l'utilisation de différents choix thérapeutiques tels que l’azithromycine, lors de la prise en charge des infections pouvant induire la prématurité et le SGA.

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The Australian Pregnancy Registry, affiliated European Register of Antiepileptic drugs in Pregnancy (EURAP), recruits informed consenting women with epilepsy on treatment with antiepileptic drugs (AEDs), those untreated, and women on AEDs for other indications. Enrolment is considered prospective if it has occurred before presence or absence of major foetal malformations (FMs) are known, or retrospective, if they had occurred after the birth of infant or detection of major FM. Telephone Interviews are conducted to ascertain pregnancy outcome and collect data about seizures. To date 630 women have been enrolled, with 565 known pregnancy outcomes. Valproate (VPA) above 1100 mg/day was associated with a significantly higher incidence of FMs than other AEDs (P < 0.05). This was independent of other AED use or potentially confounding factors on multivariate analysis (OR = 7.3, P < 0.0001). Lamotrigine (LTG) monotherapy (n = 65), has so far been free of malformations. Although seizure control was not a primary outcome, we noted that more patients on LTG than on VPA required dose adjustments to control seizures. Data indicate an increased risk of FM in women taking VPA in doses > 1100 mg/day compared with other AEDs. The choice of AED for pregnant women with epilepsy requires assessment of balance of risks between teratogenicity and seizure control.

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La prise d’un supplément d’acide folique en période préconceptionnelle réduit le risque d’une anomalie du tube neural (ATN), une malformation du système nerveux. Dans le but d’en réduire la prévalence, la Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada a émis de nouvelles directives cliniques en 2007 qui tenaient compte de différents facteurs de risque pour les ATN et pour qui la dose recommandée variait selon le profil de risque de la femme, allant de 0,4 à 5,0 mg d’acide folique. Jusqu’à présent, peu de données sont disponibles sur les effets de la prise d’une haute dose d’acide folique. Les objectifs de cette étude étaient: 1) d’évaluer la concordance entre la supplémentation en acide folique chez les femmes enceintes et les nouvelles recommandations canadiennes; 2) d’identifier les déterminants d’une utilisation concordante et 3) d’évaluer si la prise de hautes doses d’acide folique en période périconceptionnelle réduisait le risque de malformations congénitales autre que les ATN. Pour répondre à ces objectifs, une étude transversale et une étude écologique ont été effectuées. La première incluait 361 femmes enceintes recrutées aux cliniques d’obstétriques du CHU Sainte-Justine et la deuxième utilisait le Registre Québécois des Grossesses, issu du jumelage de trois banques de données administratives au Québec (RAMQ, Med-Écho et ISQ), où 152 392 couples mère-enfant ont été identifiés. Seul 27% des femmes enceintes ayant participé à l’étude transversale avaient une supplémentation en acide folique, avec ou sans ordonnance, concordante aux lignes directrices canadiennes. La concordance variait selon leur profil de facteurs de risque pour les ATN. Notre étude écologique montre que la prévalence annuelle de l’utilisation de haute dose d’acide folique (avec ordonnance) en période périconceptionnelle a augmenté de 0,17% à 0,80% (p < 0,0001) entre 1998 et 2008 et que la prévalence des malformations congénitales majeures a augmenté de 15% au cours de la même période (3,35% à 3,87%, p<0,0001). Les résultats de nos deux études montrent que l’acide folique n’est pas largement utilisé par les femmes en âge de procréer et ce, peu importe la dose. De nouvelles campagnes de santé publique devront être mises sur pied, afin d’inciter les femmes à consommer de l’acide folique avant et pendant leur grossesse. Également, la prise de haute dose d’acide folique ne semble pas avoir diminué le risque de malformations congénitales, à l’échelle populationnelle.

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INTRODUCTION: Plusieurs études ont été menées sur le risque d’issus indésirables de grossesse associé à la prise de caféine durant la grossesse; cependant aucune étude n'a encore été réalisée sur les facteurs prédictifs de cette exposition. Pourtant, une prise en considération de ces facteurs augmenterait l’efficacité des recommandations nutritionnelles à ce sujet. En outre, peu d'études ont évalué le risque de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel (PAG) comparé aux autres issues indésirables de grossesse. OBJECTIFS: 1) Déterminer la fréquence de la consommation de caféine durant la grossesse et ses facteurs prédictifs ; 2) quantifier l’association de cette exposition au risque de (PAG). MÉTHODE: 3458 participantes ont été sélectionnées aléatoirement dans le Registre Québécois des Grossesses (RQG) créé par l’appariement de trois banques de données administratives : RAMQ, MED–ÉCHO et ISQ. Des analyses statistiques ont permis d’étudier les facteurs prédictifs de cette utilisation et une étude cas-témoins a permis de quantifier le risque de (PAG) qui lui est associé. RÉSULTATS: 87,3% des participantes consommaient de la caféine avant leur grossesse et 71,4% durant. L'âge maternel avancé, le tabagisme, l'hypertension et les hospitalisations avant la grossesse sont des facteurs prédictifs de la consommation de caféine durant la grossesse. Une augmentation de 20% de risque de PAG a été observée [OR = 1,19; 95% IC (1,01–1,40)]. CONCLUSION: La consommation de caféine pendant la grossesse est répandue et la sécurité de cette utilisation doit être questionnée. Nos résultats suggèrent que la consommation de caféine durant la grossesse augmenterait le risque de PAG.

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La douleur chronique non cancéreuse (DCNC) est un phénomène complexe et des interventions multimodales qui abordent à la fois ses dimensions biologiques et psychosociales sont considérées comme l’approche optimale pour traiter ce type de désordre. La prescription d'opioïdes pour la DCNC a augmenté d’une façon fulgurante au cours des deux dernières décennies, mais les preuves supportant l'efficacité à long terme de ce type de médicament en termes de réduction de la sévérité de la douleur et d’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de DCNC sont manquantes. L'objectif de cette étude était d'investiguer dans un contexte de vraie vie l'efficacité à long terme des opioïdes pour réduire l’intensité et l’impact de la douleur et améliorer la qualité de vie reliée à la santé des patients souffrant de DCNC sur une période d’une année. Méthodes: Les participants à cette étude étaient 1490 patients (âge moyen = 52,37 (écart-type = 13,9); femmes = 60,9%) enrôlés dans le Registre Québec Douleur entre octobre 2008 et Avril 2011 et qui ont complété une série de questionnaires avant d'initier un traitement dans un centre multidisciplinaire tertiaire de gestion de la douleur ainsi qu’à 6 et 12 mois plus tard. Selon leur profil d'utilisation d'opioïdes (PUO), les patients ont été classés en 1) non-utilisateurs, 2) utilisateurs non persistants, et 3) utilisateurs persistants. Les données ont été analysées à l'aide du modèle d'équation d'estimation généralisée. Résultats: Chez les utilisateurs d’opioïdes, 52% en ont cessé la prise à un moment ou à un autre pendant la période de suivi. Après ajustement pour l'âge et le sexe, le PUO a prédit d’une manière significative l’intensité de la douleur ressentie en moyenne sur des périodes de 7 jours (p <0,001) ainsi que la qualité de vie physique (pQDV) dans le temps (p <0,001). Comparés aux non-utilisateurs, les utilisateurs persistants avaient des niveaux significativement plus élevés d'intensité de douleur et une moins bonne pQDV. Une interaction significative a été trouvée entre le PUO et le temps dans la prédiction de l’intensité de douleur ressentie à son maximum (p = 0,001), les utilisateurs persistants sont ceux rapportant les scores les plus élevés à travers le temps. Une interaction significative a aussi été observée entre le PUO et le type de douleur dans la prédiction de l'impact de la douleur dans diverses sphères de la vie quotidienne (p = 0,048) et de la mQDV (p = 0,042). Indépendamment du type de douleur, les utilisateurs persistants ont rapporté des scores plus élevés d'interférence de douleur ainsi qu’une moins bonne mQDV par rapport aux non-utilisateurs. Cependant, la magnitude de ces effets était de petite taille (d de Cohen <0,5), une observation qui remet en question la puissance et la signification clinique des différences observées entre ces groupes. Conclusion: Nos résultats contribuent à maintenir les doutes sur l'efficacité d’une thérapie à long terme à base d’opioïdes et remettent ainsi en question le rôle que peut jouer ce type de médicament dans l'arsenal thérapeutique pour la gestion de la DCNC.

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OBJECTIVE: To assess the public health consequences of the rise in multiple births with respect to congenital anomalies. DESIGN: Descriptive epidemiological analysis of data from population-based congenital anomaly registries. SETTING: Fourteen European countries. POPULATION: A total of 5.4 million births 1984-2007, of which 3% were multiple births. METHODS: Cases of congenital anomaly included live births, fetal deaths from 20 weeks of gestation and terminations of pregnancy for fetal anomaly. MAIN OUTCOME MEASURES: Prevalence rates per 10,000 births and relative risk of congenital anomaly in multiple versus singleton births (1984-2007); proportion prenatally diagnosed, proportion by pregnancy outcome (2000-07). Proportion of pairs where both co-twins were cases. RESULTS: Prevalence of congenital anomalies from multiple births increased from 5.9 (1984-87) to 10.7 per 10,000 births (2004-07). Relative risk of nonchromosomal anomaly in multiple births was 1.35 (95% CI 1.31-1.39), increasing over time, and of chromosomal anomalies was 0.72 (95% CI 0.65-0.80), decreasing over time. In 11.4% of affected twin pairs both babies had congenital anomalies (2000-07). The prenatal diagnosis rate was similar for multiple and singleton pregnancies. Cases from multiple pregnancies were less likely to be terminations of pregnancy for fetal anomaly, odds ratio 0.41 (95% CI 0.35-0.48) and more likely to be stillbirths and neonatal deaths. CONCLUSIONS: The increase in babies who are both from a multiple pregnancy and affected by a congenital anomaly has implications for prenatal and postnatal service provision. The contribution of assisted reproductive technologies to the increase in risk needs further research. The deficit of chromosomal anomalies among multiple births has relevance for prenatal risk counselling.

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OBJECTIVE: To identify pregnancy-related risk factors for different manifestations of congenital anorectal malformations (ARMs). DESIGN: A population-based case-control study. SETTING: Seventeen EUROCAT (European Surveillance of Congenital Anomalies) registries, 1980-2008. POPULATION: The study population consisted of 1417 cases with ARM, including 648 cases of isolated ARM, 601 cases of ARM with additional congenital anomalies, and 168 cases of ARM-VACTERL (vertebral, anal, cardiac, tracheo-esophageal, renal, and limb defects), along with 13 371 controls with recognised syndromes or chromosomal abnormalities. METHODS: Multiple logistic regression analyses were used to calculate adjusted odds ratios (ORs) for potential risk factors for ARM, such as fertility treatment, multiple pregnancy, primiparity, maternal illnesses during pregnancy, and pregnancy-related complications. MAIN OUTCOME MEASURES: Adjusted ORs for pregnancy-related risk factors for ARM. RESULTS: The ARM cases were more likely to be firstborn than the controls (OR 1.6, 95% CI 1.4-1.8). Fertility treatment and being one of twins or triplets seemed to increase the risk of ARM in cases with additional congenital anomalies or VACTERL (ORs ranging from 1.6 to 2.5). Maternal fever during pregnancy and pre-eclampsia were only associated with ARM when additional congenital anomalies were present (OR 3.9, 95% CI 1.3-11.6; OR 3.4, 95% CI 1.6-7.1, respectively), whereas maternal epilepsy during pregnancy resulted in a five-fold elevated risk of all manifestations of ARM (OR 5.1, 95% CI 1.7-15.6). CONCLUSIONS: This large European study identified maternal epilepsy, fertility treatment, multiple pregnancy, primiparity, pre-eclampsia, and maternal fever during pregnancy as potential risk factors primarily for complex manifestations of ARM with additional congenital anomalies and VACTERL.

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Background: Gestational trophoblastic disease is a fascinating group of pregnancy disorders characterised by abnormal proliferation of trophoblast, ranging from benign to malignant. Because the disease is uncommon, there is a need to formulate management with the assistance of collective information. Methodology: A review of available information from English written literature was undertaken especially data reported by registries around the world (Charing Cross Hospital in England, the North-western University and the New England area in the USA as well as our own experience in Queensland, Australia). Where possible, collated data from relevant studies were analysed to answer some of the questions posed in clinical practice, with reference to metastatic disease to liver and brain, twinning of molar gestation and coexisting fetus, and placental-site tumour. Results: We found that molar gestation can be classified according to its clinical presentation which influences the time taken to reach human chorionic gonadotropin (HCG) 'negativity' and the risk of persisting disease. Categorisation of risk is the basis for choice of chemotherapy to achieve good outcomes. Metastases to liver and brain remain problems in management; the development of 'new' metastases during chemotherapy is a very poor prognostic factor. In the variant of twinning with molar gestation and coexisting fetus, it is important to elucidate the fetal karyotype in planning management: a 69XXX fetus is not salvageable but a normal 46XX or 46XY fetus faces the prospect of early preterm delivery. The placental-site tumour is very rare; localised disease is curable by surgery; chemotherapy is less effective in disseminated disease. From collated worldwide data, the recurrence rate after one mole is 1.3% and after two or more is 20%. Reproductive outcome in subsequent pregnancies, even after multidrug chemotherapy, is not different from the general population. Because of the increased risk long-term of second tumours after multidrug chemotherapy a closer surveillance of these patients is necessary Conclusion: In general, the disease in its persisting or malignant form is 'a cancer model par excellence' because of an identifiable precursor condition, a reliable HCG marker, and sensitivity of the disease to cytotoxic drugs. With current management, retention of fertility is possible and normal reproductive outcome assured.

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BACKGROUND: This study describes the prevalence, associated anomalies, and demographic characteristics of cases of multiple congenital anomalies (MCA) in 19 population-based European registries (EUROCAT) covering 959,446 births in 2004 and 2010. METHODS: EUROCAT implemented a computer algorithm for classification of congenital anomaly cases followed by manual review of potential MCA cases by geneticists. MCA cases are defined as cases with two or more major anomalies of different organ systems, excluding sequences, chromosomal and monogenic syndromes. RESULTS: The combination of an epidemiological and clinical approach for classification of cases has improved the quality and accuracy of the MCA data. Total prevalence of MCA cases was 15.8 per 10,000 births. Fetal deaths and termination of pregnancy were significantly more frequent in MCA cases compared with isolated cases (p < 0.001) and MCA cases were more frequently prenatally diagnosed (p < 0.001). Live born infants with MCA were more often born preterm (p < 0.01) and with birth weight < 2500 grams (p < 0.01). Respiratory and ear, face, and neck anomalies were the most likely to occur with other anomalies (34% and 32%) and congenital heart defects and limb anomalies were the least likely to occur with other anomalies (13%) (p < 0.01). However, due to their high prevalence, congenital heart defects were present in half of all MCA cases. Among males with MCA, the frequency of genital anomalies was significantly greater than the frequency of genital anomalies among females with MCA (p < 0.001). CONCLUSION: Although rare, MCA cases are an important public health issue, because of their severity. The EUROCAT database of MCA cases will allow future investigation on the epidemiology of these conditions and related clinical and diagnostic problems.

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BACKGROUND: Holt-Oram syndrome (HOS) is an autosomal dominant disorder characterised by upper limb anomalies and congenital heart defects. We present epidemiological and clinical aspects of HOS patients using data from EUROCAT (European Surveillance of Congenital Anomalies) registries. METHODS: The study was based on data collected during 1990-2011 by 34 registries. The registries are population-based and use multiple sources of information to collect data on all types of birth using standardized definitions, methodology and coding. Diagnostic criteria for inclusion in the study were the presence of radial ray abnormalities and congenital heart disease (CHD), or the presence of either radial ray anomaly or CHD, with family history of HOS. RESULTS: A total of 73 cases of HOS were identified, including 11 (15.1%) TOPFA and 62 (84.9%) LB. Out of 73 HOS cases, 30.8% (20/65) were suspected prenatally, 55.4% (36/65) at birth, 10.7% (7/65) in the first week of life, and 3.1% (2/65) in the first year of life. The prenatal detection rate was 39.2% (20/51), with no significant change over the study period. In 55% (11/20) of prenatally detected cases, parents decided to terminate pregnancy. Thumb anomalies were reported in all cases. Agenesis/hypoplasia of radius was present in 49.2% (30/61), ulnar aplasia/hypoplasia in 24.6% (15/61) and humerus hypoplasia/phocomelia in 42.6% (26/61) of patients. Congenital heart defects (CHD) were recorded in 78.7% (48/61) of patients. Isolated septal defects were present in 54.2 (26/48), while 25% (12/48) of patients had complex/severe CHD. The mean prevalence of HOS diagnosed prenatally or in the early years of life in European registries was 0.7 per 100,000 births or 1:135,615 births. CONCLUSIONS: HOS is a rare genetic condition showing regional variation in its prevalence. It is often missed prenatally, in spite of the existence of major structural anomalies. When discovered, parents in 45% (9/20) of cases opt for the continuation of pregnancy. Although a quarter of patients have severe CHD, the overall first week survival is very good, which is important information for counselling purposes.

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Oculo-auriculo-vertebral spectrum is a complex developmental disorder characterised mainly by anomalies of the ear, hemifacial microsomia, epibulbar dermoids and vertebral anomalies. The aetiology is largely unknown, and the epidemiological data are limited and inconsistent. We present the largest population-based epidemiological study to date, using data provided by the large network of congenital anomalies registries in Europe. The study population included infants diagnosed with oculo-auriculo-vertebral spectrum during the 1990-2009 period from 34 registries active in 16 European countries. Of the 355 infants diagnosed with oculo-auriculo-vertebral spectrum, there were 95.8% (340/355) live born, 0.8% (3/355) fetal deaths, 3.4% (12/355) terminations of pregnancy for fetal anomaly and 1.5% (5/340) neonatal deaths. In 18.9%, there was prenatal detection of anomaly/anomalies associated with oculo-auriculo-vertebral spectrum, 69.7% were diagnosed at birth, 3.9% in the first week of life and 6.1% within 1 year of life. Microtia (88.8%), hemifacial microsomia (49.0%) and ear tags (44.4%) were the most frequent anomalies, followed by atresia/stenosis of external auditory canal (25.1%), diverse vertebral (24.3%) and eye (24.3%) anomalies. There was a high rate (69.5%) of associated anomalies of other organs/systems. The most common were congenital heart defects present in 27.8% of patients. The prevalence of oculo-auriculo-vertebral spectrum, defined as microtia/ear anomalies and at least one major characteristic anomaly, was 3.8 per 100,000 births. Twinning, assisted reproductive techniques and maternal pre-pregnancy diabetes were confirmed as risk factors. The high rate of different associated anomalies points to the need of performing an early ultrasound screening in all infants born with this disorder.

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The aim of this study was to examine the prevalence of trisomies 18 and 13 in Europe and the prevalence of associated anomalies. Twenty-five population-based registries in 16 European countries provided data from 2000-2011. Cases included live births, fetal deaths (20+ weeks' gestation), and terminations of pregnancy for fetal anomaly (TOPFAs). The prevalence of associated anomalies was reported in live births. The prevalence of trisomy 18 and trisomy 13 were 4.8 (95%CI: 4.7-5.0) and 1.9 (95%CI: 1.8-2.0) per 10,000 total births. Seventy three percent of cases with trisomy 18 or trisomy 13 resulted in a TOPFA. Amongst 468 live born babies with trisomy 18, 80% (76-83%) had a cardiac anomaly, 21% (17-25%) had a nervous system anomaly, 8% (6-11%) had esophageal atresia and 10% (8-13%) had an orofacial cleft. Amongst 240 Live born babies with trisomy 13, 57% (51-64%) had a cardiac anomaly, 39% (33-46%) had a nervous system anomaly, 30% (24-36%) had an eye anomaly, 44% (37-50%) had polydactyly and 45% (39-52%) had an orofacial cleft. For babies with trisomy 18 boys were less likely to have a cardiac anomaly compared with girls (OR = 0.48 (0.30-0.77) and with trisomy 13 were less likely to have a nervous system anomaly [OR = 0.46 (0.27-0.77)]. Babies with trisomy 18 or trisomy 13 do have a high proportion of associated anomalies with the distribution of anomalies being different in boys and girls. © 2015 Wiley Periodicals, Inc.

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Evidence of an association between early pregnancy exposure to selective serotonin reuptake inhibitors (SSRI) and congenital heart defects (CHD) has contributed to recommendations to weigh benefits and risks carefully. The objective of this study was to determine the specificity of association between first trimester exposure to SSRIs and specific CHD and other congenital anomalies (CA) associated with SSRI exposure in the literature (signals). A population-based case-malformed control study was conducted in 12 EUROCAT CA registries covering 2.1 million births 1995-2009 including livebirths, fetal deaths from 20 weeks gestation and terminations of pregnancy for fetal anomaly. Babies/fetuses with specific CHD (n = 12,876) and non-CHD signal CA (n = 13,024), were compared with malformed controls whose diagnosed CA have not been associated with SSRI in the literature (n = 17,083). SSRI exposure in first trimester pregnancy was associated with CHD overall (OR adjusted for registry 1.41, 95 % CI 1.07-1.86, fluoxetine adjOR 1.43 95 % CI 0.85-2.40, paroxetine adjOR 1.53, 95 % CI 0.91-2.58) and with severe CHD (adjOR 1.56, 95 % CI 1.02-2.39), particularly Tetralogy of Fallot (adjOR 3.16, 95 % CI 1.52-6.58) and Ebstein's anomaly (adjOR 8.23, 95 % CI 2.92-23.16). Significant associations with SSRI exposure were also found for ano-rectal atresia/stenosis (adjOR 2.46, 95 % CI 1.06-5.68), gastroschisis (adjOR 2.42, 95 % CI 1.10-5.29), renal dysplasia (adjOR 3.01, 95 % CI 1.61-5.61), and clubfoot (adjOR 2.41, 95 % CI 1.59-3.65). These data support a teratogenic effect of SSRIs specific to certain anomalies, but cannot exclude confounding by indication or associated factors.

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Aims of the study: To assess the prevalence of Antiepileptic Drug (AED) exposure in pregnant women with or without epilepsy and the comparative risk of terminations of pregnancy (TOPs), spontaneous abortions, stillbirth, major congenital malformations (MCMs) and foetal growth retardation (FGR) following intrauterine AED exposure in the Emilia Romagna region (RER), Northern Italy (4 million inhabitants). Methods: Data were obtained from official regional registries: Certificate of Delivery Assistance, Hospital Discharge Card, reimbursed prescription databases and Registry of Congenital Malformations. We identified all the deliveries, hospitalized abortions and MCMs occurred between January 2009 and December 2011. Results: We identified 145,243 pregnancies: 111,284 deliveries (112,845 live births and 279 stillbirths), 16408 spontaneous abortions and 17551 TOPs. Six hundred and eleven pregnancies (0.42% 95% Cl: 0.39-0.46) were exposed to AEDs. Twenty-one per cent of pregnancies ended in TOP in the AED group vs 12% in the non-exposed (OR:2.24; CI 1.41-3.56). The rate of spontaneous abortions and stillbirth was comparable in the two groups. Three hundred fifty-three babies (0.31%, 95% CI: 0.28-0.35) were exposed to AEDs during the first trimester. The rate of MCMs was 2.3% in the AED group (2.2% in babies exposed to monotherapy and 3.1% in babies exposed to polytherapy) vs 2.0% in the non-exposed. The risk of FGR was 12.7 % in the exposed group compared to 10% in the non-exposed. Discussion and Conclusion: The prevalence of AED exposure in pregnancy in the RER was 0.42%. The rate of MCMs in children exposed to AEDs in utero was almost superimposable to the one of the non-exposed, however polytherapy carried a slightly increased risk . The rate of TOPs was significantly higher in the exposed women. Further studies are needed to clarify whether this high rate reflects a higher rate of MCMs detected prenatally or other more elusive reasons.