4 resultados para Mouflon


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Comprendre de quelle façon les populations animales répondent aux conditions qui prévalent dans leur environnement revêt une grande importance. Les conditions climatiques et météorologiques sont une source importante de variabilité dans l'environnement et celles-ci ont des répercussions sur les espèces sauvages, en affectant leur physiologie, leur comportement et leurs ressources. Les ongulés alpins et nordiques font face à une succession annuelle de conditions environnementales favorables et défavorables, entraînant chez ceux-ci d'importants changements de masse saisonniers. Chez ces grands herbivores, la masse est importante puisqu'elle est positivement corrélée à la survie et à la reproduction. C'est pourquoi il est essentiel d'investiguer les paramètres affectant les changements de masse saisonniers. L'objectif principal de ma maîtrise était donc d'identifier et de mieux comprendre l'effet des conditions climatiques et météorologiques sur les changements de masse estivaux et hivernaux d'un ongulé alpin: le mouflon d'Amérique (Ovis canadensis). Pour atteindre cet objectif, j'ai utilisé les données du suivi à long terme de la population de mouflons de Ram Mountain, Alberta. Les mesures de masse répétées prises lors des captures permettent d'estimer la masse printanière et automnale des individus, ainsi que leur gain de masse estival et leur changement de masse hivernal. En affectant les coûts énergétiques de la thermorégulation et des déplacements et en influençant la végétation, les conditions climatiques et météorologiques peuvent avoir d'importantes conséquences sur les changements de masse des ongulés alpins. La température, les précipitations et un indice de climat global (le «Pacific Decadal Oscillation»; PDO) ont donc été utilisés afin de caractériser les conditions environnementales et d'investiguer les effets de ces variables sur les changements de masse saisonniers des individus de différentes classes d'âge et de sexe. Des températures froides au printemps ont engendré de plus grands gains de masse estivaux. Des printemps froids peuvent ralentir la maturation des plantes, engendrant une plus grande période où il est possible de s'alimenter de jeunes plantes nutritives, ce qui explique probablement cet effet positif des printemps froids. Cet effet doit toutefois être nuancé puisque les changements de masse hivernaux étaient également influencés par la température printanière, avec des printemps chauds menant à de plus faibles pertes de masse. Il semble que cet effet était dû à une apparition hâtive de la végétation, menant à une prise de masse des mouflons avant qu'ils ne soient capturés au printemps. Cela suggère qu'en affectant la disponibilité et la qualité de la végétation, les conditions printanières ont des répercussions à la fois sur le gain de masse estival, mais également sur les changements de masse hivernaux des mouflons. Le PDO au printemps a un effet positif important sur le gain de masse des adultes mâles lorsque la densité est faible. Des températures chaudes à l'automne engendrent de plus grands gains de masse pendant l'hiver chez les agneaux mâles (la plupart des agneaux gagnent de la masse l'hiver), potentiellement en augmentant la période possible de prise de masse pour ces jeunes individus. Les femelles de deux ans et les mâles adultes ont perdu plus de masse lors d'hivers avec beaucoup de précipitations et des températures froides, respectivement. Finalement, ce projet de recherche a permis d'identifier les variables climatiques et météorologiques clés affectant les changements de masse saisonniers d'un ongulé alpin. Cette étude a également mis en évidence des effets du PDO sur les changements de masse saisonniers, soulignant que de tels indices peuvent s'avérer utiles afin de les mettre en lien avec la variation phénotypique chez les espèces sauvages, et ce sans qu'il n'y ait nécessairement de fortes corrélations entre ces indices et les variables météorologiques locales.

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Pós-graduação em Genética e Melhoramento Animal - FCAV

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To date, investigations of genetic diversity and the origins of domestication in sheep have utilised autosomal microsatellites and variation in the mitochondrial genome. We present the first analysis of both domestic and wild sheep using genetic markers residing on the ovine Y chromosome. Analysis of a single nucleotide polymorphism (oY1) in the SRY promoter region revealed that allele A-oY1 was present in all wild bighorn sheep (Ovis canadensis), two subspecies of thinhorn sheep (Ovis dalli), European Mouflon (Ovis musimon) and the Barbary (Ammontragis lervia). A-oY1 also had the highest frequency (71.4%) within 458 domestic sheep drawn from 65 breeds sampled from Africa, Asia, Australia, the Caribbean, Europe, the Middle East and Central Asia. Sequence analysis of a second locus, microsatellite SRYM18, revealed a compound repeat array displaying fixed differences, which identified bighorn and thinhorn sheep as distinct from the European Mouflon and domestic animals. Combined genotypic data identified 11 male-specific haplotypes that represented at least two separate lineages. Investigation of the geographical distribution of each haplotype revealed that one (H6) was both very common and widespread in the global sample of domestic breeds. The remaining haplotypes each displayed more restricted and informative distributions. For example, H5 was likely founded following the domestication of European breeds and was used to trace the recent transportation of animals to both the Caribbean and Australia. A high rate of Y chromosomal dispersal appears to have taken place during the development of domestic sheep as only 12.9% of the total observed variation was partitioned between major geographical regions.

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Bitter taste has been extensively studied in mammalian species and is associated with sensitivity to toxins and with food choices that avoid dangerous substances in the diet. At the molecular level, bitter compounds are sensed by bitter taste receptor proteins (T2R) present at the surface of taste receptor cells in the gustatory papillae. Our work aims at exploring the phylogenetic relationships of T2R gene sequences within different ruminant species. To accomplish this goal, we gathered a collection of ruminant species with different feeding behaviors and for which no genome data is available: American bison, chamois, elk, European bison, fallow deer, goat, moose, mouflon, muskox, red deer, reindeer and white tailed deer. The herbivores chosen for this study belong to different taxonomic families and habitats, and hence, exhibit distinct foraging behaviors and diet preferences. We describe the first partial repertoires of T2R gene sequences for these species obtained by direct sequencing. We then consider the homology and evolutionary history of these receptors within this ruminant group, and whether it relates to feeding type classification, using MEGA software. Our results suggest that phylogenetic proximity of T2R genes corresponds more to the traditional taxonomic groups of the species rather than reflecting a categorization by feeding strategy.