999 resultados para Myélome multiple
Resumo:
CONTEXTE: Les sélectines sont une famille de trois protéines qui règlent la capture et le roulement des leucocytes et qui initient la cascade d'adhésion. Elles contrôlent également la migration des leucocytes en réponse à un stimulus physiologique ou inflammatoire pour atteindre un organe cible. Le rôle des sélectines et des leurs ligands est bien connu dans l'adhésion des leucocytes normaux à l'endothélium; en revanche, la nature des ligands des sélectines exprimés par les cellules leucémiques et le myélome multiple est peu connue. La récente découverte que la E- et la P-sélectine sont exprimées par les cellules endothéliales et du stroma de la moelle osseuse, nous a incité à examiner leur rôle dans les interactions des cellules malignes avec leur environnement médullaire. RÉSULTATS: Les analyses ont été conduites sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse prélevées à des patients atteints de leucémie aiguë ou de myélome multiple et sur des lignées cellulaires. Les ligands des sélectines qui ont été identifiés sur les blastes leucémiques ou les plasmocytes, sont « P-selectin glycoprotein ligand-1 » (PSGL-1), CD44, CD43 et l'endoglycan (EGC), ainsi que les saccharides fucosylés sLex et CLA. Nous avons vérifié dans des expériences d'adhésion cellulaire effectuées dans des conditions de flux que ces ligands sont fonctionnels, étant porteurs des sucres mentionnés, et qu'ils sont capables de supporter le roulement cellulaire dépendant des sélectines. De plus, nous avons montré que la liaison de ces ligands génère des signaux intracellulaires favorisant la prolifération et la survie des cellules de myélome. CONCLUSION. Les données présentées ici montrent que la E- et la P- sélectine du microenvironnement médullaire interagissent avec les cellules leucémiques et de myélome multiple, et que ces interactions activent des voies de signalisation contrôlant la prolifération et la survie cellulaire. Ces effets protecteurs sont impliqués dans la persistance de clones cellulaires malins résistant aux traitements et peuvent conduire à la récidive de la maladie. L'inhibition de ces interactions pourrait fournir de nouvelles options thérapeutiques pour le traitement de ces maladies de mauvais pronostic. - BACKGROUND: Selectins are a family of glycoproteins involved in the first steps of the adhesion cascade, tethering and rolling, during which leukocytes sense tissue specific signals and commit the cells to enter in a particular organ or inflammation site. While the role of selectins and their ligands is well established in supporting normal leukocyte adhesion to vascular endothelium, our knowledge of selectin ligands in two hematological malignancies, acute leukemia and multiple myeloma, is incomplete. The recent discovery that E- and P- selectin are also expressed on bone marrow (BM) endothelial and stromal cells, prompted us to investigate a potential role in selectin-mediated interaction of malignant cells with its protective BM microenvironment. RESULTS. Using cells obtained from blood or BM of patients affected by acute myeloid or lymphoblastic leukemia, or multiple myeloma, as well as cell lines, we characterized the expression of selectin ligands on blasts and plasma cells and identified P-selectin glycoprotein ligand-1 (PSGL-1), CD44, CD43 and endoglycan (EGC), as well as sLex/CLA determinants. Rolling assays under flow conditions allowed us to verify that these ligands are functional, i.e. correctly glycosylated and able to support selectin-mediated rolling. Moreover, we demonstrated that these ligands trigger proliferation and pro-survival signals upon engagement on myeloma cells. CONCLUSIONS. Data presented here demonstrate that E- and P-selectin in the BM microenvironment interact with leukemia and myeloma cells, and suggest that they have an impact on proliferation and survival of malignant plasma cells. These protective effects may induce drug resistance in malignant clones, leading to disease relapse. Interfering with these interactions could provide new therapeutic options. - Le corps humain dépend du système immunitaire pour sa protection face aux agressions, notamment des bactéries ou des virus, ou face à une dysfonction de l'organisme. Ce système est composé de plusieurs types cellulaires, regroupés sous le nom de leucocytes, qui participent à son fonctionnement. Ces cellules se développent à partir d'une cellule souche hématopo'iétique commune qui réside dans la moelle osseuse. Comme c'est le cas dans les autres tissus, les cellules du système immunitaire peuvent aussi développer des cancers, appelés tumeurs hématopoïétiques ou tumeurs du sang. Bien que ces maladies puissent être traitées avec succès grâce à de fortes doses de chimiothérapies ou à d'autres moyens comme les greffes, les patients connaissent un fort taux de rechute. La raison de ces récidives est la survie d'une partie des cellules malignes dans la moelle osseuse, où elles reçoivent une protection au traitement par le biais de l'interaction avec d'autres cellules. Les sélectines (E-, P- et L-sélectine) régulent l'interaction des leucocytes avec l'endothélium (la paroi des vaisseaux sanguins), d'autres leucocytes et les plaquettes ; ces interactions surviennent quand les leucocytes atteignent un site d'inflammation ou un organe cible. Dans la moelle osseuse, la E- et la P-sélectine se trouvent sur les cellules de l'endothélium et sur les macrophages, qui sont d'autres leucocytes faisant partie du stroma de la moelle. Elles pourraient être impliquées dans la protection des cellules cancéreuses évoquée plus haut. Les molécules d'adhésion avec lesquelles les sélectines s'associent, autrement dit les ligands des sélectines, sont des glycoprotéines. Ces protéines ont besoin de sucres spécifiques pour acquérir une telle capacité d'adhésion. Dans le cadre de cette thèse, nous avons étudié deux types de cellules extraites du sang et de la moelle osseuse des patients atteints d'une leucémie aiguë (les blastes) ou de myélome multiple (les plasmocytes), et leur capacité à se lier aux sélectines. Nous avons démontré une interaction entre ces cellules malignes et la E- et/ou la P-sélectine, à condition que les ligands soient correctement décorés. De plus, lors que les plasmocytes se lient aux sélectines, une cascade de signaux à l'intérieur des cellules stimule leur prolifération et leur survie. L'ensemble de ces résultats permet l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles de ces hémopathies de mauvais pronostic.
Resumo:
L'examen combinant aspiration (cytologie) et biopsie (histologie) permet d'obtenir un maximum d'informations sur la moelle hématopoïétique. Les indications à l'examen combiné sont les lymphomes, le myélome multiple et autres gammapathies, les syndromes myéloprolifératifs et myélodysplasiques, les leucémies aiguës, la recherche de métastases, de processus infectieux (granulomes) et les cytopénies Inexpliquées. Le matériel d'aspiration permet un examen cytologique fin, la cytométrie de flux, la cytogénétique, les cultures cellulaires et les analyses microbiologiques. La biopsie, indispensable lorsque l'aspiration est infructueuse (« sèche »), offre la possibilité d'examiner un plus grand volume de tissu, dont l'architecture est conservée, d'apprécier la cellularité, de détecter des lésions compactes ou fibreuses et d'appliquer l'immunohistochimie.
Resumo:
Contexte Le plasmocytome isolé osseux est une tumeur maligne rare des cellules plasmocytaires. Les données issues de la littérature ne permettent pas de se déterminer sur la dose radiothérapeutique optimale. Dans cette perspective nous avons conduit une vaste étude rétrospective dans le but d'évaluer l'évolution, les facteurs pronostiques aunsi que la dose radiothérapeutique optimale chez les patients présentant un plasmocytome isolé. Méthodes Nous avons réunis les données de 206 patients présentant un plasmocytome isolé osseux sans évidence de myélome multiple. Chaque cas a été documenté histopathologiquement. La majorité des patients (n=169) ont été traités par radiothérapie seule, 32 par une combinaison radiothérapie-chimiothérapie, et 5 par chirurgie. La durée de suivi médiane fut de 54 mois (7-245) Résultats A 5 ans, la survie globale est de 70%, la survie sans maladie de 46% et le contrôle local de 88%. La durée médiane de développement vers une myélome multiple est de 21 mois (2-135) avec une probabilité à 5 ans de 51 %. Les analyses multivariées indiquent l'âge (<60 ans) et la taille de la tumeur (<5cm) comme facteur favorables pour survie. L'âge (<60ans) se dégage comme facteur favorable pour la survie sans maladie. La localisation de la tumeur (vertébrale vs autre) indique la probabilité de contrôle local. L'âge plus avancé (>60 ans) est le seul prédicteur de myélome multiple. Aucune relation dose-réponse n'est mise en évidence pour les doses supérieures à 30 Gy, même pour lés tumeurs les plus étendues. Conclusions Les patients les plus jeunes, principalement ceux présentant une localisation vertébrale, présentent la meilleure évolution sous traitement radiothérapeutique modéré. La progression vers le myélome multiple reste le problème thérapeutique principal. Les futures investigations devraient se focaliser sur les chimiothérapies adjuvantes ainsi que sur les nouveaux agents thérapeutiques.
Resumo:
Selectins play a key role regulating leukocyte migration into tissues by mediating leukocyte tethering (capture) and rolling on inflamed endothelium and/or on adherent leukocytes or platelets. During leukocyte rolling, endothelial E- or P-selectin bind to glycoprotein ligands carrying sialyl Lewis χ (sLex) determinant. P-selectin glycoprotein ligand-1 (PSGL-1) is a common ligand for L-, P- and E-selectin, which sequentially cooperates with CD44 and E- selectin ligand-1 (ESL-1) to roll on E-selectin. During rolling on endothelial selectins, PSGL-1 and CD44 signal through Src family kinases and Syk, leading to αι_β2 integrin partial activation and slow rolling on intercellular adhesion molecule-1 (ICAM-1). Leukocyte exposure to chemokines then leads to firm adhesion. Little information is available on ligands that mediate malignant leukocyte rolling on E- selectin. We defined these ligands on U937 monoblasts by immunoadsorbtion and immunoblotting using mAb raised against CD43, CD44, PSGL-1, sLex/CLA determinants and E-selectin/IgM chimera. Immunoblotting and blot rolling assays demonstrated that PSGL-1, CD43, CD44 and a -125 kDa sLex/CLA positive ligand contribute to support E-seiectin- dependent rolling. This -125 kDa ligand is endoglycan, a member of the CD34 family of sialomucins. Endoglycan was frequently detected by flow cytometry on primary leukemia, lymphoma and multiple myeloma ceils (in -50% of cases). Endoglycan, immunopurified from U937 cells, as well as endoglycan/IgG chimera efficiently supported E-selectin dependent rolling. Membrane fractionation on sucrose gradient demonstrated that endoglycan is expressed in lipid rafts. We tested the hypothesis that it signals, like PSGL-1 and CD44, through Src kinases and the MAPK pathway. Indeed, endoglycan engagement induced Syk and ERK phosphorylation in a iipid raft-dependent manner. Syk activation was dependent on Src kinase activity. Downstream of Syk, endoglycan activated PI3K and Akt as well as Bruton's tyrosine kinase and p38 MAPK. Thus, endoglycan is a ligand for endothelial selectins which may contribute to regulate leukemia, lymphoma and multiple myeloma cell trafficking and interactions with bone marrow microenvironment. - Les sélectines contrôlent la migration tissulaire des leucocytes en assurant leur capture et leur roulement sur l'endothélium vasculaire enflammé et/ou sur des plaquettes ou des leucocytes adhérant à la paroi vasculaire. Lors du roulement leucocytaire, les sélectines endothéliales (E- et P-sélectine) se lient à des ligands porteurs du saccharide sialyl Lewis χ (sLex). PSGL-1 est un ligand commun des sélectines qui coopère avec CD44 et ESL-1 pour permettre la capture et le roulement des neutrophiles. Lorsque PSGL-1 et CD44 se lient aux sélectines endothéliales, elles induisent la phosphorylation des kinases Src et de Syk conduisant à l'activation partielle de l'intégrine aLp2 et au ralentissement des leucocytes sur les sélectines et ICAM-1. Les chimiokines induisent ensuite l'adhésion ferme des leucocytes. Les ligands des sélectines qui assurent le roulement, sur la E-sélectine, des cellules issues d'hémopathies malignes sont peu connus. Nous avons caractérisé ces ligands en les purifiant avec des anticorps dirigés contre CD43, CD44, PSGL-1, sLex/CLA et en utilisant la chimère E-sélectine/IgM. Des tests d'adhésion ont montré que PSGL-1, CD43, CD44 et une glycoprotéine de ~125 kDa soutiennent les interactions cellulaires dépendant de la E- sélectine. Le ligand de -125 kDa a été identifié comme étant l'endoglycan. Il a été détecté, par cytométrie de flux, sur les cellules leucémiques, les cellules de lymphomes ou de myélome multiple, dans ~50% des cas analysés. Sa forme membranaire, immunopurifiée, ou recombinante (endoglycan/lgG) soutient les interactions cellulaires dépendant de la E- sélectine. Nous avons montré qu'il réside dans les rafts lipidiques membranaires puis avons testé l'hypothèse que l'endoglycan, comme PSGL-1 et CD44, induit une signalisation via les kinases de type Src et la voie des MAPK. Nous avons pu observer que son engagement induit la phosphorylation de Syk et de ERK pour autant que la structure des rafts soit préservée. En aval de Syk, l'endoglycan active la PI3K, Akt, Btk et la MAPK p38. Ces résultats montrent que l'endoglycan est un ligand des sélectines endothéliales qui pourrait participer au contrôle du trafic et des interactions des cellules leucémiques, de lymphomes ou de myélomes multiples avec leur microenvironnement. - Le sang est un élément clé du fonctionnement de notre corps. La circulation sanguine permet la communication et le transfert de molécules et cellules entre divers organes. Lors d'une inflammation aiguë due à une réaction allergique, une infection ou une blessure, on observe un oedème local accompagné de rougeur, de chaleur et souvent de douleurs. Au sein des tissus enflammés, on observe des globules blancs (leucocytes) et diverses molécules inflammatoires qui attirent les leucocytes dans les tissus lésés (chimiokines). Le sang est composé de globules rouges, de plaquettes et de leucocytes spécialisés dans les défenses immunes. Pour atteindre le site d'inflammation, les leucocytes doivent quitter la circulation sanguine. Ils utilisent pour cela des molécules d'adhésion présentes à leur surface qui se lient à d'autres molécules d'adhésion de la paroi sanguine. Leurs interactions permettent aux leucocytes de rouler à la surface du vaisseau sanguin. Lorsqu'ils roulent au voisinage d'un site d'inflammation, les leucocytes sont exposés à des chimiokines qui induisent leur arrêt et les dirigent dans les tissus enflammés. Ce processus physiologique est aussi impliqué dans des pathologies telles que l'infarctus, l'artériosclérose ou la thrombose. Il peut être détourné à des fins moins louables par des cellules cancéreuses pour permettre leur dissémination (métastatisation). Dans ce travail de thèse, nous avons caractérisé une molécule d'adhésion qui soutient l'adhésion des leucocytes aux sélectines endothéliales: l'endoglycan. Nous avons observé que cette molécule d'adhésion est fréquemment exprimée par les cellules malignes de nombreuses maladies du sang comme les leucémies, les lymphomes et le myélome multiple. Nous avons également pu montrer que l'endoglycan envoie des signaux à l'intérieur des cellules malignes lorsqu'elles se lient aux sélectines endothéliales. Ces signaux pourraient jouer un rôle déterminant dans la régulation des interactions des cellules malignes avec leur microenvironnement. Elles pourraient peut-être aussi favoriser leur survie et leur prolifération.
Resumo:
RÉSUMÉ Introduction. Les hémopathies représentent une cause rare d'accident vasculaire cérébral (AVC), faisant l'objet de peu de publications, mais sont très fréquemment recherchées après un AVC par de coûteux bilans dont la rentabilité reste à définir. Matériel et Méthodes. Dans le registre lausannois des AVC, nous nous sommes intéressés de façon rétrospective aux dossiers des patients hospitalisés entre 1979 et 2001 pour un premier AVC ischémique artériel, dont la cause a été attribuée à une pathologie hématologique. Sur 4 697 patients, 22 (0,47 p. 100) ont vu leur AVC imputé à l'une des causes hématologiques suivantes : maladie de Vaquez , polyglobulie secondaire , thrombocytémie essentielle , thrombocytose secondaire , myélome multiple , MD , déficit en protéine S , syndrome anticorps antiphospholipides , hyperhomocystéinémie . Chaque hémopathie retrouvée a donné lieu à une revue de la littérature. Conclusion. À la lumière de ces données, nous concluons qu'une formule sanguine représente un bilan hématologique de dépistage suffisant pour l'immense majorité des patients hospitalisés pour un premier AVC artériel ischémique. Les recherches d'anticorps antiphospholipides, de thrombophilies héréditaires et d'hyperhomocystéinémie peuvent être limitées à des cas sélectionnés. SUMMARY Cerebral infarction of arterial origin and haematological causation: the Lausanne experience and a review of the literature. Introduction. Hematological diseases are seldom found as the etiology of ischemic strokes, but are frequently investigated by expensive laboratory tests after a first cerebral vascular event. Methods. In the Lausanne Stroke Registry, we retrospectively reviewed the cases of patients hospitalized between 1979 and 2001 for a first ischemic arterial stroke which was attributed to a hematological etiology. Of 4697 patients, 22 (0.47 per cent) had a stroke due to one of the following hematological pathology: polycythemia vera, secondary polycythemia, essential thrombocytemia, secondary thrombocytosis, multiple myeloma, CIVD, protein S deficiency, antiphospholipid antibody syndrome, moderate homocysteinemia. A literature review was undertaken for each hemopathy. Conclusion. In light of the results of these data, we concluded that a complete blood count provides sufficient hematological screening for the majority of patients hospitalized for an arterial stroke. The antiphospholipid antibody syndrome is a rare cause of cerebral infarction, which needs to be investigated in young patients, in cases of multiple or recurring stroke or in the presence of a typical history. Inherited thrombophilias are not a significant risk factor for arterial cerebral infarction and their investigation is only warranted for a sub-group of young patients with a cryptogenic stroke, in which group the prevalence is slightly increased. Moderate homocysteinemia must be considered as a cerebrovascular risk factor of minor importance, but potentially treatable by a substitution of vitamin B12, B 6 and folates. The efficacy of this substitution in the prevention of cardiovascular events needs yet to be demonstrated.
Resumo:
Nous rapportons ici le cas d'un adénocarcinome colique mucineux de découverte pre-mortem au stade multimétastatique chez un patient présentant un antécédent de myélome multiple. Ce cas permet de discuter la valeur pronostique du typage histo-pathologique du cancer colorectal et le développement des cancers secondaires à la chimiothérapie et/ou à l'immunodépression.
Resumo:
Le PCK3145 est un peptide de 15 acides aminés inhibant la sécrétion de MMP-9 et démontrant une activité anti-tumorale contre le cancer de la prostate. Comme les cancers hématologiques sécrètent MMP-9, nous avons donc évalué l’effet du PCK3145 sur ces cancers. Nous avons démontré que les lignées humaines de lymphome non- Hodgkinien (LNH) SR et de myélome multiple RPMI-8226 ainsi que la lignée murine de mastocytome P815 ont une prolifération réduite suite à une exposition au PCK3145. Ce peptide diminue également la clonogénicité de ces cellules. In vivo, le PCK3145 diminue significativement la croissance des tumeurs sous-cutanées P815 comparativement au PBS (p<0.001) et aux peptides contrôles (« scrambled peptide » (p<0.05) et PCK5266 (p<0.01)). De plus, le traitement au PCK3145 diminue le nombre de métastases au niveau du foie par rapports aux contrôles (p<0.05). Les niveaux de MMP-9 dans le sang des souris traitées au PCK3145 sont similaires à ceux dans le sang des souris sans tumeur. Par contre, chez les souris recevant le PBS ou le « scrambled peptide », les niveaux de MMP-9 étaient significativement plus élevés que dans les souris sans tumeur et les souris traitées au PCK3145 (p<0.05). De surcroît, dans un modèle de xénogreffe, le PCK3145 diminue significativement la croissance des lymphomes SR par rapport au PBS (p<0.01) et au « scrambled peptide » (p<0.001). Ces résultats indiquent que le PCK3145 possède une activité anti-tumorale et pourrait représenter un agent intéressant pour le traitement de plusieurs cancers hématologiques.
Resumo:
Acquired genomic aberrations have been shown to significantly impact survival in several hematologic malignancies. We analyzed the prognostic value of the most frequent chromosomal changes in a large series of patients with newly diagnosed symptomatic myeloma prospectively enrolled in homogeneous therapeutic trials. All the 1064 patients enrolled in the IFM99 trials conducted by the Intergroupe Francophone du Myélome benefited from an interphase fluorescence in situ hybridization analysis performed on purified bone marrow plasma cells. They were systematically screened for the following genomic aberrations: del(13), t(11;14), t(4;14), hyperdiploidy, MYC translocations, and del(17p). Chromosomal changes were observed in 90% of the patients. The del(13), t(11;14), t(4;14), hyperdiploidy, MYC translocations, and del(17p) were present in 48%, 21%, 14%, 39%, 13%, and 11% of the patients, respectively. After a median follow-up of 41 months, univariate statistical analyses revealed that del(13), t(4;14), nonhyperdiploidy, and del(17p) negatively impacted both the event-free survival and the overall survival, whereas t(11;14) and MYC translocations did not influence the prognosis. Multivariate analyses on 513 patients annotated for all the parameters showed that only t(4;14) and del(17p) retained prognostic value for both the event-free and overall survivals. When compared with the currently used International Staging System, this prognostic model compares favorably. In myeloma, the genomic aberrations t(4;14) and del(17p), together with beta2-microglobulin level, are important independent predictors of survival. These findings have implications for the design of risk-adapted treatment strategies.
Resumo:
The diagnosis of multiple myeloma is often suggested by disturbances found in routine laboratory tests such as sedimentation rate, electrophoresis of serum proteins and search for proteinuria. In light chain myeloma these tests are nonspecific and therefore misleading. We present 8 cases of light chain myeloma and discuss the diagnosis of multiple myeloma with its associated pitfalls.
Resumo:
Introduction: The Thalidomide-Dexamethasone (TD) regimen has provided encouraging results in relapsed MM. To improve results, bortezomib (Velcade) has been added to the combination in previous phase II studies, the so called VTD regimen. In January 2006, the European Group for Blood and Marrow Transplantation (EBMT) and the Intergroupe Francophone du Myélome (IFM) initiated a prospective, randomized, parallel-group, open-label phase III, multicenter study, comparing VTD (arm A) with TD (arm B) for MM patients progressing or relapsing after autologous transplantation. Patients and Methods: Inclusion criteria: patients in first progression or relapse after at least one autologous transplantation, including those who had received bortezomib or thalidomide before transplant. Exclusion criteria: subjects with neuropathy above grade 1 or non secretory MM. Primary study end point was time to progression (TTP). Secondary end points included safety, response rate, progression-free survival (PFS) and overall survival (OS). Treatment was scheduled as follows: bortezomib 1.3 mg/m2 was given as an i.v bolus on Days 1, 4, 8 and 11 followed by a 10-Day rest period (days 12 to 21) for 8 cycles (6 months) and then on Days 1, 8, 15, 22 followed by a 20-Day rest period (days 23 to 42) for 4 cycles (6 months). In both arms, thalidomide was scheduled at 200 mg/Day orally for one year and dexamethasone 40 mg/Day orally four days every three weeks for one year. Patients reaching remission could proceed to a new stem cell harvest. However, transplantation, either autologous or allogeneic, could only be performed in patients who completed the planned one year treatment period. Response was assessed by EBMT criteria, with additional category of near complete remission (nCR). Adverse events were graded by the NCI-CTCAE, Version 3.0.The trial was based on a group sequential design, with 4 planned interim analyses and one final analysis that allowed stopping for efficacy as well as futility. The overall alpha and power were set equal to 0.025 and 0.90 respectively. The test for decision making was based on the comparison in terms of the ratio of the cause-specific hazards of relapse/progression, estimated in a Cox model stratified on the number of previous autologous transplantations. Relapse/progression cumulative incidence was estimated using the proper nonparametric estimator, the comparison was done by the Gray test. PFS and OS probabilities were estimated by the Kaplan-Meier curves, the comparison was performed by the Log-Rank test. An interim safety analysis was performed when the first hundred patients had been included. The safety committee recommended to continue the trial. Results: As of 1st July 2010, 269 patients had been enrolled in the study, 139 in France (IFM 2005-04 study), 21 in Italy, 38 in Germany, 19 in Switzerland (a SAKK study), 23 in Belgium, 8 in Austria, 8 in the Czech republic, 11 in Hungary, 1 in the UK and 1 in Israel. One hundred and sixty nine patients were males and 100 females; the median age was 61 yrs (range 29-76). One hundred and thirty six patients were randomized to receive VTD and 133 to receive TD. The current analysis is based on 246 patients (124 in arm A, 122 in arm B) included in the second interim analysis, carried out when 134 events were observed. Following this analysis, the trial was stopped because of significant superiority of VTD over TD. The remaining patients were too premature to contribute to the analysis. The number of previous autologous transplants was one in 63 vs 60 and two or more in 61 vs 62 patients in arm A vs B respectively. The median follow-up was 25 months. The median TTP was 20 months vs 15 months respectively in arm A and B, with cumulative incidence of relapse/progression at 2 years equal to 52% (95% CI: 42%-64%) vs 70% (95% CI: 61%-81%) (p=0.0004, Gray test). The same superiority of arm A was also observed when stratifying on the number of previous autologous transplantations. At 2 years, PFS was 39% (95% CI: 30%-51%) vs 23% (95% CI: 16%-34%) (A vs B, p=0.0006, Log-Rank test). OS in the first two years was comparable in the two groups. Conclusion: VTD resulted in significantly longer TTP and PFS in patients relapsing after ASCT. Analysis of response and safety data are on going and results will be presented at the meeting. Protocol EU-DRACT number: 2005-001628-35.
Resumo:
Introduction: The Thalidomide-Dexamethasone (TD) regimen has provided encouraging results in relapsed MM. To improve results, bortezomib (Velcade) has been added to the combination in previous phase II studies, the so called VTD regimen. In January 2006, the European Group for Blood and Marrow Transplantation (EBMT) and the Intergroupe Francophone du Myélome (IFM) initiated a prospective, randomized, parallel-group, open-label phase III, multicenter study, comparing VTD (arm A) with TD (arm B) for MM patients progressing or relapsing after autologous transplantation. Patients and Methods: Inclusion criteria: patients in first progression or relapse after at least one autologous transplantation, including those who had received bortezomib or thalidomide before transplant. Exclusion criteria: subjects with neuropathy above grade 1 or non secretory MM. Primary study end point was time to progression (TTP). Secondary end points included safety, response rate, progression-free survival (PFS) and overall survival (OS). Treatment was scheduled as follows: bortezomib 1.3 mg/m2 was given as an i.v bolus on Days 1, 4, 8 and 11 followed by a 10-Day rest period (days 12 to 21) for 8 cycles (6 months) and then on Days 1, 8, 15, 22 followed by a 20-Day rest period (days 23 to 42) for 4 cycles (6 months). In both arms, thalidomide was scheduled at 200 mg/Day orally for one year and dexamethasone 40 mg/Day orally four days every three weeks for one year. Patients reaching remission could proceed to a new stem cell harvest. However, transplantation, either autologous or allogeneic, could only be performed in patients who completed the planned one year treatment period. Response was assessed by EBMT criteria, with additional category of near complete remission (nCR). Adverse events were graded by the NCI-CTCAE, Version 3.0.The trial was based on a group sequential design, with 4 planned interim analyses and one final analysis that allowed stopping for efficacy as well as futility. The overall alpha and power were set equal to 0.025 and 0.90 respectively. The test for decision making was based on the comparison in terms of the ratio of the cause-specific hazards of relapse/progression, estimated in a Cox model stratified on the number of previous autologous transplantations. Relapse/progression cumulative incidence was estimated using the proper nonparametric estimator, the comparison was done by the Gray test. PFS and OS probabilities were estimated by the Kaplan-Meier curves, the comparison was performed by the Log-Rank test. An interim safety analysis was performed when the first hundred patients had been included. The safety committee recommended to continue the trial. Results: As of 1st July 2010, 269 patients had been enrolled in the study, 139 in France (IFM 2005-04 study), 21 in Italy, 38 in Germany, 19 in Switzerland (a SAKK study), 23 in Belgium, 8 in Austria, 8 in the Czech republic, 11 in Hungary, 1 in the UK and 1 in Israel. One hundred and sixty nine patients were males and 100 females; the median age was 61 yrs (range 29-76). One hundred and thirty six patients were randomized to receive VTD and 133 to receive TD. The current analysis is based on 246 patients (124 in arm A, 122 in arm B) included in the second interim analysis, carried out when 134 events were observed. Following this analysis, the trial was stopped because of significant superiority of VTD over TD. The remaining patients were too premature to contribute to the analysis. The number of previous autologous transplants was one in 63 vs 60 and two or more in 61 vs 62 patients in arm A vs B respectively. The median follow-up was 25 months. The median TTP was 20 months vs 15 months respectively in arm A and B, with cumulative incidence of relapse/progression at 2 years equal to 52% (95% CI: 42%-64%) vs 70% (95% CI: 61%-81%) (p=0.0004, Gray test). The same superiority of arm A was also observed when stratifying on the number of previous autologous transplantations. At 2 years, PFS was 39% (95% CI: 30%-51%) vs 23% (95% CI: 16%-34%) (A vs B, p=0.0006, Log-Rank test). OS in the first two years was comparable in the two groups. Conclusion: VTD resulted in significantly longer TTP and PFS in patients relapsing after ASCT. Analysis of response and safety data are on going and results will be presented at the meeting.
Resumo:
International audience
Resumo:
The cerebellum is an important site for cortical demyelination in multiple sclerosis, but the functional significance of this finding is not fully understood. To evaluate the clinical and cognitive impact of cerebellar grey-matter pathology in multiple sclerosis patients. Forty-two relapsing-remitting multiple sclerosis patients and 30 controls underwent clinical assessment including the Multiple Sclerosis Functional Composite, Expanded Disability Status Scale (EDSS) and cerebellar functional system (FS) score, and cognitive evaluation, including the Paced Auditory Serial Addition Test (PASAT) and the Symbol-Digit Modalities Test (SDMT). Magnetic resonance imaging was performed with a 3T scanner and variables of interest were: brain white-matter and cortical lesion load, cerebellar intracortical and leukocortical lesion volumes, and brain cortical and cerebellar white-matter and grey-matter volumes. After multivariate analysis high burden of cerebellar intracortical lesions was the only predictor for the EDSS (p<0.001), cerebellar FS (p = 0.002), arm function (p = 0.049), and for leg function (p<0.001). Patients with high burden of cerebellar leukocortical lesions had lower PASAT scores (p = 0.013), while patients with greater volumes of cerebellar intracortical lesions had worse SDMT scores (p = 0.015). Cerebellar grey-matter pathology is widely present and contributes to clinical dysfunction in relapsing-remitting multiple sclerosis patients, independently of brain grey-matter damage.