859 resultados para Quebec Pain Registry


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La douleur chronique non cancéreuse (DCNC) est un phénomène complexe et des interventions multimodales qui abordent à la fois ses dimensions biologiques et psychosociales sont considérées comme l’approche optimale pour traiter ce type de désordre. La prescription d'opioïdes pour la DCNC a augmenté d’une façon fulgurante au cours des deux dernières décennies, mais les preuves supportant l'efficacité à long terme de ce type de médicament en termes de réduction de la sévérité de la douleur et d’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de DCNC sont manquantes. L'objectif de cette étude était d'investiguer dans un contexte de vraie vie l'efficacité à long terme des opioïdes pour réduire l’intensité et l’impact de la douleur et améliorer la qualité de vie reliée à la santé des patients souffrant de DCNC sur une période d’une année. Méthodes: Les participants à cette étude étaient 1490 patients (âge moyen = 52,37 (écart-type = 13,9); femmes = 60,9%) enrôlés dans le Registre Québec Douleur entre octobre 2008 et Avril 2011 et qui ont complété une série de questionnaires avant d'initier un traitement dans un centre multidisciplinaire tertiaire de gestion de la douleur ainsi qu’à 6 et 12 mois plus tard. Selon leur profil d'utilisation d'opioïdes (PUO), les patients ont été classés en 1) non-utilisateurs, 2) utilisateurs non persistants, et 3) utilisateurs persistants. Les données ont été analysées à l'aide du modèle d'équation d'estimation généralisée. Résultats: Chez les utilisateurs d’opioïdes, 52% en ont cessé la prise à un moment ou à un autre pendant la période de suivi. Après ajustement pour l'âge et le sexe, le PUO a prédit d’une manière significative l’intensité de la douleur ressentie en moyenne sur des périodes de 7 jours (p <0,001) ainsi que la qualité de vie physique (pQDV) dans le temps (p <0,001). Comparés aux non-utilisateurs, les utilisateurs persistants avaient des niveaux significativement plus élevés d'intensité de douleur et une moins bonne pQDV. Une interaction significative a été trouvée entre le PUO et le temps dans la prédiction de l’intensité de douleur ressentie à son maximum (p = 0,001), les utilisateurs persistants sont ceux rapportant les scores les plus élevés à travers le temps. Une interaction significative a aussi été observée entre le PUO et le type de douleur dans la prédiction de l'impact de la douleur dans diverses sphères de la vie quotidienne (p = 0,048) et de la mQDV (p = 0,042). Indépendamment du type de douleur, les utilisateurs persistants ont rapporté des scores plus élevés d'interférence de douleur ainsi qu’une moins bonne mQDV par rapport aux non-utilisateurs. Cependant, la magnitude de ces effets était de petite taille (d de Cohen <0,5), une observation qui remet en question la puissance et la signification clinique des différences observées entre ces groupes. Conclusion: Nos résultats contribuent à maintenir les doutes sur l'efficacité d’une thérapie à long terme à base d’opioïdes et remettent ainsi en question le rôle que peut jouer ce type de médicament dans l'arsenal thérapeutique pour la gestion de la DCNC.

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Résumé: Les anti-infectieux sont parmi les médicaments les plus utilisés pendant la grossesse. Les indications pour l’utilisation de ces médicaments, telles que les infections bactériennes, figurent parmi les facteurs de risque les plus importants pour la prématurité et les enfants nés petits pour l'âge gestationnel («Small-for-gestational-age », SGA). Ces complications de la grossesse peuvent avoir des incidences sur la santé du nouveau né et sur son développement futur. Compte tenu des impacts sur la santé de la mère et de l’enfant, la prise en charge et le traitement efficace de ces infections sont impératifs. Cependant, l'utilisation des anti-infectieux, pour éviter des issues de grossesse défavorables, fait l’objet d’une controverse dans la littérature. Cette controverse est en partie liée à la qualité méthodologique discutable des études disponibles sur le sujet. Les quatre études présentées dans cette thèse ont donc pour objectif d’investiguer l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse ainsi que d’évaluer le risque de prématurité et de SGA après utilisation de ces médicaments en période gestationnelle. Une révision systématique de la littérature sur l’utilisation du métronidazole durant la grossesse est également présentée. Nous avons utilisé, comme source de données le Registre des Grossesses du Québec, une cohorte longitudinale conçue à partir du jumelage de trois bases de données administratives de la province du Québec (RAMQ, Med-Echo et ISQ). Le registre fournit des informations sur les prescriptions, les services pharmaceutiques et médicaux, ainsi que des donnés sur les soins d’hospitalisation de courte durée et démographiques. Les deux premières études présentées dans cette thèse ont eu pour objectif d’évaluer la prévalence, les tendances, les indications et les prédicteurs de l’utilisation des anti-infectieux dans une cohorte, extraite du registre, de 97 680 femmes enceintes. A l’aide d’un devis cas-témoins, les 2 dernières études ont mesuré l’association entre l’utilisation d’anti-infectieux durant les 2 derniers trimestres de grossesse et le risque de prématurité et de SGA, respectivement. Un cas de prématurité a été défini comme un accouchement survenu avant 37 semaines de gestation. Un cas de SGA a été défini comme l’accouchement d’un enfant dont le poids à la naissance se situe sous le 10ème percentile du poids normalisé à la naissance (compte tenu de l’âge gestationnel et du sexe du bébé). Les données ont été recueillies pour les agents systémiques oraux, ainsi que pour les classes et les agents individuels. Nos résultats ont montré que la prévalence de l’utilisation des anti-infectieux durant la grossesse était comparable à celle d’autres études déjà publiées (25%). Nous avons observé une augmentation de l’utilisation des agents plus anciens et ayant des profils d’innocuité connus. Les prédicteurs de l’usage en début de grossesse identifiés sont : avoir eu plus de deux différentes prescriptions (OR ajusté = 3,83, IC 95% : 3,3-4,3), avoir eu un diagnostic d’infection urinaire (OR= 1,50, IC 95% : 1,3-1,8) et un diagnostic d’infection respiratoire (OR= 1,40, IC 95% : 1,2-1,6). L’utilisation des macrolides a été associée à une diminution du risque de prématurité (OR =0,65, IC 95% : 0,50-0,85). En revanche, les femmes ayant été exposées au métronidazole ont vu leur risque augmenté de 80% (OR=1,81, IC 95% : 1,30-2,54). L’utilisation d’azithromycine a été associée à une diminution importante du risque chez les femmes ayant un diagnostic de rupture prématurée des membranes (OR=0,31, IC 95% : 0,10-0,93). Cependant, l'utilisation de sulfaméthoxazole-triméthoprime (SXT) a été significativement associée à une augmentation du risque de SGA (OR= 1,61, IC 95% : 1,16-2,23), tandis que celle des anti-infectieux urinaires a été associée à une diminution du risque (OR= 0,80, 95%CI : 0.65-0.97). Les conclusions de nos travaux suggèrent que l’utilisation des macrolides et des pénicillines diminuent le risque de prématurité et de SGA. Nous devons considérer l'utilisation de différents choix thérapeutiques tels que l’azithromycine, lors de la prise en charge des infections pouvant induire la prématurité et le SGA.

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La prise d’un supplément d’acide folique en période préconceptionnelle réduit le risque d’une anomalie du tube neural (ATN), une malformation du système nerveux. Dans le but d’en réduire la prévalence, la Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada a émis de nouvelles directives cliniques en 2007 qui tenaient compte de différents facteurs de risque pour les ATN et pour qui la dose recommandée variait selon le profil de risque de la femme, allant de 0,4 à 5,0 mg d’acide folique. Jusqu’à présent, peu de données sont disponibles sur les effets de la prise d’une haute dose d’acide folique. Les objectifs de cette étude étaient: 1) d’évaluer la concordance entre la supplémentation en acide folique chez les femmes enceintes et les nouvelles recommandations canadiennes; 2) d’identifier les déterminants d’une utilisation concordante et 3) d’évaluer si la prise de hautes doses d’acide folique en période périconceptionnelle réduisait le risque de malformations congénitales autre que les ATN. Pour répondre à ces objectifs, une étude transversale et une étude écologique ont été effectuées. La première incluait 361 femmes enceintes recrutées aux cliniques d’obstétriques du CHU Sainte-Justine et la deuxième utilisait le Registre Québécois des Grossesses, issu du jumelage de trois banques de données administratives au Québec (RAMQ, Med-Écho et ISQ), où 152 392 couples mère-enfant ont été identifiés. Seul 27% des femmes enceintes ayant participé à l’étude transversale avaient une supplémentation en acide folique, avec ou sans ordonnance, concordante aux lignes directrices canadiennes. La concordance variait selon leur profil de facteurs de risque pour les ATN. Notre étude écologique montre que la prévalence annuelle de l’utilisation de haute dose d’acide folique (avec ordonnance) en période périconceptionnelle a augmenté de 0,17% à 0,80% (p < 0,0001) entre 1998 et 2008 et que la prévalence des malformations congénitales majeures a augmenté de 15% au cours de la même période (3,35% à 3,87%, p<0,0001). Les résultats de nos deux études montrent que l’acide folique n’est pas largement utilisé par les femmes en âge de procréer et ce, peu importe la dose. De nouvelles campagnes de santé publique devront être mises sur pied, afin d’inciter les femmes à consommer de l’acide folique avant et pendant leur grossesse. Également, la prise de haute dose d’acide folique ne semble pas avoir diminué le risque de malformations congénitales, à l’échelle populationnelle.

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INTRODUCTION: Plusieurs études ont été menées sur le risque d’issus indésirables de grossesse associé à la prise de caféine durant la grossesse; cependant aucune étude n'a encore été réalisée sur les facteurs prédictifs de cette exposition. Pourtant, une prise en considération de ces facteurs augmenterait l’efficacité des recommandations nutritionnelles à ce sujet. En outre, peu d'études ont évalué le risque de nouveau-nés petits pour l'âge gestationnel (PAG) comparé aux autres issues indésirables de grossesse. OBJECTIFS: 1) Déterminer la fréquence de la consommation de caféine durant la grossesse et ses facteurs prédictifs ; 2) quantifier l’association de cette exposition au risque de (PAG). MÉTHODE: 3458 participantes ont été sélectionnées aléatoirement dans le Registre Québécois des Grossesses (RQG) créé par l’appariement de trois banques de données administratives : RAMQ, MED–ÉCHO et ISQ. Des analyses statistiques ont permis d’étudier les facteurs prédictifs de cette utilisation et une étude cas-témoins a permis de quantifier le risque de (PAG) qui lui est associé. RÉSULTATS: 87,3% des participantes consommaient de la caféine avant leur grossesse et 71,4% durant. L'âge maternel avancé, le tabagisme, l'hypertension et les hospitalisations avant la grossesse sont des facteurs prédictifs de la consommation de caféine durant la grossesse. Une augmentation de 20% de risque de PAG a été observée [OR = 1,19; 95% IC (1,01–1,40)]. CONCLUSION: La consommation de caféine pendant la grossesse est répandue et la sécurité de cette utilisation doit être questionnée. Nos résultats suggèrent que la consommation de caféine durant la grossesse augmenterait le risque de PAG.

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Currently, many pre-conditions are regarded as relative or absolute contraindications for lumbar total disc replacement (TDR). Radiculopathy is one among them. In Switzerland it is left to the surgeon's discretion when to operate if he adheres to a list of pre-defined indications. Contraindications, however, are less clearly specified. We hypothesized that, the extent of pre-operative radiculopathy results in different benefits for patients treated with mono-segmental lumbar TDR. We used patient perceived leg pain and its correlation with physician recorded radiculopathy for creating the patient groups to be compared.

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Purpose The effectiveness of vertebral augmentation techniques is a currently highly debated issue. The biomechanical literature suggests that cement filling volumes may play an important role in the ‘‘dosage’’ of vertebral augmentation and its pain alleviating effect. Good clinical data about filling volumes are scarce and most patient series are small. Therefore, we investigated the predictors of pain alleviation after balloon kyphoplasty in the nationwide SWISSspine registry where cement volumes are also recorded. Methods All single-level vertebral fractures with no additional fracture stabilization and availability of at least one follow-up within 6 months after surgery were included. The following potential predictors were assessed in a multivariate logistic regression model with the group’s average pain alleviation of 41 points on VAS as the desired outcome: patient age, patient sex, diagnosis, preoperative pain, level of fracture, type of fracture, age of fracture, segmental kyphotic deformity, cement volume, vertebral body filling volume, and cement extrusions. Results There were 194 female and 82 males with an average age of 70.4 and 65.3 years, respectively. Female patients were about twice as likely for achieving the average pain relief compared to males (p = 0.04). The preoperative pain level was the strongest predictor in that the likelihood for achieving an at least 41-point pain relief increased by about 8 % with each additional point of preoperative pain (p\0.001). A thoraco-lumbar fracture had a three times higher odds for the average pain relief compared with a lumbar fracture (p = 0.03). An A.3.1 fracture only had about a third of the probability for average pain relief compared with an A.1.1 fracture (p = 0.004). Cement volumes up to 4.5 ml only had an approximately 40 % chance for a minimum 41-point pain alleviation as compared with cement volumes of at least 4.5 ml (p = 0.007). In addition, the relationship between cement volume and pain alleviation followed a dose-dependent pattern. Conclusions Cement volume was revealed as a significant predictor for pain relief in BKP. Cement volume was the third most important influential covariate and the most important modifiable and operator dependent one. The clear dose-outcome relationship between cement filling volumes and pain relief additionally supports these findings. Cement volumes of [4.5 ml seem to be recommendable for achieving relevant pain alleviation. Patient sex and fracture type and location were further significant predictors and all these covariates should be recorded and reported in future studies about the pain alleviating effectiveness of vertebral augmentation procedures.

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INTRODUCTION Surgical decompression for lumbar spinal stenosis (LSS) has been associated with poorer outcomes in patients with pronounced low back pain (LBP) as compared to patients with predominant leg pain. This cross registry study assessed potential benefits of the interlaminar coflex® device as an add-on to bony decompression alone. METHODS Patients with lumbar decompression plus coflex® (SWISSspine registry) were compared with decompressed controls (Spine Tango registry). Inclusion criteria were LSS and a preoperative back pain level of ≥5 points. 1:1 propensity score-based matching was performed. Outcome measures were back and leg pain relief, COMI score improvement, patient satisfaction, complication, and revision rates. RESULTS 50 matched pairs without residual significant differences but age were created. At the 7-9 months follow-up interval the coflex® group had higher back (p=0.014) and leg pain relief (p<0.001) and COMI score improvement (p=0.029) than the decompression group. Patient satisfaction was 90% in both groups. No revision was documented in the coflex® and one in the decompression group (2.0%). DISCUSSION In the short-term, lumbar decompression with coflex® compared with decompression alone in patients with LSS and pronounced LBP at baseline is a safe and effective treatment option that appears beneficial regarding clinical and functional outcomes. However, residual confounding of non-measured covariables may have partially influenced our findings. Also, despite careful inclusion and exclusion of cases the cross registry approach introduces a potential for selection bias that we could not totally control for and that makes additional studies necessary.

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Background: Patients with chest pain contribute substantially to emergency department attendances, lengthy hospital stay, and inpatient admissions. A reliable, reproducible, and fast process to identify patients presenting with chest pain who have a low short-term risk of a major adverse cardiac event is needed to facilitate early discharge. We aimed to prospectively validate the safety of a predefined 2-h accelerated diagnostic protocol (ADP) to assess patients presenting to the emergency department with chest pain symptoms suggestive of acute coronary syndrome. Methods: This observational study was undertaken in 14 emergency departments in nine countries in the Asia-Pacific region, in patients aged 18 years and older with at least 5 min of chest pain. The ADP included use of a structured pre-test probability scoring method (Thrombolysis in Myocardial Infarction [TIMI] score), electrocardiograph, and point-of-care biomarker panel of troponin, creatine kinase MB, and myoglobin. The primary endpoint was major adverse cardiac events within 30 days after initial presentation (including initial hospital attendance). This trial is registered with the Australia-New Zealand Clinical Trials Registry, number ACTRN12609000283279. Findings: 3582 consecutive patients were recruited and completed 30-day follow-up. 421 (11•8%) patients had a major adverse cardiac event. The ADP classified 352 (9•8%) patients as low risk and potentially suitable for early discharge. A major adverse cardiac event occurred in three (0•9%) of these patients, giving the ADP a sensitivity of 99•3% (95% CI 97•9–99•8), a negative predictive value of 99•1% (97•3–99•8), and a specificity of 11•0% (10•0–12•2). Interpretation: This novel ADP identifies patients at very low risk of a short-term major adverse cardiac event who might be suitable for early discharge. Such an approach could be used to decrease the overall observation periods and admissions for chest pain. The components needed for the implementation of this strategy are widely available. The ADP has the potential to affect health-service delivery worldwide.

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New members on bone marrow registries worldwide are needed to allow sufficient diversity in the donor pool to meet patient needs. We used the theory of planned behaviour belief-basis and surveyed students who had not donated blood previously (i.e. non-donors) (N = 150) about the behavioural, normative, and control beliefs informing their intentions to join the Australian Bone Marrow Donor Registry. Key beliefs predicting non-donors’ intentions included: viewing bone marrow donation as an invasion of the body (β = −.35), normative support from parents (β = .40), anticipating pain/side effects from giving blood (β = −.27), and lack of knowledge about how to register (β  = −.30). Few non-donors endorsed these beliefs, suggesting they are ideal targets for change in strategies encouraging bone marrow donor registration.

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L’arthrite est l’une des causes principales de douleur et d’incapacité auprès de la population canadienne. Les gens atteints d’arthrite rhumatoïde (AR) devraient être évalués par un rhumatologue moins de trois mois suivant l’apparition des premiers symptômes et ce afin de débuter un traitement médical approprié qui leur sera bénéfique. La physiothérapie et l’ergothérapie s’avèrent bénéfiques pour les patients atteints d’ostéoarthrite (OA) et d’AR, et aident à réduire l’incapacité. Notre étude a pour but d’évaluer les délais d’attente afin d’obtenir un rendez-vous pour une consultation en rhumatologie et en réadaptation dans le système de santé public québécois, et d’explorer les facteurs associés. Notre étude est de type observationnel et transversal et s’intéresse à la province de Québec. Un comité d’experts a élaboré trois scénarios pour les consultations en rhumatologie : AR présumée, AR possible, et OA présumée ; ainsi que deux scénarios pour les consultations en réadaptation : AR diagnostiquée, OA diagnostiquée. Les délais d’attente ont été mesurés entre le moment de la requête initiale et la date de rendez-vous fixée. L’analyse statistique consiste en une analyse descriptive de même qu’une analyse déductive, à l’aide de régression logistique et de comparaison bivariée. Parmi les 71 bureaux de rhumatologie contactés, et pour tous les scénarios combinés, 34% ont donné un rendez-vous en moins de trois mois, 32% avaient une attente de plus de trois mois et 34% ont refusé de fixer un rendez-vous. La probabilité d’obtenir une évaluation en rhumatologie en moins de trois mois est 13 fois plus grande pour les cas d’AR présumée par rapport aux cas d’OA présumée (OR=13; 95% Cl [1.70;99.38]). Cependant, 59% des cas d’AR présumés n’ont pas obtenu rendez-vous en moins de trois mois. Cent centres offrant des services publics en réadaptation ont été contactés. Pour tous les scénarios combinés, 13% des centres ont donné un rendez-vous en moins de 6 mois, 13% entre 6 et 12 mois, 24% avaient une attente de plus de 12 mois et 22% ont refusé de fixer un rendez-vous. Les autres 28% restant requéraient les détails d’une évaluation relative à l’état fonctionnel du patient avant de donner un rendez-vous. Par rapport aux services de réadaptation, il n’y avait aucune différence entre les délais d’attente pour les cas d’AR ou d’OA. L’AR est priorisée par rapport à l’OA lorsque vient le temps d’obtenir un rendez-vous chez un rhumatologue. Cependant, la majorité des gens atteints d’AR ne reçoivent pas les services de rhumatologie ou de réadaptation, soit physiothérapie ou ergothérapie, dans les délais prescrits. De meilleures méthodes de triage et davantage de ressources sont nécessaires.

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Background Total joint replacements represent a considerable part of day-to-day orthopaedic routine and a substantial proportion of patients undergoing unilateral total hip arthroplasty require a contralateral treatment after the first operation. This report compares complications and functional outcome of simultaneous versus early and delayed two-stage bilateral THA over a five-year follow-up period. Methods The study is a post hoc analysis of prospectively collected data in the framework of the European IDES hip registry. The database query resulted in 1819 patients with 5801 follow-ups treated with bilateral THA between 1965 and 2002. According to the timing of the two operations the sample was divided into three groups: I) 247 patients with simultaneous bilateral THA, II) 737 patients with two-stage bilateral THA within six months, III) 835 patients with two-stage bilateral THA between six months and five years. Results Whereas postoperative hip pain and flexion did not differ between the groups, the best walking capacity was observed in group I and the worst in group III. The rate of intraoperative complications in the first group was comparable to that of the second. The frequency of postoperative local and systemic complication in group I was the lowest of the three groups. The highest rate of complications was observed in group III. Conclusions From the point of view of possible intra- and postoperative complications, one-stage bilateral THA is equally safe or safer than two-stage interventions. Additionally, from an outcome perspective the one-stage procedure can be considered to be advantageous.