999 resultados para Niveau d’éthanolémie
Resumo:
Un modèle pharmacocinétique à base physiologique (PBPK) d’exposition par inhalation à l’éthanol a antérieurement été développé en se basant sur des données provenant d’une étude chez des volontaires exposés par inhalation à plus de 5000 ppm. Cependant, une incertitude persiste sur la capacité du modèle PBPK à prédire les niveaux d’éthanolémie pour des expositions à de faibles concentrations. Ces niveaux sont fréquemment rencontrés par une large partie de la population et des travailleurs suite à l’utilisation de produits tels que les vernis et les solutions hydroalcooliques (SHA). Il est ainsi nécessaire de vérifier la validité du modèle existant et de déterminer l’exposition interne à l’éthanol dans de telles conditions. Les objectifs du mémoire sont donc 1) de documenter les niveaux d’éthanolémie résultant de l’exposition par inhalation à de faibles concentrations d’éthanol (i.e., ≤ 1000 ppm) et de valider/raffiner le modèle PBPK existant pour ces concentrations ; et 2) de déterminer les concentrations d’éthanol atmosphérique provenant d’utilisation de SHA et de vernis et de prédire les niveaux d’éthanolémie découlant de leur utilisation. Les données toxicocinétiques récoltées chez des volontaires nous suggèrent qu’il est insuffisant de limiter au foie la clairance métabolique de l’éthanol lors d’exposition à de faibles niveaux d’éthanol, contrairement aux expositions à de plus forts niveaux. De plus, il a clairement été démontré qu’un effort physique léger (50 W) influençait à la hausse (2-3 fois) l’éthanolémie des volontaires exposés à 750 ppm. L’ajout au modèle PBPK d’une clairance métabolique de haute affinité et de faible capacité associée aux tissus richement perfusés a permis de simuler plus adéquatement la cinétique de l’éthanolémie pour des expositions à des concentrations inférieures à 1000 ppm. Des mesures de concentrations d’éthanol dans l’air inhalé générées lors d’utilisation de SHA et de vernis ont permis de simuler des expositions lors de l’utilisation de ces produits. Pour l’utilisation de 1,5 g et 3 g de SHA dans un local peu ventilé, des concentrations sanguines maximales (Cmax) de 0.383 et 0.366 mg.L-1 ont été respectivement simulées. Dans un local bien ventilé, les Cmax simulées étaient de 0.264 et 0.414 mg.L-1. Selon les simulations, une application de vernis résulterait en une Cmax respectivement de 0.719 mg.L-1 et de 0.729 mg.L-1, chez les hommes et femmes. Les Cmax sanguines d’éthanol estimées suites aux différentes simulations sont inférieures à la concentration toxique pour les humains (100 mg.L-1). Ainsi, de telles expositions ne semblent pas être un danger pour la santé. Les résultats de cette étude ont permis de mieux décrire et comprendre les processus d’élimination de l’éthanol à faibles doses et permettront de raffiner l’évaluation du risque associé à l’inhalation chronique de faibles niveaux d’éthanol pour la population, particulièrement chez les travailleurs.
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L'analyse pollinique des sédiments argileux, riches en macrorestes de végétaux, du "Belasien» (Crétacé inférieur) de Buarcos a permis reconnaître la présence d'une riche microflore. On a, nottament, reconnu la présence de: Concavisporites punctatus, Auritulinosporites complexis, Chomotriletes sp., Trilobosporites cf. bernissartensis, Apiculatisporites vulgaris, Cicatricosisporites sp. 1, Cicatricosisporites sp. 2. Cicatricosisporites sp. 3, Cicatricosisporites sp. 4, Cicatricosisporites sp. 5, Cicatricosisporites sp. 6. Costatoperforosporites fistulosus, Ceratosporites sp. l, C. cf. equalis, Ischyosporites teixeirae n. sp., Liburnisporites sp. AequitriraditeS cf. spinulosus, Cedripites lusitanicus, Clavatipollenites cf. hughesi. Après discution de la stratigraphie des diffèrentes espèces on sugère une âge barremo-aptien pour cette association malgré la présence de l'ensemble Apiculalisporites vulgaris-Classopollls major plutôt d'âge Aptien.
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Le test ELISA-TÉTANOS (Biosys, France) a été utilisé pour le titrage des anti-corps tétaniques (sensibilité = 0,0025 UI/ml) en sérums humains de donneurs de sang, 566 hommes et 108 femmes, âges de 18 à 58 ans, moyenne de 29 ans, provenant de São Paulo, SP, Brésil. L'OMS, acceptant seulement la séroneutralisation sur souris (NT), la méthode de référence, pour les études sur la protection contre le tétanos, préconise le titre de 0,01 UI/ml comme minimum protecteur. BOURLEAUD & HUET ont proposé la limite de 0,06 UI/ml quand s'emploie le test ELISA, en attendant à une certaine discordance inévitable entre les méthodes. Parmi les 674 sérums étudiés, 178 (26,41%) n'ont pas présenté d'anticorps (< 0,0025 UI/ml); 413 (61,28%) ont présenté des résultats égaux ou supérieurs à 0,01 UI/ml et en 232 (34,42%) les titres ont été égaux ou supérieurs à 0,06 UI/ml. Le pourcentage d'individus protégés a été inversement proportionnel à 1'âge: environ 50% dans le groupe le plus jeune (hommes de 18 à 35 ans et femmes de 18 à 23 ans) contre environ 10% dans le groupe de plus de 42 ans ont présenté des titres sûrement protecteurs (> 0,06 UI/ml).
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La vitamine D est connue pour son rôle dans le métabolisme osseux et dans des nombreux autres systèmes. La fréquence de carence en vitamine D est élevée dans la population générale, et elle est encore plus élevée chez les individus infectés par le VIH. Des nombreuses études ont recherché les facteurs qu'influencent la concentration plasmatique de 25(OH)D dans la population générale. Notre travail a pour but d'analyser la contribution des facteurs génétiques et non génétiques qu'influencent le niveau de 25(OH)D plasmatique chez des individus infectés par le VIH. La population de notre étude est constituée par 552 patients de la SHCS d'ethnie caucasienne et ayant eu au moins une mesure de la concentration plasmatique de 25(OH)D. Nous avons développé un modèle de pharmacocinétique des populations pour étudier la contribution de chaque facteur inclus dans nos analyses. Les facteurs analysés étaient: le sexe, l'âge, le poids, le BMI, la hauteur, la saison, le tabagisme et 7 SNPs associés au niveau de 25(OH)D identifiés par les études d'association pangénomique. Ces SNPs sont situés sur 4 gènes impliqués dans le métabolisme de la vitamine D. Nous observons dans cette population une prévalence élevée de carence en vitamine D: 78.8% des patients ont eu des taux de 25(OH)D insuffisants et 53.1% avaient une déficience de 25(OH)D. De plus, nous observons que le niveau plasmatique de 25(OH)D est associé de façon statistiquement significative avec: la période de l'année (p≈3.42x10−42), le BMI (p≈0.006), le tabagisme (p≈0.009) et le SNP rs2282679 (p≈0.0035). Ce dernier se trouve sur le gène GC, qui est responsable du codage pour la transcription de la DBP, protéine qui sert au transport des métabolites de la vitamine D dans le plasma. Ces éléments nous permettent d'expliquer 8% de la variabilité interindividuelle totale des taux de 25(OH)D retrouvée dans cette population. Une grande partie de la variabilité interindividuelle doit encore être expliquée, mais notre étude nous a permis, d'un côté de confirmer l'influence de certains facteurs identifiés dans la population générale sur une population spécifique qui est particulièrement à risque de développer une carence en vitamine D et, de l'autre côté d'examiner la contribution des polymorphismes génétiques au métabolisme de la vitamine D. Les efforts pour comprendre toujours davantage les causes de carence en vitamine D sont importants pour pouvoir identifier les individus plus à risque, de façon à prévenir et mieux prendre en charge une condition qui est source importante de morbidité et de mortalité et qui est facile à traiter.
Resumo:
Cet article présente les résultats d'une revue systématique publiée par la Collaboration Cochrane dans la Cochrane Library (www.cochrane.org) : James A.C., James G., Cowdrey F.A., Soler A., Choke A., « Cognitive behavioural therapy for anxiety disorders in children and adolescents », Cochrane Database Syst. Rev., 2013 ; 6 : CD004690. Volontairement limité à un champ de recherche circonscrit, cet article reflète l'état actuel des connaissances de ce domaine. Il ne s'agit donc pas de recommandations pour guider la prise en charge d'une problématique clinique considérée dans sa globalité (guidelines).