The sociology of childhood as scientific communication - Observations from a social systems perspective

This article begins by identifying a close relationship between the image of children generated by several sociologists working within the new sociology of childhood perspective and the claims and ambitions of the proponents of children's autonomy rights. The image of the child as a competent, self-controlled human agent are then subjected to observation from the perspective of Niklas Luhmann's social systems theory. The new sociology of childhood's constructivist approach is compared and contrasted with Niklas Luhmann's theory of 'operational constructivism'. The article applies tenets of Luhmann's theory, to the emergence of the new childhood sociologist's image of the child as a competent, self-controlled social agent, to the epistemological status of this image and, in particular, to claims that it derives from scientific endeavour. The article proceeds to identify two theoretical developments within sociology - sociology of identity and social agency - which have brought about fundamental changes in what may be considered 'sociological' and so 'scientific' and paved the way for sociological communications about what children,really are'. In conclusion, it argues that the merging of sociology with polemics, ideology, opinion and personal beliefs and, at the level of social systems, between science and politics represents in Luhmann's terms 'dedifferentiation'- a tendency he claims may have serious adverse consequences for modern society. This warning is applied to the scientific status of sociology - its claim to be able to produce 'facts' for society, upon which social systems, such as politics and law, may rely. Like the mass media, sociology may now be capable of producing only information, and not facts, about children.

The social construction of sleep and work in the British print news media

This article presents a sociological study of sleep issues in the British print news media, with particular focus on the relationship between sleep, work and the changing demands of ‘flexible capitalism’. Drawing on over 1000 newspaper articles from 1984 to 2005, we explore how and why sleep is framed or constructed in terms of continuity and change (in British working life and work cultures) and, equally, viewed as a neglected component of our social lives which is too easily sacrificed to the demands of the 24/7 society, long hours culture and the struggle to create a harmonious work-life balance. This is particularly the case for certain British work cultures in which sleep has conflicting and contrasting associations. Finally, we reflect on the broader class-based discourses and debates that arise from certain workers having their sleep patterns increasingly scrutinized and regulated, and the role of the media in any ensuing sleep/work ‘crisis’.

Avian flu: the creation of expectations in the interplay between science and the media

This paper examines the emerging cultural patterns and interpretative repertoires in reports of an impending pandemic of avian flu in the UK mass media and scientific journals at the beginning of 2005, paying particular attention to metaphors, pragmatic markers ('risk signals'), symbolic dates and scare statistics used by scientists and the media to create expectations and elicit actions. This study complements other work on the metaphorical framing of infectious disease, such as foot and mouth disease and SARS, tries to link it to developments in the sociology of expectations and applies insights from pragmatics both to the sociology of metaphor and the sociology of expectations.

Les effets de la cyberintimidation chez les filles qui en sont la cible

La présente étude s’est appuyée sur le modèle transactionnel de stress de Lazarus dans le but de s’intéresser aux mauvais impacts de la cyberintimidation sur les victimes de tels actes, ainsi qu’aux différents facteurs susceptibles de diminuer ou d’amplifier cet effet,comme les représentations cognitives, les aspects contextuels de la situation, ses propriétés stressantes et les stratégies d’adaptation adoptées par les victimes. Les analyses ont été réalisées à partir d’un échantillon de 844 victimes de cyberintimidation âgées de 14 à 21 ans, dont 700 filles. Ces participants ont été recrutés dans des groupes d’intérêt sur le site de réseautage social Facebook et ils ont complété un questionnaire en ligne portant sur la situation de cyberintimidation qu’ils ont vécue. Les résultats indiquent d’abord que les victimes de sexe féminin seraient prédisposées psychologiquement à être affectées plus négativement par des situations de cyberintimidation, qu’elles auraient tendance à subir des situations de cyberintimidation d’une plus grande gravité intrinsèque que celles des garçons et qu’elles choisiraient des stratégies d’adaptation d’une moins grande efficacité. Il est donc peu étonnant alors qu’elles subissent des conséquences d’une plus grande gravité à la suite de leur situation de cyberintimidation. Il appert également que les situations de cyberintimidation qui comprennent aussi de l’intimidation hors ligne auraient tendance à être d’une plus grande gravité intrinsèque que les situations de cyberintimidation qui se déroulent en ligne seulement. Enfin, les résultats d’analyses de pistes causales semblent montrer que le modèle transactionnel de stress de Lazarus permet d’analyser efficacement comment les situations de cyberintimidation peuvent avoir ou ne pas avoir d’impact sur les jeunes filles qui les subissent. Le plus important facteur de risque de la gravité des conséquences subies est l’adoption de la fuite en résultat de la situation, suivie de l’occurrence d’intimidation hors ligne, de l’adoption du contrôle de soi, de la variété de gestes, du sentiment de responsabilité, de la perception de durée de la situation et de la fréquence de victimisation par intimidation hors ligne dans le passé. La possession d’optimisme et d’estime de soi constituerait toutefois un facteur de protection important contre l’impact de la cyberintimidation sur les filles.

Les contraintes sociales agissant sur la critique musicale journalistique à Montréal en contexte de compétition marchande

Exploration empirique et théorique des diverses contraintes sociales agissant sur la pratique de la critique musicale dans les médias montréalais en contexte de compétition marchande. Pour ce faire, une enquête sociologique qualitative fut menée auprès d’un échantillon de dix animateurs et journalistes musicaux de Montréal. L’auteur développe une théorie selon laquelle critiquer esthétiquement consiste à trier et à choisir en fonction du goût au moyen d’un concept appelé « dynamique EGC », soit le processus par lequel les expériences esthétiques sont filtrées par le goût, qui commande une réponse actée sous forme de critique d’art. Sa recherche s’intéresse d’abord aux impératifs (obstacles) du métier d’animateur et de journaliste musical et montre que c’est la compétition marchande qui prédomine dans un tel travail parce qu’elle surplombe tout le reste. Le mémoire s’attarde ensuite à étudier les déterminismes sociaux poussant certains individus à vouloir pratiquer ce métier. Il est montré que les déterminismes particuliers incitant à la pratique du métier d’animateur musical ne sont pas les mêmes que ceux incitant à la pratique du journalisme musical. Les animateurs sont des « conservateurs esthétiques » qui aiment constamment partager implicitement leur passion, tandis que les journalistes sont des « progressistes esthétiques » préférant donner leur avis explicitement lorsque nécessaire, mais pas nécessairement tout le temps. Dans tous les cas, animateurs et journalistes musicaux sont à comprendre comme des « militants esthétiques », des gens qui tentent de convaincre en même temps qu’ils tentent d’acquérir de la notoriété critique.

Les contraintes sociales agissant sur la critique musicale journalistique à Montréal en contexte de compétition marchande

Exploration empirique et théorique des diverses contraintes sociales agissant sur la pratique de la critique musicale dans les médias montréalais en contexte de compétition marchande. Pour ce faire, une enquête sociologique qualitative fut menée auprès d’un échantillon de dix animateurs et journalistes musicaux de Montréal. L’auteur développe une théorie selon laquelle critiquer esthétiquement consiste à trier et à choisir en fonction du goût au moyen d’un concept appelé « dynamique EGC », soit le processus par lequel les expériences esthétiques sont filtrées par le goût, qui commande une réponse actée sous forme de critique d’art. Sa recherche s’intéresse d’abord aux impératifs (obstacles) du métier d’animateur et de journaliste musical et montre que c’est la compétition marchande qui prédomine dans un tel travail parce qu’elle surplombe tout le reste. Le mémoire s’attarde ensuite à étudier les déterminismes sociaux poussant certains individus à vouloir pratiquer ce métier. Il est montré que les déterminismes particuliers incitant à la pratique du métier d’animateur musical ne sont pas les mêmes que ceux incitant à la pratique du journalisme musical. Les animateurs sont des « conservateurs esthétiques » qui aiment constamment partager implicitement leur passion, tandis que les journalistes sont des « progressistes esthétiques » préférant donner leur avis explicitement lorsque nécessaire, mais pas nécessairement tout le temps. Dans tous les cas, animateurs et journalistes musicaux sont à comprendre comme des « militants esthétiques », des gens qui tentent de convaincre en même temps qu’ils tentent d’acquérir de la notoriété critique.

Building climate change resilience and adaptive capacity in Australia’s community sector using social media and technology innovation

Public and private sector organisations worldwide are putting strategies in place to manage the commercial and operational risks of climate change. However, community organisations are lagging behind in their understanding and preparedness, despite them being among the most exposed to the effects of climate change impacts and regulation. This poster presents a proposal for a multidisciplinary study that addresses this issue by developing, testing and applying a novel climate risk assessment methodology that is tailored to the needs of Australia’s community sector and its clients. Strategies to mitigate risks and build resilience and adaptive capacity will be identified including new opportunities afforded by urban informatics, social media, and technologies of scale making.

From social butterfly to engaged citizen: Urban informatics, social media, ubiquitous computing, and mobile technology to support citizen engagement

Web applications such as blogs, wikis, video and photo sharing sites, and social networking systems have been termed ‘Web 2.0’ to highlight an arguably more open, collaborative, personalisable, and therefore more participatory internet experience than what had previously been possible. Giving rise to a culture of participation, an increasing number of these social applications are now available on mobile phones where they take advantage of device-specific features such as sensors, location and context awareness. This international volume of book chapters will make a contribution towards exploring and better understanding the opportunities and challenges provided by tools, interfaces, methods and practices of social and mobile technology that enable participation and engagement. It brings together an international group of academics and practitioners from a diverse range of disciplines such as computing and engineering, social sciences, digital media and human-computer interaction to critically examine a range of applications of social and mobile technology, such as social networking, mobile interaction, wikis, twitter, blogging, virtual worlds, shared displays and urban sceens, and their impact to foster community activism, civic engagement and cultural citizenship.

Motivating domestic energy conservation through comparative, community-based feedback in mobile and social media

The progress of technology has led to the increased adoption of energy monitors among household energy consumers. While the monitors available on the market deliver real-time energy usage feedback to the consumer, the format of this data is usually unengaging and mundane. Moreover, it fails to address consumers with different motivations and needs to save and compare energy. This paper presents a study that seeks to provide initial indications for motivation-specific design of energy-related feedback. We focus on comparative feedback supported by a community of energy consumers. In particular, we examine eco-visualisations, temporal self-comparison, norm comparison, one-on-one comparison and ranking, whereby the last three allow us to explore the potential of socialising energy-related feedback. These feedback types were integrated in EnergyWiz – a mobile application that enables users to compare with their past performance, neighbours, contacts from social networking sites and other EnergyWiz users. The application was evaluated in personal, semi-structured interviews, which provided first insights on how to design motivation-related comparative feedback.

Urban informatics, ubiquitous computing and social media for healthy cities

The increasing ubiquity of digital technology, internet services and location-aware applications in our everyday lives allows for a seamless transitioning between the visible and the invisible infrastructure of cities: road systems, building complexes, information and communication technology, and people networks create a buzzing environment that is alive and exciting. Driven by curiosity, initiative and interdisciplinary exchange, the Urban Informatics Research Lab at Queensland University of Technology (QUT), Brisbane, Australia, is an emerging cluster of people interested in research and development at the intersection of people, place and technology with a focus on cities, locative media and mobile technology. This paper introduces urban informatics as a transdisciplinary practice across people, place and technology that can aid local governments, urban designers and planners in creating responsive and inclusive urban spaces and nurturing healthy cities. Three challenges are being discussed. First, people, and the challenge of creativity explores the opportunities and challenges of urban informatics that can lead to the design and development of new tools, methods and applications fostering participation, the democratisation of knowledge, and new creative practices. Second, technology, and the challenge of innovation examines how urban informatics can be applied to support user-led innovation with a view to promote entrepreneurial ideas and creative industries. Third, place, and the challenge of engagement discusses the potential to establish places within cities that are dedicated to place-based applications of urban informatics with a view to deliver community and civic engagement strategies.

Widening the context for interdisciplinary social research : SFL as a method for sociology, anthropology, and communication research

In this paper, I show clear links between the theoretical underpinnings of SFL and those of specific sociological, anthropological, and communication research traditions. My purpose in doing so is to argue that SFL is an excellent interdisciplinary research method for the social sciences, especially considering the emergent form of political economy being touted by new media enthusiasts: the so called knowledge (or information) economy. To demonstrate the flexibility and salience of SFL in diverse traditions of social research, and as evidence of its ability to be deployed as a flexible research method across formerly impermeable disciplinary and social boundaries, I use analyses from my doctoral research, relating these - theoretically speaking - to specific research traditions in sociology, communication, and anthropology.