1000 resultados para Process Theology
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La Ruah YHWH joue un rôle important dans la transformation créative de l’univers et des entités actuelles; cependant, une réflexion concernant les modalités de ce rôle reste à développer. La théologie processuelle offre une plateforme à partir de laquelle sont examinées diverses facettes des rôles que peut jouer la Ruah YHWH dans un monde où le chaos semble dominer. L’objectif de ce mémoire est justement d’explorer la Ruah YHWH dans son rôle de transformation créative au service, ultimement de l’ordre, de la paix et de l’harmonie dans le monde, les communautés, la vie des entités actuelles, etc. Le Chapitre 1 passe en revue des notions clés de la théologie processuelle. Le concept des “entités actuelles” est d’abord défini. Sont ensuite examinées les différentes phases du devenir d’une entité actuelle. Finalement, les concepts de “créativité” et de “transformation”, dans une perspective de la Ruah YHWH font l’objet d’observations attentives avant d’aborder « trois natures » de Dieu, à savoir primordiale, conséquente, et superjective. Le Chapitre 2 s’intéresse à la péricope centrale de ce mémoire : Juges 13:24-14:20. Le découpage de la structure de cette péricope est basé sur des critères de critique textuelle et d’analyse syntaxique. La première analyse s’attarde aux difficultés que le texte hébreu présente, alors que la deuxième met l’accent sur l’organisation structurelle des propositions grammaticales des versets. Les deux analyses me permettent ensuite de proposer une traduction du péricope. Le Chapitre 3 se veut une application de ce qui a été élaboré au Chapitre 1 sur la péricope analysée au Chapitre 2. Ce troisième chapitre permet de mettre en pratique une approche processuelle originale développée par Robert David dans son livre Déli_l’ ÉCRITURE. Dans la foulée des chapitres qui le précèdent, le Chapitre 4 propose quelques principes herméneutiques contemporains pouvant éclairer le rôle de la Ruah YHWH dans l’avancée créative du monde : vie, amour, et paix.
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Contemporary therapeutic circles utilize the concept of anxiety to describe a variety of disorders. Emotional reductionism is a detriment to the therapeutic community and the persons seeking its help. This dissertation proposes that attention to the emotion of fear clarifies our categorization of particular disorders and challenges emotional reductionism. I propose that the emotion of fear, through its theological relationship to hope, is useful in therapeutic practice for persons who experience trauma and PTSD. I explore the differences between fear and anxiety by deconstructing anxiety. Through this process, I develop four categories which help the emotion of fear stand independent of anxiety in therapy. Temporality, behaviors, antidote and objects are categories which distinguish fear from anxiety. Together, they provide the impetus to explore the emotion of fear. Understanding the emotion of fear requires an examination of its neurophysiological embodiment. This includes the brain structures responsible for fear production, its defensive behaviors and the evolutionary retention of fear. Dual inheritance evolutionary theory posits that we evolved physically and culturally, helping us understand the inescapability of fear and the unique threats humans fear. The threats humans react to develop through subjective interpretations of experience. Sometimes threats, through their presence in our memories and imaginations, inhibit a person's ability to live out a preferred identity and experience hope. Understanding fear as embodied and subjective is important. Process theology provides a religious framework through which fear can be interpreted. In this framework, fear is developed as an adaptive human response. Moreover, fear is useful to the divine-human relationship, revealing an undercurrent of hope. In the context of the divine-human relationship fear is understood as an initial aim which protects a person from a threat, but also preserves them for novel future relationships. Utilizing a "double-listening" stance, a therapist hears the traumatic narrative and counternarratives of resistance and resilience. These counternarratives express an orientation towards hopeful futures wherein persons thrive through living out a preferred identity. A therapeutic practice incorporating the emotion of fear will utilize the themes of survival, coping and thriving to enable persons to place their traumatic narrative within their meaning systems.
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Dans un monde devenu séculier et où la tradition chrétienne est en recul, on est en droit de se poser la question de la pertinence des textes bibliques. En lien avec cette situation, on peut aussi se demander quelle représentation de Dieu émerge de la façon dont on accueille ces textes. Ce type de questionnement sous-tend l’intérêt que peut représenter une approche processuelle des textes bibliques, approche encore peu connue dans le monde francophone. Celle-ci est-elle en mesure d’apporter une certaine nouveauté dans la vision de Dieu généralement proposée en milieu chrétien ? Pour répondre à cela, il a semblé pertinent de tenter l’exercice à partir d’un texte englobant et fondateur. Genèse 2, connu pour raconter la création d’Adam et Ève, est porteur d’images presque stéréotypées à force d’avoir été lu et remâché. À ce titre, il a paru particulièrement approprié. Mais, avant même d’explorer le texte sous un angle processuel, il s’est avéré indispensable de commencer cette démarche par une traduction personnelle du texte hébreu, à partir et avec l’aide d’une analyse syntaxique et textuelle, dont on verra qu’elles ont ouvert le texte à de nouvelles hypothèses de traduction, de nouvelles nuances, comme autant de pistes à confronter à une théologie processuelle. Enfin, cette analyse ne peut se faire sans être en dialogue avec différents commentaires, exégétiques ou non, afin de souligner les convergences comme les divergences rencontrées au fil de la recherche et de la réflexion.
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Les penseurs de l’herméneutique du XXe siècle ont redéfini essentiellement l’humain comme un être en quête de sens, interprétant sans cesse le ‘monde’ à travers ‘son propre monde’, cette compréhension transformante contribuant à son devenir. Serait-il pertinent dans une recherche de sens qui caractérise une démarche de foi, d’utiliser des outils herméneutiques ouvrant les Écritures sur d’autres possibles que ce que la Tradition chrétienne propose aujourd’hui ? Le présent mémoire veut répondre par l’affirmative à ce défi, en appliquant une approche processuelle sur le chapitre 16 du livre d’Ézéchiel, un prophète avec lequel la tradition juive a gardé une certaine prudence et un texte particulièrement osé que la pastorale chrétienne a ignoré. Après une mise en situation qui trace les paramètres fondamentaux de la démarche entreprise dans ce mémoire (chapitre 1), une traduction littérale du texte hébreu est proposée, faisant ressortir les nuances que suggèrent les formes verbales et les éléments particuliers que révèle une analyse macro-syntaxique (chapitre 2); la méthode d’analyse processuelle choisie pour interpréter le texte est inédite dans le monde francophone, tout comme la perspective processuelle de l’étude telle qu’elle se déploie dans les chapitres 3 et 4 du mémoire. L’analyse débouche sur des propositions théologiques originales, redéfinissant notamment la Toute-Puissance divine comme un entêtement qui cherche à convaincre, et inscrivant le pardon divin au creux de la liberté et de la responsabilité humaines.
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La non-violence fait référence à une idéologie et un ensemble de pratiques qui ont pour caractéristique commune de rejeter la violence sous toutes ses formes dans l’actualisation quotidienne. La non-violence est cependant devenue également un outil auquel certains recourrent dans des objectifs qui ne servent pas nécessairement le bien commun. En d’autres termes, la non-violence n’est pas systématiquement un outil de paix. Elle est un moyen d’obtenir ce que l’on veut, sans recourir à la violence. Cette thèse propose une vision de la non-violence au service du bien commun. Elle puise dans l’historicité de grands événements et acteurs qui ont utilisé la non-violence pour libérer une collectivité de formes d’oppression qui amenuisaient la dignité humaine. Elle fait référence à des auteurs et acteurs qui ont influencé le théologien processuel David Ray Griffin dans sa propre démarche d’enseignement et de recherche théologiques sur une quarantaine d’années, soient de la guerre du Vietnam à celle d’Iraq. Les dates survolées vont de 1968 à 2008. Une première démarche entreprise par la recherche est de comprendre le plus précisément possible quelles sont les avenues les plus récentes concernant la non-violence et d’explorer ses influences sur la vie et la carrière du théologien processuel États-Unien David Ray Griffin. En second lieu, une rétrospective historique des événements marquants aux États-Unis permet de cerner le contexte au sein duquel Griffin a évolué et comment son discours a laissé transparaître ces influences historiques, sociales et académiques. Une analyse plus centrée sur la politique extérieure des États-Unis en matière d’économie et de militarisme aiguille vers l’identification de signes que Griffin qualifie lui-même d’anti-théologiques, ce qui l’incite à élaborer une vision paradigmatique globalisante, équilibrée selon lui, où les ressources planétaires sont redistribuées dans un souci d’équité et de justice. Pour ce faire, un tribunal international, une religion globale, à l’image de ce que propose la pensée processuelle whiteheadienne-hartshornienne sont proposés. Griffin en brosse les grands traits dans un discours où l’exhortation s’assortit d’une méthodologie et d’une pédagogie éprouvés depuis 40 ans. Une grille d’analyse des textes griffiniens est par la suite élaborée, structurant les différentes composantes fondamentales de sa pensée. Un modèle d’intégration des valeurs de la non-violence est dégagé des lectures, applicable à d’autres disciplines. Appuyé sur une tradition authentique d’auteurs non-violents, David Ray Griffin présente les caractéristiques d’un homme de paix, duquel les idéaux débordent le cadre national pour rejoindre le planétaire, dans une visée résolument sotériologique. Cette visée devient urgente alors que les événements des attentats terroristes du World Trade Center du 11 septembre 2001 font dire à Griffin que non seulement les États-Unis sont engagés dans une démarche impérialiste démoniaque, mais qu’ils contribuent de manière accélérée à la destruction de la planète. Il faut absolument, croit-il, renverser le courant et devenir, pour le monde, un leader de la réparation des écosystèmes, des économies et des sociétés. S’adjoignant des auteurs d’autres disciplines, et toujours dans un cadre processuel, Griffin entreprend le long périple pédagogique qu’est celui de convaincre le plus grand nombre d’individus possible que le temps est venu d’agir.
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This thesis defends the position that the Eastern Orthodoxy has the potential to develop, on the basis of its core concepts and doctrines, a new political theology that is participatory, personalist and universalist. This participatory political theology, as I name it, endorses modern democracy and the values of civic engagement. It enhances the process of democracy-building and consolidation in the SEE countries through cultivating the ethos of participation and concern with the common good among and the recognition of the dignity and freedom of the person. This political-theological model is developed while analyzing critically the traditional models of church-state relations (the symphonia model corresponding to the medieval empire and the Christian nation model corresponding to the nation-state) as being instrumentalized to serve the political goals of non-democratic regimes. The participatory political-theological model is seen as corresponding to the conditions of the constitutional democratic state. The research is justified by the fact the Eastern Orthodoxy has been a dominant religiouscultural force in the European South East for centuries, thus playing a significant role in the process of creation of the medieval and modern statehood of the SEE countries. The analysis employs comparative constitutional perspectives on democratic transition and consolidation in the SEE region with the theoretical approaches of political theology and Eastern Orthodox theology. The conceptual basis for the political-theological synthesis is found in the concept and doctrines of the Eastern Orthodoxy (theosis and synergy, ecclesia and Eucharist, conciliarity and catholicity, economy and eschatology) which emphasize the participatory, personalist and communal dimensions of the Orthodox faith and practice. The paradigms of revealing the political-theological potential of these concepts are the Eucharistic ecclesiology and the concept of divine-human communion as defining the body of Orthodox theology. The thesis argues that with its ethos of openness and engagement the participatory political theology presupposes political systems that are democratic, inclusive, and participatory, respecting the rights and the dignity of the person. The political theology developed here calls for a transformation and change of democratic systems towards better realization of their personalist and participatory commitments. In the context of the SEE countries the participatory political theology addresses the challenges posed by alternative authoritarian political theologies practiced in neighboring regions.
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Modern Christian theology has been at pain with the schism between the Bible and theology, and between biblical studies and systematic theology. Brevard Springs Childs is one of biblical scholars who attempt to dismiss this “iron curtain” separating the two disciplines. The present thesis aims at analyzing Childs’ concept of theological exegesis in the canonical context. In the present study I employ the method of systematic analysis. The thesis consists of seven chapters. Introduction is the first chapter. The second chapter attempts to find out the most important elements which exercise influence on Childs’ methodology of biblical theology by sketching his academic development during his career. The third chapter attempts to deal with the crucial question why and how the concept of the canon is so important for Childs’ methodology of biblical theology. In chapter four I analyze why and how Childs is dissatisfied with historical-critical scholarship and I point out the differences and similarities between his canonical approach and historical criticism. The fifth chapter attempts at discussing Childs’ central concepts of theological exegesis by investigating whether a Christocentric approach is an appropriate way of creating a unified biblical theology. In the sixth chapter I present a critical evaluation and methodological reflection of Childs’ theological exegesis in the canonical context. The final chapter sums up the key points of Childs’ methodology of biblical theology. The basic results of this thesis are as follows: First, the fundamental elements of Childs’ theological thinking are rooted in Reformed theological tradition and in modern theological neo-orthodoxy and in its most prominent theologian, Karl Barth. The American Biblical Theological Movement and the controversy between Protestant liberalism and conservatism in the modern American context cultivate his theological sensitivity and position. Second, Childs attempts to dismiss negative influences of the historical-critical method by establishing canon-based theological exegesis leading into confessional biblical theology. Childs employs terminology such as canonical intentionality, the wholeness of the canon, the canon as the most appropriate context for doing a biblical theology, and the continuity of the two Testaments, in order to put into effect his canonical program. Childs demonstrates forcefully the inadequacies of the historical-critical method in creating biblical theology in biblical hermeneutics, doctrinal theology, and pastoral practice. His canonical approach endeavors to establish and create post-critical Christian biblical theology, and works within the traditional framework of faith seeking understanding. Third, Childs’ biblical theology has a double task: descriptive and constructive, the former connects biblical theology with exegesis, the later with dogmatic theology. He attempts to use a comprehensive model, which combines a thematic investigation of the essential theological contents of the Bible with a systematic analysis of the contents of the Christian faith. Childs also attempts to unite Old Testament theology and New Testament theology into one unified biblical theology. Fourth, some problematic points of Childs’ thinking need to be mentioned. For instance, his emphasis on the final form of the text of the biblical canon is highly controversial, yet Childs firmly believes in it, he even regards it as the corner stone of his biblical theology. The relationship between the canon and the doctrine of biblical inspiration is weak. He does not clearly define whether Scripture is God’s word or whether it only “witnesses” to it. Childs’ concepts of “the word of God” and “divine revelation” remain unclear, and their ontological status is ambiguous. Childs’ theological exegesis in the canonical context is a new attempt in the modern history of Christian theology. It expresses his sincere effort to create a path for doing biblical theology. Certainly, it was just a modest beginning of a long process.
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A theology of institutions is dependent upon an imagination sparked by the cross and shaped by the hope of the resurrection. Creative destruction is the institutional process of dying so that new life might flourish for the sake of others. Relying upon the institutional imagination of James K.A. Smith, the institutional particularity of David Fitch, and L. Gregory Jones’ traditioned innovation, creative destruction becomes a means of institutional discipleship. When an institution practices creative destruction, it learns to remember, imagine, and be present so that it might cultivate habits of faithful innovation. As institutions learn to take up their cross a clearer telos comes into view and collaboration across various organizations becomes possible for a greater good. Institutions that take up the practice of creative destruction can reimagine, reset, restart or resurrect themselves through a kind of dying so that new life can emerge. Creative destruction is an apologetic for an institutional way of being-in-the-world for the sake of all beings-in-the-world.
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This thesis proposes the development of a narrative methodology in the British Methodist Church. Such a methodology embraces and communicates both felt experience and critical theological thinking, thus producing and presenting a theology that might have a constructive transformative impact on wider society. In chapter one I explore the ways in which the Church speaks in public, identify some of the challenges it faces, and consider four models of engagement. If the Church is to engage in public discourses then I argue that its words need to be relevant and connect with people’s experiences. To ground the thinking I focus on the context of the British Methodist Church and explore how the Church engages in theological reflection through the lens of its thinking on issues of human sexuality. Chapter two reviews how theological reflection is undertaken in the British Methodist Church. I describe how the Methodist Quadrilateral of Scripture, tradition, reason and experience remains a foundational framework for theological reflection within the Methodist Church and consider the impact of institutional processes and the ways in which the Methodist people actually engage with theological thinking. The third and fourth chapters focus on how the British Methodist Church has produced its theology of human sexuality, giving particular attention to the use of personal and sexual stories in this process. I find that whilst there has been a desire to listen to the stories of the Methodist people, there has not been a corresponding interrogation or analysis of their stories so as to enable robust and constructive theological reflection on these experiences. Using resources from Foucauldian approaches to discourse analysis, I critique key statements and the processes involved in their production, offering an analysis of this body of theological thinking and indicating where possibilities for alternative ways of thinking and acting arise. The proposed methodology draws upon resources from social science methodologies, and in chapter five I look at the use of personal experience and relevant strategies of inquiry that prompt reflection on the hermeneutical process and employ narrative approaches in undertaking, analysing and presenting research. The exploration shows that qualitative research methodologies offer resources and methods of inquiry that could help the Church to engage with personal stories in its theological thinking in a robust, interrogative and imaginative way. In chapter six an examination of story and narrative is undertaken, to show how they have been understood as ways of knowing and how they relate to theological inquiry. Whilst acknowledging some of the limitations of narrative, I indicate how it offers constructive possibilities for theological reflection and could be a means for the British Methodist Church to engage in public discourse. This is explored further in chapter seven, which looks in more detail at how the British Methodist Church has used narrative in its theological thinking, and outlines areas requiring further attention in order for a narrative theological methodology to be developed, namely: attention to the question ‘whose experience?’; investigation of issues of power and the dynamics involved in the process of the production of theological thought; how personal stories and experiences are interrogated and how narrative is constructed; and how narrative might be employed within the Methodist Quadrilateral. The final chapter considers the advantages and limitations of such an approach, whether the development of such a method is possible in the Methodist Church today and its potential for helping the Church to engage in public discourse more effectively. I argue that this methodology can provoke new theological insights and enable new ways of being in the world