3 resultados para Postcolonialité


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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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Cette dissertation traite des (re)configurations postcoloniales de la résistance et de la négociation comme concepts permettant d’aborder les représentations des conflits nationaux dans les littératures Africaines contemporaines. Ensemble, ces concepts ouvrent de nouvelles voix et possibilités de se remémorer, de raconter, et de lire la violence en problématisant non seulement les discours sur la guerre civile en Afrique, mais aussi les conceptions d’histoire nationale, de la mémoire, et de leur représentation. Si cette étude cherche à reconfigurer la négociation et la résistance au-delà des définitions qui tendent à les opposer, elle se consacre surtout à développer la notion de négociation comme stratégie de dépassement, de lecture, et d’écriture, qui, néanmoins, ne vise pas de résolution. La négociation implique ainsi une conception pluraliste d’un pouvoir d’action sociale, politique, et culturelle. Cette dissertation avance que la négociation est un concept d’écriture et de lecture qui intervient dans les événements, discours, et pratiques de remémoration en prenant compte de leurs multiplicités et définitions instables. Cette étude explore les manières selon lesquelles Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, et Sefi Atta déploient la négociation et la résistance comme outils d’engagement esthétique et sociopolitique dans la narration de la violence en Somalie, au Zimbabwe, et au Nigeria. En outre, la négociation marque mon analyse de l’intervention des textes dans les discours d’historiographie et de représentation. Si ces romans mettent en exergue la généalogie complexe du conflit postcolonial, ils négocient aussi les implications multiples, incluant la leur, dans les questions problématiques de la responsabilité et de la représentation. La vii négociation représente un acte conscient à travers lequel nous reconnaissons l’instabilité de toute bataille politique, morale, ou éthique sans pour autant céder à un cynisme paralysant. De par son approche négociée et interdisciplinaire, cette dissertation ne fait pas qu’entrer en débat avec des discours multiples des études postcoloniales, Africaines, et littéraires. Elle intervient aussi dans les conceptions de la nation, la violence, la mémoire, la responsabilité, et la justice selon les études philosophiques, politiques, et culturelles. Outre les critiques littéraires, les chapitres interrogent les théories de penseurs tels Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, et Wole Soyinka. Cette approche éclectique reflète l’attention des romans à la complexité irréductible des responsabilités individuelles et collectives dans les récits d’histoire et d’appartenance nationales. Cet engagement négocié avec les questions entourant la postcolonialité, malgré la dominance actuelle des discours de la globalisation, permet de reconceptualiser l’approche postcoloniale pour contrer les analyses déhistorisées et décontextualisées des conflits sociopolitiques en Afrique. Le chapitre 1 élabore les concepts clés de la dissertation. Le chapitre 2 explore la résistance et la négociation dans le langage figuré métonymique dans les représentations de la guerre en Somalie. Le chapitre 3 se consacre à l’analyse de la figure de la spectralité dans la narration de l’histoire et de la violence nationales au Zimbabwe. Finalement, le chapitre 4 négocie les concepts de représentation et de responsabilité dans les récits du trauma postcolonial au Nigeria. viii Mots-clés : négociation, résistance, littératures africaines, violence, responsabilité, nation, représentation

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Varcare le frontiere della Storia attraverso le storie personali dei suoi personaggi ha sempre affascinato la sensibilità creatrice di Anita Desai, i cui romanzi possono essere considerati un interessante esempio di letteratura di confine, che riesce nel difficile compito di misurarsi, con eleganza e sensibilità, nella rappresentazione delle più feroci forme di marginalizzazione. Proponendo un dialogo tra alterità, che apre alle complessità storico-culturali in maniera del tutto a-ideologica e imparziale, la scrittrice indoinglese procede alla “provincializzazione” dell’India attraverso le numerose ambivalenze prodotte nelle zone frontaliere analizzate. Dalla rappresentazione della frontiera identitaria esterna, ovvero dall’ambivalente rapporto intrattenuto con il colonizzatore/ex-colonizzatore inglese, alla rappresentazione della frontiera identitaria interna, ovvero l’analisi delle contraddittorie relazioni tra le componenti etniche del subcontinente, Desai arriva infine a problematizzare storie di ambivalenti processi di marginalizzazione prodotti da mondi culturali così diversi come la Germania nazista, o gli indiani Huichol del lontano Messico, tracciando geografie culturali inedite della grande ragnatela della Storia. Desai riesce così a recuperare voci liminali spesso trascurate dalla postcolonialità stessa, per riconfigurarle in un’esplorazione profonda del comune destino dell’umanità, voci straniate e stranianti che acquisiscono un vero e proprio status di agency discorsiva, proiettando la sua scrittura verso una dimensione cosmopolitica. L’opera di Desai diventa indubbiamente un’opportunità concreta per scorgere nella differenza l’universalità di una comune umanità, vale a dire un’opportunità per vedere nell’alterità un’identità ribaltata.